Je n’aime pas la voir si mal, je ne la connais que très peu mais je me sens lié à elle par un lien, mais j’ignore quoi encore mais ce lien est fort et me pousse l’envie de l’aider, a ne plus être mal, rien que sa présence me donne envie de me battre pour ce que j’ai perdu, le gout de la danse même si je danse petit à petit. Si elle arrive à me redonner tant de chose en si peu de temps, je peux je pense, moi aussi lui redonner un peu de ma force face à ce que cette photo lui fait éprouver, car je vois bien qu’elle est mal. Alors qu’elle répond enfin à ma question, je pose ma main sur la sienne en signe de compassion, de soutient, j’ignore ce qui la lie a cette photo pourquoi se sent-elle si mal en la regardant. Mais je le saurais un jour, je le sais.

KARL « Oh je vois...mais pourquoi regarder cette photo de ta sœur te rends si triste, tu as l’air toute abattue et je n’aime pas te voir ainsi, je sais qu’on ne se connait pas mais ca me fait mal au cœur de te voir si torturer par cette photo. »

Je la regarde avec un regard un peu triste, mon bleus azur à pris une teinte assez penaude et triste. J’ai mal pour elle, je sais qu’on peut me prendre pour un malade de me ronger pour une étrangère mais j’ai tellement en commun avec elle sans vraiment m’en rendre compte. La danse et notre amour pour cet art.

KARL « En effet, elle a fait une merveilleux travail oui. J’aime beaucoup cette rose sur ton poignet, je trouve qu’il te correspond bien. Douce, mais piquante à la fois pour te protéger. »

Je l’écoute me répondre, ma main posée sur la sienne comme si j’essayais de lui envoyer un peu de mes ondes positives. Je l’écoute avec une certaine émotion dans les traits du visage. C’est dans ce genre de moment qu’on découvre un peu qui je suis. Un homme qui est sensible, qui a du mal à cacher ses ressentis. Quand je veux rire, je ris, quand je veux pleurer, je pleure. Je suis quelqu’un qui est entièrement soumis à mes émotions. On me le reproche souvent d’ailleurs, d’être trop sensible, trop touché par la vie. Plus elle parle plus mes doigts emprisonnent les siens dans une douce entreinte de soutient, exerçant de doux mouvements de mon pouce contre la peau satinée de sa main. Malgré toutes les forces déployées pour rester digne, les larmes me montent aux yeux face à cette histoire, je lutte pour ne pas qu’une se décroche de ma paupière inférieur. Pour l’instant ca s’accroche bien. Ma seconde main vient entourer la sienne doucement.

KARL « Je comprends alors l’émotion que tu portes à cette photo...Je...je suis sur qu’elle est fière de ce que tu es devenue de là où elle est... »

Ma voix déraille que légèrement par l’émotion que son histoire m’inflige. Je suis touché au plus profond de moi. Je réponds à son sourire alors que James a eu le réflex de poser sa main dans mon dos discrètement, ayant ressentit à quel point j’étais touché. Il a du sentir mon chamboulement, il sent chacune de mes émotions ou de mes ressentis. Je profite d’avoir sa main entre les miennes pour détailler cette magnifique rose, la frôlant du bout de mes doigts tout en écoutant sa question qui me fait sourire.

KARL « Je l’ignore...cela me paraissait d’une évidence indubitable... »