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Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus a se rappeler comment voler... [DAWN]



 
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Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus a se rappeler comment voler... [DAWN]

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MessageSujet: Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus a se rappeler comment voler... [DAWN] Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus a se rappeler comment voler... [DAWN] I_icon_minitimeMar 25 Nov - 23:33



   
   Dawn & Jimmy
   Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus a se rappeler comment voler...

T
erminant un long service à l'hopital, Jimmy décida de se rendre dans l'une des galeries marchande du quartier pour trouver deux ou trois affaires aux futurs habitants de sa maison, et un petit quelque chose à William, pour l'amadouer un peu. S'arrêtant à l'un des nombreux kiosque à cafés que l'on pouvait croiser dans les rues New-yorkaise, le regard du médecin fut attiré par la silhouette d'une brune un peu plus loin. Il sourit.

Il avait rencontré Dawn quelques années auparavant. Tout juste jeune interne de l'hopital, Jimmy avait eu a s'occuper de ce cas étrange. Cette fille complètement amnésique, qui ne se souvenait plus de rien. C'était un cas tellement intéressant, qu'au départ, l'aspect médical lui semblait bien plus important que le coté humain. Sortant a peine des banc de la fac, il cherchait sans relache le bouton dans sa tête pour annuler ce reset total. En vain. Ca le frustrait. Tellement, qu'il se mit a passer énormément de temps avec elle, au point de se sentir proche et touché par son cas. Un jour, il entra dans sa chambre, avec un sourire réconfortant. " Y'en a marre de t’appeler Jane Doe, tu trouves pas?" lui demanda-t-il en prenant une place a coté d'elle sur le lit. Il avait remarqué son collier, avec comme initial, un D. Jenna, sa copine, en avait un. Avec un J. Pour Jenna, et pour Jimmy. Il s'était donc dit qu'elle avait peut-être un lien avec cette lettre. Il avait recopié sur une feuille toute une liste de prénom commençant ainsi par cette même lettre. Jane Doe était donc devenue Dawn. De son coté, de simple médecin, il était devenu un ami. C'est pourquoi, lorsqu'elle sorti de l'hopital, il ne l'abandonna pas dans la nature. Avec l'aide de Jenna, il lui trouva un appartement, un travail, il lui montra les bases pour pouvoir se débrouiller. Mais quoi qu'il en soit, elle avait son numéro et pouvait en faire usage n'importe quand.

Attrapant son café, et une deuxième boisson chaude, il avança dans sa direction. Elle regardait a l'interieur d'une vitrine, et bientôt, le reflet du médecin s'incrusta derrière celui de la jeune femme.

A la mort des parents de Jimmy, celui-ci avait complètement pété un pombs. Pourtant, même s'il avait tout laché, pour se réfugier dans le monde de junkie de sa chère et tendre, il s'occupait encore de Dawn. Différemment. Il n'était plus le médecin qui l'avait aidé, mais juste un mec aux yeux rouges, qui se souciait encore d'elle. La naissance de William avait tout changé, notamment le jeune papa. Fini la déconnade, il avait choisi de reprendre sa vie en main. Alors, lorsqu'il envoya Jenna en centre de désintoxication, et qu'elle n'en revint jamais, ayant disparu du pays, il dut se débrouiller seul. Reprendre de le travail, et concilier ça avec sa vie de jeune papa n'avait pas été une mince affaire. Lorsqu'il ne trouvait pas de nounou, lorsqu'il ne pouvait pas cacher son fils en pédiatrie, il appelait la demoiselle. Parce qu'elle accusait le coup des refus d'emploi, ou de leur pertes. Qui voudrait garder ou embaucher une fille avec un CV blanc, avec un nom qui n'est même pas le sien ? Jim s'était dit que non seulement, ça lui rendrait bien service, mais qu'en plus de ça, ça ne pouvait que profiter a l'expérience de sa patiente/amie, qui pouvait ainsi montrer qu'elle était responsable et digne de confiance. Je ne vous cache pas que les premières fois où elle avait la garde de son fils, il n'était pas des plus rassuré. Mais si même lui ne pouvait pas lui faire confiance, qui le ferait ?


Son sourire blanchit son reflet dans la vitre, et, afin qu'elle relève son regard pour croisé celui réfléchit du Docteur, il lui dit : " Mhhh, on dirait que quelqu'un a aussi oublié la définition du mot mode pour s’intéresser à une horreur pareil..." Oh, c'était, a l'époque, devenue blague courante entre eux Le meilleur moyen d'accepter quelque chose de difficile était d'en rire. Il avait eu droit a des " t'es stone pour dire de la merde comme ça ? " ' tu perds tes clés aussi facilement que tu perd ta femme toi " Vous voyez le genre. C'était donnant donnant, et puis entre eux, ils pouvaient se le permettre. Après tout, ils étaient pour l'un et l'autre l'une des seules personnes a s'être vu ainsi, au fond du gouffre. Avec l'arrivée de Hanna, et le temps plein de ses journées monstrueuses au sein de l'hopital, il ne s'était pas vu énormément tout les deux. De la à s'être perdu de vu ? Non. Mais Dawn avait reprit une nouvelle vie, et se débrouillait plutôt bien. La dernière fois qu'il l'avait vu, elle était serveuse, et tenait ce job depuis quelques années. Elle se plaisait dans ce qu'elle faisait. Mais il ne l'avait pas oublié pour autant, la preuve ? Il lui tendait sa boisson chaude préférée avec un sourire des plus sympathique.


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MessageSujet: Re: Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus a se rappeler comment voler... [DAWN] Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus a se rappeler comment voler... [DAWN] I_icon_minitimeJeu 27 Nov - 1:10




Les journées de repos sont merveilleuses. On peut flânner dans son lit autant qu'on le souhaite, on peut se prélasser dans un bon bain au lieu de se contenter d'une douche rapide. Il y a tellement de choses qu'on peut faire quand on ne bosse pas. J'aurais aimé rester dans mon lit, en pyjama, toute la journée mais suite à un soucis à la laverie, je suis obligée de renouveler une partie de ma garde robe et pour ça, je dois aller faire du shopping. Je regarde la vitrine d'un magasin quand j'aperçois dans la vitre qu'une personne est derrière moi.

J'étais réveillée depuis quelques jours quand je l'ai vu pour la première fois. Il ressemblait à tous les autres médecins que j'avais vu passer dans ma chambre. J'étais peut être amnésique mais j'étais loin d'être conne et je savais bien que j'étais un peu le monstre de foire. Du moins, c'était l'impression qu'ils me donnaient tous à ne jamais s'adresser directement à moi où alors à le faire comme si j'étais complètement débile et ariérée. Ceci dit, au fil du temps, Jimmy était devenu bien plus qu'un médecin pour moi, il était le seul à m'avoir redonné une identité et ça, pour vous ce n'est peut-être rien mais pour moi, c'était quelque chose d'énorme. Je ne saurais l'expliquer mais, j'avais l'impression de revivre. Par la suite, il avait continuer à m'aider lorsque j'ai dû quitter l'hôpital. Le monde extérieur était nouveau pour moi et je sais que si j'avais été lâchée en pleine nature, je ne sais pas ce que je serais devenue.
C'est bien simple, Jimmy était devenu mon premier ami et sa copine semblait comprendre qu'on passe parfois trop de temps ensemble. J'avais tellement de choses à réapprendre. Lire, écrire, compter, ça je savais toujours mais me débrouiller dans une si grande ville toute seule ? J'en était incapable. Si je pouvais faire la comparaison, je dirais que j'ai été leur enfant à qui ils apprenaient l'autonomie et rien que pour cette éducation, je leur devais bien plus que je ne pouvais leur rendre.

Pourtant, j'ai eu l'occasion de lui rendre la pareille mais encore une fois, c'était lui qui m'aidait plus que je ne le faisais. Garder son fils de temps en temps, ce n'était pas seulement pour lui rendre service, c'était aussi pour que je reprenne confiance en moi et même si j'avais peur, même si je ne me sentais pas à la hauteur, sa confiance en moi, si minime soit-elle, me poussait à faire de mon mieux et j'étais fière quand rien n'arrivait au petit William. D'ailleurs, je l'adorais ce gamin, peut-être parce que quelque part, j'étais aussi une nouvelle née et qu'on avait ce point en commun d'être tous les deux des êtres devant apprendre la vie.


Sa réflexion, bien loin de me vexer, me fait rire. Sans me retourner, un sourire se dessine sur mon visage. « Dis celui que j'ai vu porter bien pire que ça. Ceci dit, horreur ou pas, ce n'est pas dans mes moyens. » Je me détourne enfin de la vitrine pour détailler mon ange gardien et je devine sans peine qu'il a dû finir son boulot il y a peu. Ça faisait un moment qu'on ne s'était pas vu mais cela prouvait que je n'avais plus autant besoin de lui, même si j'avoue que parfois, l'envie de l'appeler pour lui parler des crises que je fais après les rares flashs de mon passé. Cependant, à quoi bon embêter quelqu'un avec ça ? Il ne pourra rien y faire, je dois apprendre à vivre avec ça, tout comme j'ai appris à vivre sans passé.
Quand il me tend un gobelet, j'hume le délicat parfum du chocolat chaud. Et oui, je fais partie de ces personnes qui n'aiment absolument pas le café et même si ça fait quelques mois qu'on ne s'est pas vu, il a l'air de s'en souvenir. « Merci gentil docteur. » Sans attendre, je goûte une gorgée brulante avant de reporter mon attention sur le beau brun. « Ca va toi ? Ca faisait longtemps qu'on ne s'était pas vu. Quoi de neuf dans ta vie ? »

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MessageSujet: Re: Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus a se rappeler comment voler... [DAWN] Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus a se rappeler comment voler... [DAWN] I_icon_minitimeMer 3 Déc - 22:17



   
   Dawn & Jimmy
   Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus a se rappeler comment voler...

« D
is celui que j'ai vu porter bien pire que ça. Ceci dit, horreur ou pas, ce n'est pas dans mes moyens. » Jim la regarda, conservant son sourire. N'empêche qu'elle avait raison. Il était loin du mec le mieux habillé de New-York, et de tout le pays. Voir même du monde. En y réfléchissant, dans les coins oubliés de la planète se trouvait probablement des tribus ou les hommes ne portait qu'un mince bout de tissu,  et ces derniers avaient peut-être plus de style que lui. Ceci dit, il n'avait jamais essayé, peut-être que ça lui irait bien ? Il regarda son reflet dans la vitre. Bon, il exagérait un peu, le look chemise manteau pantalon restait un grand classique tout de même. La vraie question qu'il se posait, soyons honnête, ce n'était pas sur la mode, mais sur son " ce n'est pas dans mes moyens". Dawn avait-elle des problèmes d'argent ? Travaillait-elle toujours ? Il lui tendit son chocolat chaud, et elle le remercia, prenant une gorgée immédiatement. Quand a lui, la chaleur du café, il ne la ressentait que sur sa main. Il n'avait plus l'habitude de pouvoir savourer une boisson chaude a sa guise, et la laissait donc devenir tiède - dans ses jours de chance -. « Ca va toi ? Ca faisait longtemps qu'on ne s'était pas vu. Quoi de neuf dans ta vie ? » Il la regarda un peu interdit, quelques petites secondes. " Oh euh..." commença-t-il. D'habitude les gens n'attaquait pas le sujet aussi brusquement. La coutume voulait que la personne demande a l'autre comment et allait, et tourne la discussion sur sa présence dans ce magasin, ou en l’occurrence, quartier de la ville, afin d’amener le sujet doucement. Ca l'amusa. Dawn était directe, elle l'avait toujours été.

- Que penses-tu de Diana ?" lui avait demandé le docteur. " C'est laid. J'appellerais même pas un veau comme ça" avait-elle plaisanté. Petite pensée pour Lady D. Repose en paix.
- Alors cet entretien ? demanda-t-il en l'attendant dehors, alors qu'elle sortait d'une entreprise. " Des blaireaux. Je suis amnésique, pas désespérée Jim."


Oui Dawn avait toujours été franche. Peut-être que tout cela était dût a son amnésie, elle avait oublié certaines parties de codes sociaux, comme tempérer ses propos. Elle donnait l'impression de ne pas avoir de filtre a paroles, disant réellement ce qu'elle pensait. C'était une compagnie agréable, du coup. Pas de faux semblant. " Oui, c'est vrai que ça fait un petit moment, je suis de plus en plus occupé en ce moment. J'imagine que c'est une bonne chose que d'avoir une vie bien remplie, mh ? " continua-t-il, changeant son café de main. " mais ça va. Je sors tout juste de l’hôpital, et j'ai un peu de temps à tuer avant d'aller prendre William a l'école. " Il voulait trouver quelques affaires pour les bébés, pour peaufiner la chambre, et leur prévoir de quoi les habiller. Bien sur, il avait conserver les affaires de William, anciennement au grenier, aujourd'hui au garage. Parce que c'était son premier, parce qu'il avait l'impression qu'il s'agissait là de reliques. Mais il ne pouvait pas les recycler non plus. C'était trop vieux, et il avait envie de nouveautés. Ca n'était pas une envie soudaine de lèche vitrine qui l'animait, mais c'était ses enfants, a Hanna et lui. Et ça valait le coup d'en faire quelque chose d'extraordinaire. " D'ailleurs ça lui ferait probablement plaisir de te revoir ! Si t'es libre, tu pourrais m'accompagner ? Enfin, si tu en as envie, et si tu peux..." Voilà une façon moins brutal qu'elle d'en savoir plus sur sa vie. Pouvait-elle, ou devait-elle travailler ? Sauf si une fois de plus elle avait perdu son travail.  Il lui sourit, en enchaînant alors : " en tout cas tu as bonne mine, ça à l'air d'aller...?" Le gentil docteur, comme elle l'avait appelé plus tôt, n'avait pas été si consciencieux que sa vis a vis de sa petite protégée. La preuve, il l'avait laisser se débrouiller complètement seule depuis des mois. Mais c'était sans doute un mal pour un bien. Dans un sens, ça lui donnait l'occasion de montrer qu'elle avait reprit sa vie en main, qu'elle volait de ses propres ailes. Il ne serait de toute façon pas toujours là.
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MessageSujet: Re: Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus a se rappeler comment voler... [DAWN] Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus a se rappeler comment voler... [DAWN] I_icon_minitimeLun 8 Déc - 19:56




« J'en ai marre Jim. Pourquoi je n'arrive pas à garder un travail ? » Une nouvelle fois, je sanglotte dans les bras de mon protecteur suite à la perte de mon travail. Sous prétexte que je ne me souviens pas de mon passé, ils n'hésitent pas à me virer. Comme si être amnésique empêchait de vendre des pâtisseries ou des chaussures ou encore de faire la plonge. Sérieusement, je me demande parfois si je n'aurais pas mieux fait de mourir dans cet accident finalement.

J'écoute Jimmy me répondre tout en buvant de petites gorgées de mon chocolat chaud et je souris quand il évoque son fils. Ce petit bout de choux à qui je servais de baby sitter quand Jim n'avait pas le choix.

« Bon alors, les numéros de téléphone sont sur le frigo si tu as besoin. Tu es sûre que ça ira ? » Je soupire bruyament, William dans les bras. « Oui, ça ira Carter. Je sais que tu angoisses mais jusqu'à présent, j'ai su m'occuper de ton fils alors file à l'hôpital avant que je te foute mon pied au cul pour te chasser de chez toi. » Jimmy parti, je regarde William en souriant avant de le poser sur le sol pour commencer à jouer avec lui jusqu'à ce qui soit l'heure de son dîner.

« Ca me ferait aussi plaisir de le revoir, il a dû grandir depuis tout ce temps mais je ne voudrais pas te déranger. » Je sais bien que s'il me le propose, c'est que ça ne le dérange pas mais Jimmy a tellement été présent dans ma vie que je ne veux pas le déranger. Il n'y a rien d'ambigu mais si Jenna semblait s'accomoder de ma présence dans la vie de son homme, je ne sais pas vraiment ce qu'en pense sa nouvelle compagne. D'après les films que j'ai pus voir et aussi d'après les scènes auxquelles j'ai assistée au bar, je constate que peu de filles supporte la présence d'une autre dans la vie de leur copain. Pour ma part, les fois où j'avais un copain, ça ne m'a pas déranger, surement parce que je n'aimais pas vraiment le garçon. Est-ce que je serais comme ces filles quand je tomberais amoureuse ? Je n'en sais rien et je ne suis pas prête de le savoir.

Quand Jimmy me dit que j'ai l'air d'aller, mon sourire se fâne légèrement. C'est vrai qu'en façade, tout semble aller pour le mieux pour moi. Mon job me plait, j'ai des amis, un appart qui me convient, le seul bémol, ce sont les flashs qui semblent devenir de plus en plus présent ou du moins qui me rendent de plus en plus nerveuse et anxieuse. « Oui ça va. Je suis en repos aujourd'hui donc j'en profitais pour faire un peu de shopping mais je n'ai rien trouvé pour le moment. » Je finis mon gobelet puis je me dirige vers une poubelle pour le jeter avant de revenir vers mon sauveur. « Et toi alors, qu'est-ce que tu fais dehors au lieu d'être chez toi à te reposer ? »

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MessageSujet: Re: Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus a se rappeler comment voler... [DAWN] Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus a se rappeler comment voler... [DAWN] I_icon_minitimeJeu 18 Déc - 18:09



   
   Dawn & Jimmy
   Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus a se rappeler comment voler...

P
lantés dans la rue avec leurs boissons, Jimmy lui proposa de venir chercher William avec lui à la sortie de l'école, supposant qu'il serait content de voir sa copine Baby-sitter. Elle lui confia qu'elle aimerait aussi, mais avait peur de le déranger. Prenant une gorgée de café maintenant tiedit, il arqua un sourcil. S'il lui proposait, c'était bien que cela ne l'incommodait en aucun cas. La rassurant à ce sujet, il lui fit remarquer qu'elle avait plutôt bonne mine. Tout du moins, il l'avait vu pire. Cependant, le sourire que Dawn affichait précédemment se dissipa petit à petit, ce qui le fit douter de cette affirmation précédente. Ca n'allait pas ? Grimaçant au gout peu agréable du café froid, il pinça ses lèvres en l'écoutant, jetant un coup d’œil au contenu du verre. Il allait devoir le finir malgré tout, où il s'effondrerait avant la fin de l'après-midi, sa nuit de garde ayant débordé un peu sur son temps libre, comme d'habitude. Elle lui répondit qu'étant en repos aujourd'hui, elle en profitait pour faire les boutiques. Bon, au moins, elle a toujours son boulot. C'était rassurant. Bien qu'une amie aujourd'hui, elle restait encore une patiente. Si l'amitié n'était pas ce qui tenait le plus de place dans son coeur - manque de temps entre travail et vie de famille -, Jimmy portait beaucoup d'attention a ses patients. La preuve en était les nombreux cadeaux qu'il recevait lorsque ces derniers quittaient l’hôpital en forme. Ou des lettres de remerciements. Il aimait bien en avoir. Si son salaire justifiait le temps passé a l’hôpital, ces petites attentions lui faisait croire qu'il ne s'était pas trompé de voie, et qu'il était utile. Parfois, lorsqu'il songeait a faire autre chose, ayant envie de partager plus de moment avec sa famille, il lui suffisait de relire certaines d'entre elles pour se rappeler ce pourquoi il était là, et ça méritait quelques sacrifices...

Elle lui demanda le pourquoi de sa présence ici. C'est vrai que l'idée d'être chez lui a se reposer était assez agréable. Il rit aux propos de Dawn, lui répliquant : " j'ai une tronche si dégueulasse que ça ?" La fatigue était un trait courant sur le visage de Jim, mais il s'y était fait. Comme tout le monde. Le teint éclatant et reposé, il ne connaissait pas. Il reprit : " Je comptais faire quelques achats pour l'arrivée des jumeaux, et trouver un cadeau a William." face à la tête de son amie, il réalisa ne pas avoir eu le temps de lui faire part de cette nouvelle plus tôt : " Oh. Oui... dit-il avec un demi sourire ravi - Hanna est enceinte - son sourire se perdit un peu en pensant aux nombreuses réactions négatives de son fils - et ça ne ravit pas vraiment Monseigneur Will... Mais bon. " conclut-il pour ne pas s’épancher sur le sujet. Cette nouvelle ne plaisait pas beaucoup au petit prince de la maison Carter, mais il s'y ferait. Avait-il seulement le choix de toute façon ? Il ne bouderait pas éternellement. Pour couper court a cette discussion un peu trop personnelle - il n'aimait toujours pas parler de sa vie, ça n'avait guère changé avec le temps - il proposa a la jeune femme , en l'invitant a marcher dans la rue d'une main amicale dans son dos : " on poursuit notre shooping ensemble ? Comme ça après tu viendras faire un bisou a mon fils..." maintenant qu'il l'avait sous la main, il était curieux de savoir comme ça se passait dans sa vie en dehors du fait qu'elle soit en repos aujourd'hui. Savoir si des éléments de son passé lui était revenu, ou si elle avait même recouvré la mémoire globalement avec un peu de chance. Il avait toujours douté que ça se produise. Ca faisait trop longtemps pour que ça ne soit que temporaire, mais il espérait se tromper. Toutefois, il allait attendre un peu avant de harceler la brune a coup de questions. La voir était une bonne chose, ça faisait longtemps, il ne voulait pas pas être indiscret, ou brusque avec elle. Après tout, elle avait été sa petite protégée pendant longtemps.
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MessageSujet: Re: Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus a se rappeler comment voler... [DAWN] Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus a se rappeler comment voler... [DAWN] I_icon_minitimeDim 21 Déc - 0:48




J'éclate de rire devant la réponse de Jimmy quant à sa présence dans les rues de Brooklyn. Est-ce que sa tronche est dégueulasse comme il le dit ? Je ne saurais dire précisément.« Disons que tu aurais ta place dans la famille Cullen avant un jour de chasse. » Ouais bon, mes références littéraires ne sont pas forcément les plus intellectuelles du monde mais je pense que même le bourreau de travail qu'est Jimmy Carter connait cette référence.« Mais plus sérieusement, disons que j'ai appris à te connaître un peu et que je sais que tu passes beaucoup de temps à l'hôpital et trop peu chez toi à te reposer. » Je souris mesquinement à Jim pendant qu'il m'annonce la raison de sa présence. Je ne cache pas ma stupéfaction quand j'entends qu'il va avoir des jumeaux. Une preuve de plus que ça faisait un sacré moment qu'on ne s'était pas vu. Ceci dit, je suis heureuse pour eux, et au fond de moi, je me demande si moi aussi je connaitrais un jour les joies de la maternité.« Et bien félicitation à vous deux. Concernant le petit monstre, je suis sure qu'il changera d'avis quand il les verra. » Je n'insiste pas davantage, sachant que mister Carter évite de parler de sa vie comme la peste. Sur ce point, on se ressemble même si lui c'est par pudeur et moi parce que j'en ai marre de dire que je ne me souviens que des sept dernières années.

L'invitation de Jim à continuer notre shopping ensemble me fait rire légèrement. Certes, c'est possible si on cherchait la même chose mais je doute de pouvoir m'habiller au rayon enfant ou qu'il veuille déjà acheter des vêtements taille adulte à ses enfants. Cependant, je ne le contrarie pas, je sais que le médecin en lui n'est pas loin et qu'il n'a qu'une envie, savoir comment va la patiente qu'il voit en moi. Amnésique, certes, mais pas si naïve.« Pas de soucis et comme ça, tu vas pouvoir assouvir ta curiosité et me poser les questions qui te brûlent les lèvres. » Je jette un regard dans sa direction, un léger sourire sur les lèvres.« Je commence à te connaître Jim et je sais que mon cas reste une énigme pour le médecin que tu es alors pose tes questions, je verrais si je peux y répondre. » Même si je sais déjà la teneur des questions et que j'aurais pus y répondre sans qu'il me les pose, je trouve cela plus correct et ça me permet également de prendre le temps de réfléchir à ce que je vais dire. Enfin, pour être plux exacte, ça me permet de réfléchir à la façon de lui cacher les angoisses de plus en plus forte qui suivent les réminéscences du passé sans me trahir. Il en a déjà tellement fait pour moi que je ne veux pas l'inquiéter avec ça.

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MessageSujet: Re: Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus a se rappeler comment voler... [DAWN] Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus a se rappeler comment voler... [DAWN] I_icon_minitimeMar 23 Déc - 19:02



   
   Dawn & Jimmy
   Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus a se rappeler comment voler...

D
awn semblait penser que William serait plus enclin à partager sa famille lorsqu'elle sera concrètement dans la maison, au complet, et pas seulement dans le ventre de Hanna. Jimmy ne savait franchement pas quoi en penser. Son fils avait toujours dit qu'il ne voulait pas avoir de frère ou de soeur, et le pauvre petit se retrouvait avec les deux d'un coup. Il avait déjà du apprendre a partager son papa avec la brune, alors cet enfant roi n'aimait vraiment pas l'idée d'avoir deux autres personnes avec qui devoir tout partager. Il ne pouvait pas prévoir l'attitude de son fils, le temps ferait le travail, il ne pouvait qu'essayer de lui faire comprendre qu'il sera toujours le prince de la maison, et ça passait par des cadeaux lorsqu'il voulait acheter quelques choses aux autres. Ainsi, il atténuait la jalousie et le conflit.  Il lui proposa ensuite de poursuivre ensemble leurs achats, après tout, ils comptaient faire du lèche vitrine dans le même quartier non ? Bon, il n'y avait pas que pour cette raison qu'il désirait rester auprès d'elle. Il était prêt a faire l'homme porte manteau pendant qu'elle accumulait ses achats dans ses bras pour pouvoir parler un peu de son cas, qui après toutes ces années, restait encore un mystère pour lui. il était frustré pour plein de raison. D'abord le coté médicale, il détestait ne pas savoir ce qu'avait un patient, ne pas comprendre - en l’occurrence, ne pas comprendre pourquoi sa mémoire avait fait un grand vide total sans de retour possible - et la deuxième frustration était qu'il avait encore plus horreur d'une chose : ne pas réussir. Ne pas réussir a aider Dawn a recouvrer la mémoire, malgré tous ses essais. Et ils furent nombreux...  

Percé a jour, Jim fit un sourire a la jeune femme lorsqu'elle lui fit comprendre qu'elle savait pourquoi il voulait rester auprès d'elle. D'accord, elle connaissait le docteur par coeur. Mais c'était aussi par amitié, qu'il faisait ça. Il adorerait pouvoir lui dire un jour : écoute, j'ai retrouvé le bouton de ta mémoire, je le presse ? Mais il n'était pas informaticien, et ça ne fonctionnait pas ainsi. " C'est pas vraiment que j'ai des questions en faite. J'crois qu'on a déjà fait le tour de tout ça toi et moi. c'est plus que.. Rah, je sais pas, c'est obsédant comme cas. Vraiment. J'arrive pas a comprendre comment ta mémoire a pu se bloquer autant, je pensais vraiment qu'après ton accident, et un peu de temps, des stimuli, tu réussirais a te souvenir. Pas aussi faiblement et par flash/rêves, comme ça arrivait autrefois. Parce que finalement même ça on a jamais su si c'était des vrais faits, ou si tu inventais inconsciemment pour controler une réalité qui te dépasse. T'es allée voir un  psychanalyste comme je t'avais proposer la dernière fois ? Parce que de toute façon, c'est soit ton accident qui a complètement endommagé ta mémoire, mais dans ce cas ça ne devrait pas être aussi irréversible, soit ... parfois ... - comment expliquer simplement la chose, sans jargon médical - Disons que le cerveau fait bien les choses. Il y a certain passage de notre vie qu'on en peut digérer si tu veux, on retrouve souvent ce cas chez les enfants. Il arrive qu’il y ait, dans la vie d’un enfant, des choses qu’il ne peut intégrer. Parce qu’elles sont trop violentes. Parce qu’elles auraient dû rester cachées, ou parce qu’elles induisent chez lui de la culpabilité. Ces choses peuvent être subies par l’enfant mais aussi bien vues, entendues, surprises par lui, etc. Et, comme il ne peut pas les "métaboliser", les "digérer" normalement, l’enfant, pour ne pas succomber à l’angoisse, les oublie. Et il peut, même, pour être sûr de ne jamais s’en souvenir, "casser" sa mémoire, comme on casse un instrument dangereux. Et même si t'en as aucun souvenir conscient, t'en as forcément dans en mémoire inconsciente. Tu vois ce que je veux dire ? Comme un ordinateur par exemple, si tu effaces des fichiers, un expert peut retrouver des traces dans la mémoire de l'ordi. J'suis convaincu que tu peux le faire, mais je commence a croire que ca ne serait pas grace a moi.. " Jim ne s'était pas rendu compte a quel point, lorsqu'il était lancé dans ses hypothèses il pouvait être bavard et peut-être même trop prometteur. Ca faisait 7 ans, dire a Dawn qu'il y avait encore de l'espoir était l'empecher de faire ce pourquoi il avait longuement travailler auprès d'elle : qu'elle avance dans sa vie. D'une part il pensait qu'elle devait laisser tomber son passé, et vivre sa vie comme elle le faisait aujourd'hui, mais d'une autre part... honnêtement ? Qui voudrait oublier tout son passé au point d'en perdre son identité, de toute les façons possible ? Même lui ne l'accepterait pas.  Il ne voulait pas lui donner de faux espoirs, en tant que médecin il voulait qu'elle avance, en tant qu'ami, il désirait qu'elle se souvienne. Il ouvrit la porte d'un magasin. Hanna l'aimait bien, peut-être que Dawn trouverait son bonheur ici ?  " après vous madame." dit-il pour la laisser entrer, et se faire plaisir. Au moins, ça, ça aidait les femmes non, le shopping ?
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MessageSujet: Re: Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus a se rappeler comment voler... [DAWN] Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus a se rappeler comment voler... [DAWN] I_icon_minitimeSam 27 Déc - 0:41




Depuis le temps que je connais Jimmy, j'ai appris à reconnaître quand le médecin prend le pas sur l'ami. Est-ce que ça me dérange ? Pas spécialement. Je suppose que je ferais la même chose à sa place. En tout cas, je ne m'attendais pas à un si long monologue. Je ne peux m'empêcher de sourire et je repense à ce que m'avait dit mon psy un jour. La finalité était la même, mon psy ayant été plus direct, c'est tout. Loin de m'en offusquer, je souris de plus en plus jusqu'à ce qu'il me laisse en placer une. C'est fou comme ce médecin peut être bavard quand il s'y met.« Amnésie traumatique ou amnésie psychogène, appelé aussi amnésie salavatrice. Ça serait de ça que je souffre, ce qui pourrait aussi expliquer les angoisses que je ressens après les flashs flous. » Je regarde Jimmy en lui souriant avant de hausser les épaules.« C'est la théorie du pychologue que j'ai consulté après avoir quitté l'hôpital. D'après lui, j'ai dû vivre quelque chose que je voulais oublier et lors de mon accident, mon cerveau aurait fait ''reset''. Toujours d'après le psy, n'importe quel élément de mon passé fuit devrait m'aider à retrouver la mémoire mais il semblerait que ça ne soit pas à New York que je retrouverais ce passé perdu. » Mon sourire s'était fait plus contrit. Même si cela fait bien longtemps que je me suis faite à l'idée de rester sans enfance, sans ma véritable identité, je n'ai pas pour autant perdue l'espoir de savoir un jour qui je suis vraiment.
Quoi qu'il en soit, ça me fait de la peine de voir Jimmy dans cet état à cause du mystère que je suis. Il a toujours été là pour moi et je sais que je suis un échec de son point de vue.« Une dernière chose Jim. Peut-être que je ne retrouverais pas mes souvenirs grâce à toi mais tu m'as aidé à trouver une identité, à m'en sortir après l'hôpital. Tu es le seul à m'avoir tendu la main quand j'en avais réellement besoin. » J'essaie comme je peux de lui remonter le moral et tellement absorbée par notre conversation, c'est à peine si je remarque qu'on approche d'un magasin. Je ne le remarque que lorsqu'il me laisse passer devant lui en me tenant la porte.
Je pénètre dans le magasin et m'arrête après y avoir fait quelques pas. Comme toujours, je regarde chaque recoin, comme si ma mémoire allait se remettre à fonctionner mais non. Je lâche un léger soupir et je commence à me diriger vers les portants.« Alors, monsieur le médecin est aussi styliste de mode où je vais devoir me fier à mon instinct pour choisir des vêtements ? » Je lui décoche un sourire mutin avant de regarder plus attentivement les vêtements proposés tout en attendant sa répartie.

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MessageSujet: Re: Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus a se rappeler comment voler... [DAWN] Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus a se rappeler comment voler... [DAWN] I_icon_minitimeMer 4 Fév - 0:17



   
   Dawn & Jimmy
   Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus a se rappeler comment voler...

L
e psy de Dawn était du même avis que son médecin. Le cerveau de la jeune femme avait trouvé un prétexte pour une ré-initialisation totale : son accident. Si de son conscient elle semblait avoir envie de se souvenir de qui elle était – ce qui était légitime – son inconscient semblait beaucoup plus fermé à le faire..« Une dernière chose Jim. Peut-être que je ne retrouverais pas mes souvenirs grâce à toi mais tu m'as aidé à trouver une identité, à m'en sortir après l'hôpital. Tu es le seul à m'avoir tendu la main quand j'en avais réellement besoin. » Il répondit a ses gentilles paroles par un sourire. C'était un comble quand même, que ce soit le patient qui tente de réconforter le médecins face a ses échecs ! S'approchant d'un magasin, Jim réalisa que Dawn n'était pas en visite, et parler de ce passé perdu l'affectait sans doute, puisque c'était le cas pour lui, alors qu'il ne s'agissait même pas de ses souvenirs a lui. Afin de ne pas condamner leur rencontre inopinée, il décida d'arrêter ses questions. Mais il ne pouvait arrêter la phase d'observation. La regarder évoluer dans un milieu tel qu'un magasin était aussi un bon exercice. Lorsqu'il n'était qu'étudiant, il avait travailler sur des cas étranges. Il y avait ce cas d'un orphelin, qui s'était intéressé de prêt a la guitare, alors que sa famille n'était pas du tout dans le milieu de la musique. Très rapidement, il révéla avoir de grandes facilités musicales. On comprit alors que plus jeune, il avait été bercé dans son monde. Son père était un compositeur, et jouait également de la basse dans un groupe. Sans s'en rendre compte, l'inconscient de l'enfant l'avait poussé a se rapprocher de quelque chose qu'il connaissait, sans s'en rappeler. Comme ce cas, d'un homme amnésique. En fonction de ses gouts culinaires, complètement différent de la région dans laquelle il vivait, les médecins chargés de l'étude avait comprit que ses gouts s'apparentait a ceux d'un pays voisin. L'homme, en vacances, avait eu un traumatisme crânien. Son amnésie ne fut que temporaire, mais son passé avait été décelé avant qu'il ne recouvre la mémoire. Peut-être que Dawn allait avoir des gouts vestimentaires particuliers, semblable a un style propre a un pays, une ville ? Mais même si c'était le cas, il ne saurait comprendre ces signes. Il n'était pas spécialiste la dedans.

Il ouvrit donc la porte de la boutique, l'invitant a rentrer dedans..« Alors, monsieur le médecin est aussi styliste de mode où je vais devoir me fier à mon instinct pour choisir des vêtements ? » demanda-t-elle, taquine, en regardant les vêtements proposés. Il rit un peu a cette question, la suivant à pas de loup : «  je ne sais pas c'est quoi le pire. Que tu stigmatises mon sens de la mode, ou que tu oses croire que ton instinct te mèneras a de meilleurs choix...! » plaisanta-t-il en retour. Alors oui, certes, Jimmy n'était pas le plus qualifier dans ce domaine, et les trois quart du temps, il laissait Hanna choisir ses habits. Parce qu'il n'avait pas le temps pour du shopping, et parce qu'elle l'empêchait de choisir des choses trop classique. Mais il savait lui donner un coup de main lorsqu'il l'accompagnait dans les boutiques. Il est vrai que la règle numéro une, quand on fait du shopping avec sa copine, c'est de toujours aimer sa tenue, sous peine de perdre toute une après midi aux cabines d'essayages, lieu de dispute numéro 2 après Ikea. Et la règle numéro 2? En cas de non respect de la règle numéro 1, investissez vous. Jimmy n'était pas un très bon menteur, alors lorsqu'il n'aimait pas une tenue, il le disait. Parfois. Alors il partait en quête pendant le reste des essayages, d'une tenue qui pourrait plaire. «  Vous seriez surprise mademoiselle Hoper, de mon sens avisé en matière de mode. » ajouta-t-il, avec beaucoup d'ironie. Non, là ou il était le meilleur, c'était clairement en porteur de sacs et d'articles. Il décrocha un pull à 75 dolars ( ah oui, autres astuces. Toujours prendre l'article le plus cher, en général, c'est celui que la femme va vouloir ) en imprimé léopard, et lui sourit «  mauvais exemple ? » demanda-t-il. «  regarde c'est tout doux ! » dit-il comme un enfant, l'embêtant avant la manche contre sa joue, pour lui montrer que, s'il n'était pas de la meilleure aide en terme de choix vestimentaire, il savait reconnaître au moins les matières. Tout du moins leurs apparences (~ PULL)
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Je ne m'offusque pas quand le Docteur Carter prend le pas sur Jimmy, l'ami. Je sais que je suis une énigme pour tout le monde et puis, il sait aussi quand insister ne sert à rien comparé à d'autres personnes. Pour vous, ce n'est peut-être rien mais si vous étiez à la ma place, je peux vous assurer que ce n'est pas facile de ne pas savoir qui on est et se l'entendre dire l'est encore moins.

En rentrant dans le magasin, je le taquine en lui demandant s'il est aussi styliste. Sa réponse ne se fait pas attendre, ce qui me fait éclater de rire, sous le regard des quelques clientes présentes.« Mon instinct me mène toujours à de meilleurs choix. Quoi que vu mon état, ce n'est peut-être pas le cas mais on s'en fout non ? Mon instinct a choisi de te faire confiance alors et c'était un de ses meilleurs choix. » Je lui donne un léger coup d'épaule dans le bras avant qu'il ne se dirige vers un pull que je trouve sympa avant de m'étrangler en voyant son prix. Je souris malgré tout lorsqu'il fait son enfant et je me permets même le luxe de lever les yeux au ciel.« Le pull est sympa, c'est vrai mais tu sais, les pourboirs ne sont pas si énorme que ça et je n'ai pas très envie de faire le trottoir pour me le payer. A moins que tu connaisses des hommes voulant bien de moi. » J'éclate une nouvelle fois de rire avant de lui prendre le pull et de le mettre devant lui.« Mais vas-y toi, prends-le, il te va super bien. » Je souris et repose le vêtement avant de m'éloigner de lui avant qu'il ne lui vienne l'idée de me frapper légèrement.
J'arpente les allées du magasin et je désespère en voyant le prix des vêtements. Sentant Jimmy derrière moi, je me retourne et décide de rigoler des prix. Je ne sais pas combien gagne Hanna mais je sais qu'en général, un médecin gagne mieux sa vie qu'une serveuse.« Bon et bien, je crois qu'il va falloir que je demande une augmentation à Enrique. Je pense qu'il va bien rire quand je vais la lui demander en justifiant que c'est pour m'acheter des vêtements qui coûtent un bras. Ou alors, comme je disais tout à l'heure, tu me trouves des clients prêt à payer une folle nuit d'amour avec moi. » En disant cette dernière phrase, je m'étais approchée de Jimmy, posant une main sur son torse et j'avais tenté de me faire plus sensuelle.

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MessageSujet: Re: Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus a se rappeler comment voler... [DAWN] Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus a se rappeler comment voler... [DAWN] I_icon_minitimeDim 8 Fév - 1:18



   
   Dawn & Jimmy
   Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus a se rappeler comment voler...

J
immy sourit à la brune lorsqu'elle confia qu'elle faisait confiance à son instinct. Et que son instinct, dans le cas présent, lui dictait de faire confiance au médecin. Ca, c'était gentil. Sincérité ou désespoir, grand mystère ? Encore un de ceux que Jimmy ne résoudra pas de sitôt ! Se prêtant au jeu du shopping, Jimmy sorti de la ligne de vêtement un pull au motif léopard, montrant sa trouvaille à la demoiselle avant de venir taquiner sa joue avec la manche. Elle leva les yeux en l'air. Quoi, elle n'aimait pas la matière ? C'était tout doux, comme il venait si justement de s'en extasier. « Le pull est sympa, c'est vrai mais tu sais, les pourboires ne sont pas si énorme que ça - il regarda l'étiquette qui pendouillait, lisant alors le prix de l'article. Ah, oui, ça faisait cher la laine - et je n'ai pas très envie de faire le trottoir pour me le payer. A moins que tu connaisses des hommes voulant bien de moi. » Cette fois-ci, ce fut le médecin qui leva les yeux au ciel. Pourquoi les femmes plaisantaient-elles toujours à ce sujet ? Il se souvenait qu'à l'époque, lorsqu'il avait rencontré Jenna à l’hôpital, la jeune droguée avait plaisanté ainsi avec lui..

" Bon..bonjour...?" avait-il dit en entrant dans sa chambre, avec une grande timidité. Le jeune interne qu'il était n'avait pas encore l'assurance de son futur lui quand à ses patients. Par contre, il n'avait pas changer sur sa timidité lorsqu'il était attiré par quelqu'un. Observant la jolie patiente qui lisait un livre, il tenta de lui faire la causette. C'était plus intime qu'avec tous les autres internes autour d'elle, quelques heures plus tôt. " Hey, j'te reconnais toi !" dit-elle en lui souriant, laissant son livre de coté. " Je vous dérange ?" Elle se retourna deux fois, une fois a gauche, une fois a droite, et éclata de rire. Jimmy fut charmé a cet instant. " C'est moi que tu vouvoies? J'ai cru 30 secondes qu'il y avait une vrai lady dans le coin!" rit-elle. Ca le fit sourire. " Vous.. Tu... Je peux entrer ?" demanda-t-il, entre le couloir et la porte. Elle l'invita. Ils discutèrent longuement. Lorsqu'elle lui raconta n'être qu'une étudiante, il s'étonna. Comment une étudiante pouvait-elle s'acheter autant de came ? Elle n'en n'était pas a sa première hospitalisation. " J'ai des économies. Pis quand j'en aurais plus, j'pourrais toujours faire le tapin, ça marche bien tu sais ? Genre toi, tu donnerais combien pour une femme comme moi ? J'te rappelle que tu m'as vouvoyé, c'est que j'en impose !" Ca ne fit pas trop rire l'interne, ce coup-ci. C'était dégradant pour elle. Et pour ces filles qui n'avaient pas d'autres choix... Ah, lui et son image de la femme alors. Ca non plus, ça n'avait pas changé.

« Mais vas-y toi, prends-le, il te va super bien. » il rit, en repoussant le vêtement qu'elle brandissait devant lui, comme si elle s'imaginait qu'il était déjà dedans. " me tentes pas, ou je vais cramer ma paye pour refaire ma garde-robe" plaisanta-t-il. Elle raccrocha le vêtement, et s'éloigna a travers les rayons. Discrètement, il regarda l'étiquette du pull, et compara la taille avec la silhouette de Dawn. Ca devrait aller. Il décrocha le vêtement, et croisa les bras sans son dos, afin d'y dissimuler l'article. Rejoignant la jeune femme, il la regarda d'un air faussement innocent lorsqu'elle prit la parole. Elle parlait de demander une augmentation a Enrique. Qui ? Ah, oui, ça devait être son patron.« Ou alors, comme je disais tout à l'heure, tu me trouves des clients prêt à payer une folle nuit d'amour avec moi. » plaisanta-t-elle à nouveau, en venant poser une main contre son torse. Stoïque et droit, le brun la regarda sans un sourire. Non, ce sujet ne l'amusait pas. Soit pour l'image de la femme qui en prenait un coup - depuis quand une femme n'était qu'un objet de désirs et perversion ? - soit parce que ça lui rappelait un peu trop Jenna, et que ça n'était pas plaisant de se souvenir d'elle. Il baissa son regard sur sa main, puis la regarda elle : " Tu n'crois pas que ta dignité vaut plus qu'une poignée de billets ? " il était d'un sérieux déconcertant. Dawn avait-elle besoin d'un peu d'argent ? Peut-être qu'il pouvait lui demander de venir garder William et bientôt les jumeaux, afin de s'offrir un peu de temps libre avec Hanna ? Il fini toute fois par lui sourire, pour que la situation ne devienne pas gênante. Et pour ne pas être tel un vieux rabat-joie, il ajouta " en plus, je ferais un mauvais mac. Déjà que j'arrange les coups aux patients sans assurance pour qu'ils puissent bénéficier des soins, je risquerais de te proposer - ça lui arrachait presque la gueule de plaisanter là dessus - à des mecs sans argents mais dans le besoin, et payer pour eux. J'me ruinerais en moins d'une semaine. Mauvais plan." Ne tenant le pull plus que d'une main dans son dos, il lui indiqua en lui montrant un coin du magasin : " viens, on va regarder la bas, j'crois que c'est le coin promotion. Hanna trouve toujours son bonheur la-bas." mentit-il. Enfaite, il n'en savait trop rien, mais c'était juste pour pas qu'elle le prenne mal, comme si il jugeait qu'elle n'avait pas de quoi s'acheter un truc qui lui plaisait. Il l'accompagna et l'aida a choisir quelques articles, et la poussa à aller les essayer. Quand elle entra dans la cabine, il lui fit un sourire, pour lui montrer qu'il attendrait sagement d'avoir a donner son avis. Une fois dedans, Jim parti en caisse et régla le pull. Lorsque la vendeuse le lui tendit dans un sac, il fit non de la main, et s'expliqua : " Mh, vous pouvez le gardez ? Et quand la jeune femme avec moi viendra régler ses achats, inventez quelque chose. Je sais pas... Il y a un accroc et vous ne pouvez pas le vendre, donc vous le lui offrez ? " Elle le regarda étonnée. " On ne donne pas nos vêtements Monsieur. On les renvoit au fabricant si ça ne va pas. Mais si il y a un accroc, je vous l'échange monsieur." Quelle truite celle là alors.. 69 Il lui sourit, pour ne pas lui dire quelque chose de vexant, et reprit. " Il est payé?" elle acquiesça " vous pouvez faire SEMBLANT de le lui offrir ? Je n'voudrais pas qu'elle prenne ça pour de la pitié de ma part. Je veux juste lui faire plaisir." La vendeuse sourit, comprenant ENFIN le plan de Jimmy " Ah, oui, pas de soucis Monsieur !" Ah ben quand même... Il la remercia et retourna au cabine. " Alors ? Tu me montres ?" demanda-t-il comme s'il attendait depuis trop longtemps.
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