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but we let the hate radiate out of us like a sun, watch it burn through our veins. | CAMY

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MINI POUCE ∞ J'suis trop cool

Cameron Wheeler

Cameron Wheeler
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MessageSujet: but we let the hate radiate out of us like a sun, watch it burn through our veins. | CAMY but we let the hate radiate out of us like a sun, watch it burn through our veins. | CAMY I_icon_minitimeLun 29 Fév - 0:21

but we let the hate radiate out of us like a sun, watch it burn through our veins.Assis dans la voiture Cameron attend. Il attend depuis maintenant une heure et demie que son père sorte de ce motel. Encore une fois, il l’a suivi pour se rendre compte que ce qu’il avait vu la première fois n’était pas n’était pas une hallucination de sa part. Il a beau se dire ça à chaque fois, il le refait encore et encore. Son père se paie un gigolo et assez régulièrement en plus. Si au début, Camie avait du mal à accepter ce qu’il voyait comme étant la réalité, maintenant c’était clair comme de l’eau de roche. Cependant, il ne peut pas s’empêcher de penser que l’homme qui sort de ce motel en compagnie de ce type n’est pas son père. Pourquoi ça serait lui ? Combien de fois il a plus ou moins rejeté son fils quand il a appris qu’il était gay ? Combien de fois, il lui a balancé à la tête qu’il n’aurait pas de petits enfants puisqu’il était gay ? Trop de fois pour que le bouclé puisse les compter. Néanmoins, toutes les fois, où il avait fait ça, il avait été un peu plus blessé. Comment son père pouvait-il faire ça ? Cameron qui avait toujours eu une haute estime de son père se retrouvait le cul entre deux chaises. Il ne voulait pas voir la vérité en face, ou du moins l’accepter comme une vérité et pourtant il le devait. Il devait admettre que Aaron Wheeler trompait sa femme avec un homme en plus. Camie ne sait pas ce qui lui faisait le plus mal, le fait que son père trompe sa mère ou le fait que ce soit avec un homme. Il sait bien que dans un couple, il y a des hauts et des bas, mais jamais, il n’aurait pu penser que ça pourrait arriver à ses parents. Le pâtissier les avait toujours vu soudés, s’aimer comme au premier jour. Encore une fois il tombait de haut. Pour le moment, il n’a rien dit à sa mère. Il sait très bien ce que ça fait de découvrir que la personne qu’on aime nous a trompé. Cameron avait vécu l’expérience avec son ex, Arnaud qui lui avait annoncé de but en blanc sa tromperie. Il avait eu le cœur en miettes, et c’est sa petite sœur qui l’avait aidé à recoller les morceaux de cet organe presque mort. Oui, il en avait voulu au français, mais il s’était rendu compte que c’était aussi de sa faute. Il avait fait passé sa passion et son métier avant son couple. Les deux étaient à blâmer dans cette situation.

Camie est coupé dans ses pensées par la porte du motel qui s’ouvre sur son père encore une fois avec la gueule d’un mec qui a bien baisé, suivit par Rory. Cette fois, il n’a pas l’enveloppe en main, mais le brun se doute bien que son père l’a payé. Aussitôt, ses poings se serrent contre le volant de la voiture qu’il a loué. La sienne aurait été un peu trop voyante dans ce quartier et puis surtout son père l’aurait reconnu. Sa Mazda RX8 noire aurait été de suite trop visible. Il a donc choisi de dépenser quelques dollars histoire que son père ne se doute de rien. En parlant de lui, Cameron le voit monter dans sa voiture et repartir vers sa maison et sa femme. Il retient une grimace de dégoût à grande peine. Oui Aaron le dégoûte tellement qu’il pourrait en vomir. Heureusement, il n’a pas le temps de penser encore trop longtemps à ça et à son envie de vomir, puisque Rory repart dans la direction opposée à son père. Le pâtissier le suit à distance. Pas trop près pour qu’il ne se fasse d’idées, mais pas trop loin pour qu’il ne le perde pas de vue. Vingt minutes plus tard, ils arrivent devant un immeuble et Cameron commence à se douter que c’est là où Rory habite, ou alors c’est là où il va encore rencontrer un client. Cette idée lui donne des frissons dans le corps. Il espère que son père se protège au moins. Il ne sait pas où la bite et le cul de ce type ont trainé. Il pourrait avoir des infections et autres maladies graves… Pour un peu que son père les chope et les refile à sa mère… Camie secoue la tête, histoire de chasser la vision de ses parents en train de copuler alors qu’il n’y a à peine trente minutes, son père prenait du plaisir avec un homme. Homme qui d’ailleurs cherche ses clés dans ses poches, ce qui laisse largement le temps au stalker de se garer et de suivre dans la cage d’escalier le jeune homme. Maintenant qu’il est là, derrière lui près à lui en faire baver, il ne sait plus quoi faire. Cameron se dit qu’il pourrait lui faire un peu peur pour qu’il arrête de voir son père, mais il ne sait pas comment s’y prendre ? Il n’a jamais été confronté à cette situation et va sûrement se retrouver très con en face de Rory. Il continue de monter derrière lui, essayant de trouver une idée, quand il se dit qu’il n’y a qu’à y aller au talent. Il improvise et il verra bien ce qui se passera.

Le gigolo a juste le temps d’ouvrir sa porte d’entrée que Cameron le pousse à l’intérieur et ferme la porte derrière lui. Il va sûrement le prendre pour un fou, mais à cet instant, le bouclé s’en moque comme de sa première dent de lait. « Alors, comme ça, t’aimes te taper des vieux qui ont des familles. Ça te fait rien d’être celui qui va la détruire simplement parce que tu sais pas faire grand-chose de ta vie à part lever ton cul et sucer des bites. » D’entrée de jeu, Camie y va fort. Il n’a pas envie d’être tendre avec celui que son père se tape. C’est pas comme s’il allait devenir ami avec lui. Tout ce qu’il veut c’est qu’il arrête de voir son père, c’est pas plus compliqué que ça. « Ça t’amuse de faire la pute et de pomper des vieux ? » Sans le connaitre, il émet un jugement sur lui. Ça ne ressemble pas au fils Wheeler de porter un jugement sur quelqu’un. D’ordinaire, il essaie d’apprendre à connaitre la personne, à la comprendre avant de ne serait que ce faire une opinion sur elle. Mais là, c’est différent. Il s’agit de son père, de l’homme qu’il admirait le plus au monde, son modèle, celui à qui il voulait ressembler plus tard. A cause de ce type en face de lui, cette image parfaite a été complètement détruite. Jamais il ne pourra être comme lui, se marier à une femme, avoir des enfants et se voiler la face jusqu’à trouver un petit gigolo pas trop mal et s’en servir de vide couilles. Parce qu’il faut l’avouer, Rory est vraiment pas mal, totalement son genre. Seulement, là, il n’y pense même pas. Sûrement que s’il l’avait rencontré dans d’autres circonstances, peut être qu’il aurait pu tenter quelque chose. Mais là, en sachant qu’il se tape son père. Cameron, fait alors attention à l’environnement autour de lui et se rend compte que l’appartement est bordélique, crade et il en passe. Pour quelqu’un comme lui maniaque de la propreté c’est un mélange de Bagdad, Hiroshima et Nagasaki. Il ne se sent pas bien. Il lui faut de l’air. Il se précipite alors vers la fenêtre la plus proche et l’ouvre en grand pour respirer un grand bol d’air pur et frais. « Putain mais c’est une porcherie ici… Comment tu fais pour vivre là-dedans. Tu pourrais t’offrir quelque chose de plus décent avec tout l’argent que mon père doit te filer. » reprend-il avec une lueur mauvaise dans les yeux.


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Rory G. Deeks

Rory G. Deeks
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MessageSujet: Re: but we let the hate radiate out of us like a sun, watch it burn through our veins. | CAMY but we let the hate radiate out of us like a sun, watch it burn through our veins. | CAMY I_icon_minitimeLun 7 Mar - 2:27

but we let the hate radiate out of us like a sun, watch it burn through our veins.Profiter de prendre une douche qu'il peut faire durer et dont il peut vraiment prendre le temps d'apprécier et sans doute ce qu'il préfère de ces rendez-vous en motel avec certains de ses clients. Non pas qu'il ne peut pas prendre de douche lui, Rory est propre de ce côté-là, il se douche tous les jours, c'est juste qu'entre l'état de sa salle d'eau, de la cabine de douche et ses faibles revenus, pourvoir économiser un peu sur l'eau et pouvoir se laver dans un lieu un peu plus sain, y'a pas photo. Donc dès qu'il lui ait possible de le faire, il ne rate pas l'occasion d'une bonne douche chaude qui le détend un peu. C'est certain qu'il préfèrerait ne pas avoir à être là, ne pas être obligé de faire ce qu'il fait, mais c'est comme ça. Son boss l'a sortie de la rue, lui a offert un job qui lui permet enfin d'avoir un toit, certes, pas des plus luxurieux, mais un toit quand même au-dessus de la tête, et même s'il ne savait pas dans quoi il s'engageait quand il a accepté la proposition d'emploi, il lui est tout de même reconnaissant et se sent redevable envers cet homme et c'est pourquoi, plus de deux ans plus tard, il est encore là, à vendre son corps en plus de servir des verres à des alcoolos. De toute manière, il ne saurait même pas trop où aller, il ne connait trop rien d'autre, il n'a jamais rédigé de CV ou de lettre de motivation, il n'a aucun diplôme, il n'a même pas fini le lycée. Peut-être que c'est par peur de l'inconnu, par sécurité aussi, après tout, il a maintenant un appartement, qu'il n'a pas envie de perdre en quittant son patron et qu'il ne trouve rien d'autre pour continuer à pouvoir payer son loyer. Rory a passé bien trop d'années à la rue, que pour risquer d'y retourner. Sa situation est meilleure qu'elle a pu l'être et même si elle est loin d'être parfaite, il sait qu'il a plus de chance que d'autres personnes qu'il a pu croiser par le passé et qui sont elles, peut-être encore à la rue.

Le châtain s'habille rapidement et retrouve son client dans la chambre, qui s'est aussi rhabillé et qui l'attend pour partir. C'est un de ses réguliers, un des biens que Rory n'appréhende plus de voir, parce qu'il sait qu'il ne craint rien avec lui. Il ne sait pas grand-chose de l'homme, seulement son prénom : Aaron. Il n'a même jamais eu la curiosité de chercher à en savoir plus. Au fond, moins il sait de choses sur ses clients, mieux c'est, ça peut éviter pas mal de problèmes de ne pas trop se mêler de leurs vies. Rory récupère l'enveloppe que l'homme lui tend, sans pouvoir le regarder dans les yeux en la prenant. Lui c'est peut-être un type sympa, ça n'enlève en rien la honte qu'il ressent chaque fois qu'il prend l'argent qu'on lui donne pour ce qu'il vient de faire. D'autant que cet argent, il n'en verra pas vraiment la couleur. Bien sûr qu'il est payé, bien sûr qu'il a sa part, mais elle est infime en réalité, son boss se prend une très belle marge sur ces revenus-là. Ils quittent le motel en même temps, chacun de son côté cependant. Aaron part récupérer sa voiture et Rory lui prend à pied, le chemin en direction de son appartement, bien content de ne pas avoir à retourner au bar et de pouvoir profiter pour une fois de sa soirée, tranquillement chez lui. Au programme, se pelotonner dans son canapé après avoir mangé un bout, et passer la soirée à dévorer un bon bouquin qu'il a emprunté à la bibliothèque. Comme il sort peu, et qu'il n'a pas énormément de moyens pour s'acheter tous les livres qu'il a envie de lire, il s'est pris un abonnement à la bibliothèque, beaucoup plus économique pour lui qui adore lire.

En chemin, il rêvasse à sa soirée, mais repense aussi à se retrouvailles un peu houleuses avec son grand frère, qu'il ne s'attendait clairement plus à revoir un jour. Rory est tellement perdu dans ses pensées, qu'il fait le chemin jusque chez lui de façon très automatisée et il ne remarque absolument pas la voiture qui le suit depuis qu'il a quitté le motel. C'est sans se méfier l'ombre d'une seconde qu'il monte chez lui. Il a bien capté le jeune homme dans la cage d'escalier qui monte derrière lui, mais le barman ne connait pas ses voisins, et ne connait pas non plus leurs amis, alors il n’a aucune raison de se méfier, il ne peut clairement pas deviner qu'il s'agit en fait du fils de son dernier client. Il se fait ainsi surprendre quand le bouclé le pousse à l'intérieur de son propre appartement et ferme la porte derrière eux. Rory ne comprend absolument pas ce qui se passe et reste bouche bée, sans pouvoir prononcer un seul mot, quand il se prend l'explication de la présence de l'autre en pleine face. Il comprend que le jeune homme devant lui est sans doute le fils d'un client, sans imaginer qu'il est le fils d'Aaron. Quoi qu'il en soit, les mots le blessent énormément, parce que même s'il n'a pas tort sur le fait qu'il sait pas forcément faire grand-chose d'autre, lui il ne cherche à briser aucune famille, ses clients sont grands, c'est leur responsabilité s'ils viennent le voir, il ne leur met pas un couteau sous la gorge, il n’oblige personne à utiliser ses services, alors il trouve les paroles du bouclé injustifiées. Les larmes lui montent aux yeux alors qu'il cherche les mots pour se défendre, rien ne lui vient, il ne peut que rester muet, d'autant que l'intrus en rajoute une couche. « Non, ça ne m'amuse pas. Je n'ai pas vraiment eu le choix vois-tu. Alors, ferme là avant de me juger sans rien savoir de ma vie, et va plutôt demander à ton père pourquoi il a besoin de quelqu'un comme moi, parce qu'à ce que je sache, il fait ça de son plein gré, je ne force personne moi. » Et voilà, enfin, ça sort. Ce n’est pas vraiment son genre de se rebeller, et c'est pas vraiment une rébellion, mais il ne peut pas rien dire, il ne peut pas le laisser l'insulter de la sorte. Oui, c'est vrai, il fait la pute pour gagner en partie sa vie, et alors ? Ça ne justifie pas de se faire traiter comme ça.

Et alors qu'il s'attend à s'en reprendre encore plus plein la tronche, le jeune homme change totalement de sujet, enfin en partie, en lui parlant de son appartement. Sérieusement, il s'incruste chez lui pour l'insulter et en plus il se permet de critiquer son appart, là Rory est vraiment sur le point de craquer. Il aimerait être capable de rétorquer quelque chose de percutant, mais rien ne vient, ce n’est pas vraiment naturel chez lui et il est plutôt à deux doigts de se mettre à pleurer. « Je... J'ai pas autant que ce que tu sembles t'imaginer. » Le châtain déglutit, essayant tant bien que mal de retenir ses larmes. Pour se calmer, s'occuper et s'empêcher de pleurer, il se met à ramasser ce qui traine. C'est vrai qu'il est bordélique, et que son appartement n'est pas vraiment ce qu'il y a de plus aux normes, mais ce n’est pas crade. Oui, il est loin d'être un maniaque du rangement, ça ne veut pas dire qu'il ne fait jamais le ménage. Son appart c'est du luxe, mais ce n’est pas une porcherie. Avec ces termes, il a l'impression que l'autre le traite de porc. Déjà qu'il n'a pas une opinion très haute de lui-même, il ne fait que l'enfoncer un peu plus encore. « Déjà que j'ai de quoi me payer ça, c'est un miracle. Au moins, j'ai un toit au-dessus de la tête. » Pas une fois il ne regarde le bouclé dans les yeux. Dommage, parce que du peu qu'il les a aperçus, ils sont magnifiques. Le jeune homme est plutôt pas mal d'ailleurs, dommage qu'il le rencontre dans ces circonstances. De toute façon, ça ne sert à rien de penser ça, il n'a jamais eu de relation autre que son premier petit ami avant de se faire jeter de chez lui, qui voudrait d'un mec qui vend son corps pour vivre ? « Bon, maintenant que tu m'as balancé tes horreurs, que tu as lâché ta frustration sur moi, j'ai compris, je suis une merde qui a détruit ta famille, tu m'en vois désolé, mais j'y peux rien. Tu peux t'en aller. » Rory continue de ramasser ce qu'il n'arrête pas de refaire tomber de ses bras tellement il est nerveux. Il n'a qu'une envie, que le bouclé parte, il le met vraiment mal à l'aise et il déteste répondre de la sorte aux gens.

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Cameron Wheeler

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MessageSujet: Re: but we let the hate radiate out of us like a sun, watch it burn through our veins. | CAMY but we let the hate radiate out of us like a sun, watch it burn through our veins. | CAMY I_icon_minitimeMer 16 Mar - 20:35

but we let the hate radiate out of us like a sun, watch it burn through our veins.Camie a attendu pendant de longues heures pour surprendre son père en plein adultère. Seulement, alors qu’il est dans la voiture, il ne sait pas vraiment si c’est une bonne idée. Certes, il veut aussi lui faire payer, à ce vieux porc qui a osé le rejeter lorsqu’il a avoué à sa famille qu’il était gay et qui maintenant se tape un gigolo. Jamais il n’aurait pu penser que son paternel se rabaisserait à payer quelqu’un pour du sexe. C’est comme s’il n’était pas assez attirant pour draguer un mec correctement sans avoir recours à l’argent. Cameron pense qu’il l’aurait mieux pris si ça avait été un gars comme ça et pas un mec qui le fait pour l’argent. Pas une seule seconde il ne pense que c’est pas forcément un choix, qu’il fait ça parce qu’il le faut. Il n’a pas idée de ce que c’est de vivre dans la misère. Cameron n’a jamais connu les fins de mois difficiles. Sans être très riches, ses parents ont toujours fait en sorte que Bradley, Lisa et lui ne manquent de rien. Alors il ne comprend pas forcément qu’on soit obligé de faire ce genre de chose pour mener une vie décente. Cependant, il n’a pas le temps de continuer de penser à ça puisque la porte du motel s’ouvre révélant son père et Rory. Camie a appris son nom par hasard en le suivant jusqu’au bar dans lequel il travaille en plus de ce métier dégradant. Il n’attend pas une seconde de plus avant de suivre le jeune homme jusque chez lui. Il monte avec lui dans son appartement et le surprend en le forçant à entrer dans l’appartement avant de fermer la porte derrière eux. Ainsi, personne ne les verra et il pourra déverser toute sa haine. Oui, il déteste cet homme qui détruit à petit feu sa famille, qui détruit la vision parfaite qu’il avait de son père. C’est de sa faute si en ce moment, alors qu’il crache son venin sur lui, il se sent minable parce que son géniteur est un connard. Néanmoins, il ne se démonte pas et le descend plus bas que terre. Il y va fort alors qu’il ne le connait même pas, mais le pâtissier n’est pas là pour s’en faire un ami. Qui voudrait être ami avec le gigolo que son paternel se tape ? Ce serait complètement et totalement bizarre. Pas la moindre seconde, il ne se doute que ce type qui se fait sauter par son père va l’attirer au point qu’il l’obsèdera nuit et jour. Mais ce n’est pas le sujet aujourd’hui.

Cameron continue d’attaquer le châtain s’attendant à ce qu’il réagisse véhément à l’attaque et se défende. Il est surpris quand sa réponse se tente d’une touche de tristesse ? Est-ce réellement ça qu’il entend derrière ses mots ? Non il dirait plutôt qu’il agit comme une victime. C’est ça, il essaie de l’attendrir pour qu’il soit plus sympathique avec lui. Cependant, ça ne fonctionnera pas. « Je suis sûr que tu sors cette excuse à tout le monde. Je suis une pauvre petite victime, j’ai pas eu le choix, alors me juge pas. Si vraiment tu voulais t’en sortir tu y arriverais. C’est juste que t’es trop lâche et que cette situation te convient puisque tu peux te faire sauter quand tu veux. » Encore une fois, il lance ce qui lui arrive à l’esprit sans filtre. Il ne veut pas être gentil avec lui. Peut-être qu’il a eu une vie difficile, peut-être qu’il a dû faire des choix compliqués, mais ce n’est pas en offrant son cul au plus offrant qu’il arrivera à s’en sortir. C’est peut-être cruel de le dire de cette façon, mais Camie n’a pas l’intention de le ménager. Il lance un regard autour de lui et se rend alors compte de l’état de l’appartement de Rory. Comme un homme sain d’esprit pourrait vivre dans une porcherie pareille. Il se sent mal et est obligé de courir vers la fenêtre pout prendre l’air. Lui le maniaque de la propreté a mis les pieds dans un taudis. Il ne manquerait plus qu’un rat fasse son apparition pour que le tableau soit fini. A cette pensée, une sueur froide coule le long de son dos et le fait frissonner. Pitié Dieu, faites qu’il n’y ait pas de rat dans cet appartement, Cameron ne pourrait pas le supporter. S’il en voit un, il pourrait défaillir sur place et il n’est pas prêt à s’évanouir dans un tel endroit. La réponse de Rory ne se fait pas attendre et encore une fois, il a une voix tremblante et semble prêt à se mettre à pleurer. Bon, même si ce n’est pas le plan initial de Camie, le voit pleurer le ferait bien rire. Après tout, il lui faut bien une compensation. « Tu vas continuer longtemps ton numéro de victime ? Parce que ça fonctionnera pas avec moi… » Cameron ne se doute pas une seconde qu’en fait c’est simplement la vérité qui sort de la bouche du jeune homme. Il ne peut pas imaginer que ce soit le cas, parce qu’il a vu l’enveloppe la dernière fois et elle ne lui semblait pas vide du tout. Le bouclé observe Rory ramasser quelques trucs qui trainent au sol sans jamais lever la tête vers lui, pendant que lui reste à la fenêtre pour respirer de l’air frais.

Le châtain reprend la parole et s’apitoie encore une fois sur son sort. Les yeux de Cameron s’ouvrent en grand, surpris par les paroles de Rory. Il appelle ça un toit. C’est plus un placard qu’autre chose et encore, les placards de Camie sont mieux rangés que ce truc qui sert de maison au gigolo. Les objets qu’il entasse dans ses bras continuent de retomber au sol et il les ramasse les uns après les autres sans se rendre compte que c’est totalement inutile parce qu’il continue de les faire tomber. Rory ouvre la bouche pour le foutre à la porte. Un sourire méprisant s’affiche sur les lèvres de Cameron. « Arrête de faire comme si tu portais toute la misère du monde. T’y peux rien ? Te fous pas de ma gueule. » Il s’éloigne de la fenêtre pour attraper Rory par ses vêtements et le plaquer contre le mur. Il se fout bien qu’il mette encore plus le bazar que ça. Après tout, pour le moment, la colère a repris le dessus sur son obsession de la propreté. « Si vraiment tu voulais t’en sortir, tu l’aurais déjà fait. Mais je comprends, c’est plus facile de se faire de l’argent de cette façon. Ça doit pas te déranger plus que ça, puisque tu continues. Alors arrête de me servir ton petit speech de victime. T’es juste qu’une tapette qui a trop peur de faire autre chose de sa vie. » Cameron crache ses paroles alors qu’il s’approche plus du visage du gigolo. A bien y regarder, il est vraiment pas mal. Ses yeux bleus lui donnerait presque envie de s’y perdre pendant des heures. Ses lèvres de l’embrasser à ne plus pouvoir respirer. Seulement, qui voudrait d’un type comme lui ? Qui voudrait de quelqu’un qui passe son temps à vendre son corps et à coucher avec des mecs chelous. Dans d’autres circonstances, sûrement que Cameron aurait tenté de séduire le jeune homme. Mais là, tout ce qu’il veut c’est le blesser.


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Rory G. Deeks

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MessageSujet: Re: but we let the hate radiate out of us like a sun, watch it burn through our veins. | CAMY but we let the hate radiate out of us like a sun, watch it burn through our veins. | CAMY I_icon_minitimeLun 28 Mar - 18:15

but we let the hate radiate out of us like a sun, watch it burn through our veins.En deux années qu'il fait ça, il en a vu des choses, il en a croisé des détraqués en tout genre, il a subi pas mal de coups, d'insultes et autres de la part de certains de ses clients, mais c'est bien la première fois en deux ans qu'il se fait agresser comme ça, bien que ce ne soit que verbalement, chez lui et part un membre de la famille d'un de ses clients qui plus est. Ça le surprend tellement qu'il ne sait pas vraiment comment réagir devant cette situation peu banale. Déjà qu'en temps normal il n'est pas du genre à trop répliquer, il est plus du style à se laisser faire, il n'aime pas blesser les autres en répondant, il a peur de dire quelque chose qui pourra être mal perçu, même s'il ne fait que se défendre. Il se sent toujours mal de blesser volontairement ou involontairement quelqu'un par ses paroles, il préfère largement se taire et laisser passer, tant pis s'il donne l'impression d'être quelqu'un de faible, ce n'est de toute manière pas forcément faux. Rory n'a jamais eu l'âme d'un leader, ni à se rebeller, la preuve en est qu'il n'a rien fait qu'obéir quand ses parents l'ont mis à la porte de chez eux. Il aurait pu essayer de négocier, de leur faire entendre raison, mais pour lui s'était peine perdue, alors plutôt que de se battre dans le vent, il a comme bien souvent, abdiqué, avant même d'essayer. Alors ce n'est pas vraiment étonnant de ne le voir qu'à moitié se rebeller contre le bouclé en lui faisant comprendre qu'il peut partir. Ce que bien évidemment le jeune homme ne fait pas, tellement Rory sait se montrer convainquant. Le fait qu'il ramasse frénétiquement ce qu'il n'arrête pas de faire tomber ne doit pas aider dans sa crédibilité non plus.

Le châtain ne trouve rien à répliquer au jeune homme, tout ce qu'il pourrait dire ne ferait que donner l'impression qu'il se plaint encore plus, comme le dit si bien l'invité-surprise et ce n'est pas l'impression qu'il veut donner, parce que lui ne fait qu'émettre ce qu'il vit comme une réalité. Il n'a absolument jamais cherché à se faire plaindre par qui que ce soit. Ça fait huit ans qu'il se débrouille comme il peut, par lui-même. Il n'a que peu été en foyer, justement, pour éviter qu'on ne le prenne en pitié, il ne l'a fait que durant les hivers les plus froids, juste pour une question de survie, quand il n'avait pas vraiment d'autres moyens et que rester dehors signifiait la mort. Quand Rory l'aperçoit s'éloignant de sa fenêtre, il s'attend à un peu près tout, et notamment à ce qu'il se soit enfin décidé à quitter son appartement, mais certainement pas à se faire attraper par ses vêtements et se faire plaquer contre le mur. Surpris par la force et la brutalité du geste, le barman laisse tomber tout ce qu'il venait vainement de ramasser. Il se contente de regarder ahuri, le visage du bouclé s'approcher du sien, bien incapable de dire quoi que ce soit à ce que vient de lui cracher ce dernier au visage. D'ailleurs Rory baisse un peu les yeux, la dernière phrase du jeune homme résonne en lui, sur ce point, il n'a peut-être pas complètement tort. Mais le châtain n'a jamais été du genre téméraire et même s'il a dû très tôt apprendre à se débrouiller par lui-même, il continue d'avoir peur de l'inconnu, et surtout plus que tout, il a peur de retourner à la rue.

Toujours plaqué contre le mur, maintenu par le fils de son dernier client, Rory ose enfin replanter son regard dans les yeux émeraude du bouclé. Et les mots qu'il s'apprête à prononcer s'envolent aussitôt que ses yeux captent le regard vert et froid du jeune homme. Il ignore ce qui le déstabilise le plus, cette couleur profonde et changeante, leur proximité, ou la haine qu'il peut lire dans ses magnifiques iris. Enfin il réagit en tentant de repousser sans grand succès, le bouclé. Le châtain n'est clairement pas assez fort pour faire face à ce dernier. « Lâche-moi. Tu as peut-être raison, j'ai peur, et alors ? Tu ne sais rien de ma vie, tu ne sais rien de ce, par quoi je suis passé. Alors ne juge pas ce que tu ne sais pas. » Cette fois, c'est son regard à lui qui se fait plus froid. Envolée la tristesse, ou tout du moins refoulée à l'intérieur. Il ne le laissera plus l'attaquer sur ça, ou tout du moins il va essayer de ne plus se laisser attaquer sur ce point. « Pourquoi tu ne vas pas plutôt demander à ton papa chéri pourquoi il a besoin d'un type comme moi ? Parce qu'à cette question que tu te poses, tu n'obtiendras jamais la réponse en me plaquant contre un mur, de frustration. » La voix de Rory se fait moins agressive. « Tu sais j'y peux rien moi s'il est venu dans le bar où je bosse, j'ai jamais forcé personne à quoi que ce soit. » Il ajouterait bien que ce serait plutôt l'inverse, qu'on lui impose souvent des choses qu'il ne veut pas, mais dont malheureusement, il n'a pas vraiment la possibilité de refuser quoi que ce soit. « Alors si tu veux des réponses, c'est pas chez moi qu'il faut venir les chercher. » Sans trop savoir d'où la force lui vient, il arrive cette fois à repousser de quelques pas le jeune homme. C'est peu, mais suffisant pour se faufiler et changer de place. D'ailleurs, le barman se dirige vers la porte d'entrée de son studio et l'ouvre. « Sur ce, je ne te retiens pas. » Indiquant d'une voix pas aussi déterminée qu'il le souhaiterait, qu'il aimerait bien qu'il s'en aille. Rory fixe le bouclé et ne se rend compte qu'à ce moment précis, à quel point, il n'y a pas que ses yeux qui sont magnifiques. Il reste ainsi bloqué, à le contempler. Dommage qu'ils se rencontrent dans ses circonstances, le jeune homme pourrait tout à fait être son type, enfin en admettant qu'il ne fasse pas le métier qu'il fait parce que qui voudrait d'un mec comme lui ?

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Cameron Wheeler

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MessageSujet: Re: but we let the hate radiate out of us like a sun, watch it burn through our veins. | CAMY but we let the hate radiate out of us like a sun, watch it burn through our veins. | CAMY I_icon_minitimeMar 29 Mar - 22:56

but we let the hate radiate out of us like a sun, watch it burn through our veins.S'en prendre à Rory n'est que le début de sa vengeance personnelle. Son paternel, si peu enclin à accepter l'homosexualité de son fils ne sera pas en reste. Seulement, pour le moment, c'est le châtain qu'il a suivit chez lui pour le rabaisser, et le faire se sentir aussi mal que possible. Il a envie de le voir se tordre sous son pied comme lorsqu'il écrase accidentellement une merde. Sauf que cette fois-ci, la merde est un humain et il le fait en pleine connaissance de cause. Il sait, au plus profond de son être, que ce n'est pas de la faute de Rory, que c'est son porc de père qui est le fautif de toute cette histoire, mais il ne l'avouera jamais. Plutôt crever que d'admettre que lui, Cameron Wheeler, a eu tort une fois dans sa vie. Et puis, c'est plus facile de s'en prendre à plus faible que soi. Alors c'est tout naturellement qu'il l'a suivit jusque chez lui et qu'il a commencé à l'insulter lui et son mode de vie, jusqu'à ce qu'il remarque l'état de l'appartement où il vivait. Objectivement, c'est pas sale, c'est juste extrêmement mal rangé et tout petit. Mais on parle de Cameron, le maniaque de la propreté. Pour lui, c'est pire que Tchernobyl, Hiroshima et Nagasaki mélangés. Il lui faut aller à la fenêtre pour récupérer un peu et éviter de vomir partout. Cependant, il n'y reste pas longtemps et attrape le col du t-shirt que Rory porte pour le plaqué contre le mur. Dans une autre situation, cette scène aurait eu une autre connotation. Dans une autre situation, Camie aurait pu l'embrasser passionnément et lui arracher ses vêtements pour lui faire l'amour sauvagement. Seulement, ce n'est pas le cas aujourd'hui. Il ne ressent aucun désir sexuel pour ce déchet que son géniteur paie pour se faire sauter ou pour le sauter. Il ne sait pas et ne veut pas savoir. Il veut juste le briser, le détruire comme lui a détruit l'image parfaite de sa famille. C'est plus pour ça qu'il lui en veut plutôt que pour le fait de se taper son paternel. Après tout, il l'a dit lui-même il n'a forcé personne et le fait de le reconnaître, qu'il a raison, même en pensée ne fait qu'augmenter sa rage contre lui. Ses pupilles restent figées dans les yeux bleus magnifiques de Rory. Dommage qu'ils se rencontrent dans ce genre de circonstances. Cameron est sûr que s'il n'avait pas surpris son père avec lui, ils auraient pu bien s'entendre et peut-être construire quelque chose. Quoique, vu le métier qu'il fait et le fait que le pâtissier est très jaloux, possessif et égoïste, ça n'aurait pas pu fonctionner parce qu'il n'aurait pas pu supporter le fait que son petit ami couche avec d'autres mecs pour de l'argent.

Cameron revient sur terre quand il est repoussé un peu par Rory qui semble enfin réagir à toutes les attaques qu'il lui lance depuis qu'il a mis le pied dans son appartement. Cependant, ce n'est absolument pas la réaction qu'il attendait. Camie s'attendait à prendre un poing dans la gueule. Au lieu de ça, il se contente de parler durement, mais c'est tout. Le jeune homme se retient de rire. Ça serait mal venu alors qu'il essaie de se défendre non ? Il continue d'énoncer des vérités et le poing de Cameron se serre de plus en plus contre le vêtement du châtain. Il devrait le frapper pour lui faire fermer sa gueule. Alors pourquoi n'y arrive-t-il pas ? Pourquoi il se contente de relâcher petit à petit sa prise pour que Rory puisse finalement s'échapper ? Le bouclé est hébété quelques secondes sur place. Il n'arrive pas à croire que ce gigolo n'est pas eu la réaction attendue mais qu'en plus il soit si prompt à formuler des évidences que lui-même n'avait pas vu avant de se pointer ici. Enfin, si il le savait que ce n'était pas lui le premier à blâmer et qu'il aurait du aller voir son père pour le mettre devant le fait accompli. Cependant, il a jugé que s'en prendre à Rory en premier serait plus sûr. Seulement, il se trompait lourdement. La voix du châtain le fait sortir de ses pensées et il darde un regard noir sur lui. Non, il ne peut pas le laisser s'insinuer ainsi dans ses pensées comme un serpent. C'est aussi lui le fautif. Il est sûr qu'il a utilisé son corps pour soumettre son géniteur. Cameron ne sait pas d'où il sort cette idée mais pour lui, impossible d'admettre que Rory a raison. Ses poings se serrent à nouveau alors qu'il se transforme en une bête prête à sauter sur sa proie, et c'est exactement ce qu'il va faire. Il ne se rend pas compte du regard que lui lance le jeune homme et il s'avance vers lui, lui laissant penser qu'il va s'en aller. Après tout, l'art de la chasse est de faire croire quelque chose à sa proie avant de fondre sur elle. Camie, s'en laisser le temps au châtain de réagir, s'empare de la porte pour venir la fermer violemment avant d'attraper le poignet du jeune homme et de le plaquer face contre la porte. Ainsi, il a retrouver sa position de force initiale et Rory ne peut pas voir que ses paroles l'ont troublé. Doucement, il rapproche son corps du sien, assez pour le maintenir contre la porte mais pas trop pour ne pas le toucher. Après tout, il vient juste de baiser avec son père, c'est dégueulasse. Il fait glisser sa bouche jusqu'à l'oreille de son prisonnier. « Je vais t'apprendre ce que c'est la frustration et c'était absolument pas ce que j'ai ressenti tout à l'heure. »

L'esprit de Cameron est comme blanc, comme si on avait appuyé sur un bouton pour qu'il devienne une personne totalement différente, comme s'il était dans un état second. Il entreprend alors de mettre à exécution ses paroles. Il soulève le t-shirt de Rory et défait le bouton et la fermeture éclaire de son pantalon pour avoir le champ libre. Ses mains se baladent sur le corps du jeune homme, sans jamais s'attarder sur un point précis. Elles se déplacent habilement du haut de son corps jusqu'à son entrejambe sans réellement toucher la peau, tandis que Camie s'amuse à souffler sur le cou, les oreilles et la joue de Rory. C'est mesquin, cruel même mais lui ça l'amuse. Un sourire malsain s'affiche sur ses lèvres tandis qu'au fur et à mesure où il se fait plus entreprenant, l'entrejambe du gigolo réagit à ses caresses. Une fois encore, la bouche du pâtissier entre en contact avec l'oreille de Rory. « Hmm, j'ai comme l'impression que mon papa chéri ne s'est pas bien occupé de toi. Ça t'excite de faire ça comme ça ? » Dans d'autres circonstances, Cameron n'aurait jamais agi de la sorte. C'est juste sa haine envers Rory, envers son père et plus particulièrement envers lui qui le fait réagir de la sorte. Il se déteste de se servir de la faiblesse du jeune homme pour en faire une arme pour lui. S'il avait été à la place du châtain, il lui en aurait foutu une. Mais ça ne semblait pas être son genre de frapper les gens. Peut-être que c'était lui qu'on frappait et que ça le faisait durcir. Maintenant qu'il est totalement à sa merci, Cameron laisse ses deux mains jouer avec l'érection du gigolo. Il le sent se crisper et alors qu'il est sur le point de non retour, Camie lâche tout et s'éloigne de lui, un sourire mauvais sur le visage. « Désolé, j'aurai peut-être pas du faire ça, sans te payer avant ! C'est combien ce genre de prestation ? » Un rire moqueur sort de ses lèvres tandis qu'il se fait de la place sur le canapé de Rory. Il attend avec impatience sa réaction, comme un gamin qui attend son jouet à Noël.

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MessageSujet: Re: but we let the hate radiate out of us like a sun, watch it burn through our veins. | CAMY but we let the hate radiate out of us like a sun, watch it burn through our veins. | CAMY I_icon_minitimeJeu 7 Avr - 1:00

but we let the hate radiate out of us like a sun, watch it burn through our veins.Lui qui pensait être au calme en rentrant, pouvoir se poser dans son canapé avec un bon chocolat chaud et un bon thriller entre les mains, d'autant qu'il vient tout juste de découvrir un auteur français plutôt très bon dans ce genre et qu'il avait hâte d'entamer un nouveau tome de ce Maxime Chattam, c'est raté, et il va devoir remettre ce super programme à plus tard. En espérant que ce plus tard arrive très vite. D'ailleurs, Rory fait comprendre gentiment à l'intrus qu'il n'est pas vraiment le bienvenu et que son départ serait fortement apprécié. Même si les gestes et les paroles du jeune homme sont plutôt clairs sur ce qu'il pense, le châtain n'aurait pas pensé que ce dernier agirait comme une petite peste sournoise en faisant mine d'accéder à sa requête avant de se rétracter. Rory pense sincèrement en voyant le bouclé ouvrir la porte qu'il a gagné, que l'autre s'en va. Il n'a pas spécialement confiance en lui et ne s'imagine absolument pas avoir un grand pouvoir de persuasion, il se dit seulement que le jeune homme a peut-être juste réalisé, qu'effectivement s'en prendre à lui ne résoudra pas le problème avec son paternel. Mais il se trompe lourdement, le bouclé ne semble pas avoir compris quoi que ce soit, ou alors il ne veut pas comprendre, le barman pencherait pour cette seconde proposition, et voir malheureusement son invité imposé refermer la porte dans un claquement brusque. Sans qu'il n'ait le temps de comprendre quoi que ce soit, il sent une pression imposante sur son poignet. C'est en réalité la main du bouclé qui vient de l'attraper pour le jeter face contre sa propre porte d'entrée. Il ne sait pas trop ce qu'il a fait pour mériter ce châtiment, comme il le lui a dit avant, il n'a pas forcé son père à venir dans le bar, il ne l'a pas forcé non plus à utiliser une personne comme lui, pas plus qu'il ne l'a forcé à le choisir lui parmi les barmans. Il n'y peut juste rien.

Il y a plein de sortes de frustration, et Rory reste persuadé que c'est exactement ce que le bouclé est, frustré. Seulement, à la phrase qu'il lui murmure à l'oreille, il sent que ce qui l'attend, ça ne présage rien de bon. Rory s'en veut de ne pas être un peu plus costaud, il pourrait au moins essayer de se défendre. Mais non, sa taille de mouche l'empêche de se débattre, il n'essaie même pas, il sait d'avance que c'est peine perdue, l'autre est bien plus grand et plus étoffé que lui, il n'a aucune chance et si celui qui d'intrus est passé à agresseur à envie de le maintenir contre cette porte, il n'y a semble-t-il rien qu'il ne puisse faire avec sa force de moucheron. Plus tôt, il n'a pu se dégager que parce que le bouclé l'a bien voulu, il en est bien conscient, alors autant ne pas être stupide et ne pas chercher à jouer les kamikazes, ce serait juste encore pire. Le châtain est quand même prêt à essayer de répliquer un petit quelque chose, histoire de ne pas complètement ressembler à un pantin désarticulé et muet, mais les mains du jeune homme lui soulevant son t-shirt et lui ouvrant son pantalon l'en empêche. Il se retrouve réellement muet par l'effet de surprise. Les gestes du bouclé sur son corps le font se crisper au possible. Rory a peut-être l'habitude qu'on le touche, même quand parfois il n'en a pas envie, parce qu'il n'a pas le choix, mais là, c'est différent, là, il ne veut pas, et il n'est pas censé y être obligé. « S-stop. » C'est tout ce qu'il arrive à peine à articuler dans un murmure. Le pire, c'est que si le brun n'avait pas agi comme ça, s'ils s'étaient rencontrés différemment, Rory aurait sans doute été moins pétrifié à ces gestes qui sont normalement censés être agréables, alors que là, c'est plutôt comme si l’on lui passait un gant de crin sur la peau. C'est con, parce qu'il faut bien avouer que ce garçon dont il ignore toujours le nom est plutôt pas mal, pour ne pas dire carrément canon, mais bon là, c'est bien la dernière chose à laquelle pense le châtain, qui a juste envie que ça s'arrête, mais non, l'autre ne semble pas avoir envie de le laisser tranquille.

Et puis ce corps qui réagit, Rory le déteste de réagir, il ne peut pas réagir, il n'a pas le droit de réagir comme ça, et pourtant il n'a aucun contrôle sur ça. Les mains du bouclé sur son anatomie, s'est automatique, il a beau ne pas vouloir de ce qui est en train de se passer, il a beau être crispé comme pas possible, il a une érection. Clairement le jeune homme sait y faire et il n'y a rien que Rory puisse faire pour changer la réaction de son corps. L'autre jubile de s'arrêter au moment fatidique et le barman est partagé entre la frustration créée volontairement par le bouclé et le soulagement qu'enfin son calvaire s'arrête pour le moment. D'ailleurs, c'est le soulagement qui l'emporte dans ses émotions, Rory pousse un léger soupire de soulagement alors que le jeune homme s'éloigne. Quand le châtain se retourne et le voit avachi dans son canapé, dans ce qui lui sert de lit, il a envie de vomir et une vague de colère monte en lui, en même temps que les larmes qui menacent de couler. Il le regarde furieux et apeuré à la fois, il a déjà que trop souvent subit ce genre d'agression durant ces deux dernières années, mais jamais comme ça, chez lui, le seul endroit où il se pensait un minimum en sécurité. « Pourquoi ? » Rory le regarde un instant, poings serrés, prêt à lui coller son poing dans les gencives. Mais Rory n'est pas un violent et la peur reprend le dessus. Au lieu de foncer sur le bouclé pour lui en coller une, il court vers sa minuscule salle de bain sans attendre de réponse à sa question. En se pressant, après avoir claqué la porte derrière lui, il trébuche sur le rebord de la cabine de douche, embarquant dans sa chute avec lui le rideau de douche. L'installation n'est pas des plus stables, la tringle tombe aussi, provocant dans le petit espace, un boucan d'enfer. Heureusement pour le châtain, la barre de métal ne lui ait pas tombé dessus, ça aurait été la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Prostré à terre, Rory n'a pas la force de se relever, il a juste envie de rester là et attendre que le bouclé se décide à partir de lui-même. « Dégage de chez moi ! Dégage de chez moi ! » Il essaie de parler suffisamment fort qu'il l'entende, sans en être certain, sans même être sûr que ça aura quelconque effet, mais il a besoin de le faire, juste pour se dire qu'il n'a pas été sans rien faire, qu'il aura essayé quelque chose, même si ça ne vaut pas grand-chose.

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MessageSujet: Re: but we let the hate radiate out of us like a sun, watch it burn through our veins. | CAMY but we let the hate radiate out of us like a sun, watch it burn through our veins. | CAMY I_icon_minitimeLun 11 Avr - 0:27

but we let the hate radiate out of us like a sun, watch it burn through our veins.Il ne sait pas à quoi il pense quand il plaque Rory contre la porte et commence à le déshabiller. Ce n'est pas dans ses habitudes de se comporter comme un vrai connard. Certes, il est en colère, certes, il veut faire payer son père et le gigolo, mais est-ce la bonne solution ? Cameron n'y pense pas alors qu'il s'attaque à faire connaître la frustration au jeune homme. Ses mains parcourent son corps comme si elles le connaissaient par cœur, s'arrêtant quand il le fallait et reprenant juste avant que le désir ne parte. Il sait y faire et le corps de Rory ne tarde pas à réagir sous les caresses de Camie. Il ne sent pas que le châtain s'est crispé sous ses mains et que même si son corps répond parfaitement à la stimulation, lui n'aime pas du tout ça. Lui tout ce qu'il voit, c'est qu'il prend un malin plaisir à le torturer de la sorte. C'est cruel de sa part, mais sa colère est telle qu'il ne réagit pas normalement. Rien ne pourrait l'arrêter maintenant, pas même les supplications du jeune homme qui veut qu'il stoppe. Un rire s'échappe des lèvres du bouclé qui ne peut pas s'empêcher d'intensifier ses attouchements sur le corps tatoué. Heureusement que personne n'est témoin de la scène, sinon, il risquerait de partir en prison pour ça. Pas une seule fois l'idée que Rory essaie de se débattre ou même appelle les flics ne lui vient à l'esprit. Camie ne le pense pas assez fort pour le faire. Alors, il continue de cajoler sa victime sans se soucier de ce qu'il pense. Il décharge toute sa frustration et sa colère dans ces gestes malsains. Si seulement, ils ne s'étaient pas rencontrés dans ces circonstances là, peut-être qu'ils auraient pu se retrouver dans cette situation, mais ça aurait été totalement différent. Rory aurait été consentant et pas un objet entre les mains expertes de Cameron et ce dernier ne se servirait pas du plaisir charnel comme d'une arme pour expulser tous les sentiments négatifs qu'il ressent à l'égard de ce type. Le corps du châtain se crispe encore un peu plus, comme pour lui dire de s'arrêter. Seulement, Cameron n'est pas encore satisfait du résultat. Alors, il s'empare du membre viril de Rory et s'amuse avec quelques temps avant de carrément le lâcher au moment où il sent qu'il est prêt à partir. Il laisse donc le jeune homme à moitié nu, tremblant contre la porte pendant que lui va s'asseoir sur le canapé, un sourire sur les lèvres. Il prend la parole pour présenter de fausses excuses au gigolo. Il s'amuse, c'est indéniable. Heureusement que sa petite sœur ne voit pas ce qu'il a fait, sinon, il se sentirait au plus mal. Mais là, il est juste d'humeur moqueuse.

Lorsque Rory se retourne pour lui faire fasse, le sourire malsain de Cameron s'agrandit un peu plus. Le voir dans cet état de faiblesse le rend euphorique. Il pourrait continuer à faire ça toute sa vie. Le regard que le châtain pose sur le bouclé est un mélange de colère, de soulagement et de peur. Il voit perler quelques larmes à ses yeux et le félicite mentalement de ne pas avoir craqué. Peut être est-il plus résistant qu'il ne le pense. Il pose alors une réponse et un nouveau rire moqueur résonne dans l'appartement. Camie balance sa tête en arrière pour rire à gorge déployée. Sérieusement ce petit le fait bien rire. Il va falloir qu'il le garde sous la main si un jour il a envie de s'amuser un peu plus. Il se lèche les lèvres alors qu'il fixe avec attention l’érection visible du châtain. Seulement, il n'a pas le temps de se rincer l’œil plus longtemps ou même de répondre qu'il s'est déjà enfui dans ce que Cameron imagine être la salle de bain. « Tu sais, t'as pas besoin de te cacher pour te finir. Je l'ai déjà vu et senti. T'es plutôt bien bâti. J'comprends mieux mon paternel. » Encore une provocation. Son ton est sarcastique même s'il ne dit que la vérité. Rory a un très beau corps et il est bien monté. Dans d'autres circonstances, il aurait pu être un coup d'un soir à défaut d'être un coup son petit ami. Parce que bien entendu, il était hors de question qu'il accepte que son copain fasse ce genre de métier dégradant surtout si c'était pour finir comme Rory caressé par un autre homme. Cameron décide enfin de répondre à la question du châtain. « Oh et tu veux connaître la raison de mon geste ? Et bien, je te l'ai dit non ? Je devais t'apprendre le véritable sens du mot frustration. J'imagine que le fait de ne pas avoir pu venir te dérange hein. » dit-il alors qu'il entend du chahut dans la salle de bain. Rory est tombé entraînant quelque chose dans sa chute. Bien que le bruit dérange, il ne bouge pas son cul du canapé pour aller voir ce qui se passe. Il n'a pas besoin de s'inquiéter pour quelqu'un comme lui. Ça ne ferait que rendre son comportement encore plus cruel qu'il ne l'était déjà. Il ne ressent même pas une once de culpabilité quand la voix de Rory lui parvient de la salle de bain. Bien qu'il ait essayé d'y mettre de la force, ça ne ressemble qu'au cri plaintif d'une souris prise dans un piège. Le pâtissier soupire devant le peu de réaction du jeune homme.

Si d'autres l'auraient frappé jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien de lui qu'une boule en position fœtale grimaçant de douleur, le gigolo lui a préféré s'enfuir et se cacher. C'est encore plus drôle que de le voir s'énerver. Après deux trois minutes, Cameron se lève et se dirige vers la salle de bain. « Oi ! Tu vas faire ta victime longtemps ? » Pas un mot gentil ne sort de sa bouche depuis qu'il est arrivé dans l'appartement du jeune homme. Il pourrait lui demander comment il va après l'horrible acte qu'il lui a fait subir. Mais en vrai, Camie se moque pas mal de son état d'esprit. Il veut juste s'amuser encore plus. Il continue de s'avancer vers Rory quand ses pieds se prennent dans des vêtements qui traînent par terre juste devant la porte de la salle d'eau. Putain de merde ! Il peut pas ranger sa porcherie. Ses deux mains viennent se placer devant son visage en guise de protection et il manque d'écraser son visage contre un caleçon qu'il juge être sale de Rory. Aussitôt, il se met à hurler en fusillant ce dernier du regard peu soucieux de savoir s'il lui le regarde ou pas. « PUTAIN MAIS TU PEUX PAS ETRE PLUS SOIGNEUX ! Y A DE LA MERDE PARTOUT DANS TON APPARTEMENT. » Cameron ne peut pas rester une seconde de plus dans cette position alors il essaie de se relever pour éviter de faire une syncope, ce qui conduirait inévitablement à la rencontre du vêtement sale et de son visage, ce qui est hors de question. Seulement, ses mains sont aussi prises dans des affaires appartenant au jeune homme et le brun en essayant de se relever glissent, et sans savoir pourquoi, il se retrouve totalement sur Rory affalé contre son corps, sa bouche contre la sienne. Les yeux de Cameron sont grands ouverts alors qu'il se rend compte de ce qui est en train de passer. Dès qu'il en a pris conscience, il se relève aussi vite qu'il peut et crache dans le lavabo en ouvrant l'eau. Il se rince la bouche une dizaine de fois avant de prendre du dentifrice pour se débarrasser de cette sensation complètement dégueulasse. Dire qu'il y a encore quelques heures cette bouche entourait la queue de son père. Argh c'est dégueulasse ! Cameron est totalement dépassé par les événements. Ce genre de chose n'arrive que dans les livres ou dans les films. Il n'a vraiment pas de chance. D'abord le caleçon et maintenant ça... Il veut mourir et oublier cette journée pour toujours.

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MessageSujet: Re: but we let the hate radiate out of us like a sun, watch it burn through our veins. | CAMY but we let the hate radiate out of us like a sun, watch it burn through our veins. | CAMY I_icon_minitimeJeu 12 Mai - 16:47

but we let the hate radiate out of us like a sun, watch it burn through our veins.Cette journée qu’il pensait être plutôt cool pour une fois, vient de virer en véritable calvaire. Rory a juste l’impression d’être dans un cauchemar, et il n’a plus qu’à espérer qu’il ne va pas tarder à se réveiller. Malheureusement, la chute dont il est victime en s’enfermant dans sa salle de bain lui rappelle que non, il n’est pas en train de dormir, que ce n’est pas un cauchemar, mais bel et bien la réalité. Sa chute lui imprime bien dans son cerveau qu’il vient bien tout juste de se faire agresser dans son propre appartement par le fils d’un de ses clients. Rory, il a déjà subi toutes sortes de choses depuis qu’il fait ce boulot, mais jamais encore ça en été arrivé là, et encore moins chez lui. Le seul endroit où il se pensait un minimum en sécurité. Alors, affalé dans la cabine de douche, une partie du rideau sur lui, le reste s’étalant au sol, le châtain accuse le coup, criant faiblement au bouclé de s’en aller, tout en sachant qu’il y a bien peu de chance pour que l’autre s’exécute. Tant pis, il va attendre là encore un peu, espérant juste quand même un peu qu’il va finir par partir. Rory réarrange ses vêtements, histoire de retrouver une apparence un peu plus décente, même si dans l’immédiat il n’a jamais eu une aussi piètre opinion de lui-même. Il se sent misérable, plus parce qu’il n’est pas capable de se défendre et d’envoyer le jeune homme bouler, que par ce qu’il vient de subir.

Comme il s’y attendait, le bouclé n’est pas parti, non, au lieu de ça, il vient contempler son œuvre et se foutre encore un peu plus de lui probablement. Seulement, le bordélique qu’il est a laissé trainer des vêtements, comme souvent en fait. Si lui est habitué à faire gaffe où il marche, l’autre se prend les pieds dedans et s’étale. Rory n’a jamais été aussi content d’être si négligé au niveau rangement et intérieurement il jubile de le voir allongé au sol. Bien fait pense-t-il pour lui-même. Et si le serveur arrive à se retenir d’éclater de rire, il ne peut réprimer le rictus qu’arbore à présent son visage. D’ailleurs ça contraste étrangement à ses yeux rougis. « Je suis chez moi, je fais ce que je veux vois-tu, si moi mon bordel me convient, ça ne regarde que moi. » Il ignore d’où vient ce regain de confiance pour oser lui répondre, c’est probablement dû à la position momentanée de faiblesse du jeune homme, mais Rory est fier d’avoir osé le dire. Et puis, c’est vrai après tout, il ne l’a pas invité, il s’est invité, alors il n’a qu’à faire avec l’état de l’appartement. S’il n’est pas content, il n’a qu’à se barrer de là. Bon, regain de confiance OK, mais pas trop non plus, il n’est pas capable de dire ça en plus de l’autre phrase. D’autant que le bouclé se relève et sa taille impressionne Rory qui n’est pas très grand lui, surtout vu du sol. Mais le bouclé n’a pas le temps d’être totalement relevé qu’il chute à nouveau, et vient cette fois-ci s’affaler sur le châtain, qui n’a pas vraiment le temps de réaliser qu’ils viennent de s’embrasser par accident. C’est la réaction plutôt virulente du bouclé qui en fait prendre conscience à Rory, qui prend une mine carrément vexée de le voir cracher et se rincer de la sorte.

Le comble de l’humiliation pour le barman c’est au moment où le jeune homme s’empare du dentifrice pour se nettoyer. C’est bon, ils ne se sont pas roulé un patin non plus quoi ! C’est le geste de trop, la goutte qui fait déborder le vase de sa patience, de son calme et sa retenue. Rory se lève plus rapidement qu’il ne s’en serait cru capable vu son état et le bordel ambiant dû à la chute de la tringle et du rideau de douche. Étrangement, il arrive à se lever sans encombre et sans retomber, il attrape au passage la brosse des toilettes qui sont juste à côté, pour une fois, ça aura un avantage d’avoir les toilettes dans la salle de bain et d’agacement, il la place sur la bouche du bouclé. « Tiens, tu veux un coup de main. Je ne te prête pas ma brosse à dents, tu risquerais l’infection. » Puis il jette la brosse vers la cabine de douche, se fichant éperdument de l’endroit où elle atterrit réellement. Puis il pousse le bouclé hors de la petite pièce exiguë. « Si ça te déplaît tant que ça d’être ici, va te défouler ailleurs et vient plus me faire chier. C’est pas moi ton problème. » Il le pousse encore un peu plus vers l’entrée, le jetant même contre la porte, ne remarquant même pas que le jeune homme a toujours du dentifrice sur lui. « Dégage et fous-moi la paix. Ce sera au moins une chose de bien que tu feras aujourd’hui. » Il prend souvent sur lui, ce n’est pas un violent, mais si on le pousse trop loin, si on le cherche vraiment, ça lui arrive de répliquer. Ça prouve qu’il en est capable quand il veut, mais il n’aime pas agir comme ça, ce n’est pas dans sa nature profonde, et même s’il n’est pas en tort, après il s’en veut systématiquement d’avoir agi comme ça.

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MessageSujet: Re: but we let the hate radiate out of us like a sun, watch it burn through our veins. | CAMY but we let the hate radiate out of us like a sun, watch it burn through our veins. | CAMY I_icon_minitimeDim 15 Mai - 13:41

but we let the hate radiate out of us like a sun, watch it burn through our veins.Si Camie avait eu une once de jugeote, il aurait quitté l’appartement dès que Rory s’était réfugié dans la salle de bain. Seulement, ce n’est pas le cas. En plus, il n’a pas fini de s’amuser avec le jeune homme. Le voir prendre du plaisir alors qu’il se fait agresser l’a rendu complètement euphorique et il a encore plein d’idées pour lui apprendre le sens du mot frustration. S’il était complètement honnête avec lui-même il verrait que ce qu’il fait subir au gigolo est totalement déplacé et surtout que ça ne servait à rien du tout. Cameron veut faire souffrir son père et il se doute que le châtain n’a aucune valeur à ses yeux. C’est juste un trou à remplir pour pouvoir se décharger de la journée ou simplement parce qu’il n’a plus touché sa femme depuis des semaines voire même des mois. A cette pensée, les poings de Camie se serrent. Depuis combien de temps ce manège avec Rory perdure ? Depuis combien de temps il se tape des mecs ? Rory est-il le seul qu’il s’envoie ? Pourquoi une pute et pas un type rencontré comme ça dans un bar ? Toutes ces questions se bousculent dans l’esprit de Cameron alors qu’il ne prend même pas en compte la demande plaintive de Rory de quitter son appartement. Au lieu de ça, il se dirige vers la salle de bain, son sourire malsain toujours sur les lèvres. Sauf qu’au lieu d’y entrer normalement, il tombe presque la tête la première dans des caleçons sales appartenant au jeune homme. Lui, le grand maniaque de la propreté se retrouver dans cette situation, le met hors de lui. Il recommence à gueuler dans ce qui sert de maison à Rory et sa réaction le fait sourire encore plus. Dans un sens, il a complètement raison. Ce taudis est chez lui et il y fait ce qu’il veut, c’est pas Camie qui va lui dire le contraire, quoique peut être sur le rangement et la propreté oui. Seulement, s’il doit amener des gens chez lui, il devrait pas être un peu plus soigneux ? Lui-même s’est invité chez lui, mais c’est sûrement pas le premier, ni même le dernier à entrer de cette façon chez le châtain. Il est loin de se douter que ce n’est pas le cas. Qu’il est le premier à fouler ces lieux et que ce qu’il a fait restera à jamais graver en lui. Ce n’est pas comme une plaie ouverte que l’on peut recouvrir d’un pansement. Cette plaie fait plus mal encore.

Et Cameron n’a pas fini de le blesser. Il va pour entrer un peu plus dans la salle d’eau quand il glisse sur les vêtements dégueulasses au sol. C’est bien sa veine. A croire que tout là-haut, le type qui soi-disant veille sur eux, à un distributeur de gamelles et qu’aujourd’hui il a décidé de toutes les donner au bouclé. Il s’étale alors une fois de plus de tout son saoul sur le sol. Cependant, cette fois, son visage n’atterrit pas sur le carrelage froid de la pièce. Non, cette fois, sa bouche rencontre celle de Rory qui quelques temps auparavant s’était retrouvée autour de la queue de son paternel ou en train de lécher son anus. Le dégoût se peint sur le visage du pâtissier qui se relève d’un coup pour cracher une bonne dizaine de fois dans le lavabo et se mettre du dentifrice pour effacer toute trace de ce baiser improvisé. Là où d’autres n’auraient utilisé qu’un mouchoir pour s’essuyer, lui, il utilise la totale. Il ne veut pas que la sensation des lèvres de Rory sur les siennes restent surtout en pensant à ce qu’il a fait avec son vieux quelques minutes auparavant. Cameron ne s’attendait absolument pas à une réaction du gigolo et pourtant quand il voit la brosse à chiottes s’approcher de lui, il est comme tétaniser. Il ne peut plus bouger et regarde le jeune homme la poser sur sa bouche. Aussitôt, il fait un grand geste de la main pour l’enlever alors que ses yeux sont ouverts. Il a le cœur au bord des lèvres et a besoin de toute son énergie pour ne pas gerber partout. Il n’a pas le temps de réaliser ce qui se passe qu’il est poussé vers la sortie. Il ne peut même pas se nettoyer la bouche un peu plus après cet épisode traumatisant de sa vie. Jamais il n’aurait pu penser que quelque chose comme ça puisse arriver et devant la victime que Rory était, il n’aurait jamais pensé qu’il puisse avoir les couilles de le faire. Et pourtant, il en a des couilles, vu qu’il les a touchés. Ce n’est que lorsqu’il est poussé contre le montant de la porte qu’il reprend ses esprits. Le visage du châtain est déformé par la colère et il veut qu’il parte. C’est clair là. Cameron saisit aussi qu’il est temps pour lui de partir. Il sait que s’il reste encore un peu plus longtemps, ça risquerait de devenir encore plus violent de sa part mais aussi de la part de Rory. Finalement, même s’il s’est amusé, il n’a pas envie de l’emmerder encore. Tout ce qu’il rêve pour le moment c’est de pouvoir se nettoyer la bouche correctement.

Le brun ouvre alors la porte derrière lui et avant de sortir se retourne une dernière fois vers Rory. « J’en ai pas fini avec toi Rory… » Il se rend alors compte que c’est la première fois qu’il prononce son prénom à voix haute. Il le crache presque comme s’il s’était brûlé la langue avec ces quatre lettres. « Tu vas regretter de ne pas être une licorne pour t’envoler au pays des bisounours. » Cameron est lui-même surpris parce qu’il vient de dire. Pourquoi se met-il à parler de ce genre de chose. C’est totalement con et hors propos. Cependant, il ne pense plus correctement puisqu’il est totalement focalisé sur la brosse des toilettes dégoûtante qui est venue toucher sa bouche si délicate. S’il avait pu, il l’aurait tué avec n’importe quel objet qui lui passait par la main. Même un crayon aurait pu faire l’affaire. Il n’aurait eu qu’à lui enfoncer dans les yeux et le voir se tordre de douleur avec le sang qui giclait de partout. « J’espère que tu dormiras bien ce soir, parce que ce sera ta dernière nuit de tranquillité. » Sur ces mots, Camie quitte le seuil de la porte de Rory et descend les escaliers pour se rendre chez lui. Il n’a jamais été aussi pressé de rentrer chez lui. Arrivé dans sa maison, il se dirige comme une flèche dans la salle de bain et se rince la bouche une bonne vingtaine de fois et pareil pour le lavage intensif de ses dents. Il veut oublier ce qui s’est passé chez Rory.

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