« Tu veux qu’on fasse une pause c’est ça ?! » voilà voilà la phrase était lancée. Cependant pour la comprendre un petit flashback est nécessaire. Le retour de Paris avait été compliqué, et Hanna n’avait pas du tout envie de revenir à NY, de revenir à leur vie. Jim avait repris le boulot et il y passait ses journées voir ses nuits. D’un côté, Hanna ne pouvait pas vraiment se plaindre, il lui avait consacré une semaine entière. Une semaine qui avait été si idyllique, le retour à la réalité était donc beaucoup plus dur.
Hanna aimait vraiment Jim, vous voyez, elle en était vraiment raide dingue. Elle avait d’ailleurs tout quitté pour lui. Hally lui faisait bien souvent la réflexion qu’elle consacrait toute sa vie a ce Jim oubliant tout le reste. C’était pas faux. Elle s’était jetée à corps perdu dans cette relation, prenant des responsabilités comme la mère de famille, elle avait affronté le mariage de Jim, le retour de sa femme… Le petit hic dans tout ça c’est qu’elle s’était oubliée. Elle s’était perdue dans cette relation. Hanna avait beaucoup de rêve, comme beaucoup de ses amies suédoise, elle rêvait d’enfants, de mariage. C’était deux éléments sacrés dans le pays où elle avait grandi. Après de nombreuses discussions –houleuses- certes, elle avait finit par comprendre que c’était pas les souhaits de Jim. Il ne comptait pas se marier tout de suite et sur ce point elle pouvait le comprendre il n’était même pas encore divorcé pour tout dire. Mais il n’émettait jamais le projet de le faire un jour avec elle. Il fuyait les conversations, Hanna l’avait bien remarqué. Lukas avait tenté d’en parler a Jim pour voir ses projets mais il semblait qu’il avait fait choux blanc.

Pour la question du bébé c’était beaucoup beaucoup plus compliqué. Hanna du haut de ses 24 ans rêvait d’un enfant. Quand elle en avait 20, elle était sur qu’a 24 ans elle aurait déjà une grenouille ou du moins un têtard. Mais Jim était imperméable a l’idée, ceci commencé à peser à la brune. Il avait 30 ans elle 24 ans alors certes ils étaient ensemble que depuis1an et demi mais elle avait espéré que ça soit lui le bon. Comme bonne maman suédoise qu’elle l’était, la maman d’Hanna avait déjà contacté Hally puis Lukas car elle avait se pressentiment fou que sa Hanna n’était pas heureuse. Ce qui dans le fond était faux, elle était heureuse vraiment, elle aimait Jim plus que n’importe qui aurait pu l’aimer. Mais voilà, il avait déjà vécu une bonne partie de sa vie et pas avec elle. Ce fait les éloignés chaque jours un peu plus.

Ce matin là n’avait pas dérogé à la règle. Elle avait voulu payer une facture, il avait refusé. Une fois de plus ils s’étaient engueulés. William étant au jardin d’enfant, le ton des deux adultes avaient rapidement grimpé. Elle lui avait reproché de ne rien partager, de tout décider … «  de toute façon il faut toujours faire ce que monsieur décide, j’avais oublié ce détail pardon. ». Après de longues minutes d’enguelade, elle avait balancé cette phrase de but en blanc … Une phrase qui lui brulait deja la gorge. Qu’elle n’aurait jamais voulu balancé, mais elle était là. Elle était dite et Jim avait l’air de bien l’avoir entendu …

« Tu veux qu’on fasse une pause c’est ça ?! »  Jim claqua son carnet de chèque sur la table, excédé. Sérieusement, il allait se prendre la tête pour des factures, encore une fois ? Si cette dispute était axées sur un problème négatif, il comprendrait. Mais là ? Hanna voulait payer des factures, il ne voulait pas qu'elle le fasse. Y avait-il vraiment à débattre la dessus? Le médecin avait tendance a penser que c'était sa maison, ses dépenses. Pourtant, il n'hésitait pas a dire notre maison, en parlant de celle-ci avec Hanna. Elle n'était pas sa colocataire, ils n'avaient pas a partager les frais. Et encore moins ceux de William. Si elle voulait lui faire des cadeaux, il ne l'en empêchait pas, mais pour tous le reste, ça restait aussi son fils. Et encore une fois, il utilisait parfois le mot " notre" pour le petit monstre. Mais c'était comme ça. Aussi paradoxale soit cette façon de voir la chose, il ne comptait changer son fusil d'épaule. " Est-ce que j'ai dis ça ?" s'agaça-t-il vraiment. Il n'était franchement pas dans cette optique de pause. Un peu élevé a l'ancienne école, pour lui lorsque quelque chose ne marche plus, on le repart, on ne le jette pas. Ou alors, si, mais définitivement. Il ne croyait pas aux miracles des pauses. Soient ça remarche tout de suite, soit ça se change. C'était ce qui s'était produit avec Jenna d'ailleurs. Jim avait mit fin a leur relation, d'une manière définitive. Mais ça n'était pas le cas pour Hanna. Alors non, il n'avait jamais dit qu'il voulait faire une pause, ou la quitter, mais il serait malhonnête de ne pas préciser qu'il avait déjà songé a cette dernière option.

Mais d'un coté, il fallait le comprendre. Entre le père de Hanna qui le détestait depuis Noel, sa mère qui se méfiait de lui, les deux meilleurs amis de la suédoises qui lui avaient clairement dit que Hanna n'était pas heureuse, et la façon dont elle se comportait, tout portait a croire qu'elle ne l'était effectivement pas. Il voyait bien qu'elle voulait un enfant, et que lui non, il en avait déjà un. Il comprenait qu'elle rêve de mariages et paillette, alors que lui, non, il en avait déjà eu un. Le problème, finalement, était que Hanna rêvait de bâtir sa vie, alors que Jim voulait juste intégrer Hanna a celle qu'il avait déjà. Lorsqu'ils avaient cruent qu'elle était tombée enceinte, Jim lui avait fait comprendre qu'en tant que père et médecin, il ne pouvait la pousser a avorter, mais en tant que compagnon, il ne souhaitait pas avoir d'enfant, maintenant. Il passait sa vie a l’hôpital, délaissé William lui était déjà pénible, il ne pouvait envisager le faire a un autre enfant, et laisser la brune quasiment seules pendant 9 mois?! Et surtout, il ne voulait pas que ce soit un accident. Ils auraient un enfant, voulu, de A à Z, au moment venu. Il était très exigent envers lui-même et il était donc presque naturel qu'il le soit autant envers les autres...

Le ton dans la cuisine montait de plus en plus, William n'étant pas là, les deux adultes se permettait de perdent toutes sympathie, Hanna la première.  «  de toute façon il faut toujours faire ce que monsieur décide, j’avais oublié ce détail pardon. ».  Il la fixa un moment. Vous savez, ce moment pénible, ou, dans votre tête vous vous dites : je fais quoi là, je me calme ou je lui fait fermer sa gueule ? Il trouvait ça complètement irréaliste de s'engueuler avec elle pour ce genre d'histoire. Et qu'elle imagine qu'il envisageait une pause, encore plus. Comme dit précédemment, Jim avait déjà penser a se séparer d'elle, mais, comme expliquer plus haut, parce qu'il l'aimait. Parce qu'il ne voulait pas être un boulet accroché a son pied, l’empêchant d'aller vers ses rêves, ses désirs, ses envies. Il ne voulait pas que, d'ici 10 ans, Hanna se dise qu'elle n'aurait jamais dut revenir avec lui aux USA, que sa vie auraient été telle qu'elle la désirait. Après tout, aimer quelqu'un au point de ne vouloir être égoïste, et la laisser partir, c'était ça, une vraie preuve d'amour , non ? Aussi dur et inimaginable qu'était ce choix, s'il devait le faire un jour, il le ferait. Et chaque disputes qui se rapportaient aux rêves brisés de la brune rapprochait un peu plus ce moment...

Et puis, finalement, Jim ne se contenta pas de la regarder avec fermeté. Il finit par laché : " mais...HEU-REU-SE-MENT qu'on fait ce que je " décide " , il faut bien qu'il y en ait un de nous deux qui soit adulte bordel ! - et bim, Hanna la gamine, on y revenait gentiment  - tu n'es ni ma colocataire, ni la grande soeur de William, alors arrête d'être aussi immature que lui parfois ! merde ! Si JE décide que tu es la bienvenue ici, alors TU es la bienvenue ! - dis sur ce ton, on y croirait presque... - Et comme on fait ce que JE décide tout le temps, parait-il, ça restera comme ça. Fin de la discussion!  " dit-il alors en reprenant le chèque qu'il avait remplit, l'arrachant des autre page avec agacement, pour le mettre dans l'enveloppe. Non sans déconner, ils n'allaient pas se foutre sur la gueule pour si peu ? Avec du recul, Jim pourrait sans doute un peu plus comprendre le point de vue de Hanna. Plus tard, lorsque leur avenir sera certain, qu'ils auront un compte commun, que la boite au lettre n'affichera pas " Mr Carter, Et Mlle Reid" mais "famille Carter", a ce moment là, il reverrait sa position. Pour le moment, c'était niet. Les factures étaient a son nom, après tout, non ?

Hanna détestait vraiment se prendre la tête avec Jimmy. Pourquoi ? parce qu’il avait ce regard froid, le regard qui ne donne pas envie de s’y frotter. Hanna voyait en Jimmy l’homme qui partagerait sa vie jusqu’au bout. En suède la famille passe en priorité sur tout. La famille est sacrée. Alors pour Hanna ne pas créer sa propre famille allait à contre sens de tout ce qu’on lui avait inculqué comme valeur. Finalement Jimmy aurait été mieux avec une suédoise comme Hally … " mais...HEU-REU-SE-MENT qu'on fait ce que je " décide " , il faut bien qu'il y en ait un de nous deux qui soit adulte bordel ! tu n'es ni ma colocataire, ni la grande soeur de William, alors arrête d'être aussi immature que lui parfois ! merde ! Si JE décide que tu es la bienvenue ici, alors TU es la bienvenue ! » A ce moment précis, Hanna avait juste envie de le claquer. Une fois de plus il lui rebalançait son âge dans la tête, une fois de plus il la faisait passer pour une gamine sans cervelle qui tape une crise. Hanna grimaça passant la main sur son visage. Dans ces moments là Hanna se demandait pourquoi ils étaient ensembles, ils étaient en couple et il faisait que de lui rappeler qu’elle était une gamine. A quoi bon sortir avec une gamine pour lui. « Et comme on fait ce que JE décide tout le temps, parait-il, ça restera comme ça. Fin de la discussion! ".

Hanna le regarda ricanant a bout de nerf. « ah parce que pour toi c’est une discussion ? J’avais plus l’impression que TU parlais et que moi je me dois d’exécuter. » Hanna le regarda faire son chèque à la con et le mettre dans l’enveloppe. « c’est vrai que je ne suis pas chez moi je n’ai donc rien a payer. Quoi que je devrais te payer un loyer non ? t’en pense quoi. » Hanna posa la bouteille qu’elle avait jusqu’alors sur la table le regardant d’un air noir et dur. « comment tu veux que je me sente chez moi quand c’est comme ça hein ? Ou peut être que je devrais te remercier d’avoir la grandeur de m’accueillir sous ton toit. » Hanna soupira passant les mains sur son visage ne lui laissant pas le temps de répondre. « Payer 30$ de facture ne va pas me tuer tu sais. Je ne sors pas, on sort pas je n’ai aucun frais. » On aurait pu voir là un autre débat s’ouvrir sur le tu bosses H24 mais Hanna n’y avait franchement pas pensé. Elle commençait à s’y faire de le partager avec l’hopital. « tu crois que je me sens bien de s’avoir que je suis hébergée et que je ne suis pas chez moi ? » Hanna en avait gros sur le cœur. Ce poids lui pesait et faisait gonfler la boule a l’estomac qu’elle avait. « Je t’aime crois moi que je t’aime et que je le souhaite pas mais imagine un jour tu me plaques hein. » La brune passa la main dans ses cheveux.

« un jour tu veux te débarasser de moi tu auras juste a me foutre à la porte, après tout je n’ai rien ici. Absolument rien. J’ai 24ans et j’ai rien » Elle s’applaudit toute seule d’un air épuisé. « Alors pour toi c’est peut etre une facture a la con, pour toi c’est peut etre une connerie. Mais pour moi ça veut dire que je suis un peu chez moi aussi parce que tu m’excuseras mais en ce moment précis j’ai vraiment pas l’impression d’être chez moi. ». Hanna laissa couler une larme le regardant.

Jim n'avait qu'une envie, conclure cette dispute au plus vite. Ils se prenaient suffisamment la tête comme ça pour ne pas que chaque broutille s'éternise des heures et des heures. Il avait donc coupé court a la discussion, du moins, il le pensait, avant que Hanna ne reprenne la parole. « ah parce que pour toi c’est une discussion ? J’avais plus l’impression que TU parlais et que moi je me dois d’exécuter. » Il releva un regard sur elle, blasé. Pourquoi devait-elle réalimenter le truc? Ne pouvait-elle pas juste accepter ? Mais elle n'avait pas tord, il s'en rendait compte. A force de diriger un groupe d'internes, et d'être papa, peut-être avait-il trop l'habitude de donner des ordres et que ceux-ci soient exécuté...? Elle avait son droit d'expression. Même s'il n'avait pas envie de l'écouter, il était bien obligé de faire avec. Dans un soupir, il souffla " Oh, j't'en prie..." plein de lassitude. Et la Suédoise, dans toute sa grandeur, ne s'arrêta pas là. Relançant le débat. A croire que ça l'amusait. Plainte part-ci accusation part-la et même hypothèse de rupture. Ca faisait deux fois en moins de cinq minutes. Elle y songeait ou quoi?

La façon de le formuler l'amusa presque. Presque, parce qu'il n'avait pas envie de rire. Elle le voyait comme un grand méchant ou quoi ? Le vilain petit ami qui ne voulait pas lui faire payer les factures de sa maison, bouh, infâme personnage. Et par dessus ça, c'était LUI qui la plaquerait. Comme si l'inverse était impossible. En attendant, c'était elle qui ne cessait d'en parler. « Alors pour toi c’est peut etre une facture a la con, pour toi c’est peut etre une connerie. Ah, non, mais c'est pas peut-être. C'est une facture a la con, c'est une connerie. pensa-t-il avec sérieux, en l'écoutant. Parce que même si ça l'énervait, Jim avait la politesse et le bon sens d'écouter les propos de la brune. Même si elle ne faisait que se répéter. Tout ça il le savait. Mais pour moi ça veut dire que je suis un peu chez moi aussi parce que tu m’excuseras mais en ce moment précis j’ai vraiment pas l’impression d’être chez moi. ». Et là, Hanna sortit la carte qui faisait enragé Jim. Elle n'y était pour rien mais c'était tellement injuste. Elle se mit a pleurer.

Pourquoi les filles pleuraient autant? Sans cet excès d'émotion, ils auraient pu poursuivre. Là, si il le faisait, il passait clairement pour un connard. Et même s'il avait voulu poursuivre, il n'aurait pas pu. Aucun homme amoureux n'aime faire pleurer sa copine. Et dans un sens ça n'était pas lui, directement. Mais il ne pouvait pas la voir comme ça, et rester stoïque. Ca lui rappela ses parents. Un jour, son père et sa mère s'étaient disputé lorsqu'il était en train de jouer dans le parc, et assis sur le banc, ils ne se parlaient plus. Pas un mot. Quand le temps tourna, et que la pluie tomba, sa mère sorti son parapluie et abrita son père. Plus tard, elle avait expliqué a Jim que aimer, c'était aussi prendre soin de l'autre même quand on est fâché. C'était simple, et le message était resté. C'est pourquoi il s'adoucit en se rapprochant de Hanna, la prenant dans ses bras. Une partie de lui avait envie de lui dire " mais tu vas pas chialer pour ça sérieusement? Pour une facture? " mais Jim avait la chance d'avoir une partie très amoureuse. " Shht. "souffla-t-il doucement. Ceci dit, c'était sans doute un peu trop tot pour plus de câlins et mamours, Hanna ne pouvait pas résoudre n'importe quel conflit en se mettant a pleurer. C'était trop facile, et l'abcès était toujours là. Il chercha alors ses mots. Son but était qu'elle arrête de pleurer, pas qu'elle lache les vannes. " Tu es chez ta maison " dit-il en suédois. Il savait que la phrase était incorrecte, mais le sens était là. Si elle ne voulait pas l'entendre en anglais, peut-être que comme ça, elle le comprendrait mieux ? Il posa un léger bisou au sommet de son crane et la relâcha? Calmement, il tenta de lui expliqué : " je comprends ton point de vue. Mais - oui parce qu'il y avait un mais, sinon ils n'en seraient pas là - tu es ici chez toi pas parce que tu payes des factures, ou que tu as acheté des meubles, ni même parce que j'ai la grandeur de t'accueillir sous mon toit, mais parce que je t'aime. Parce qu'on t'as fais entré dans notre vie avec William, et ce depuis le jour ou tu as franchis le seuil de la maison. Si déménager dans une nouvelle maison, qui serait a ton nom aussi, t'aiderais a te sentir plus chez toi, je le ferais. Mais c'est ma maison ici. Pas dans le sens c'est ma maison mais c'est ma maison. Je sais que c'est le meme mot, mais c'est différent quand même. J'ai pas envie que tu payes des factures parce que honnêtement, que tu sois là ou pas, a ce niveau là ça ne changerait rien. Elles seraient quand même a régler. Tu payes assez de part ta présence ici, je n'ai pas besoin d'une autre contribution de ta part. " dit-il alors. Franchement, ça le faisait chier, de parler facture avec elle. C'était nul, comme dispute. Mais il soulevait là un point important.  Hanna avait quitter sa vie a Gottborg, elle avait suffisamment fait de "frais" comme ça. " mais si ça peut te rassurer, après le divorce et la séparation des biens, on aura plein de nouveau meubles à acheter. Comme ça si je te plaques, tu auras des buffets a transporter dans ta valise." dit-il sur un ton d'humour. Ca n'était peut-être pas le sujet avec lequel plaisanter, mais c'était pour faire comprendre son point de vue. Elle n'achetait pas sa présence, c'était déjà un cadeau de chaque jour.

Quand Jimmy se mit a parlé Suédois, la brune sourit dans ses bras touché. Hanna aimait beaucoup quand il faisait un effort, après tout c’était sa langue natale et il était important pour elle de ne pas oublier non plus d’où elle venait. Alors que son homme face un effort lui chauffé son petit cœur. Quand Jim partit dans l’explication de son point de vue elle quitta un peu ses bras pour l’observer. Vous savez ce sentiment que rien ne changera quoi que vous fassiez ? C’est exactement ce que ressentez la brune. Elle savait que jamais Jim changerait d’avis et que par conséquent tout ceci n’avait servi strictement à rien. Elle savait que d’un, Jimmy était le roi des têtus et de deux elle n’obtiendrait jamais gain de cause. Quand il lui fit la blagounette sur s’il la plaquait elle aurait des meubles, Hanna grimaça un peu. Elle n’avait aucune envie d’en parler comme une possibilité. Pour elle, il n’y avait aucune possibilité de séparation un jour, de une elle ne se voyait plus sans lui et de deux se séparer serait un gâchis total. Alors certes elle en avait plusieurs fois mention sans jamais le penser vraiment. C’était plus comme pour énoncer un fait que pour mettre en place un projet. Elle n’aurait jamais le courage de le quitter tout simplement parce qu’elle l’aimait plus que de raison. Elle était complètement amoureuse de lui et il le savait. Elle n’aurait pas quitter la Suède si elle avait eu des doutes pour leur couple non ?

Hanna s’installa assise sur le comptoir de la cuisine observant Jimmy. « mh on verra maintenant je t’ai dis ce que je ressentais on verra bien … ». Pour l’instant elle allait continuer a vivre comme ça mais combien de temps cela pouvait il vraiment durer ? Combien de temps elle pourrait mettre de côté ses envies de famille, ses envies de mariage… Parce qu’on ne va pas se le cacher c’était un des problèmes number one de leur couple. Le désir de s’engager d’Hanna, le désir de rien modifier pour Jimmy. Il continuait de la fixé et Hanna se sentit percer à jour. « On est un couple étrange hein » Hanna se mit à jouer avec ses doigts le regardant. « On est bizarre mais je t’aime tu sais … alors oui je suis chiante mais c’est parce que j’ai envie qu’on avance». La brune passa la main dans ses cheveux. « j’ai vraiment envie qu’on s’épanouisse…alors c’est sur on est heureux et amoureux mais on peut pas vivre comme ça pendant des années. Je ne te demanderais jamais de déménager parce que cette maison compte pour toi, je sais qu’elle appartenait a tes parents et même si j’ai aucune idée de ce qui leurs aient arrivé je ne te ferais pas déménager. » Hanna reprit sa respiration « mais on va devoir faire des concessions des deux côtés … c’est ça aussi un couple hein. »

La brune haussa les épaules « après je vais commencer bosser pour lukas la semaine prochaine ca calmera surement nos disputes… je me sens tellement inutile ici que ça me monte peut être à la tête... » Hanna mordit sa lèvre et tira jimmy entre ses cuisses collant leurs fronts. « je t’aime plus que tout tu sais … » Elle frotta doucement leurs nez « vraiment fort »