Pardonner est divin, mais la vengeance m'appartient.
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Sam Kalama
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Sujet: Pardonner est divin, mais la vengeance m'appartient. Mar 10 Mar - 1:03
Pardonner est divin, mais la vengeance m'appartient.
Liam & Sam
« Je te dépose chez toi? » demanda l'un des homme de Sam en la croisant à la sortie de la caserne. Elle retira son casque, le regardant sans comprendre. Il répéta sa question, et la jeune femme sourit. « Non ça va, merci. » dit-elle simplement dans un sourire, l'empêchant de parler plus couvrant ses oreilles avec de la musique. Elle le voyait encore parler mais sa playlist couvrait sa voix. Elle se mit aux pas de courses pour s'éloigner rapidement et couper court à toute conversation n'ayant pas envie de parler. Rentrer chez elle était une priorité. Elle leva les yeux sur le ciel où la soleil s'installait tranquillement ce matin là, et regarda en arrière ensuite. Peut-être aurait-elle dût accepter finalement, ça lui aurait éviter le métro. Elle s'étira, chassant les douleurs de son dos après cette nuit mouvementée, et se accéléra le pas dans la rue. Travailler la nuit ne la dérangeait pas du tout. Au contraire. Souvent réveillée au court de son sommeil par ses terreurs nocturnes, Sam préférait encore ne pas dormir. Et pourtant, avec le temps, ça allait mieux. Elle pouvait encore se souvenir de sa façon de surmonter ça quelques années plus tôt. Puisque dormir était le meilleur moyen pour faire des cauchemars, elle avait décidé de ne plus dormir. Et pour se faire, la jeune femme avait usé de moyens peu recommandés. Madame coco lui avait permis de ne pas dormir, ou presque pas, pendant presque une semaine. Si cette poudre blanche avait semblé être sa meilleure amie l'espace de ses quelques jours, elle avait fini par laisser tomber lors de sa crise de paranoïa. Plongée dans l'obscurité d'une boite de nuit, elle avait fini par se sentir agressée par son environnement, par les lumières, par la musique, et avait littéralement pétée un plomb. Désorientée, elle avait des hallucinations, et fuyait en courant dans la rue des silhouettes inventées par son esprit épuisé et tourmenté.
Croisant une personne dans la rue avec un gobelet de café, la jeune femme réalisa que ça ne serait pas un luxe pour son organisme que d'être sous caféine. Elle chercha du regard un magasin dans la rue pour prendre un verre, et une fois repéré, la demoiselle se dirigea vers le Julians Coffee. Poussant la porte, elle ignora les regards se posant sur elle à son entrée. Après une nuit de quatorze heures a intervenir sur toute la ville, le visage de la jeune femme était loin d'être aussi pimpant que celui des autres clients. Elle s'en fichait pas mal. Retirant son casque, elle libéra ses cheveux de ce dernier, et leva les yeux sur la carte accrochée au mur. Faisant son choix rapidement, elle s'avança vers le serveur. « Bonjour ! Salua-t-elle avant de commander : C'est possible un café noir à emporter ? Genre XXXXXXXL. » précisa-t-elle dans un sourire. Sourire qu'elle s'obligea a maintenir, alors que son ventre se serra, sans raison a part entière. Son regard ne se détacha pas du jeune homme à qui elle venait de passer commande. Pourquoi ? Elle roula des yeux, et lui fit dos, regardant la salle en replaçant son casque. Passant ses mains sur son visage, elle tenta de chasser cette sensation désagréable qui l'envahissait progressivement, inconfortable dans son propre corps. Elle inspira profondément et chercha dans son sac la monnaie, pour partir au plus vite de cet établissement qui semblait la mettre particulièrement mal à l'aise. Elle se tourna pour voir le prix de sa boisson et reprit sa recherche au fond de son sac. Trouvant l'appoint, elle se repositionna en face du serveur et baissa son casque lorsqu'il s'approcha avec le gobelet. Lorsqu'elle entendit à nouveau sa voix, elle sentit à nouveau son ventre se serrer, et fut parcourut d'un frisson insupportable. Lorsqu'elle croisa son regard, ce fut bien pire. Elle fixa le jeune homme, sa main avec la monnaie pendouillant dans le vide, avant de la lui remettre. La clim avait augmentée, ou c'était elle qui était gelée sur place ? « Merci.. » dit-elle dans une voix proche du murmure, récupérant sa commande.
Sam secoua ses esprits, qui semblaient lui jouer des tours sous la fatigue. Elle entreprit de sortir du café, mais sur le chemin, elle se retourna a nouveau sur le serveur. Ce regard putain, ce regard...! Non non non, elle refusait d'y penser encore. Et encore moins éveillée. Pas à nouveau. Fronçant des sourcils, elle poussa la porte et sorti dehors, la respiration difficile. Ça allait passer. Ça devait passer. Elle aurait vraiment dut accepter de rentrer avec le pompier. Elle fit quelque pas serrant le café entre ses mains, espérant qu'il les lui réchauffe. Pourtant il ne faisait pas si froid. C'était comme si ça venait d'elle. Un froid intérieur qui faisait trembler ses mains. Ses larmes coulaient alors qu'elle tentait de lutter, en vain. « Ta gueule ! » ordonnait le jeune homme qui pressait sa main contre sa bouche alors qu'un autre descendait son sous-vêtements sur ses cuisses qu'elle essayait tant bien que mal de serrer. Sam parvint a mordre la paume qui l'empêchait d'hurler « Ah la sale chienne ! » grogna la ''victime'', avant de lui écraser la mâchoire dans sa main de quaterback, rendant incompréhensible des supplications de Sam. « pitié... laissez moi..pitié... » sanglotait-elle, sa voix meurtrie par la peur et l'humiliation. Les yeux de la brune cherchait un soutien, une aide, une lueur d'espoir dans les yeux ivres de ses agresseurs. L'un d'eux se détacha du groupe. « Liam... liam.. » tenta-t-elle de prononcée sans voix, suppliant le jeune homme qui quittait la pièce, alors qu'on lui disait des choses odieuses a l'oreille, la terrifiant...
Elle sursauta en sentant son jean devenir chaud, et réalisa avoir lâcher son café, ce dernier en s'éclatant sur le sol l'avait éclaboussé.. Elle fixa la tache marron sur le trottoir, et releva les yeux sur les passants, vide de toutes émotions. C'était impossible. Impossible. Un mouvement dans son ventre l'obligea à reprendre ses esprits. Elle se rua sur l'une des poubelles a proximité, et y rejeta la bile qui remontait le long de son œsophage, ses yeux se chargeant le larmes dans ce rejet douloureux. « ca va? » demanda un passant. Elle rejeta sa main compatissante dans un cri, passant très certainement pour une folle. Elle recula, apeurée. Ce mec à qui elle avait dit bonjour, a qui elle avait dit merci...C'était Liam n'est-ce pas? Elle n'avait pas le droit d'avoir peur. Plus maintenant. Pas après 10 ans. Elle devait savoir. Sam regarda la tache de café, s'essuyant la bouche, et rebroussa la chemin. Quelques secondes plus tard, elle poussa la porte a nouveau la porte de l'établissement. Elle fixa Liam. Il l'avait reconnu, lui aussi, n'est-ce pas? La peur se transforma en une colère, une haine profonde. Alors que ses jambes semblaient fléchirent, Sam s'avança vers lui d'un pas rapide, volant au passage le mug d'un client sur place, et lança le contenu sur le jeune homme : toi... TOI !! Elle comprit que la boisson ne devait plus être aussi chaude qu'elle l'aurait voulue. Finalement elle lança la tasse , l'éclatant directement sur le mur derrière lui. Raté. Sam n'avait jamais eu peur d'entrer dans un immeuble en feu, elle n'allait pas avoir peur devant lui, n'est-ce pas? Et pas question de céder aux larmes. Ce qui brouillait ses yeux n'était pas de la tristesse, sinon de la haine et du dégout.
Emi Burton
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Sujet: Re: Pardonner est divin, mais la vengeance m'appartient. Ven 13 Mar - 18:56
Sam & Liam
Pardonner est divin, mais la vengeance m'appartient.
Prenant le service très tôt, je n'avais pas passé une très longue nuit, mais elle avait été des plus suffisantes. Je ne passais pas souvent de mauvaises nuits, sauf quand je me met à trop penser, trop penser à Sam et son regard apeuré d'adolescente. Je ne suis pas celui qu'il faut plaindre, c'est d'ailleurs pour cela que mes maux ne sont découvert que par mon psychologue et je tente de passer mes journées sans repenser à tout ça. Comme si la vie avait toujours été normale pour moi, que tout m'avait toujours souri et je tais la partie où j'ai fait la plus grosse connerie de ma vie. Pas du tout élevé comme un connard, j'avais reçu une éducation catholique, une religion pourtant, que je n'ai pas du tout suivi... Pourtant, je n'aurai pas du être un salop pareil et il faut croire que j'avais les conneries dans le sang. Dans un soupir, j'ai secoué la tête pour me remettre les idées en place et revenir à ce que je faisais, avant que le café ne déborde du gobelet. Un rapide mouvement me fit arrêté la cafetière, par chance personne n'avait remarqué que j'étais dans les nuages. Le temps a filé un bout de temps sans que je ne remarque autre chose que des regards familiers où les commandes partaient d'elle même, avant même qu'elle soit commandé, tellement nous avons l'habitude... des habitudes de chacun. Un visage retint mon attention finalement, un visage que je n'avais pas revu depuis longtemps, celui de Sam. *Putain, merde... fait comme si de rien était, fait comme si de rien était abruti.* Alors j'ai dit bonjour, j'ai souri poliment et je lui ai servi ce qu'elle avait commandée en prenant le plus grand des gobelets pour la servir. *Dépêche, elle a rien vu, elle a rien vu... pas maintenant putain, pas maintenant!* Un coup d’électricité dans la main quand celle-ci à rencontré la sienne et elle a fini par filer comme elle était venue, je me suis alors détendu parce que je ne voulais pas de scandale... pas maintenant. Mais mon soulagement fut de courte durée, le temps qu'elle réalise qui j'étais, le temps qu'elle se rappelle de ma voix, de ma silhouette parce que je n'avais pas tant changé physiquement. Elle est finalement revenu, intérieurement je m'étais dit que j'étais foutu... Bien sur que je l'avais reconnue, je ne peux pas effacer son visage de ma tête chaque jour, à chaque fois que je parle au psychologue, elle est tout le temps dans mes pensées... J'aurai préféré la revoir ailleurs qu'ici, dans un endroit moins public pour recevoir ses coups, mais je ne pouvais pas demander ça visiblement parce qu'elle fonçais déjà sur moi en criant, rageuse... je ne pouvais qu'accepter cette rage. Cependant, mal à l'aise devant tous les clients, je ne savais quoi faire. Le visage des clients tournaient déjà d'elle à moi, une des serveuses et collègue me fixa bouche bée... Elle ne comprenait rien à ce qu'il se passait. J'étais coincé. « Sam... Sam... Pas ici... » Je savais déjà que mes mots n'allaient rien changer, ma collègue l'avait remarquée elle aussi et d'un mouvement de tête, elle m'indiquait la sortie. Désolé par cette scène, je suis parti en marche arrière tout en regardant Sam, lui indiquant de me suivre pour ne pas faire fuir le peu de clients qui n'avaient pas bougé. Nous retrouvant derrière le café, je pouvais la laisser m'engueuler, je le méritais.
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Sam Kalama
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Sujet: Re: Pardonner est divin, mais la vengeance m'appartient. Sam 14 Mar - 17:19
Pardonner est divin, mais la vengeance m'appartient.
Liam & Sam
Sam était plantée devant Liam, le corps complètement raidit par la colère. Sa respiration ne semblait plus lui appartenir, s'accélérant, ou se coupant de façon complètement aléatoire. Elle n'avait qu'une envie, après l'avoir arrosé et visé avec le mug, sauter par dessus le comptoir et l'attaquer. Elle s'en sentait complètement capable. Tout pouvait devenir une arme. De la carte de fidélité aux graines de café, elle sentit son imagination se développer comme jamais. Le silence dans la salle suite a son entrée fracassante empirait cette sensation de vertige qui s'emparait d'elle, et contre lequel elle luttait. Elle ne savait pas comment elle arrivait à tenir devant lui, si ce n'était parce que la haine la portait. C'était comme si cette affreuse année de lycée défilait sous ses yeux. Son ventre se serrait, encore et encore. Elle avait a nouveau envie de vomir, mais le gout de la bile laissé le long de son œsophage la brulait déjà bien assez. « Sam... Sam... Pas ici... » L'entendre prononcer son prénom lui glaça le sang. Comment ça, pas ici ? Non non non non, son image de serveur parfait n'allait pas être épargner. L'avait-il épargner, lui ? Avait-il eut un soucis de conscience lorsque dans les couloirs du lycée, elle longeait les murs pour les éviter, lorsqu'elle séchait les cours dans lesquels ils avaient potentiellement le malheur de se croiser ? Avait-il penser une seule fois a elle ? Non, non. S'il avait réfléchit un seul instant ce soir là, il l'aurait aidé. Quel genre de lâche abandonne une fille à ce triste sort ? Et, alors qu'elle lutait contre les larmes qui lui montait, Sam réalisa une chose. Ce secret qu'elle avait conservée depuis toutes ses années, cette honte, cette peine, cette douleur, ce cauchemar qu'elle avait dût apprendre à gérer, seule, elle ne pouvait en parler ici. Elle tourna la tête a peine, pour apercevoir la salle du coin des yeux, et une gêne l'envahit soudainement. Elle n'était pas du genre à faire tout ce remue-ménage. Tous ces regards sur eux... tous ces esprits qui tentaient de comprendre la situation, sinon d'en imaginer la raison.. Il n'avait pas tort, pas ici. Et si elle accepta de sortir, ça n'était en aucun cas pour ne pas salir son image, il méritait que chaque regard sur lui soit aussi écœuré que celui de Sam.
Alors que la jeune femme avait pensée sortir dans la rue, il l'invita à la suivre ailleurs. Furieuse et se sentant mal à l'aise d'être suivit par le regard des clients encore dans le café, elle le suivit. Une fois seule avec lui, loin des yeux curieux, et des oreilles tendues, elle fixa le brun. Dans un dessin animé, ses yeux auraient été en flamme pour montrer a quel point elle lui en voulait. Et soudainement, ce regard haineux s'éteignit. Réalisant seulement qu'il n'y avait plus la présence de personne, si ce ne fut la leur, elle perdit toute sa hardiesse, se sentant comme piégée. L'espace de quelques secondes, ce fut la peur qui s'empara entièrement d'elle. Sam recula alors de quelques pas maladroit, cognant son pied dans une poubelle du café, le bruit qu'elle provoqua la fit sursauter. Elle n'avait pas le droit de lui montrer qu'encore aujourd'hui, elle était faible. Il n'avait pas le droit d'être plus fort qu'elle, par sa simple présence. Pourtant, le simple fait d'être en face de lui lui donnait l'impression d'avoir de nouveau 17 ans, comme si ces dix dernières années de combat n'avait jamais existé. Alors qu'elle aurait pu hurler, le frapper, l'insulter, comme elle en avait eu l'envie quelques minutes plus tôt, Sam le regarda; répugné par sa simple présence. Lui lançant un regard lourd d'accusation, elle fit tout bas, la voix brulée par l'acidité qui remontait en elle : " j'voudrais que tu sois mort, Liam Peterson." dit-elle dans une grande honnêteté et haine. Elle en avait rêvé plus d'une fois. Que lui, que son groupe, qu'ils meurent. Tous, un par un. Sous sa main ou par accident. Mais que ce soit douloureux. Il méritait de souffrir, autant qu'elle souffrait, si ce n'était plus.
Emi Burton
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Sujet: Re: Pardonner est divin, mais la vengeance m'appartient. Mer 25 Mar - 18:31
Sam & Liam
Pardonner est divin, mais la vengeance m'appartient.
*Connard, pourquoi t'as fait ça?! Putain, qu'est ce qui t'as pris par la tête? La drogue n'excuse pas tout... tu le sais bien* Alors que nous étions à l'extérieur, à l'abri du moindre regard, je ne laissais pas paraître mes sentiments parce que je ne pouvais pas lui montrer ça. Je sentais qu'elle était toujours en colère, mal à l'aise de se retrouver face à moi comme si rien avait changé et pourtant... J'ai changé, j'ai grandi et je me sens de plus en plus mal pour Sam, mais elle ne voudra jamais l'entendre, je n'oserai jamais lui avouer. Essayer de lui montrer mon mal aise serait mal sain, inconvenant face à ce qu'elle a subi, elle. C'est bien pire que moi, j'arrive seulement à peine à imaginer ça. Quand Sam s'était mise à reculer, qu'elle avait tapé dans la poubelle, ça m'a sortie de mes pensées, j'ai tenté de parler, mais rien est sorti alors je me suis contenté de mettre mes mains dans mes poches et de reculer à mon tour pour lui laisser l'espace dont elle avait besoin. Son regard, planté dans mes yeux, j'avais l'impression de me mettre à suffoquer. Le souffle court, j'ai détourné les yeux, honteux du passé. Sam finit par me cracher se dont elle avait besoin de dire, visiblement. J'aurai pu être anéanti par cette révélation, si seulement je n'y avait pas déjà pensé. Pourtant la mort serait une fin trop douce après une erreur pareille... Je ne mérite pas de mourir, je mérite de vivre ma vie avec le souvenir de Sam se faisant tripoté par ces connards. Pourtant, je ne le dit pas ça à Sam, encore une fois, elle ne voudrait surement pas l'entendre. Elle n'en croirait pas un mot et aurait pensé que je tentai de l'amadouer, de l'adoucir. J'ai levé les yeux vers Sam, recommençant à avoir cette impression de manquer d'air... « Sam... je... pff... j'aurai jamais du te laisser là... j'aurai jamais du faire ça... » *je m'en veux terriblement chaque jour qui passe, Sam...* Dans un soupir, j'ai continué de détourner les yeux pour ne pas perdre davantage mes moyens, pour trouver le courage de dire quelques chose. « Si tu penses que j'ai oublié, que cela ne me fait rien, que... je me traite de tous les noms tous jours... Je n'ai pas eu besoin de toi pour ça... aucunes excuses pourra effacer mes erreurs... aucunes... »
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Sam Kalama
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Sujet: Re: Pardonner est divin, mais la vengeance m'appartient. Mar 31 Mar - 0:33
Pardonner est divin, mais la vengeance m'appartient.
Liam & Sam
Sam aurait dût, au fond d'elle, aimer ce moment. Ce moment qu'elle avait un milliard de fois rêvé. Ce moment où elle était seule avec l'un de ses agresseurs, ou du moins, l'un des complices. Plus d'une fois elle avait imaginé ce moment. Loin de tous les regards, elle était libre d'exercer sa vengeance. Mais la peur la paralysait, à moins que ce ne soit le dégout. Elle était devenue une femme en dépit de leurs actes qui l'avait réduit a quelque chose de vide de toute vie. Elle était devenue quelqu'un de forte, quelqu'un qui bravait le danger sans frémir. Elle n'avait pas le droit d'avoir peur, pas aujourd'hui, plus aujourd'hui. Alors qu'elle le regardait avec cette envie de vomir à nouveau, elle cracha son venin. Mort. Elle aimerait qu'il soit mort. C'était dit. C'était sincère. Il ne méritait pas de respirer le même air qu'elle, il ne méritait pas de respirer le moindre air. Il méritait de se faire bouffer par des vers, et elle serait la, a rire par dessus sa tombe. « Sam... je... pff... j'aurai jamais du te laisser là... j'aurai jamais du faire ça... » Comment ? Grande nouvelle ! Monsieur Peterson avait-il des regrets ? J'espère bien ! pensait-elle, ne comprenant pas comment une personne saine d'esprit pouvait encore se regarder dans le miroir après ce qu'il avait laisser faire. Mais c'était trop tard. Ca n’effaçait pas le passé. Bien sur qu'il n'aurait jamais du faire ça. Sam se posait souvent la question : qu'est-ce qui poussait quelqu'un a agir ainsi ? Pourquoi avait-ils comploter ça ? Ne pouvaient-ils pas se contenter de l'humilier par des actes typiquement lycéen ? Elle aurait accepté qu'on se moque d'elle, qu'on la tourmente... mais ça ? Et alors qu'il semblait formuler ce qui ressemblait a des excuses, il regardait ailleurs. Elle ne méritait pas qu'on la regarde dans les yeux ? Sam tentait de garder le contrôle, de ne pas ceder à l'envie de lui éclater la tête. Parce qu'aujourd'hui, elle en était capable. Après avoir quitté Pittsburgh, Sam avait apprit a se battre, a se défendre, pour reprendre confiance en elle. Si aujourd'hui elle habitait le Bronx, c'était parce qu'elle n'avait plus peur, elle savait qu'elle pouvait faire face a n'importe quel situation. Et puis, surtout, il ne lui était jamais rien arrivé la bas. C'était dans sa ville calme et paisible que son enfer avait eu lieu, rien ne pouvait être pire aujourd'hui , pas même dans le quartier le moins aimé de New-York.
« Si tu penses que j'ai oublié, que cela ne me fait rien, que... je me traite de tous les noms tous jours... » Elle sourcilla. Et ? Qu'est-ce que ça pouvait bien lui foutre qu'il soit capable de se détester ? Il ne pouvait pas avoir une haine envers lui plus grande que celle qu'elle nourrissait pour lui. Pour lui et pour tous les autres. « Je n'ai pas eu besoin de toi pour ça... aucunes excuses pourra effacer mes erreurs... aucunes.. Et c'était une raison pour ne pas en faire? Mais elle savait aussi que s'il les avait faites, elle ne les aurait pas accepté et ça n'aurait servi a rien. Lui passer de la pommade ne l'aiderait pas. Devait-elle pour autant lui offrir son pardon ? Certainement pas. C'était impossible. Jamais il ne l'aurait. Même pas sur son lit de mort. Il lui avait prit beaucoup trop pour oser espérer obtenir sa clémence. Elle frissonna, le souvenir de cette nuit la hantant bien plus que d'ordinaire en le voyant là, devant lui, aussi misérable qu'il avait pu l'être en partant de cette maison. En l'abandonnant. Elle passa ses mains dans ses cheveux , se tenant la tête qui semblait prête a éclater a tout moment. Repoussant ses longues mèches en arrières, elle inspira profondément. Elle devait lui faire face. Elle regrettait seulement de ne pas avoir de couteau pour l'éventrer, et pourquoi pas l'étrangler avec ses tripes. De toutes façon, il ne devait pas en avoir, sinon, cette nuit là, il aurait été capable d'intervenir. Elle relâcha sa tête et s'élança vers lui, avec cette peur qui rongeait son ventre, mais cette colère qui lui permettait de ne pas se rouler en boule dans un coin de cette arrière-cour. " Regarde moi..." exigea l’Hawaïenne la voix nouée... "REGARDE-MOI !' répéta-t-elle, figée devant lui, en montant la voix, avec plus d'assurance et de colère. Quand elle obtenue ce qu'elle avait ordonné, elle le poussa avec force, plantant un regard assassin dans le sien. " Tu crois que j'en ai quelques chose a foutre de tes états d’âmes? De tes regrets ? De ton soit disant tourment? Tout ne tourne pas autour de toi Peterson ! Mais ça a toujours été ton problème ça. Le regard des autres. Il fallait que tu sois cool. Mais désolée de te l'apprendre, laisser une fille se faire... - elle n'arrivait pas a le dire - ... ca n'est pas : COOL !" Elle le poussa à nouveau, restant a distance de lui. Le frapper la soulagerait sur le moment, mais c'était lui permettre de penser à une autre douleur que celle qu'elle espérait qu'il ressentait au fond de lui. Elle glissa ses mains de la racine de ses cheveux a son cou, se tenant la nuque. Elle pouvait sentir les chocs de son coeur faire écho dedans. " On était amis, Liam.." dit-elle d'une voix meurtrie et faible, libérant ses mains. " Tu n'es qu'un lâche... Un enfoiré de lâche. Tu l'as toujours été. Tu le seras toujours. J'ai longtemps pensé que j'étais celle qui était le plus a plaindre, celle qui devait en avoir honte.. mais c'est toi qui est à plaindre dans cette histoire. Tu me fais tellement pitié.. Comment tu peux te regarder chaque jour ? COMMENT?!" Sam ne l'avait pas réaliser jusqu'à maintenant, mais ses yeux avaient refusés d'être aussi fort qu'elle s'obligeait à l'être, et laissait sur ses joues la marque de larmes. Elle les essuya rapidement, ne voulant pas paraitre faible. Il méritait qu'elle le détruise, pas l'inverse. Qu'elle rende sa petite vie parfaite un véritable enfer. Qu'elle l'isole, comme elle l'avait été, lui enlevant tout ce qu'il aimait. Elle avait passé 10 années a se battre contre ses démons, elle n'avait pas peur de passer toute une vie à se venger. Elle avait trop attendue déjà.
Emi Burton
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