[n°103] Comme une impression de déjà vu...ou de déjà vécu...[Savannah]
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Sujet: [n°103] Comme une impression de déjà vu...ou de déjà vécu...[Savannah] Jeu 22 Jan - 13:23
Après twitter maintenant c’était les sms ! Savannah m’avait proposé de passer chez elle afin de se faire une soirée mojitos tout les deux. Et comme elle sait très bien que malgré ce que je peux en dire je ne peux rien lui refuser, j’ai donc accepté de la rejoindre. Au départ, j’avais pris la décision de ne pas sortir ce soir ! Ma journée de travail avait été longue et je m’étais dis que mon canapé et ma télévision aurait pu être une excellente compagnie. Après avoir accepté cette proposition, j’avais dus m’habiller à nouveau afin de sortir de mon nouveau chez moi. Cela faisait quelques semaines que j’avais emménagé dans ce loft au centre de Brooklyn et le moins que l’on puisse dire c’est que je me sentais déjà chez moi. Il s’agissait en réalité d’une ancienne société de transport, j’avais conservé le garage en bas et fait un immense logement sur tout l’étage. Après avoir pris une petite douche et soigneusement coiffé mes cheveux, j’enfilai un jean, un pull et une veste par-dessus. La veste était devenue presque un accessoire dont je me séparais très rarement. Ma tenue était très classique, mais le thème était mojitos alors autant se sentir à l’aise. Tout en pianotant sur mon téléphone dernier cri, j’attrapai dans le panier les clés de ma voiture. Oui avoir de l’argent avait du bon. J’étais né dans la classe moyenne de Chicago et j’étais désormais l’un des noms les plus connus de l’Upper East Side. Belle revanche sur la vie non ? Je montai donc dans ma voiture et alors que mon garage se fermait je pris la direction de The Bar. Bah oui, il me fallait de quoi contenter la jolie brune avec qui j’allais passer la soirée ! S’en suit un échange de message, le jeu était lancé. Nous étions du genre joueur et nous n’arrêtions pas une seconde de nous lancer des piques que ce soit sur les réseaux sociaux ou encore lorsque nous pouvions nous croiser en soirée. Est-ce que le fait que ce soit la seule que je considère comme mon ex rentre en ligne de compte ? Possible, elle est du genre que l’on n’oublie pas. J’avais prévenu mes serveurs que je ne viendrais pas ce soir, et leurs yeux ébahis me firent comprendre qu’ils étaient très surprit de me voir. Avec un sourire, je passai en réserve et mis dans un sac tout ce qu’il fallait pour rendre ivre un régiment militaire. Je repartis par le même chemin direction Manhattan ! Quelle idée d’habiter là bas sérieux !! A peine arrivé dans ce quartier qu’il fut impossible pour moi de rouler ! Tout en me faisant critiquer sur le fait que je venais en voiture la jeune femme semblait impatiente de me voir. C’est comme ça que voulez vous, il y a certaines personnes qui m’apprécient ! Pas beaucoup je vous l’accorde mais quelques une tout de même (en général ce sont les plus jolies ). Je mis un temps pas possible pour passer de la Ve avenue à la rue où habiter la jeune femme ! Entre les bouchons et les feux rouges, franchement acheter un de ces skateboards à la c** vous gagnerez du temps ! Une fois devant son immeuble, il ne fut pas difficile pour trouver une place. Je me garai donc avant de descendre et de sonner. Il faisait froid et je n’avais pas réellement envie de poireauter là pendant deux heures. J’avais proposé à la jeune femme de conduire ma voiture dans l’un de mes derniers sms, si elle voulait l’essayer c’était maintenant, avant que le froid ne me fasse changer d’avis !
Spoiler:
la tenue : La voiture :http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/0c/Aston_Martin_DB9_coupe_02.jpg" border="0" alt=""/>
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Sujet: Re: [n°103] Comme une impression de déjà vu...ou de déjà vécu...[Savannah] Jeu 22 Jan - 18:10
Midnight. You come and pick me up. No headlights. Long drive: could end up in burning flames or paradise. Fade into view, oh, it's been a while since I have even heard from you. I should just tell you to leave cause I know exactly where it leads, but I watch us go 'round and 'round each time... Savannah & Enrique
WE NEVER GO OUT OF STYLE
« @En'Benetty Rickyyyyyyyyyyyyyyyyyy ! Tu veux pas venir me faire un mojito à l'appart' ? »
Tweet. Savannah venait d'appuyer sur le bouton bleu et d'envoyer son message à la vue de tous. Mais c'était surtout Enrique à qui elle s'adressait. La jeune femme s'ennuyait. Elle était allongée dans son lit à broyer du noir et n'avait personne à qui parler. Haly était sortie. Elle était drôlement occupée ces derniers temps, mais qui pouvait l'en blâmer ? Elle, au moins, avait un travail à plein temps et faisait ses preuves dans le monde de la mode. Savannah, quant à elle, perdait tous les jours un peu plus pied. Elle avait été « remerciée » par le Near You Magazine – en clair, on l'avait foutue à la porte – parce qu'elle ne respectait pas les délais de parution, et elle avait perdu sa cliente la plus importante. La jeune femme ne voyait pas encore le lien qui unissait ces deux événements, mais elle en saisissait tout de même l'importance ! Si elle ne remédiait pas très vite au problème, quel qu'il soit, elle allait finir par fermer boutique. Et la vie sous les ponts n'était pas tout à fait ce qu'elle avait en tête. Savannah avait bien pensé à Blake, son pote de boisson, mais les choses avaient changé. Il n'était même pas question d'appeler Adam à l'aide : qu'il reste avec sa grognasse parfaite, là ! Kalyani était une des personnes avec qui elle s'amusait le plus, mais elle n'avait pas envie de jouer à l'hypocrite toute la soirée. C'est alors qu'elle aperçut un tweet en parcourant sa timeline. Un tweet d'un de ses ex-copains et amis, Enrique... Sans trop réfléchir, la brunette s'était empressée de l'inviter à venir meubler sa solitude. Car dans ses souvenirs, le jeune homme était la personne à appeler quand on voulait s'amuser. Dans tous les sens du terme d'ailleurs ! Ils étaient sortis ensemble quelques temps après l'arrivée de Savannah à New York. Tous deux ne cherchaient pas de sérieux. Mais les choses s'étaient compliquées, et lorsqu'ils avaient remarqué l'existence d'un certain... attachement, ils avaient décidé de se mettre en couple. Ces deux-là connectaient merveilleusement : ils étaient très complices et savaient se faire du bien. Mais la pression avait eu raison de leur relation naissante. Savannah ne se sentait pas prête à s'ouvrir à Enrique qui, pour sa part, avait sûrement eu peur que les choses ne deviennent trop sérieuses. Ils s'étaient alors mis d'accord pour mettre un terme à leur relation. Et parce qu'on ne change pas une équipe qui gagne, ils avaient continuer à se voir pour céder à leurs nombreuses pulsions. La séparation complète avait été étonnamment longue à arriver, mais aujourd'hui, Savannah ne la regrettait pas. Enrique n'avait pas changé, si ce n'est qu'il était devenu l'heureux propriétaire d'un bar de New York. Son bar préféré d'ailleurs... Il continuait de voler de femme en femme et ne se posait jamais plus longtemps que l'espace d'une petite nuit. Savannah n'était certes pas un modèle de vertu, mais elle ne voulait pas retomber dans de vieilles habitudes. Elle couchait avec de nombreux hommes, mais jamais les mêmes. Si elle ne pouvait pas s'attacher à qui que ce soit, il était hors de question qu'on puisse espérer avoir le moindre avenir avec elle. Des inconnus. Voilà ce qu'ils étaient pour elle. Ils partageaient un moment sympa, et ça s'arrêtait là. Pourquoi prendre le risque d'être découverte pour qui elle était vraiment ? Le jeu n'en valait pas la chandelle. Et c'était précisément la raison pour laquelle Savannah avait arrêté de coucher avec Enrique. Mais alors, pourquoi l'avait-elle sollicité ce soir ? Parce qu'il lui manquait. Son petit sourire taquin, ses airs de dragueur, son franc parler, son rire communicatif... Elle avait envie de se changer les idées, rien de plus. Ils pouvaient rester amis, comme prévu. Non ? Trop tard. Il avait répondu de toute façon. Les deux ex-amants allaient boire ensemble quelques mojitos. Ils continuèrent à discuter par Twitter avant de s'envoyer des messages. Le jeune homme n'avait pas changé. Et si cela l'effrayait parfois, ce soir-là, Savannah en était ravie. Leur petit jeu l'amusait énormément. Elle savait comment ça risquait de se terminer, mais ce soir, le jeu en valait la chandelle. Et puis, la styliste avait un fort caractère. Elle ne céderait pas si facilement. PAS. Je ne céderai PAS. se corrigea-t-elle. La brunette prit une douche rapide et s'habilla un peu plus courtement que d'habitude en ce temps hivernal. Elle ne voulait peut-être plus coucher avec lui, mais Enrique avait insinué qu'elle s'était enlaidie avec le temps. Ce que, bien sûr, elle était bien déterminée à démentir. Allez, magne-toi ! insulta-t-elle Enrique à travers son écran. Il était venu en voiture, et bien sûr, avait du retard. Pas étonnant à une heure pareille ! Un nouveau message l'informa qu'il arrivait. La brunette sourit et lui répondit qu'elle descendait. Mais elle n'avait pas encore choisi ses chaussures. Elle ne pouvait décemment pas mettre de baskets avec une tenue pareille ! Même si Enrique lui avait promis de la laisser conduire son nouveau jouet. Quel gamin je te jure ! Mais la vérité, c'était qu'elle était toute excitée à l'idée de conduire un tel bolide. La jeune femme avait envie de faire quelque chose de nouveau. Enrique lui en donnait l'occasion. Tant pis pour lui, il m'a fait attendre trois plombes, il peut bien attendre dix minutes ! La jeune femme ne prit pas la peine de l'avertir de sa chasse au trésor et partit fouiller son dressing. Lorsque la sonnerie de son appartement retentit, Savannah n'avait toujours pas trouvé le saint Graal. Son regard se posa sur une paire de bottes : tant pis, ça ferait l'affaire. Elle cria qu'elle arrivait, inutilement, puisqu'il était en bas de l'immeuble. La porte claqua derrière elle et fut verrouillée en à peine un centième de seconde.« Fais pas cette tête, t'es à la bourre ! Alors ? Elle est où ? »
Demanda-t-elle sans même le saluer. Ils s'étaient déjà parlé de toute façon ! Lorsqu'elle vit le bolide, la jeune femme se tourna vers Enrique.
« Bon, tu me laisses le conduire, ce tracteur ? »
Et elle lui tendit la paume de sa main. Elle remarqua au passage qu'il s'était fait beau, mais choisit de ne rien dire à ce sujet. Elle n'allait tout de même pas lui faire ce plaisir !
{Tenue} :
Avec une cape comme manteau et de belles boucles d'oreille pendantes. La coiffure : C'est celle de l'avatar en fait...
(c) crackle bones
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Sujet: Re: [n°103] Comme une impression de déjà vu...ou de déjà vécu...[Savannah] Ven 23 Jan - 9:41
Midnight. You come and pick me up. No headlights. Long drive: could end up in burning flames or paradise. Fade into view, oh, it's been a while since I have even heard from you. I should just tell you to leave cause I know exactly where it leads, but I watch us go 'round and 'round each time... Savannah & Enrique
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« @En'Benetty Rickyyyyyyyyyyyyyyyyyy ! Tu veux pas venir me faire un mojito à l'appart' ? »
Il fallut que j’attende plus de dix minutes avant de voir enfin descendre Savannah. Je ne vais pas lui avouer : Mais oui elle est toujours aussi jolie. Mais comme chacun le sait je ne suis très avare de mes sentiments ! Un sourire venait d’apparaitre sur mon visage. Quoi qu’elle pourrait en dire, la jeune femme avait fait un effort vestimentaire rien que pour moi. Il fut un temps nous étions un couple, plus ou moins libre je vous l’accorde. Mais lorsque j’étais avec elle, je n’avais pas une grande envie d’aller voir ailleurs. Est-ce que j’étais amoureux d’elle ? Possible oui, je ne sais pas trop ce qu’est ce sentiment et si nous avons rompu c’est en partie à cause de ça. Je vois régulièrement cette jeune femme, c’est l’une de mes clientes les plus fidèles et je ne peux m’empêcher de lui lancer quelques petits pics histoire de lui montrer que je n’ai pas réellement changé. Et pour tout compliquer, c’est la colocataire d’Hally, tu parles d’une histoire carrément prise de tête ! Comme à son habitude elle sortie de son immeuble ses bottes claquant sur le sol en me prenant de haut et me demandant où était ma voiture. La façon dont elle pouvait se comporter pouvait vous faire croire qu’elle est inaccessible. Elle l’est peut être pour vous, mais moi au fond je sais que je l’a fait craquer. Je ne pris pas la peine de répondre à son attaque et en montrant du doigt ma voiture je lui dis : C’est la grise là bas ! Derrière cet espèce de 4x4 dégueu Nous avancions donc vers ma voiture et en la comparant avec un tracteur elle me demanda les clés. J’attendis de la fixer dans les yeux avant de glisser les clés dans la paume de sa main et de lui dire : tiens ! Allons faire un tour ! tu sais que tu es la première personne à part moi à la conduire ? Nous ne parlions pas beaucoup lorsque nous étions en public. Faut dire que nous jouions tout deux des rôles plus ou moins établis en public. Nous prirent place dans ma voiture et ce fut la première fois que je posai mes fesses sur le siège passager. Est-ce que j’avais peur ? Bien évidemment que non, j’étais déjà monté avec Savannah et si j’osais lui prêter ma voiture c’est que j’avais confiance en elle ! Je mis ma ceinture et l’Aston martin démarra en trombe dans Manhattan. La jeune femme souriait, elle n’avouerait bien évidemment pas que cela lui faisait plaisir mais cela ce lisait sur son visage. Après quelques secondes où le seul bruit que l’on pouvait entendre était le doux chant du moteur, je regardai de haut en bas la jolie brune avant de dire : Je suis content que tu m’es invité Savannah, ça fait un moment qu’on n’a pas passé un moment ensemble... Depuis leur rupture en réalité, avant ils étaient sans cesse ensemble et étaient sans cesse occupé si vous voyez de quoi je parle (et non ce n’était pas pour jouer au carte). Avec mon sourire dont j’ai le secret, je la regardai à nouveau de haut en bas avant d’ajouter : Finalement tu sais toujours t’arranger, t’es toujours pas trop mal... En employant ces mots, je savais très bien que cela allait faire réagir la jeune New Yorkaise. Elle qui était oh combien parfaite, ne prendrait sans doute pas ça comme un compliment ! Le tour du pâté de maison fut rapidement fait, faut dire que faire essayer un coupé en ville c’est pas très pratique. Une fois garé. Je me permis de dire : Tu ne l’as pas abimé ! Merci beaucoup !! Alors j’ai l’autorisation de la garder ? Je ne pouvais réellement pas acheter autre chose ! Une fois en dehors, je pris mon sac dans le coffre contenant tout ce qui est nécessaire pour notre soirée Mojitos. La jeune femme me fit attendre. C’était de bonne guerre, elle savait se faire attendre. Le fait que j’avais eu un peu de retard, apparemment n’avait pas plu à la jolie brune. Sa patience n’était pas légendaire et apparemment le temps n’avait pas amélioré les choses. Elle finit enfin par sortir de ma voiture et je la suivis en direction de son immeuble. Cette soirée s’annonçait particulièrement mouvementé ! Je savais très bien qu’elle n’allait pas être de tout repos et pour une fois, je ne savais pas du tout ce qui allait se passer. Elle me plaisait et avec notre passif, tout pouvait arriver ! Les mojitos nous dirons ce que nous devons faire. C’est bien connu, l’alcool aide à avoir les idées claires, et quand on ne sait pas, l’alcool peut même donner des idées !
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Sujet: Re: [n°103] Comme une impression de déjà vu...ou de déjà vécu...[Savannah] Ven 6 Fév - 18:52
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« @En'Benetty Rickyyyyyyyyyyyyyyyyyy ! Tu veux pas venir me faire un mojito à l'appart' ? »
Savannah essayait de le cacher, mais elle était toute excitée. Elle avait rarement eu l'occasion de conduire un tel bolide. Les hommes avec qui elle avait eu le plaisir – quoi que, elle ne l'aurait pas toujours dit en ces termes – de coucher étaient très souvent plus intéressés par la taule de leur engin plutôt que par passer un bon moment en compagnie d'une splendide créature telle que Savannah. Ils n'osaient pas la laisser conduire parce que d'après d'eux, la brunette n'était qu'une pauvre fille, une éternelle enfant de la fête, une irresponsable de chaque instant. Lui laisser mener une telle barque aurait été inconscient. C'est ce qu'ils s'étaient dit. Tous, sans exception. Elle le savait, parce que c'était ce qu'elle voulait leur faire croire. Leur laisser penser. Le problème étant qu'après toutes ces années, Savannah commençait, elle aussi, à croire à son mensonge. Enrique attendit de croiser son regard et de le verrouiller dans le sien pour enfin lui remettre les clefs de sa voiture, de paume à paume, de confiance à confiance : un instant solennelle. Mais Savannah ne voulait rien laisser paraître. C'était ce qu'elle aimait chez Enrique : il lui faisait confiance, il n'était pas dupe. Elle le craignait tout autant pour ces mêmes raisons. Le regard de la jeune femme s'illumina malgré elle et elle fonça tête baissée prendre place dans le bolide. Une fois sur le siège conducteur, Savannah fit courir ses doigts sur le volant. Elle pouvait comprendre qu'on se sente puissant dans une telle situation. Mais qu'on puisse vouer un culte à sa voiture, elle ne le pourrait jamais. Son ami prit place côté passager et la styliste mit le contact. « Tu sais que tu es la première personne à part moi à la conduire ? » Le regard de la principale concernée se figea sur le pare-brise. Un sourire s'étira sur ses lèvres à l'idée que leur relation n'avait finalement pas beaucoup changé. Ils étaient toujours aussi complices. L'un comme l'autre étaient capables de se faire des compliments cachés, sans jamais véritablement se mouiller. Ne pas se mettre en danger, c'était la règle maîtresse de la partie, qui serait pour toujours en cours. Car, au final, ils avaient tous deux compris qu'il n'y aurait jamais qu'un seul vainqueur. Et aucun des deux n'était prêt à perdre. Il n'y avait rien à ajouter car ils se connaissaient suffisamment pour que dans ce silence tout soit dit. La brunette débraya pour s'engager sur la route et ils étaient finalement partis. Elle aurait voulu ne jamais s'arrêter, s'enfuir pour ne plus jamais revenir. Ils seraient allés loin, très loin. Quelque part sur une île déserte – la voiture n'aurait eu aucun problème pour monter sur un bateau. Quelque part de calme et de beau. Savannah n'aurait pas été dérangée par la présence de son acolyte. En vérité, elle l'appréciait. Ils auraient un temps éviter les sujets fâcheux avant de les oublier. Parce que sur une île aussi isolée que dans son rêve d'utopie, il n'y avait rien à faire, si ce n'est être heureux, comme inexplicablement empli de joie ! Mais le silence fut interrompu par Enrique, faisant descendre Savannah de son petit nuage. Ils ne pourraient jamais s'enfuir. Et si un jour elle réitérait l'expérience, la jeune femme savait qu'elle devrait le faire seule. « Je suis content que tu m’es invité Savannah, ça fait un moment qu’on n’a pas passé un moment ensemble... » De nouveau, un sourire s'installa sur ses lèvres.« Carrément ! Je savais bien que t'étais perdu sans moi de toute façon ! J'ai dû avoir pitié... »
Plaisanta-t-elle en simulant lui donner un petit coup de poing sur l'épaule, comme les mecs le faisaient souvent entre potes. Il n'étaient qu'amis après tout. Et aussi bonnes qu'étaient les nuits endiablées qu'ils avaient longtemps partagées, Savannah n'avait pas l'intention de retomber dans cette mauvaise habitude. Là où elle avait peut-être tort, c'était de ne pas lui laisser savoir en quoi elle le considérait comme telle. Il aurait sûrement compris, mais alors, elle aurait été vulnérable. Et ça, c'était au-dessus de ses forces ! « Finalement tu sais toujours t’arranger, t’es toujours pas trop mal... »Oh ! Non, pas ce sourire ! Il jouait déloyalement, conscient de son effet sur elle. Cette conversation ne pouvait pas aller plus loin sans la dégustation d'un bon mojito. Un bien corsé !
« Pas trop mal ? C'est pour ça que tu baves ? T'en as un peu, juste là... »
Fit-elle en faisant mine d'essuyer le coin de ses lèvres. Une voiture les klaxonna, le feu était vert. Aussitôt, la jeune femme prit la direction de son appartement, regagnant la place miraculeusement restée vacante. Si c'est pas du signe, ça ! La jeune femme coupa le moteur en criant : « Mojito ! ». Dehors, Enrique la taquina en demandant s'il pouvait garder la voiture. J'ai l'air d'une experte ? Elle n'en avait pas et préférait faire appel aux nombreux taxis dont la ville était pourvue. Mais elle avait été la première à lancer les hostilités dans ses multiples messages.
« Mouais... D'accord... Tu peux la garder. Mais uniquement si tu l'appelles Savannah. Fais pas l'innocent, j'suis sûre que t'es suffisamment pathétique pour nommer ta bagnole. Autant qu'elle ait un prénom convenable ! »
Consentit-elle alors qu'il partait chercher son matériel dans le coffre du dit tracteur. Elle croisa les bras sur sa poitrine, commençant à sentir le froid s'imprégner dans ses vêtements. 'Faut souffrir pour être belle... 'Faut souffrir pour être belle... se répétât-elle, comme pour se convaincre qu'elle n'était pas sur le point de geler sur place.
« Magne, y caille ! »
Et comme il n'était pas suffisamment rapide, la jeune femme lui attrapa la main pour l'entraîner en trottinant jusqu'à la porte d'entrée. Elle tapa rapidement le digicode et ouvrit la porte à la volée, accueillant son sauveur le chauffage comme la divinité qu'il était.
Une fois dans l'appartement, la jeune femme se déchaussa, détestant porter des chaussures dans sa propre demeure.
« Fais comme chez toi, tu connais... Ça caille purée ! »
Ajouta-t-elle tout en se dirigeant vers le petit boîtier qui gérait le chauffage de tout l'appartement, pièce par pièce. Le plancher était tiède, mais le souvenir de la température extérieure était encore trop vivace pour qu'elle ne s'en rende compte.
« J'ai fait du bon travail avec toi, j'ai réussi à te donner un peu de goût pour les fringues... J'aurais pas mis ces chaussettes, mais bon... »
Se moqua-t-elle. En fait, elles étaient chouettes, ses chaussettes. Mais tout était bon pour le provoquer.
« On commande maintenant ? »
{Tenue} :
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(c) crackle bones
Dernière édition par Savannah Lewis-Butler le Mar 17 Mar - 16:03, édité 1 fois
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Sujet: Re: [n°103] Comme une impression de déjà vu...ou de déjà vécu...[Savannah] Lun 9 Fév - 8:59
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Perdu sans elle ? La réflexion me fit doucement sourire, j’avoue apprécier sa compagnie mais je n’étais pas totalement perdu lorsque la jolie brune n’était pas dans le coin. Faut dire que j’avais appris à vivre sans sa présence, je la voyais moins souvent qu’avant et cela avait forcément abouti au fait qu’elle n’était plus si indispensable que ça. Après avoir garé la voiture, j’avais annoncé à la jeune femme qu’elle n’était pas trop mal avec un sourire qu’elle connait que trop bien. Le jeu était continuel entre nous, elle ne mit pas longtemps à réagir en répondant que j’avais un peu de bave sur le coin des lèvres et en mimant d’essuyer. Un sourire en coin apparu, elle voulait donc jouer, soit. La jeune New Yorkaise valida ensuite ma voiture tout en précisant que je devais être de ceux qui donne un prénom à leur voiture et dans ce cas, valait mieux l’appeler Savannah histoire qu’elle est un nom convenable. Je ne pu retenir un léger rire avant de lui dire : Va falloir m’expliquer pourquoi je te ferais cet honneur. Je ne pense pas que tu le mérite... Est-ce que je comptais donner un nom à ma voiture ? bien évidemment que non, mais si pour le jeu il fallait feindre de la nommer alors pourquoi pas. Apparemment, puisque la jeune femme se plaignait que je mette trop de temps à prendre les affaires dans le coffre. Elle avait croisée ses bras sur sa poitrine. Malgré cet air légèrement agacé elle était ravissante mais pas question de lui dire, cela lui ferait bien trop plaisir. Non, elle avait ce côté sûr ‘elle qui faisait d’elle un être encore plus intéressant et compliqué. Parfois je me demande ce que serait devenu notre couple si j’avais accepté de devenir un garçon sérieux : l’amant d’une seule femme pour faire simple. Pour tout vous dire, je pense que c’est l’une des filles les plus désirable avec qui j’ai pu sortir... Nous montâmes vers son appartement, étant donné que la jeune femme avait retiré ses chaussures, je fis de même. A peine avais je retiré mes chaussures, la jeune femme me toisa de haut en bas avant de dire qu’elle avait fait du bon travail avec moi, même si elle n’était pas tout à fait d’accord sur le choix des chaussettes. Je me doutais bien qu’elle ne le pensait pas mais il fallait bien qu’elle critique. Tout en la fixant dans les yeux je m’approchai de la jolie brune et je lui dis : Il faut bien que tu me trouve un défaut, au fond je sais très bien que je te plais et que tu critique pour te rassurer... Oui parfois je peux paraitre quelque peu sûr de moi, mais en ce qui concerne Savannah, il est difficile d’être plus sûr de sa personne qu’elle. Du moins, par rapport à ce qu’elle peut montrer.... La jeune femme prit à nouveau la parole en demandant si on commandait maintenant. En discutant en texto nous avions parlé de faire livrer le repas. Je réfléchis un instant avant d’ajouter : Tu commandes pendant que je nous prépare deux mojitos ?? La soirée s’annonçait fortement alcoolisée, j’avais prévu de quoi faire des cocktails à un bon nombre de personnes. Sans même attendre la réponse de la jeune femme, je partis en direction de la cuisine. L’avantage de faire une soirée chez et avec son ex c’est qu’on connait les lieux et qu’il est facile de faire comme chez soi et puis elle m’a dit de faire comme ci c’était mon appartement alors. Avec l’habitude de préparer les verres, je revins quelques minutes à peine avec deux verres plein de ce mélange savant. Certains disent que mes cocktails ont tendance à se boire facilement mais à être un peu chargé en alcool, je n’ai jamais fait attention. La jeune femme venait de raccrocher le téléphone. Je me posa donc dans le fauteuil, après avoir donné un verre à la personne qui me tiendrait compagnie pour la soirée : A cette soirée en tête à tête qui Un léger rire après cette petite phrase. Non, ce n’était pas un rendez vous galant mais l’ambigüité de notre relation m’a toujours permit de jouer avec les mots et de me permettre de taquiner la jolie brune. Une fois une première gorgée avalée, je souris à la jeune femme avant de lui dire : Il y a bien longtemps que je ne suis pas venu ici....
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[n°103] Comme une impression de déjà vu...ou de déjà vécu...[Savannah]