J’inspirai profondément tout en attrapant les feuilles indiquant les noms des résidents du prochain immeuble que j’allais visiter. Nous étions la semaine contre la « prévention des incendies » et chaque pompier de la caserne devait s’assurer que tous citoyens connaissaient les étapes et les règles à suivre devant un feu majeur. Certains quartiers de Brooklyn faisaient partie de mon service. Je commençai alors les visites, répétant toujours les damner informations. Après quelques portes, je tombai face à face avec une demoiselle à moitié endormit. D’après le temps qu’elle avait mit pour venir m’ouvrir, je venais de la réveiller. « Pardonnez moi mademoiselle… »  Je vérifiai le nom sur la liste avant de reporter mon attention sur elle. « Mademoiselle Fisher. Je suis ici aujourd’hui pour m’assurer que votre système d’incendie est fonctionnel et pour répondre à vos questions en cas de doutes vis-à-vis les étapes à suivre lors d’un feu majeur. »  J’esquissai un sourire compatissant devant son incompréhension, sachant très bien que je venais de la noyer d’informations alors que son cerveau était toujours assoupit. « Si vous préférez, je peux repasser plus tard dans la journée… »  Dis-je par politesse. Je ne voulais en aucun cas qu’elle me ferme la porte au nez. J’ai parié avec mes collègues que je me rendrais au moins à la vingtième porte avant d’avoir un refus catégorique. J’en étais à ma dix-septième. Plus que trois et j’empochais vingt dollars!

J'esquissai mon plus beau sourire lorsque mademoiselle Fisher accepta que je puisse faire mon travaille maintenant. J'étais encore plus proche de mon gage avec les mecs. Plus que trois portes et je me faisais vingt dollars. Pas que je suis accro à l'argent, bien au contraire, il était plutôt question d'honneur dans mon cas. Bref. Elle referma la porte pour déverrouiller le tout avant de m'ouvrir à nouveau. Je finis par entrer dans son logement, similaire aux autres que j'avais visité. Je regardai ici et là avant qu'elle ne se dirige vers la cafetière et ne m'indique ou se trouvait le système d'alarme. Je marchai en direction du salon, trouvant la boîte blanche avec une lumière rouge. Je fronçai les sourcils avant d'étirer mon bras pour dévisser le détecteur de fumer. Je suis assez grand pour toucher facilement le plafond du bout des doigts. Une fois la boîte dans mes mains j'extirpai la batterie intérieur pour remarquer qu'elle était désuet. Je me tournai vers la brunette pour lui montrer la batterie. « Ce n'est pas vraiment pratique d'avoir un système d'incendie lorsqu'il n'est pas fonctionnel. » Rétorquais-je avec sévérité, sans être méchant pour autant. « Cela fait longtemps que vous n'avez pas vérifié si votre capteur d'incendie était en marche? » Demandais-je avec intérêt. Je suis peut-être chiant avec mes airs d'agent 007, mais c'est mon boulot de m'assurer que tout est sous contrôle.

La demoiselle sembla déroutée lorsque je lui annoncé le disfonctionnement de son appareil de sécurité. Elle haussa les épaules en me toisant du regard, m'expliquant que c'était le job du propriétaire de s'assurer du système d'incendie. Je fis une petite moue en fouillant dans mes poches, sortant une batterie exprès pour les alarmes incendiaires. Évidemment, j'avais remplit mes poches de batteries pour ne pas à revenir au camion à chaque fois qu'il y avait un manquement aux règles. Je m'occupai de programmer l'appareil et de réinstaller le tout avant que la belle brunette ne me propose un café. J'esquissai un sourire en portant mon attention sur elle. « J'accepte volontiers! Vous êtes la première à m'en offrir un et j'en mourrais d'envie! » Avouais-je en me dirigeant vers elle. « J'ai remis une batterie neuve dans votre appareil. Tout semble intact pour le reste. Avez-vous des questions? »

Je regardai la demoiselle faire mon café, acquiesçant de politesse lorsqu'elle me fit une place à la table. Je m'approchai et répondit à sa question : « Je vais prendre deux sucres et un peu de lait. » Habituellement, nous ne sommes pas supposés rester chez un citoyen. Nous devons délibérément refuser leur invitation, mais cette fois-ci, j'avais envie de rester. Bizarrement, quelque chose me disait que je pouvais apporter plus à cette Mademoiselle Fisher. J'esquissai un sourire lorsqu'elle me demanda s'il était possible de remettre la facture à son propriétaire. « Si cela peut vous aider, je m'organiserai avec cette requête. Vous n'aurez qu'à m'inscrire son adresse pour que je puisse lui envoyer la facturation. » Je souris avant de goûter à mon café, me léchant les lèvres pour savourer le goût jusqu'à la dernière goutte. « Vous avez des problèmes avec votre propriétaire? » Demandais-je pour entamer une conversation.

La demoiselle prit le stylo que je lui tendis et la feuille pour qu’elle puisse y inscrire l’adresse de son propriétaire désorganisé. Une fois le tout marqué sur papier, je plié soigneusement la page pour la serré dans ma poche arrière droite. Ensuite, j’assaisonnai mon café à mon goût avec le sucre et le lait avant de brasser le tout avec une cuillère. Je dégustai ce liquide empli de caféine avant d’écouter la brunette parler de son propriétaire. J’acquiesçai graduellement au court de son récit. Je souris par la suite lorsqu’elle me demanda si cela faisait longtemps que j’étais dans le coin. Je pris un air réfléchis, désirant être précis. Après maintes réflexions, j’en parvins à une conclusion. « Au moins six ans. Je viens du Kansas! Je suis déménagé pour exercer le métier que je fais présentement. » Déferlais-je avec fierté. J’esquissai un sourire avant de regarder autour de moi, cherchant un petit quelque chose qui pourrait m’aider à trouver le métier de la demoiselle, mais rien de particulier n’attira mon attention. « Et vous? Vous êtes née ici? » Demandais-je avec curiosité.

HJ: T'inquiète pas, je n'ai pas eu beaucoup plus de temps pour te répondre non plus :(