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Would you help fixing a broken girl ?

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Anonymous

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MessageSujet: Would you help fixing a broken girl ? Would you help fixing a broken girl ? I_icon_minitimeMer 27 Fév - 18:25

Raphaël & Lila-May
Would you help fixing a broken girl ?----
JLila sortait d'un essayage – ou plutôt d'une série d'essayages – pour un énième défilé. Après que toutes ses pseudo-amies soient reparties en taxi, aucune ne lui ayant proposé de la ramener, elle s'assit sur un banc et regarda la nuit noire. Le soleil était couché depuis longtemps, mais peu importe. Dans le mannequinat, c'est défile ou crève, ils s'en foutent de ton état de fatigue, de tes problèmes, de ta vie. Tu n'es pas un être humain, tu es une machine. Alors tes horaires, n'en parlons pas... Ses yeux se perdirent dans le ciel d'encre et elle sentit un certain blues monter en elle. Elle se sentit soudain très seule et réfléchit en regardant son téléphone. Il était plus de vingt-trois heures trente et elle ne voulait pas finir sa soirée toute seule. Parce qu'elle se connaissait. Parce qu'elle savait ce qui allait se passer. Elle écouterait All By Myself de Céline Dion en boucle, blottie dans son canapé, en larmes, vidant une bouteille de vin et sniffant jusqu'au trou noir. Toujours le même scénario. Elle en avait marre d'être une telle épave, elle devait tenter de se protéger, faire quelque chose pour éviter son autodestruction. Elle parcourut son répertoire à la recherche de quelqu'un qui serait capable de faire ça pour elle. Sa dépendance ne lui donnait pas l'occasion de se faire beaucoup de véritables amis. C'était une menteuse horrible, elle n'aimait pas mentir mais ne pouvait pas non plus confier son problème de drogue au premier venu. Alors du coup, ses proches étaient des gens qui connaissaient sa faiblesse, avec qui elle pouvait être totalement honnête et qui connaissait sa personnalité par cœur. Et, comme vous pouvez aisément le déduire au vu des critères, ils se comptaient facilement sur les doigts d'une seule main. Elle cherchait quelqu'un capable de la comprendre. Son regard s'arrêta sur un des derniers noms de la liste : Raphaël. Elle eut un léger sourire et se replongea dans le passé, la nuit où elle l'avait rencontré... FLASHBACK ON – Une soirée dans une maison désertée, survoltée et bruyante. Que y a-t-il de plus banal, me direz-vous. Pour l'instant, rien. Jusqu'à ce qu'un apollon répondant au doux nom de Raphaël invite Lila-May et ses amies mannequins à finir la soirée chez lui. Elle voyait clair dans ses regards et ses sous-entendus, et bien que ce soit un parfait inconnu, elle était loin de vouloir lui résister. Ils arrivèrent rapidement à l'appartement du jeune homme, continuèrent à boire. Elle proposa de partager ses lignes, seul Raph' en accepta une. Lil, bien sûr, les enchaîna jusqu'à ne plus pouvoir les compter jusqu'au black-out complet. Elle se réveilla le lendemain matin avec une énorme gueule de bois, seule, dans le lit du jeune homme. Elle eut un moment de doute et pensa quelques secondes qu'il en avait peut-être profité pour atteindre son but mais non, puisqu'elle constata qu'elle était toujours habillée. Elle le rejoignit donc dans la cuisine où il déjeunait, et ils passèrent la journée à discuter. Descellant quelques marques d'inquiétude dans les questions du grand blond, elle finit par lui raconter toute son histoire et il fit de même. - FLASHBACK OFF. Ce n'est pas vraiment une amitié conventionnelle, mais aucun des deux ne sont de nature conventionnelle alors associés ensemble, encore moins ! Pourtant, Lila-May est sincère dans cette amitié. Elle sent qu'il s'inquiète et qu'il la surveille pour l'empêcher d'aller trop loin hors des limites. Cela la touche énormément et elle est très attachée à leur relation, elle qui n'a jamais eu beaucoup d'attention depuis qu'elle est née. Que quelqu'un s'intéresse à elle lui faisait une impression étrange et agréable. Ce sentiment de compter, que son bien-être importait à une personne sur cette planète était réconfortant. Mais elle savait aussi que Raphaël était fidèle à sa réputation de Dom Juan/tombeur/chaud lapin. Elle pensait donc en toute connaissance de cause que son but premier était de coucher avec elle. La jeune femme n'était pas une fille facile mais résister à Raph et à ses capacités de séduction était loin d'entrer dans ses volontés premières. Et puis, ça avait continuellement plané entre eux depuis cette fête, même si leur relation avait considérablement évolué. Tout avait été un jeu entre eux, malgré les confidences et l'amusement qui les caractérisaient. Ca n'était donc qu'une question de temps avant que les deux se retrouvent dans un lit. Lila sortit de ses pensées en laissant échapper un rictus. Elle hésita à l'appeler mais réalisa très vite qu'elle ne saurait quoi lui dire et, ayant toujours préférer la réalité au virtuel, elle prit la résolution de se rendre chez lui. Le connaissant, elle ne risquerait pas de le réveiller et il ne serait pas coucher avant plusieurs heures. Elle rangea donc son téléphone, héla le premier taxi libre et donna l'adresse de Monsieur Torelli au chauffeur, sans réfléchir. Sinon, elle se serait dit que c'était une mauvaise idée, et elle avait vraiment besoin de passer la soirée/nuit avec lui. Parler, rigoler, bref déconner. Ce n'était pas souvent que cela lui arrivait sans être totalement défoncée et elle avait envie de tenter l'expérience. Une quinzaine de minutes plus tard, le chauffeur coupa le contact sur le parking de l'immeuble. La jeune Amy Winehouse régla sa course et sortit, entra dans l'immeuble, grimpa les marches quatre à quatre et arriva devant la porte de son appartement. Elle sonna et, dès qu'il ouvrit, tenta de reprendre son souffle. « Hey, salut, heu, je sais pas vraiment ce que je fais là mais euh... Bref. Je suis là. » Un rire nerveux s'échappa de ses lèvres. Mais qu'est-ce qui lui avait pris de venir chez lui en pleine nuit, comme ça ? Et si il était avec une fille ? Bon, de toute façon, il était trop tard pour faire marche arrière. « Ça va ? Je ne te dérange pas ? »


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MessageSujet: Re: Would you help fixing a broken girl ? Would you help fixing a broken girl ? I_icon_minitimeSam 2 Mar - 22:29


LILA-MAY STEVENSON
&
RAPHAEL TORELLI







Vous savez, les gens sont souvent choqués quand ils apprennent que parfois, Raphaël restait tranquillement chez lui. Ouais, même lui, les soirs qui se présentaient comme ça l'étonnait. Mais il n'était pas un mutant, il avait parfois besoin de repos. Par là, je ne parle pas de se coucher en même temps que le soleil peu tardif de l'hiver, mais de rester chez lui, a glander. Et quand c'était le cas, sa meilleure amie durant la soirée était sa X-box. Malheureusement, il n'était pas de ceux qui jouait que en ligne. Il préférait se confronter directement a ses potes en buvant quelques verres, noyant ceux-ci dans la mal bouffe. Et après quelques heures de compétitions masculine, ça terminait toujours de la même façon. Cette bande de sauvage se séparait pour décuver chacun dans leur coin, et il laissait ce bazar hanté son appart jusqu'à la prochaine sortie, et potentielle invitée. Vautré sur son canapé, s'explosant ce qu'il restait de son crâne devant une émission absurde à la télé, il laissait le temps faire son effet sur sa fatigue, ricanant aux conneries qu'il pouvait entendre, plus que voir. Ignorant l'heure qu'il était, sombrant un peu dans son canapé, il reçu un message qui le remit dans la réalité. Il y avait cette fille qui lui proposait de passer chez lui. Il laissa son regard retomber sur le bordel qui regnait ici et ne se sentait pas d'humeur a un brin de ménage. Il refusa, elle lui proposa alors de passer. Là, bouger de son petit nuage ? Surement pas. Et puis, il se l'était déjà faite. Il n'aimait pas gouter au même plat plusieurs fois. Sauf a certain cela dit, qui avait ce gout de reviens s'y.


Il ne sut pas vraiment combien de temps s'était écoulé en ce moment ou il refusait cette invitation, et celui ou sa sonnette le sorti de son petit comas , mais il râla en se levant. Quoi ? Elle n'était pas venu malgré tout quand même? En plus, il n'était pas en état de faire grand chose. I n'était pas non plus une épave, mais, c'était non. Fais chier. Préparant une voix endormie et travaillée, il retira son T-shirt pour faire croire qu'il dormait, afin de la renvoyer poliment d'où elle venait. Passant sa main dans ses cheveux pour les décoiffer un peu plus, il ouvrit la porte. « Hey, salut, heu, je sais pas vraiment ce que je fais là mais euh... Bref. Je suis là. » Sourcillant en apercevant Lila, il posa son front sur sa main qui tenait entre ouverte la porte, et soupira, rassuré. " Ha, ça n'est que toi.." Il se reprit ensuite, réalisant que c'était peut-être un peu malpoli, hors contexte. Elle demanda alors : « Ça va ? Je ne te dérange pas ? » Il lui sourit, et ouvrit plus grand la porte : " Non, tu me dérange pas, entre j't'en prie. " Il lui ouvrit la porte et la referma derrière elle, avant de reprendre son T-shirt et de l'enfiler : " j'avais peur que ce soit quelqu'un d'autre." Il sorti sa tête du col et vint lui faire une bise, l'invitant a passer au salon. Bizarrement, son bordel ne le derangeait plus pour elle. Peut-être parce qu'il savait qu'il avait loupé le coche avec elle ? Que s'il avait du se la faire, ça se serait dejà passer? Pourtant, il se souvenait très bien de leur soirée de rencontre, et tout était là pour que ça finisse ainsi. Les deux s'entendaient bien, Lila était amusante, les premiers baisers avaient été échangés au court de leur folle aventure, et puis tout avait basculé quand Raphaël avait réalisé que cette fille étaient totalement explosée. Il aimait bien que, même si non dans leur état, elles profitent un peu aussi et qu'il n'est pas une étoile de mer dans son lit. Là, c'était juste pas possible. S'étant retrouvé donc seul avec elle, il l'avait simplement collé dans son lit et avait dormit ailleurs. Le matin il avait hésité a faire dans le social et de lui parler un peu, mais avec tout ce qu'ils s'étaient confié dans la nuit, c'était la moindre des choses? Quand elle s'était réveillé, il n'avait pas perdu l'idée de se la faire pour autant. Une fille qui dort chez lui et qui repart sans rien ? Ca aurait été une grande première. C'était une grande première. Finalement, cette inquiétude qu'il avait quand a sa santé était réelle, et profité d'une nana totalement paumée, c'était trop facile. Et puis c'était un coup a ce qu'elle chiale après surtout, non merci. Trop humiliant. Et puis, ils s'étaient revu. Généralement au court d'une soirée, jamais bien sérieusement, jamais pour juste boire un café quelque part. Et la encore, il ne s'était rien passé. Pourtant, ils étaient très joueurs l'un envers l'autre, une sorte de jeu du chat et de la souris. Mais il y avait toujours quelque chose. Il la perdait de vu au court de la soirée, il repartait avec une de ses amies, il était trop ailleurs pour envisager quelques choses, et inversement. Ouais, il avait loupé le moment à trop de reprise.

Se demandant ce qu'elle venait faire chez lui probablement très tard, il se résigna a lui poser la question, puisqu'elle l'avait dit elle même, elle ne savait pas pourquoi elle était là. Ceci dit, sa présence ne le dérangeait pas. Il appréciait cette fille, en tout point. Bon, d'accord, c'était une "amie" un peu spéciale. De toute façon, il ne croyait pas a l'amitié hommes femmes dans son cas, puisque toutes celles qu'il avait eu, avait fini dans son lit, ou alors, ça n'était qu'une question de temps. C'était comme si n'importe laquelle de ses relations devait être fondée sur un lien sexuel, ce sans quoi, il ne donnait guère de son attention. C'était le cas de Lila. Malgré tout, il ne perdait pas l'espoir de finir entre ses jambes, mais, il n'y pensait pas constamment non plus. Il savait apprécier les moments avec elle, sans nécessairement être en mode "chasse." Mais ça revenait, ça flottait dans l'air. Par exemple, là, il pensait savoir pourquoi elle était là. Pour les même motifs que celle qui lui avait écrit plus tot ? Mais il laissa cette idée de coté, avant de s’emballer. De toute façon, avec elle non plus, il ne serait pas au top donc a quoi bon. Il lui retourna sa question de tout a l'heure, réalisant qu'il ne l'avait pas fait : " Et toi, ça.. va ? " Plissant le regard comme pour l'obliger a dire la vérité - et pour se concentrer sur elle, évitant ainsi de la voir tanguer - il reprit : " t'as l'air bien fatiguée. Un petit remontant ? " Oui, même s'il pouvait être inquiet pour elle, il n'était pas non plus du genre a lui interdire quoi que ce soit et de lui proposer juste un verre d'eau. Elle faisait ce qu'elle voulait, tant qu'elle ne faisait pas une overdose chez lui, avec lui, ou même ailleurs. Il n'était pas le meilleur ami de la modération, alors comment pouvait-il espérer la présenter a Lila comme ça? Et puis si elle était là ce soir, il y avait bien une raison. Il préférait l'apprendre autour d'un verre, tranquillement posé.

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MessageSujet: Re: Would you help fixing a broken girl ? Would you help fixing a broken girl ? I_icon_minitimeLun 8 Avr - 23:11

Raphaël & Lila-May
Would you help fixing a broken girl ?----
Quelle conne. Qu'est-ce qu'elle foutait là sérieusement ? La partie consciente d'elle-même n'en n'avait sincèrement aucune idée. Son inconscient, cependant, aurait pu trouver des dizaines de raisons qui expliquerait cette visite tardive. Mais elles étaient si profondément enfouies que Lila était terriblement surprise d'être venue ici presque instinctivement. Lorsqu'elle le regarda dans son ensemble, elle se rendit compte qu'il était torse nu, décoiffé, les traits fatigués... Elle en vint à la conclusion qu'elle l'avait réveillé et se sentit vraiment débile jusqu'à ce que ses premières phrases la laisse croire que c'était peut-être une ruse. Curieusement, sa vue torse nu la laissa dans un état de demi choc. Lorsqu'elle le réalisa, elle profita du fait qu'il enfilait son T-shirt pour se gifler mentalement et se reprendre. Raphaël l'invita à entrer, elle lui rendit sa bise, ôta son manteau et remarqua inévitablement le bordel environnant. Lila était loin d'avoir le culot de le souligner, premièrement, parce que ça ne la dérangeait absolument pas, et deuxièmement parce que son propre appartement était dans un état bien pire que celui dans lequel elle se trouvait. Elle se laissa tomber dans le canapé, soudainement submergée par la fatigue et le manque. La poussée d'adrénaline qui l'avait fait venir jusqu'ici en plein milieu de la nuit était retombée. Ne lui restait plus qu'une douleur au ventre et le nez qui la démangeait. Sa question sur son état mental la toucha. C'est vrai, au fond, même s'ils se connaissaient bien, qui aurait cru que Raph pouvait se soucier un minimum d'une fille tant qu'elle n'était pas dans son lit ou de sa famille ? Par contre, lorsque leurs regards se croisèrent et que les deux iris vert feuille commencèrent à peser sur la trop jeune droguée, elle baissa les siens et répondit en fixant un point quelconque sur le sol. « Ca va... » Elle sauta sur sa proposition d'un verre pour sortir de cette ambiance étouffante. Oui, elle avait vraiment besoin d'une dose d'alcool, même si ce n'était pas l'idée du siècle pour elle en ce moment. « Laisses, j'y vais. » En effet, Lila savait par expérience que l'alcool aidait à atténuer la sensation et les crampes dues au manque. Son estomac faisait des nœuds tellement serrés qu'elle avait l'impression qu'on lui enfonçait une tenaille dans le ventre. Mais elle prenait sur elle pour ne rien laisser paraître.

La jeune femme se leva donc d'un bond du canapé avant de se diriger vers la cuisine de celui qu'elle se plaisait à surnommer Dom Juan. A l'aise, elle fouilla dans les placards, et trouva rapidement ce qu'elle était venue chercher : une bouteille de vodka et deux shooters, autrement dit le kit de survie numéro un de tout fêtard qui se respecte. Posant son butin sur le comptoir, elle appuya ses deux paumes de chaque côté, s'y tenant un peu, et souffla un grand coup. Zen, Lil', zen. Elle ne pouvait pas rester zen. La douleur et cette atmosphère étrange mais plaisante à chaque fois qu'elle se trouvait avec Raphaël embrouillait son esprit, la laissant dans une espèce de brouillard où tout semblait se mélanger. Pensant qu'il devait finir par s'impatienter, elle revint au salon bouteille et verres à la main, sourire aux lèvres. Elle déposa le tout sur la table basse et se vautra de nouveau, laissant retomber sa tête en arrière sur le dossier. « Monsieur est servi ! » Un petit rire lui échappa, et elle réalisa quelque chose. En dépit de la douleur, du mal de tête, du manque et de la fatigue, elle se sentait bien. Avec lui, ça changeait du quotidien, peu importe ce qu'ils faisaient, après le premier choc passé d'un autre monde avec des codes et des repères différents, un sentiment d'entière liberté l'envahissait. Et puis, elle devait bien l'avouer, elle était indubitablement attirée par lui. Et plus ils se voyaient, plus elle se sentait frustrée. Elle se servit un premier shoot, espérant que la douleur s'envolerait avec assez de vodka. La douleur et les pensées annexes. Tout d'un coup, elle sentit un liquide couler de son nez. Elle y porta la main. Rouge. Elle soupira. Ah, un des nombreux défauts de la cocaïne... « Merde ! », lâcha-t-elle avant de sortir un mouchoir de son sac et de se moucher bruyamment pour évacuer tout le sang. Elle vida son shooter d'un trait, s'ébroua un coup et se rapprocha du jeune homme. « Bref, passons. Et toi Casanova, toujours à la recherche du meilleur coup de la planète, jetant les filles comme des kleenex ? » Son ton était ironique même si, au fond, elle ne disait que la vérité. Pourtant, elle savait qu'il était bien plus que ça, que les personnes qui avaient fait sa réputation ne le connaissait pas réellement. Cette façade renfermait bien plus de profondeur, elle en était absolument convaincue. Se rapprochant encore un peu, elle le regarda droit dans les yeux, menton dans la main et grand sourire, attendant une réponse à sa question quelque peu rhétorique. Et si Raph était la zone grise dont elle avait besoin, qui lui faisait du bien ? Une zone où il n'existait ni bien, ni mal, où personne ne demandait rien à personne et où tout le monde était accepté comme il était. Brouillage des codes sociaux, du politiquement correct, où seule la vérité des choses et des personnes était reine. Etre vraiment soi-même l'espace de quelques heures, sans avoir à s'auto-réprimer même si le retour à la réalité risque d'être brutal et douloureux. Elle se resservit un verre, pleine d'interrogations libératrices.


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MessageSujet: Re: Would you help fixing a broken girl ? Would you help fixing a broken girl ? I_icon_minitimeVen 19 Avr - 2:54


LILA-MAY STEVENSON
&
RAPHAEL TORELLI






La visite surprise de Lila a cette heure si tardive étonnait beaucoup notre Italien. Ils n'avaient pas pour habitude de se voir vraiment, et encore moins dans des conditions aussi neutres. Ceci dit, sa présence n'était pas contraignante. C'est a dire que, contexte de soirée ou non, il n'y avait pas cette «pression » de se retrouver avec une connaissance, et de ne pas savoir quoi dire. Peut-être parce qu'ils avaient échangé de vraies choses les dernières fois ou ils s'étaient vu, et non pas un simple moment intime, ou peut-être parce que Raph était d'une façon générale toujours a l'aise avec la gente féminine, surtout lorsqu'il n'avait pas encore exploré la profondeur des femmes, mais c'était.. bien. Cool. Tranquille. Pas d'ambiance lourde, juste bien. Enfin, dans la mesure du possible. Si elle était là, c'était sans doute qu'elle ne l'était pas justement ; bien. Elle avait de la chance, Raph n'était un salaud que 23heures sur 24 et elle était pile dans l'heure de pose de sa goujaterie. Du coup, il se montrait un peu inquiet a son égard, et il ne réalisait pas qu'après l'avoir interrogé sur son moral, son regard se voulait lourd et insistant. Il la fixait, essayant de décrypter les traits fatigués et tendu de son visage, et même s'il n'était pas le meilleur en analyse de faciès, il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre que sa réponse n'était que mensonge. « Ca va.. » Il pouvait entendre les points de suspension dans sa voix. Ces points qui signifiaient : non ça ne va pas, mais je n'ai pas vraiment envie d'en discuter. Tant mieux. Il était très mauvais en réconfort, et écouter les gens se plaindre de leur vie l'ennuyait profondément. Il ne comprenait pas ce type de personne. « Ma vie m'ennuie » Et bien, change ta vie, aurait-il tendance a répondre. Ca n'était guère compliqué. Pas forcément du genre optimiste avec un leitmotiv tel-que ; a chaque problème sa solution, il n'aimait guère les personnes qui se lamentaient sur leur sort, et qui subissait la vie complément amorphe. Ce fut sans doute pour cette raison qu'il ne la relança pas quand a cette réponse. Et il eut la preuve qu'elle disait faux lorsqu'elle accepta ce verre sans se faire prier. Comme je vous l'ai dis, Raph n'était pas doué pour remonter le moral, mais s'il savait bien une chose, c'est que l'alcool, oui. Du moins, a juste dose.

Elle se proposa pour aller chercher a boire, et il la laissa faire sans la retenir, revenant se vautrer dans le canapé duquel elle l'avait délogé en sonnant a sa porte. Sentant la télécommande sous ses fesses, il en profita pour s'en emparer et alluma la chaine musicale, jetant un coup d'oeil a la cuisine pour voir où elle en était. Il entendit surtout les placards claqués et les verres tintés. Comprenant donc plus par l'ouïe que la vue qu'elle avait trouvé le nécessaire, il augmenta le son de la musique. Quoi ? Des voisins? Qui se souciait de ses voisins en 2013 ? Et puis, le volume n'était pas non plus a fond. Calé dos a l'accoudoir, il replia ses jambe quand il aperçu la demoiselle revenir, pour lui laisser la place de s'assoir après qu'elle ait tout déposé en vrac sur la table basse. «  Monsieur est servi ! » Il sourcilla, souriant doucement en l'entendant rire. J'vous avait bien dit que l'alcool est un bon allié contre le coup de blues. Meme avant ingurgitation ! «  Wow, quel service, merci. » répliqua-t-il. Pour dire vrai, l'envie de boire n'était pas des plus présente – faut dire qu'il venait tout juste de se réveiller - aussi attendit-il qu'elle se serve pour s'y mettre. Elle avala son premier shooter, et il se redressa un peu pour en prendre un.Alors qu'il s'empara de son verre prêt à trinquer avec elle, un petit filet de sang s'échappa joyeusement de son nez. Il arqua un sourcil, s'apprêtant a le lui signaler, mais son réflexe fut assez rapide et elle sorti un mouchoir pour se vider dedans. Ca ne perturba pas spécialement notre homme qui avala son verre sans dégout, imaginant même qu'il aurait pu ne rien lui dire si elle ne l'avait pas senti. Ca aurait été rigolo de lui parler avec sa tête en sang. Ou pas non. .Et comme si rien n'était, comme si c'était annodin, et d'un sens pour elle, ça l'était « sang doute » , elle reprit « Bref, passons. » il attrapa la bouteille et resservit les deux shooters pour s'occuper. Mieux valait ça que de poser des questions. Il n'avait pas envie d'entendre qu'elle avait trop abuser de lignes, ou justement pas assez. Elle avait un soucis, ils en avait deja parlé, revenir la dessus n'allait pas changé les choses, si ? «  Et toi Casanova, toujours à la recherche du meilleur coup de la planète, jetant les filles comme des kleenex ? » il ricana face a cette réplique. Elle n'attendait certainement pas de réponse a ça. Si ? Ceci dit ce grand sourire et ses yeux chocolats qui le regardait attendait qu'il parle après ça. Il lui fit ce sourire en coin dont il était maitre, qui s'élargit dans un grand sourire lorsqu'il ouvrit la bouche, venant reposer son dos contre l'accoudoir. D'une façon très sure de lui, confiant, il répondit en faisant tournoyer le liquide transparent dans son verre «  aaaah, ma pauvre Lili si tu savais.. » il avala son contenu et reprit : " mais au moins, mes filles kleenex à moi sont pas pleine de sang, mh ? " fit-il en se resservant un nouveau shooter. Puis il reprit en levant son verre en son honneur , comme une sorte de toaste-promesse : " Quand je serai chirurgien plasticien expérimenté, j'te referai peut-être le cartilage du nez, ca doit ressembler a un vrai gruyère là dedans." il but son verre et réalisa que ça pouvait peut etre sonné comme une critique, un jugement ? Or, ca n'était pas le cas. Elle faisait bien ce qu'elle voulait de sa santé. Il l'appréciait, et sa curiosité le poussait peut-être a vouloir trouvé ce qui la poussait a aller autant dans l'extrême - sans doute un trip d'ado duquel elle n''a jamais réussi a décroché - mais pour rien au monde il ne portait le moindre jugement, alors, il ajouta dans un sourire amusé : " et p'tetre meme que je te referai un peu les nichons aussi, tant qu'à faire ! " il baissa ses yeux sur sa poitrine, puis se mit a rire : " ouais carrément". Tu parles, ils avaient l'air plutot pas trop mal déjà. il se pencha vers le cendrier, et attrapa cette moitié de clope roulé inachevée, l'alluma, dégageant alors immédiatement une odeur très spécifique. Tirant quelques longues bouffée dedans, il porta sa main non loin du visage de la demoiselle : " Tiens. " La question "' est-ce que tu en veux" était trop futile pour etre dite a haute voix. Et puis, aussi surprenant soit ce geste – illogique quand on connait les problèmes de la demoiselle – c'était sa façon d'être sympa avec elle, de l'aider. De l'aider, oui. Il préférait qu'elle fume un petit quelque chose plutot qu'elle aille se faire une ligne dans un coin de son appart, ou ailleurs. Il préférait qu'elle se tape un trip a petite dose, avec lui, plutot qu'un énorme je ne sais ou. Donc oui, c'était sa façon de l'aider. Sa proposition n'avait qu'un sens, et ça n'était pas de la politesse de partage. Non. Son « tiens » aurait pu etre suivit d'un «  ça te feras du bien. » Ou d'un «  ça te feras patienter un peu », ou quelque chose dans ce genre.

Les gens pensaient peut-être qu'être une sorte de camée sans en avoir le look crade était cool, un coté Kate Moss sans celui Amy Whinehouse peut-être ? Mais non. Ca n'avait rien de coloré. D'accord, la première fois qu'il l'avait vu, il faisait parti de ses gens, dirons-nous. Le coté déjanté de Lila l'avait suffisamment amusé pour qu'il l'invite, pour qu'il ait envie de passer du temps avec elle. Mais une fois qu'on est un peu plus dedans, le coté déjanté devient presque un coté pathétique. Un peu comme ces filles qui, une fois saoule, pensait pouvoir faire absolument tout et le mettre sur le compte de l'alcool. Seulement, pour son cas, il ne trouvait pas ça pathétique, d'un point de vue désespérant, navrant, mais plutot de façon... il ne saurait l'expliquer. Ca l'intriguait, juste. Sa foutue curiosité. Et peut-être parce qu'il n'était pas aussi désinvolte qu'il le laissait croire sur tout et n'importe quoi, peut-être qu'il se sentait un temps soit peu... non pas concerné, ni même responsable d'elle, mais.. Qu'est ce qui poussait une fille comme elle a en venir à ça ? Le monde du « show-biz ? » Qu'importe la raison, la grande question était : comment « aider » ce type de personne? Voulait-il vraiment l'aider? Parce que dans le fond, en quoi ce qu'elle faisait de sa vie le concernait? D'une certaine façon, elle avait le droit de faire ce qu'elle voulait. Il avait toujours pensé que les gens avait le libre arbitre quand a leur façon de s'amuser, de vivre ou même de mourir. Mais il pensait aussi qu'une grande partie de la société perdait volontairement ce droit, pour suivre la majorité. C'était une des raisons de sa présence en médecine, dans la branche de la chirurgie plastique. Parce que les gens n'étaient que des moutons. Et lui le premier, ou en tête, sans aucun doute. Mais, on s'égare...


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