Salut tout le monde ! Moi c'est Charlie Hopkins mais tu peux aussi m'appeler Cha', Chaha, Chachou etc... Je suis né(e) le 15 mai 1984 à Portland. Si tu comptes bien, ça me fait donc 31 ans. Autrement, je suis hétéro. Et dans la vie, je suis aussi psychologue. Et puis, je me sens bien ici : air

Je m'appelle Hélène et j'ai actuellement 18 ans. J'habite à Lille dans le 59. J'ai connu le forum via un groupe facebook et je suis tombée amoureuse du forum. Et comme je suis quelqu'un de très bavard, j'ai un petit mot à ajouter : J'ai hâte de jouer avec vous !

   

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<span class="pris">► AMBER HEARD</span> ∞ charlie hopkins

"Siosio, il neige !!", je me rappellerais toujours de ce moment-là. Je devais avoir sept ans et pendant la nuit, il avait neigé. En me réveillant, j'avais vu le jardin blanc et de la neige qui tombait encore. Toute émerveillée par ce spectacle, je sortis en courant de ma chambre pour sauter sur celui de ma sœur. Elle avait râlé que je l'avais réveillé en sautant sur son lit mais je lui affirmais que le spectacle dehors en valait la peine. Ma sœur se décida enfin de sortir de son lit et d'aller voir à la fenêtre et avoua que j'avais raison, ensuite nous allons voir nos parents et demander pour aller jouer dehors même s'il était tôt. C'était un de mes meilleurs souvenirs d'enfance.

Mon enfance en général s'était très bien passée. J'ai vécu à Portland avec mes parents et ma grande sœur, on n'avait peut être pas beaucoup d'argent mais nous étions riches en amour. C'était ça qui était le plus important à la maison. Je me rappelle aussi des tartes à la fraise de mamie fraise, qu'est-ce qu'elle pouvait être délicieuse ! Je pouvais en manger une entière quand maman n'était pas là, cela restait notre petit secret, et Siosio râlait toujours que j'allais être malade. Mais maman l'a découvert que bien plus tard et a quand même réussi à trouver le moyen de me punir. Quand à papa, il préférait en rire et disait qu'il allait pouvoir m'inscrire à concours de tartes comme on voit dans les foires, pour lui j'allais avoir la première place.

La porte de ma chambre s'ouvre et Pouki vient sauter sur mon lit. Il me lèche le visage et s'allonge à côté de moi, non carrément sur moi et veut m'étouffer avec ses poils. Pouki est mon chien, Saint Bernard dans son état, oui ce mini poney qui bave tout le temps et à qui on peut mettre un petit tonneau de whisky. Heureusement que James est là pour le rappeler avec lui et me laisser écrire tranquillement. Non je n'écris pas un livre, je dirais plutôt une sorte de mini autobiographie. C'est stupide, ça sert à rien, tu n'as rien fait de ta vie ; peut être oui, mais je laisse une trace de mon passage sur Terre et cela fera un souvenir pour mes enfants, s'ils ne le brûlent pas avant.

Bon, revenons à nos moutons. Il n'y a pas grand chose d'autre à dire sur mon enfance, je n'ai pas eu de gros soucis ou autres, c'était une enfance banale. On peut en dire autant pour l'adolescence, j'ai eu la chance de ne pas avoir à subir les imbécilités des lycéens.  Mais là où le plus de changements se sont effectués, c'est quand j'ai déménagé à Chicago pour mes études. L'université proposait un super programme dans le département de psychologie et voulant avoir la meilleure formation possible, j'ai foncé là-bas pour aussi prendre mon indépendance. C'est là que j'ai rencontré James, qui est aujourd'hui mon fiancé. Quand on s'est rencontré, je ne pensais absolument pas qu'on allait rester ensemble. Avec des amies, on était sortie prendre un verre dans un bar étudiant, il était au comptoir puis il est venu me draguer lourdement, comme s'il était sûr que je lui plaisais. Heureusement que j'avais réussi à lui échapper pour le reste de la soirée, mais c'était sans compter sur mes amies qui lui avaient refilé mon numéro de téléphone et je reçus un sms le lendemain. Je ne sais pas pourquoi mais par la suite, j'ai accepté de le revoir et depuis on ne s'est plus quitté.

Pendant mes études, je rentrais très rarement à la maison, juste pour les fêtes et les anniversaires si je pouvais. Mais ce qui m'a embêté le plus, c'était de ne pas être dans la même ville que Siobhan. A l'époque, elle sortait avec un garçon et avait l'air heureuse, du moins en apparence. Il la battait, comment je n'ai pas pu m'en rendre compte plus tôt, je m'en voulais d'être partie si loin d'elle et de ne pas avoir fait quelque chose avant. Mais heureusement qu'avec James, on a pu l'éloigner de ma sœur et maintenant elle va mieux, c'est ce qu'elle fait croire. Ne voulant plus la laisser sans défense, j'ai déménagé avec elle à New York, et j'ai pu reprendre mon cursus de psychologie dans l'une des universités proche de la ville.

Après avoir obtenue mon diplôme, j'ai commencé à travailler à l'hôpital, le temps d'économiser assez d'argent pour ouvrir mon propre cabinet. Etre son propre boss, travailler au rythme qu'on veut et surtout décorer soi-même son lieu de travail m'avait attiré. Au bout de plusieurs années de galère, j'ai réussi à ouvrir mon cabinet il y a un peu plus d'un an. Je n'ai pas autant de clients qu'un psychologue expérimenté mais grâce à mon boulot à l'hôpital et à mes quelques remplacements, j'ai réussi à me faire connaître et à avoir une certaine notoriété.

Avec James, on a réussi à trouver un loft sympa, enfin qui était au départ un entrepôt désaffecté avec tout à refaire. On y a mis du temps et de l'argent mais ça en valait le coup, à présent le loft nous ressemble et pour ne pas me vanter, il a de la gueule.  Je tourne la tête vers la droite et j'observe le mur rempli de photos, de billets de concerts et d'un tas d'autres trucs. On l'appelle le mur des souvenirs, à la crémaillère chaque invité pouvait laisser une trace de sa présence ; évidemment on a eu le droit à des mots gentils, des p'tits trucs marrant mais aussi des phallus un peu pas partout qu'on a camouflé par des photos, adorable ces amis...

On toque à la porte, c'est James qui vient m'apporter un en-cas avec un morceau de brie, un jus d'orange et un morceau de chocolat, c'est un véritable amour. Il m'embrasse le front puis part pour le boulot. En reparlant de lui, il y a quelques jours, il m'a fait sa demande en mariage.  La plus belle qu'il ait pu faire, c'était le jour de mon anniversaire. On était tous réunis à Portland pour l'occasion, l'après-midi toute la famille était là même Siosio et on a pu manger le gâteau de grand-mère, une tarte aux fraises, elle m'a fait un clin d'œil complice pour montrer qu'elle n'avait pas oublié. En début de soirée, j'étais partie dans le jardin pour essayer de poser mon fessier sur une des balançoires. J'ai réussi avec quelques difficultés, j'étais bien là, j'y ai passé des heures sur cette balançoire à m'inventer des histoires et autres jeux d'enfants. Puis, il vint me rejoindre et commença à s'agenouiller par terre puis a fait sa demande. Evidemment que j'ai dit oui, il est l'homme de ma vie et je ne pense pas en trouver un mieux que lui.

Bon cher futur moi, je vais devoir te laisser c'est l'heure de la promenade de Pouki. Malheureusement, on ne peut pas le berner sur l'heure, à croire qu'il a une horloge dans la tête.   Je reviendrais plus tard écrire ce qui m'est arrivée de nouveau.