Sujet: Plouf, plouf. La vie parfois fait plouf, plouf. Dim 20 Jan - 17:33
« Pour vivre à deux, il faut une énorme intelligence & une énorme complicité. » Imaginez à trois.
Voila presque trois mois que Hanna avait rejoint les hommes de la famille Carter. Trois mois qui étaient passé si vite que Jim n'aurait pu les déterminer s'il ne datait pas les dessins de William, dessins sur lesquels une fille brune était apparu en même temps que celle qui habitait chez eux dorénavant. Le petit adorait la demoiselle. C'était parfois presque blessant. Vous savez, en général les enfants hurlent quand leur parents ne sont pas là. William l'a fait une semaine et demi. Maintenant, quand Jim s'en va, il lui fait un simple au revoir de la main, parce qu'il sait qu'Hanna est là. Non pas que le papa poule souhairait que son fils ressente un manque dans la journée, mais tout de même, un minimum, parfois, ça faisait plaisir. Cela-dit, le jeune effronté ne se faisait pas priez lorsque son père rentrait du boulot pour venir lui raconter sa journée, assis sur ses jambes en lui faisant des câlins a n'en plus finir. Ca faisait un peu : Ouais ouais, cool, va bosser je m'en fou j'ai Hanna avec moi, le matin, et le soir : Mon papaaaaaaaaaa ! La présence d'Hanna avait changé beaucoup de chose ici. Ils avaient pu savourer la magie de Noël ensemble, la maison n'avait jamais été aussi belle, et Will aussi heureux d'ouvrir ses cadeaux. Il n'y avait eu aucun dérapement, elle suivait scrupuleusement les règles de vie de la maison, et connaissait le petit déjà presque autant que son propre père. En faite, d'une façon générale, la vie elle même avait changée depuis l'arrivée de la Suèdoise. La relation entre William et Hanna faisait plaisir a voir. Mais il n'y avait pas que celle des deux là qui avait évolué durant ces quelques mois. Sans doute parce qu'il élevait l'enfant ensemble, les deux adultes s'étaient trouvé un complicité qui faisait bon ménage. La relation employée employeur s'estompait jour après jour. Jim l'aurait volontiers définit comme une relation amicale. Mais... peut-être écoutait-il trop les gens qui disait qu'il se passait quelque chose entre eux. Quelque chose au dela de l'amitié. L'infirmière avec qui il était en générale, et a qui il parlait beaucoup, lui avait dit qu'il était normal qu'il apprécie d'autre femme que Jenna. Qu'il commençait peut-être a tourner la page et qu'il ne resterait pas père célibataire a vie. Qu'il était on ne peut plus normal qu'il soit prit d'affection pour la femme qui l'aide a élevé son fils, d'autant plus si ce dernier l'adore. L'affection qu'il avait pour Hanna passait a travers celle de son fils, certes , mais elle était pourtant concrète. Elle n'avait sans doute pas tord. Mais, sur le plan affectif, Jim était un coeur de pierre, concernant la gente feminine. Il s'était interdit pas mal de chose, pour le bien-être du petit, et encore plus maintenant. Je ne vous le cache pas, en tant qu'homme, il était sensible aux charmes de la jeune demoiselle. Mais, en tant que père, il ne pouvait pas mettre en danger l'équilibre qu'elle apportait a la maison, juste pour ça. Non, la complicité qu'ils entretenaient devait rester intacte, pour William.
Grace a elle, le jeune docteur se sentait beaucoup moins fatigué, maintenant qu'elle endossait le rôle de celle qui courait après le petit toute la journée, et il était donc plus avenant a sortir avec eux lorsqu'il en avait le temps. C'est pour cela que, lorsque son fils vint le tirer de son bureau en lui demandant de venir à la piscine avec eux, le papa n'hésita pas bien longtemps avant de refermer le dossier de Lunhabee, sur lequel il bossait actuellement. Fou de joie, déboula dans chaque pièce a la recherche de sa nounou meilleure amie, et s’égosilla : " PAPA Y VIENT A PISCINE AVEC NOUUUUUUS ! " et ledit papa entra dans le salon en souriant: " si ça dérange pas. " William laissa a l'abandon son activité favorite : le dessin et embarqua Hanna pour qu'elle prépare les affaires de piscine. Jim se chargea de ranger les feuilles gribouillée, et l'un d'entre eux attira son regard. C'était, semblait-il, la maison, et devant, trois personnages qui se tenaient la main. Un monsieur, un enfant, et une brune, avec plein de coeur dans les nuages. Il regarda alors les autres, qui semblaient tous rejoindre cette idée. Un homme et une femme qui se tiennent la main avec des coeur, une femme et l'enfant qui joue, un homme en blouse blanche qui offre un coeur a la brune. Soit William avait très envie que Hanna et son Papa soit ensemble, soit il était perspicace a son age, et avait vu que son papa aimait bien sa meilleure amie... Merde, c'était si flagrant que ça ?
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Sujet: Re: Plouf, plouf. La vie parfois fait plouf, plouf. Dim 20 Jan - 18:25
« Pour vivre à deux, il faut une énorme intelligence & une énorme complicité. » Imaginez à trois.
Le temps avait si vite défilé que ça en était effrayant presque. La jeune fille avait réussi à s’adapter très vite à sa nouvelle vie, et même si sa famille lui manquait l’envie de retourner en Suède avait complètement disparu. La vie avec les deux hommes Carter lui convenait, et même si au début elle avait eu beaucoup de mal à trouver sa place dans cette maison d’homme, elle avait fini par la trouver grâce a ces deux hommes justement. Elle avait réussi à trouver une place entre meilleure amie de William et amie de Jimmy. Tout c’était vraiment déclenché à Noël, surement grâce a cette magie qui entoure l’événement chacun avait trouvé sa place de façon tellement naturelle. Et depuis la jolie brune collectionnait les dessins, et faisait tout en tas d’activité avec les deux hommes. Fin il n’y avait pas que ça qui avait évolué, la jolie brune ressentait de plus en plus une attirance envers son « patron ». Jimmy était un bel homme et aucune fille sur cette terre ne pourrait dire le contraire, mais au delà de cette apparence, Hanna avait découvert une autre facette de celui ci. Et cette facette lui plaisait beaucoup beaucoup même surement un peu trop. Même si Hanna tentait de fermer les yeux sur tout ce qu’il se bouleversait en elle, elle était la nounou et ne devait donc pas se laisser aller dans le classique cliché de la nounou amoureuse du papa … Mais contrôle t-on vraiment nos sentiments ? Telle est la question.
Bref aujourd’hui le petit William avait décidé qu’il irait à la piscine, et ce petit bout une fois qu’il avait une idée en tête il ne l’avait pas ailleurs et sa Hanna l’avait très vite découvert. La brune avait accepté de l’amener pouvant alors laisser Jimmy travailler tranquillement à la maison, mais elle fut agréablement surprise en voyant William revenir en courant l’informant que le papa venait. Il est vrai que Jimmy avait l’air beaucoup moins fatigué qu’à son arrivé et qu’ils sortaient beaucoup tout les 3. " si ça dérange pas. " elle lui sourit doucement se levant « Bien sur que non c’est génial !! » Elle chuchota doucement à l‘oreille du petit d’un air complice, « comme ça on pourra noyer papa !! » Elle rit doucement avec lui et se laissa tirer pour aller préparer le sac du petit riant avec lui face au plan que William mettait déjà en place dans sa tête.
Après peu de temps mais un grand débat sur le choix du maillot de William, spiderman ou batman tout une grande question pour un petit garçon hein, le duo revint tout prêt. « On y va ? En tout cas nous on est prêt ! » Elle sourit au papa et commença à enfiler le manteau du petit puis le sien. « Vient Will on va à la voiture papa nous rejoindra ! » . Elle prit la main du petit et partit l’installer dans son siège auto pour laisser quelques minutes au papa pour prendre ses affaires sans que le petit monstre le stress en lui tournant autours comme il sait si bien faire. Elle finit par s’installer elle aussi pile au moment où Jimmy arrivait à la voiture. Parfait timing non ? « On va a laquelle ? Je crois que celle au Nord est fermée pour travaux ! ». Elle gloussa entendant William derrière crier « AVEC LE TOBOGAAAAAAAAAAAN ! », elle échangea un sourire complice avec le papa, « bon ben je crois qu’il a décidé finalement. ». Elle regarda un instant le visage souriant de Jimmy puis tourna le visage en passant la main dans ses cheveux pour regarder le paysage qui défilait.
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Sujet: Re: Plouf, plouf. La vie parfois fait plouf, plouf. Lun 21 Jan - 2:57
« Pour vivre à deux, il faut une énorme intelligence & une énorme complicité. » Imaginez à trois.
Retournant au bureau, poser les oeuvres de son fils, Jim entendait l'agitation a l'étage, qui le fit sourire. C'était tellement moins usant tout ça. Plus le temps passait, moins il n'arrivait a imaginer la vie comme avant. Comment avait-il fait durant tout ce temps ? Il était vraiment reconnaissant envers Hanna. Bon en même temps, elle était là pour ça n'est-ce pas ? Oui mais bon. Elle aurait pu ne pas convenir. C'était agréable et rassurant d'avoir quelqu'un sur qui compter. Il s'en était rendu compte avec cette demoiselle qu'il avait rencontré au parc, Jordan. Il la voyait de tant en temps, et William semblait l'apprécier aussi. Son petit deviendrait probablement un Don Juan casanova. Elles ne lui résistaient jamais, avec ses grands yeux, sa bouille d'ange et son sourire adorable. De temps en temps, il lui laissait son fils, puisqu'il était attaché a cette petite dont Jordan s'occupe régulièrement. La petite lily. Ils étaient amusant a voir ensemble ces deux là. Rangeant les dessins, le jeune homme songea qu'il serait temps de faire son propre sac ou William allait encore faire une crise d'impatience. Allez a la piscine en plein mois de janvier. Les enfants sont fous.
Hanna laissa a Jimmy l'oportunité de faire ses affaires au calme. Il monta a l'étage pour prendre son maillot de bain et une serviette lorsqu'il entendit la voix criarde de son fils traverser la maison puis le jardin, a mesure qu'il courait a l'extérieur de celle-ci. Il fourra tout ça dans un sac, et descendit pour le rejoindre. Il savait que William était du genre a avoir faim après avoir barboter, et il ne savait pas si Hanna avait pensée a prendre une petit encas. Probablement que si. Mais mieux vaut trop que pas assez, n'est ce pas? Il s'empara alors d'une boite de petits sablés a la framboise, et d'un jus de fruit qu'il bourra dans son sac également. Il attrapa ses clés de voiture, et retrouva sa petite tribu dehors. Il entra dans la voiture et sourit a Hanna qui venait d'entrer en meme temps que lui, et attrapa sa ceinture, la bouclant. Avant, il serait déjà passé coté passager a l'arrière, pour vérifié qu'elle avait bien accrochée son fils. Maintenant, il se contentait d'un regard dans le retro par pur mécanisme. L'idée n'était pas de controler, de verifier. Mais une simple habitude. « On va a laquelle ? Je crois que celle au Nord est fermée pour travaux ! » Ah bon ? Il n'était même pas au courant. Il mit le moteur et son fils s'époumona « AVEC LE TOBOGAAAAAAAAAAAN ! » la demoiselle gloussa et Jim sourit. Ben tiens, ça l'aurait étonné qu'il en soit autrement. Sortant du quartier résidentielle, il ricana a la dernière réplique d'Hanna : " C'est facile tu l'as aidé en inventant des travaux. Tout ça parce que tu veux faire du toboggan toi aussi. " William tapa dans ses mains en entendant ce mot magiquement glissant, et jim lui lança un regard a travers le rétro en le voyant s'agiter. Un regard que le petit remarqua, et qui eut le don de le calmer. Jimmy n'aimait pas qu'il soit turbulent en voiture. Pas parce que c'était casse pied, enfin, si aussi , mais il trouvait ça dangereux. Et le petit était bien plus intelligent qu'on ne pouvait le croire. Quand il était avec son papa, il voulait que les choses se passent bien. Il ne passait pas beaucoup de temps, bien que plus maintenant, mais pas énormément non plus, avec lui. Tout ce déroulait tellement mieux maintenant. " Tu peux chercher la clé usb dans la boite a gant s'il te plait ? " demanda-t-il en tournant dans une rue, direction piscine. " y'a sa chanson dessus, celle qui me rend fou là " il ricana et attendit qu'Hanna l'insert pour la remercier d'un sourire, avant de chercher la piste 9, qui lança le poussin Piou.
Il se gara après que la chanson ait tournée 4 fois sous la demande du garnement, et il coupa la musique en plein milieu " et le poussin oh oh ! " fit-il a l'intention de son fils. " NAN PAS OHOH MAINTENANT! " grogna l'enfant qui connaissait la musique par coeur. " Hein Hanna c'est fini pour le poussin Piou ? " Il s'attendait a ce qu'elle soit de son coté, a ce que la musique l'ait agacé suffisament pour qu'elle mente avec le papa, mais elle fit non de la tete en riant. " Hé ! " souffla Jim, choqué de cette trahison ignoble. Il sortit du véhicule en souriant. Un sourire qu'il avait de plus en plus, jour après jour. Quand je vous disait qu'elle révolutionnait sa vie, je ne mentais pas. Il ouvrit a son fils, le détacha et le laissa s'accrocher a son cou, pour le porter jusqu'à l'entrée. En chemin, william glissa a l'oreille de son papa " et ben même que Hanna elle veut noyer mon papa mais que ben moi je vais la noyer elle pour de faux " et il ricana dans son oreille en souriant a la demoiselle a coté d'eux. Jim fit un clin d'oeil a son fils et lui répondit dans un chuchotis : " tu me diras, je t'aiderai. Mission Top secrète ? " et l'enfant ferma les yeux puis les ouvrit, pour faire une clin d'oeil comme lui, mais des deux yeux, puisqu'il ne savait pas les faire.
Je sais pas pourquoi c'est tout décallé.. J'ai essayé sans code, ça revient au même. C'est beuzar
EDIT KIARA : J'ai tout arrangé Vous aviez ouvert un tableau qui n'avait pas lieu d'être donc je l'ai retiré et tout est tout beau
EDIT : Haaaaaa Merci Choupette !
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Sujet: Re: Plouf, plouf. La vie parfois fait plouf, plouf. Ven 25 Jan - 22:19
« Pour vivre à deux, il faut une énorme intelligence & une énorme complicité. » Imaginez à trois.
Hanna explosa de rire quand il lui demanda de mettre cette fameuse chanson, a vrai dire tous les enfants l’adoraient mais tous les parents la détestaient. Vous savez une chanson qui vous rentre dans la tête et qui n’en ressort pas même au bout de plusieurs heures, c’est le cas de ce fameux poussin. La jolie brune rentra dans le batiment avec les deux hommes tenant son sac, elle les regardait du coin de l’œil et a en voir cette complicité on pouvait clairement comprendre que père et fils préparait un plan contre la jeune fille. Ce qui l’a fit sourire en coin, elle aimait beaucoup les voir ensemble, ils étaient vraiment adorable. Hanna s’approcha vers le comptoir pour payer les entrées quand elle se fit taper sur les doigts avant de recevoir un petit garçon dans les bras, il était clair le papa voulait pas qu’elle paye les entrées , elle lui tira la langue avant de faire un bisou sur la joue du petit monstre. « J’aurais pu payer hein ! » une fois les bracelets en main, elle s’avança passant le portique déposant le petit bout par terre. « toi tu vas avec papa mon chaton, mettre ton super maillot ! et moi je vais chez les filles ! » .
Le petit garçon attrapa la main de son papa souriant de toutes ses dents,elle sourit a Jimmy lui faisant un signe se dirigeant vers les vestiaires féminins. Bon comme toutes les filles se mettre en maillot c’était pas du tout son passe temps préféré mais comment dire non à un petit bonhomme tout heureux de faire trempette. Une fois changé en se maillot 2 pièces vert pomme, enfermé ses habits dans son casier elle se dirigea vers la piscine étendre sa serviette et celle du petit sur 2 transats autours de cette piscine fermé. Puis s’installa tout en profitant un peu se redressant quand elle entendit les bruits du petit arriver. S’en suivit un beug … un beug tout à fait logique de la jeune fille qu’elle réussi a caché quand les deux hommes arrivèrent à sa hauteur. Comment expliquer … Jimmy + short de bain + sans haut = loupage de quelques battements pour la jeune fille. Ok Jimmy était complètement canon dans cette tenue et comme toute jeune fille qui se respecte, Hanna l’avait remarqué. Hanna fut couper de ses pensées par un petit garçon qui sautillait partout voulant aller au toboggan.
« ok ok je viens ! mais … toi aussi », elle rit attrapant la main de Jimmy suivant Will qui marchait très vite vers l’entrée du toboggan faisant la queue derrière les quelques enfants qui avaient déjà. « tu montes avec lui et je vous attends dans le bassin ? » Elle sourit au brun puis lâcha précipitamment la main de celui-ci se rendant compte qu’elle la tenait encore. Elle lui sourit puis se dirigea vers les escaliers rentrant dans l’eau petit à petit faisant de grand signe à Will qui sautillait tout content. Elle nagea quelques secondes et se retourna croisant le regarde de Jimmy lui souriant le voyant monter dans le toboggan avec le petit. Elle se mit à la sortie de celui-ci applaudissant quand Will percuta l’eau avec son papa qui l’aida à sortir la tête de suite. William s’exclamait des « encore » ou des « c’est trop bien Hanna !! » faisant rire celle-ci. « ton papa a trop peur dans le toboggan !! c’est pas un super héro comme toi » Elle explosa de rire voyant la mine de Jimmy « je rigoleee toi aussi t’es un super héro » elle se mit à rire l’arrosant un peu.
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Sujet: Re: Plouf, plouf. La vie parfois fait plouf, plouf. Lun 28 Jan - 1:18
« Pour vivre à deux, il faut une énorme intelligence & une énorme complicité. » Imaginez à trois.
Devant le guichet des entrées, Jimmy vit Hanna sortir son porte feuille, ce qui l'agaça. N'avait-il pas convenu le premier jour qu'il prenait en charge les activités de la demoiselle et de son fils? Sa présence ici ne devait pas changer la donne. Tel était le contrat. Bon, on l'avoue aussi si vous voulez : même si elle avait été en journée de congés, et qu'elle serait venu, il lui aurait payé sa place. De un, il n'était pas à ça près, de deux, ça lui faisait plaisir. Il sourit lorsqu'elle tira la langue, commentant d'un " très mature." en récupérant sa monnaie. Ils se quittèrent a l'entrée des vestiaires. Il aimait beaucoup la façon dont elle s'occupait de William. Parfois il les regardait la journée, ensemble. Il y a quelques semaine, il était rentré a peine plus tôt du boulot, et les avait trouvé là, assis dans le salon, a jouer ensemble. Parfois il avait l'impression qu'elle était plus qu'une simple nounou pour William. Lui, il l'adorait comme une meilleure amie, il disait souvent a son père que si Lily ne voulait pas l'épouser il épouserait Hanna. C'était mignon. C'était une nounou géniale, et il ne regrettait vraiment pas de l'avoir accueillit chez lui.
Il entra donc dans une cabine et habilla William de son maillot et de ses brassards qu'il venait tout juste de gonfler, et qui une fois en tenue, devint inssuportable, piétinant pour que son père se dépêche. Celui-ci tenta d'aller au plus vite, enfilant un short de bain. Il n'aimait pas tant que ça la piscine, et préférait de loin utiliser la sienne. Mais en cette période, mieux valait venir ici. " Oui oui, ça va, calme toi ou on rentre William." trancha-t-il en rangeant ses affaires. " même pas peur" couina l'enfant en sortant vite de la cabine, trottinant pour rejoindre sa coupine. A peine eut-il aperçu la brune que l'enfant se rua vers elle en réclamant d'aller au toboggan. Jimmy, quand a lui, réclama quelques instant supplémentaire pour reprendre ses esprits. D'accord, c'était franchement pas pro. Reluqué son employé, non. Mais comme il était le seule a le savoir, il s'en foutait un peu, du moins jusqu'à ce qu'elle lui chopa la main pour l’entraîner vers ledit toboggan. Un geste qui le mit mal a l'aise au vu de ces dernières pensées envers la jeune femme. Comment dire... Depuis Jenna... Depuis Jenna, Jimmy n'avait pas vraiment eu de temps pour lui, et donc, peu de contact féminin. Alors, c'est vrai qu'à cet instant, il se sentit partir 10 ans en arrière, tout gêné d'être avec une fille, comme ça. « tu montes avec lui et je vous attends dans le bassin ? » Une gêne qu'elle ressentit peut-être puisqu'elle le lâcha. Oui, il aurait pu aussi le faire. Se libérer de sa petite main aurait été simple. Mais, il n'y avait même pas pensé. Reprenant un peu ses esprits, chassant ça de sa tête, il hocha positivement la tete et posa ses mains sur les épaules de son fils devant lui, observant celle qu'elle tenait encore il y a quelques secondes. C'est fou ce qu'une fille en maillot de bain peut faire réfléchir un homme. Il la chercha du regard quelques minutes plus tard, et l’aperçu, ce qui étira un sourire sur ses lèvres. Elle aurait pu rester avec eux, ça n'aurait pas dérangé. Montant les quelques marches dans la file d'attente pour atteindre le sommet du toboggan, le petit tenait sagement la main de son père en le regardant avec de grand yeux. " Qu'est ce qu'il y a ? " l'interrogea-t-il devant ce regard de petit chiot " toi aussi t'aime bien Hanna ?" Une question qui le laissa sans voix. Du moins, sans mots, mise a part un baragouinement telque : " euh. Et bien.. hum." Tirant sur sa main pour qu'il avance, l'enfant continua " Je te la prête ! " Phrase qui fit rire jim'. "Hanna n'est pas un objet William, tu ne peux pas prêter une personne." Il fit la moue, comme déçu que son père refuse son cadeau. " on peut donner une personne?" il fit non de la tête, en souriant. Donc les dessins de Will signifiait bien quelque chose.
Quand ce fut leur tour de passé, moment que Jim espérait depuis un moment non pas pour la joie de glisser mais pour la joie de ne plus avoir a attendre avec ce petit monstre turbulent, il s'assit avec William entre ses jambes devant lui, et glissa tout le long, accompagné des rires de son fils qui ne pouvait que lui chauffer le coeur. Il était heureux. Ils étaient heureux. " attention, respiration " le prévint son père avant qu'il ne soit surprit par l'eau qui allait bientôt lui recouvrir la tête. Quand ils furent plongés sous l'eau, il le releva aussi tot et ce dernier manifesta clairement son envie d'y retourner. « ton papa a trop peur dans le toboggan !! c’est pas un super héro comme toi » annonça Hanna, ce qui lui valut le regard faussement indigné de Jim, et un éclat de rire, revenant ensuite sur ses paroles en l'éclaboussant. William riait en les voyant se chamailler avec de l'eau, mais revint bien vite sur sa décision en s'exclamant " STOP, encore ! " Ils s'éloignèrent du bassin pour ne pas se faire heurter par les autres adeptes du toboggan. " Tu iras avec Hanna tout a l'heure, d'accord ? Il y a trop de monde, tu vas avoir froid dans la file. " conseilla son papa en décollant les cheveux mouillé du visage de son fils. Il tendit les bras vers la jeune fille, et le brun comprit alors qu'elle devait lui ceder bien plus de choses que lui-même. L'enfant ronchonna : " Papa y dit que t'es personne, et je peux rien faire de toi. Alors je te garde pour moi." Sourcillant, il regarda la brune, se demandant si son fils n'avait vraiment pas comprit ce qu'il avait dit, ou s'il avait fait exprès pour se venger. Faites des gosses... " Non ! " bredouilla-t-il . " Non, j'ai pas dit ça. William ! " protesta-t-il, prit de court. Le petit diable sourit et sautilla dans les bras de hanna, manifestant son désir d'aller jouer. Il lança un regard désolé a la demoiselle, ne sachant pas comment expliqué la phrase de son fils, qui sonnait plutot cruelle. Qui devait probablement sonner cruelle dans la tete d'une étrangère. Allait-elle vraiment croire qu'elle n'était personne au sein de cette famille? " Hanna..." soupira Jim, cherchant a gagner du temps pour se justifier.... Il avait sans doute prit trop de temps, car elle sorti du bassin avec son fils, probablement vexée. " Et merde" soupira-t-il, se laissant couler sous l'eau. William se rendait-il seulement compte de ce qu'il avait dit ? Une chose était sure, c'est qu'il avait comprit que Jim appréciait plutôt bien sa nounou, et qu'il était juste en train de se servir de ça pour obtenir ce qu'il voulait, puisque lorsqu'il sorti sa tete de l'eau, il les vit au toboggan. Un enfant pouvait-il etre aussi cruel ? Il sorti a son tour du bassin, et s'assit sur l'un des transat ou reposait leur serviette, soupirant, réfléchissant a comment expliquer a la jeune fille ce qu'il avait voulu dire a William.
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Sujet: Re: Plouf, plouf. La vie parfois fait plouf, plouf. Lun 28 Jan - 2:07
« Pour vivre à deux, il faut une énorme intelligence & une énorme complicité. » Imaginez à trois.
Hanna rigola avec le papa quelques secondes se faisant bien vite rappeler à l’ordre par le petit garnement qui n’attendait qu’une chose retourner dans ce tuyau glissant alias le toboggan. Après s’être écarté légèrement de la sortie elle sourit au petit mec qui tentait de nager comme un grand bien aidé par ses deux brassards. " Tu iras avec Hanna tout a l'heure, d'accord ? Il y a trop de monde, tu vas avoir froid dans la file. " la jeune fille en question acquiesça le discours du papa, souriant attendris le voyant enlever les cheveux du visage de William. Elle rigola un peu voyant le petit brun lui tendre les bras, comment voulez vous dire non à une bouille aussi parfaite hein ? c’était une lutte au quotidien pour Hanna. Dire non à ce petit ange était très compliqué surtout quand celui-ci sortait son arme secrète, ses yeux de petit chiot. " Papa y dit que t'es personne, et je peux rien faire de toi. Alors je te garde pour moi." Jeu, set et match, K.O tout ce que vous voulez, ce qui est mignon avec l’innocence des enfants c’est leur capacité a sortir des répliques tout aussi percutante sur un ton léger. La jolie brune en perdit son sourire sur le coup. Même si ses difficultés pour comprendre étaient toujours plus ou moins présentes elle avait compris sans difficulté la phrase du bonhomme. Les quelques mots que tentaient d’aligner le papa n’avait pas beaucoup d’effet sur la brune.
Elle réceptionna le petit bout qui avait sauté dans ses bras entre temps, puis se dépécha de sortir de l’eau. Une atmosphère lourde c’était posé et la jeune fille voulait fuir absolument celle-ci. D’ailleurs si le bonhomme n’était pas là elle se serait surement déjà enfuie de la piscine histoire d’aller noyer son chagrin dans son lit comme une enfant. Quand vous vivez depuis plusieurs moi loin de votre famille dans une nouvelle ville vous êtes surement plus à fleur de peau qu’en temps normal et une petite réflexion comme ça peut vous minez le moral. Ou peut être que le fait que Jimmy plaisait beaucoup à Hanna lui fendait deux fois plus le cœur de savoir que finalement, elle c’était accroché a un homme pour qui elle était « personne ».
Elle fut sortie de ses pensées par le bonhomme qui lui tirait sur son bras. « t’es triste ??????? » Hanna se força à lui sourire, « Bien sur que non chaton, comment je peux être triste alors qu’on va faire du toboggaaaaaan », Elle rigola doucement le voyant se mettre à danser puis monter dans les escaliers, tournant la tête un instant remarquant son patron assis sur le transat, un air perdu ? Hanna n’eut pas le temps de se poser la question puis que c’était bientôt leurs tours, elle s’installa avec lui et c’était partit pour les 10 secondes d’éclats de rire dans ce toboggan magique, une fois arrivé en bas elle fit le même reflex que le papa sortant de suite le bonhomme riant avec lui sur ses exclamations, avant de lui faire un bisou sur la tête se dirigeant vers le bord. « Vient on va boire un petit coup ok ? » Elle lui sourit et sortit de l’eau tenant la main de William qui se précipita vers son père pour lui demander comment il l’avait trouvé. Elle donna une briquette de jus de pomme qu’elle avait amené exprès pour le petit évitant soigneusement le regard du papa, en profitant pour essuyer le petit pour pas qu’il attrape froid.
« Prend des forces mon loulou après on va essayer de nager comme les grands à la télé hier !!! » Elle rit doucement avec lui voyant le petit faire sa fameuse danse de la victoire. Elle regarda Jimmy et tenta de garder bonne figure. « J’ai du jus de pomme pour vous aussi si vous voulez » alala le vouvoiement qu’elle belle façon de lui faire comprendre qu’elle avait compris le message … Elle était personne ? Alors à quoi bon devenir ami… après tout elle était là pour garder William pas pour le reste non ...
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Sujet: Re: Plouf, plouf. La vie parfois fait plouf, plouf. Dim 3 Fév - 19:58
« Pour vivre à deux, il faut une énorme intelligence & une énorme complicité. » Imaginez à trois.
Jimmy, assit sur le transat' réfléchissait a ce mal entendu, et plus encore, à la façon de le résoudre. Savoir Hanna contrariée le dérangeait. Non pas parce qu'elle gardait William, et qu'aux vues des dires de l'enfant elle pourrait se sentir exclut malgré tout ce qu'elle faisait pour eux, et donc, rompre le contrat qu'elle avait signé quelques mois plus tot, mais bien plus pour le simple fait qu'il n'aimait pas la savoir fâchée contre lui. Un instant il songea qu'il était peut-être préférable qu'il en soit ainsi. C'est vrai, après tout, elle s'occupait encore de William et semblait suffisamment mature pour ne pas partir alors que le petit l'avait en totale adoration. Et puis, ainsi, le lien patron / employé serait peut-être plus réel ? On déteste tous son patron. Jimmy était bien placé pour le savoir. Il soupira entre ses mains qui lui cachait le visage, avant de prendre la serviette sur laquelle il était assit afin d'essuyer ses cheveux. Non, ça craint trop, pensa-t-il. Il aimait bien cette complicité qu'il avait avec elle, c'était bien plus sympa de jour en jour. Parfois il détestait son propre fils, mais ça ne durait jamais plus d'une seconde. Comment lui expliqué que William avait déformé ses propos sans qu'elle ne pense qu'il mente, qu'il se justifiait justement parce qu'il les avait dit ? Même si c'était faux, même s'il ne la considérait pas comme personne, comment lui faire comprendre? Il ne pouvait même pas blâmer de façon machiste la susceptibilité des femmes, parce qu'il comprenait entièrement sa réaction. Qui n'aurait pas été vexé? Quelqu'un qui habitait New york et qui se foutait de ce job, peut-être ? Mais pas quelqu'un qui avait sacrifier pour un an sa vie en Suède afin de changer de pays, de continent... il soupira a nouveau, désespéré.
Ce fut a ce moment là que son fils courut jusqu'à lui pour recevoir des commentaires positif quand a cette dernière glissage. En bon papa, Jim afficha une mine enjouée, loin de toutes réflexions soucieuses, mais en mauvais papa, il devait inventer un mensonge parce qu'il n'avait pas du tout été attentif a cette dernière. Lui ébouriffant sa petite touffe de cheveux, il lui sourit avec sincérité , et l'encouragea d'un : " t'es un vrai champion. La plus belle de tout les temps ! " Il leva son regard sur la demoiselle qui l'accompagnait, et remarqua clairement qu'elle ne lui en adressa pas un seul. Visiblement, sa contrariété n'était pas restée dans le bassin. Elle tendit une brique de jus de fruit au petit, et le sécha. Ca confirmait ce qu'il pensait, elle n'allait pas arrêté puérilement de s'occuper du fils du grand méchant patron. Quand il l'entendit rire, il pensa alors qu'elle était finalement peut-être passée outre la réflexion du petit monstre, mais ce qu'elle déclara a Jim lui fit surtout comprendre que c'était a William qu'elle ne faisait pas la tête. Lui, par contre... Le vouvoiement qu'elle employa surprit alors le médecin. A ce point, sérieusement ? Il avait sous estimé la cruauté des femmes en fin de compte. Donc, c'était ainsi, elle allait vraiment leur retirer toute leur affinité ? Il se doutait bien que la proposition de jus de fruit n'était pas pour "prendre soin " de lui aussi, plus pour que l'enfant ne remarque pas un changement. Il ne se rendait sans doute même pas compte que ces quelques mots avait mit la merde. Poliment, il répondit juste : " Non merci. " Puis il s'adressa a son fils " Tiens, que dirais-tu de t’asseoir là pour goûter tranquillement, pendant que Papa discute avec ta copine ? " et il tapota la place sur le transat, faisant venir le petit, qu'il aida a s'installer, le couvrant dans sa serviette. Il se leva ensuite, et chercha le regard de la brune : " on peut parler ? " Aspirant dans sa paille, William les observait, tournant son regard sur la demoiselle, comme s'il regardait un match de tennis. Bien ! Il se sentait soutenue par la curiosité de son fils. Elle ne pouvait pas dire non a son papa quand même ?
Effectivement, elle se leva. Une fois encore, il était persuadé qu'elle ne le faisait pas de bon coeur, mais plus pour conservé une bonne image afin de préserver leur image auprès de Will. Faisant alors quelques pas plus loin, gardant un oeil sur son fils, ce qui lui permettait de fuir le regard de Hanna et rendre ce moment moins stressant, il lui avoua : " Ce qu'à dit william, tout a l'heure. Ce n'est pas ce que - " il fut interrompu par des cris d'enfants dans le bassin. Ca en revanche, ça rendait le moment pénible. Comment avoir une discussion sincère et sérieuse, si on était interrompu toutes les trente secondes par des hurlements ? " hum, - reprit-il - a aucun moment je n'ai - " cette fois-ci, ce fut par des éclaboussures. Il prit sur lui. Il aimait son enfant, mais alors ceux des autres... " deux secondes, s'il te plait." il avança vers le maître nageur, désignant son gamin assit sagement, lui demandant de garder un oeil sur lui une petite minute. Il accepta, allant même vers lui pour faire deux choses en même temps : surveiller le bassin, et le petit. William semblait tout sourire, content d'avoir un nouveau copain de piscine. Jim, quant a lui, revint vers la demoiselle : " on va aller plus loin, si ça ne te déranges pas." ils passèrent donc dans le pédiluve avant de se retrouver dans les vestiaires, au calme. S'éclaircissant la gorge, il chercha ses mots. Il devait trouver les bon, d'autant plus qu'il n'avait plus d’échappatoire pour fuir ses grands yeux " Ecoute, William a mal interprété la discussion qu'on a eu dans le toboggan, et la tourné a sa sauce.. je n'ai jamais dis que tu n'étais personne, et jamais je ne le dirais. Je suis bien conscient de tout ce que tu fais pour lui, et même pour moi, et je te suis trop reconnaissant pour avoir de tel propos. J'ai beaucoup d'estime pour toi Hanna.. Tu n'es pas personne. " conclut-il, retirant vivement sa main lorsqu'il réalisa qu'il l'avait posé délicatement sur l'épaule de la demoiselle , la caressant du pouce. Venant alors se gratter l’arrière de la tête relativement gêné, il reprit : " excuse moi.. Bref, je suis désolé, peut-être que je t'en demande trop pour que tu puisse prendre pour vérité de telle absurdités.. Prend ton week end si tu veux ? Je m'arrangerais.. "
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Sujet: Re: Plouf, plouf. La vie parfois fait plouf, plouf. Lun 4 Fév - 0:44
« Pour vivre à deux, il faut une énorme intelligence & une énorme complicité. » Imaginez à trois.
« Non merci. » , Hanna passa la main dans ses cheveux, s’essuyant à son tour avec sa serviette, car mine de rien il ne faisait pas très chaud. Hanna fut un peu perturbé quand elle entendu le papa parler au petit bout. Ok il voulait lui parler sans William. Essayer de fuir son regard face à lui allait être un peu plus compliqué. Hanna paniquait légèrement, elle était comme ça, elle préfèrait fuir et ignoré que de créer un conflit, ou de se mettre en situation de malaise. La brune tourna la tête tombant dans le regard de son patron. « On peut parler ? », Hanna sentit le regard de Wiliam sur elle et accepta d’un signe de tête se levant posant un bisou sur le front de celui-ci. « tu bouges pas mon lapin hein ». Elle aurait bien voulu refuser mais elle n’était vraiment pas en position de refuser.
Elle suivit le papa un peu plus loin mais assez proche en même temps pour ne pas s’éloigner du petit crapaud qui les attendait sur le transat. " Ce qu'à dit william, tout a l'heure. Ce n'est pas ce que - " et un cris, en temps normal ça n’aurait pas dérangé la jeune fille mais la, dans le contexte actuel les cris étaient … énervant à souhait. " huma aucun moment je n'ai » Hanna failli exploser de rire voyant le père se prendre un jet d’eau , la situation n’était pas drôle mais voir cet air sur le visage de Jimmy était risible." deux secondes, s'il te plait." Elle se retenu de rire et fit un petit signe de tête en signe d’accord, elle observa la scène, et souris voyant William tout content fasse a la solution que le papa venait de trouver. Elle le regarda se rediriger vers elle. " on va aller plus loin, si ça ne te déranges pas." Elle resta silencieuse faisant un oui de la tête le suivant regrettant un instant de ne pas avoir pris sa serviette avec elle, la fraicheur des vestiaires se faisant sentir. " Ecoute, William a mal interprété la discussion qu'on a eu dans le toboggan, et la tourné a sa sauce.. je n'ai jamais dis que tu n'étais personne, et jamais je ne le dirais. Je suis bien conscient de tout ce que tu fais pour lui, et même pour moi, et je te suis trop reconnaissant pour avoir de tel propos. J'ai beaucoup d'estime pour toi Hanna.. Tu n'es pas personne. " Hanna passa la main dans ses cheveux mal à l’aise. La situation était vraiment délicate à se moment la, mordant l’intérieur de sa lèvre. Mais après le froid une nouvelle sensation venait de l’envahir… la main de Jimmy venait de se poser sur son épaules, Hanna sentait le pouce de celui-ci lui caressait la peau. C’était étrange, très étrange, a ce moment précis Hanna était perdu entre écouter le discours de l’homme en face d’elle, et les sensations qu’une main sur l’épaule lui faisait ressentir. Etrange non ? Après tout c’était qu’une main sur l’épaule…Elle fut tirée de ses pensées en sentant justement cette main se retirer faisant un pas en avant de façon inconsciente comme pour repousser le moment où le contact serait rompu totalement. " excuse moi.. Bref, je suis désolé, peut-être que je t'en demande trop pour que tu puisses prendre pour vérité de telle absurdités... Prend ton week end si tu veux ? Je m'arrangerais.. "
Hanna secoua un peu la tête. « Ecoute Jimmy, ce n’est pas de ta faute fin j’ai pas a réagir comme ça non plus… Will est petit et je n’aurai pas du prendre avec autant d’importance ses mots … il a du mal comprendre … » Hanna plongea son regard dans les yeux de Jimmy « donc on oublie ok ? Et ne dis pas que je fais beaucoup de chose pour vous, j’aime beaucoup William je fais ça avec plaisir, puis je fais que ce que je suis censée faire hein. »Elle lui sourit légèrement. « Et non je ne veux pas de mon week end c’est la chandeleur, t’es fou je compte bien faire des crêpes toooooute la journée avec mon super héro » Au vu de l’extérieur sa phrase était tout à fait banale, tout le monde pensait au petit bout mais finalement … n’avait elle pas dit aussi que Jimmy était un super héro ? Alors oui, le jeune papa avait deux façons d’interpréter la phrase à lui de choisir celle qu’il voulait entendre. Hanna frissona légèrement dut a la température de la pièce. « Donc t’inquiète pas » Elle lui sourit et passa une main sur la joue du brun « fais pas cette moue ok ? » L’avantage de vivre avec le jeune homme c’était qu’elle commençait à le connaitre un peu … beaucoup ? Sans faire attention elle caressa la joue du brun de son pouce. « Ne t’en veut pas, mais je te remercie … ça me rassure de savoir que je ne suis pas « personne » ». Elle grimpa sur sa pointe des pieds posant un bisou sur la joue du brun, puis le regarda . « En signe de paix monsieur Carter » Elle lui fit un clin d’œil riant légèrement.
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Sujet: Re: Plouf, plouf. La vie parfois fait plouf, plouf. Ven 8 Fév - 21:34
« Pour vivre à deux, il faut une énorme intelligence & une énorme complicité. » Imaginez à trois.
C'est stupide non ? Stupide d'avoir 28 ans d'avoir l'impression d'être aux bord de la syncop' avec ce coeur qui s'emballe douloureusement dans sa poitrine. Et si c'était le cas? S'il était vraiment en train de faire une crise cardiaque ? Il évalua alors son état. Mis à part ces coups violents dans la cage thoracique, il n'avait rien d'autres. Du moins, il n'avait pas mal ailleurs... Il sentait cependant que son souffle était presque a court. OH MON DIEU, il ne pouvait pas faire une crise cardiaque ici ! Alors qu'il pensait a ça, ces symptômes s'estompèrent. Ce ne fut que lorsqu'elle prit la parole que tout revint avec la force deux. Donc c'était lié a Hanna. Il n'allait pas avoir le coeur qui lâche alors ? ça, il en fut nettement moins sur lorsqu'il sentit la petite main de la demoiselle contre sa joue. Sérieux, c'était pas normal cette sensation. S'il avait été seul, il aurait essayé de se l'arracher tant son coeur semblait brûler. Enfin, non, parce que sans coeur il ne vivrait pas. Et puis en faite, s'il avait été seul, il n'aurait pas ressenti ça, donc ça aurait été inutile. Du coup, c'était encore plus stupide, de ne pas avoir de crise cardiaque mais bel un bien une attraction envers la nounou, et d'être incapable de gérer cette sensation parce qu'il l'avait presque oublié. La dernière fois qu'elle s'était produite chez lui remonte aux premiers moments passé avec Jenna. Hanna..Jenna... Il n'y avait peut-être pas que leur prénom qui se ressemblait. Ses grands yeux, ces long cheveux brun, cette voix douce, cette gentillesse... Il sorti de ce genre de pensées avant de détester la suédoise. Non elle n'était pas comme elle, et fort heureusement. « Ne t’en veux pas, mais je te remercie … ça me rassure de savoir que je ne suis pas "personne" » . Elle se leva sur ses pieds et déposa une bise sur la joue de " Monsieur Carter ", qui se mit a la regarder avec de grands yeux ronds. Ok, non, la thèse de la crise cardiaque n'était peut-être pas a négliger puisqu'il avait l'impression qu'il allait s'évanouir là. Qu'est ce qui était en train de se passer ? Une partie de Jim', la partie professionnelle, et amicale, se sentait heureuse que le conflit n'en soit finalement pas un. Mais quelque chose d'autre en lui le paralysait de tout mouvement. Le pire la dedans, c'est qu'il ne parvenait même pas a parler, ça gorge restait bloquée. Finalement c'était mieux ainsi, ça lui éviterait probablement de faire une connerie, de dire des trucs idiots après cette trêve. Non, c'était vraiment du n'importe quoi tout ça, voilà qu'il s'imaginait clairement lui rendre sa bise de façon moins amicale, lui tenant délicatement la nuque et le cou, l'embrassant alors dans un baiser soulageant, qui ôtait ce poids sur son coeur. Et comme s'il serait envoûté, il n'y mettrait aucune fin, se serrant contre elle pour sentir cette peau fraîchement mouillée, de se souvenir de ce baiser comme un baiser a l'odeur de chlore, mais doux, et sincère. Un baiser spontané et qui ferait du bien. Un baiser auquel y avait souvent pensé a différent moment de leur vie commune. Un baiser qui resterait dans le simple registre du désir, puisqu'il ne pouvait pas se le permettre. Qu'est-ce qui se passerait après ?
Jimmy avait l'impression que cette rêverie était réelle tant il pouvait sentir les lèvres de la demoiselle, la faible chaleur qui se dégageait de son corps, et même ses cheveux contre ses doigts, nichés dans sa nuque. Et il réalisa. Il réalisa que si tout avait l'air réel, c'était parce que ça l'était. Il était réellement là, avec elle, a avoir eu cette envie de l'embrasser et cette spontanéité de le faire, de ne pas avoir pensé aux conséquences après cet échange contre le carrelage du mur des vestiaires. Et alors qu'il réalisait que ca n'était pas un rêve, il se surprit a rendre ce baiser bien plus passionné. Loin du baiser discret, timide et réservé qu'il aurait pu lui donné, un baiser qui lui ressemblait bien plus que cet élan dans lequel il s'emportait. Peut-être était-ce parce qu'Hanna n'y mettait pas fin non plus qu'il ne le faisait pas lui même? Cela dit, quelque chose de bien plus important que ça arriva. Un cri d'enfant. Un cri parmi des cris d'enfants. Et entre 300 millions de cris, il aurait été capable de reconnaitre celui de William. Un cri qui venait du bassin, et qui fit ouvrir les yeux au père, qui se retrouva a regarder la demoiselle rougie, éloignant leur levres doucement. Et lorsqu'elle ouvrit ses paupières, il fut comme fouetté d'un fouet électrique, qui le paralysa encore quelques secondes avant qu'il ne prenne cet air désolé , faisant naitre entre eux un espace plus responsable. " Désolé.." murmura-t-il avec le peu de souffle qui lui restait. " Je.. William." conclut-il en se rendant rapidement au bassin, la tête partagée entre la crainte qu'il lui soit arrivé quelque chose, et le souvenir de ce baiser avec Elle. Il arriva, et ne le vit plus sur la chaise. Parano papa activé. Et si le maitre nageur n'en était pas un et qu'il avait kidnapper son fils ? " Papaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa" hurla l'enfant en s'agitant, alors que le kidnappeur jouait avec lui dans le petit bassin avec une montagne d'enfants qui essayait de le couler. Il soupira, rassuré, et rendit son signe de main a son fils. En même temps, un bref instant il médisait son fils de l'avoir extirpé du seul truc bien qui lui était arrivé depuis longtemps. Mais finalement, il le remerciait. Il n'aurait jamais dût embrasser la demoiselle. Et il avait raison de se poser cette question : qu'allait-il se passé maintenant ?
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Sujet: Re: Plouf, plouf. La vie parfois fait plouf, plouf. Sam 9 Fév - 0:55
« Pour vivre à deux, il faut une énorme intelligence & une énorme complicité. » Imaginez à trois.
Hanna ne quittait pas le brun des yeux tout en lui souriant doucement, c’était un bel homme, et le voir les yeux dans le vide concentré, laissa quelques secondes à Hanna pour l’admirer en toute discrétion. Puis ce fut le blanc, le trou noir, l’océan … ? Hanna se sentit partir à mille lieux de ces vestiaires, a mille lieux de cette piscine, des papillons avaient même l’air d’avoir migré dans son estomac, son corps était devenu coton, ses pensées étaient stoppées … la cause ? Peut être une paire de lèvre collée aux siennes, une main délicate dans ses cheveux. Etrangement ou non d’ailleurs Hanna ne se recula pas d’un centimètre se rapprochant même légèrement de ce corps chaud et protecteur qui était contre elle laissant sa main s’égarer sur la joue du brun tout en clôturant ses yeux afin de profiter de ce tendre échange. La jeune femme aurait pu mettre fin au baiser mais … mettre fin à un baiser qu’elle a tellement rêvé n’a aucun sens non ? Oui ce moment la jeune brune l’avait imaginé plus d’une fois … mais il surpassait de très loin tout ce que son imagination avait bien pu lui faire espérer. Une bouffée de chaleur envahit alors la brune quand le baiser s’intensifia, devenant beaucoup plus passionné, envieux, fiévreux .. ? Hanna laissa sa main s’égarer contre le brun, lui caressant doucement la nuque du bout des doigts, mordillant au passage la lèvre inférieure du jeune homme avant de le reembrasser de plus belle. Elle était bien loin la petite Hanna toute timide. Mais la passion du moment l’avait emporté, et l’attraction de ses lèvres contre les lèvres du brun était bien trop forte pour tenter de s’y opposé.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin malheureusement, et les lèvres si douces qui étaient contre les siennes il y a encore quelques secondes s’éloignèrent. La jolie brune laissa ses yeux clos un instant afin de profiter des dernières seconde dans cet autre monde avant de les rouvrir et de plonger son regard dans celui du brun. Un regard remplis d’étoile, le corps encore tout coton. Mais en ouvrant ses yeux elle réalisa, qu’elle venait d’embrasser son patron ou du moins il l’avait embrassé pour être exacte, mais le fait qu’elle ne l’ait pas repoussé faisait d’elle une coupable aussi non ? Le visage d’Hanna devenu rapidement rouge ses joues lui chauffèrent légèrement. Elle se surpris à une moue légèrement tristounette quand le brun se recula d’elle laissant place de nouveau à ce vent froid gênant qui fit frissonner la brune. « Désolé … Je … William » La brune n’eut pas le temps de réaliser ou de répondre quoi que se soit que le brun était déjà parti en direction de la piscine. Hanna s’assit sur un banc de la pièce passant la main dans ses cheveux pour faire le point sur ce moment chuchotant pour elle… « Hanna c’est pas bien putain, ces ton patron patron , mais dans quoi je me suis fourrée encore », puis instinctivement elle repassa doucement son doigt sur ses lèvres, un sourire y apparaissant. Certes c’était loiiiiiiiin d’être bien éthiquement mais la brune avait adoré cet échange et il semblerait même que le terme d’adorer était encore bien loin de la réalité. Elle fut coupée dans ses songes quand elle vit un enfant et sa mère passaient à côté d’elle. Un enfant … La piscine … WILLIAM ! Hanna se leva à la hâte et repris le chemin du bassin grimaçant et pestant au passage contre la fraicheur du bac pour les pieds.
Arrivé au bassin elle jeta un œil rapide autours d’elle et sourit voyant père et fils dans le bassin. Plus exactement, William prêt à plonger du bord face à un papa prêt à le réceptionner… Le cœur de la jeune brune s’emballa quand elle croisa le regard du brun. Puis elle se dirigea vers eux pensant très fort « relax tout est normal, relax relax relax, respire Hanna ». Elle s’assit au bord du bassin souriant a Will qui lui sauta dans les bras posant un bisou sur la joue de celle-ci . « aaaaah je me fais attaquer par monsieur bisou !! », Elle lui sourit tout en lui rendant son baiser, évitant soigneusement de tourner la tête sentant le regard du brun lui bruler la peau. « Allez ! Tu sautes chaton pour me montrer ce que tu sais faire » Elle lui sourit doucement et de façon encourageante balançant ses pieds dans l’eau. Elle le regarda se concentrer avant de se jeter dans les bras de son père, d’un œil protecteur « OUAAAAI WILLIAM LE VAINQUEUR !!!! ». Elle rit doucement tapant dans ses mains, puis elle croisa le regard du papa lui souriant doucement, se perdant dans ses yeux… Enfin que quelques secondes avant d’être interrompu par une crevette en manque d’attention qui agitait ses bras dans tous les sens. légèrement.
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Sujet: Re: Plouf, plouf. La vie parfois fait plouf, plouf. Lun 11 Fév - 2:01
« Pour vivre à deux, il faut une énorme intelligence & une énorme complicité. » Imaginez à trois.
Le brouhaha de la piscine n'était sans doute pas recommandé a cet instant. Ce moment ou ce bordel auditif faisait bien trop écho a celui qui se passait dans sa tête. Merde. Merde et merde. Qu'est-ce qu'il avait fait ? Ce dont il avait eu envie de nombreuses fois. Eh merde, non ! Il ne pouvait pas céder a ce genre de chose ! Tout ça n'était qu'un concours de circonstances. Vivre avec cette fille avait dérivé sur ce baiser. C'était parce qu'il se sentait bien avec elle, parce qu'il avait apprit a la connaitre, a l'apprécier, a rire avec elle, a s'occuper ensemble de son fils, qu'il avait fini par éprouver quelque chose a son égard. Si elle n'avait été qu'une nounou comme les autres, il n'y aurait jamais prêter vraiment d'attention. Et c'était parce qu'elle vivait avec lui que ça en devenait problématique. Le soucis n'était pas de l'avoir juste embrasser. C'est d'avoir fait traîner ce baiser si longtemps, c'était de l'avoir partager avec une telle passion.. Non.. Un simple baiser aurait pu se regler dans un rire général, et basta... Non, là; il y avait trop de gène pour qu'il puisse en rire.. trop d'enjeu... Il inspira profondément, pour se calmer. Jim n'était pas un adolescent, il n'allait pas fuir la petite brunette sous pretexte de gène. Il devait agir en adulte. Un instant, il pensa qu'elle allait bientôt le rejoindre ici, alors il se dirigea rapidement vers le bassin , retrouvant son fils. Oui, il devait se conduire en adulte... Devait, il n'allait pas le faire pour autant ! Si ! Non ! Si ! Rah, ce débat mental lui faisait presque mal a la tête. Le sourire de William lorsqu'il le rejoignit eu l'effet d'un baume apaisant. Il devait régler cette histoire, pour ne pas que son fils puisse sentir un malaise entre les deux adultes, pour ne pas qu'il en soit perturbé. Il entra dans l'eau qui le rafraîchit instantanément. Il ferma les yeux, appréciant. Oui, après ce petit échange labiale, il avait grandement besoin de fraîcheur..
Remerciant le maître nageur, il reprit son rôle de père et joua avec le garnement qui voulait plonger depuis le bord. " Hanna est ou ? " demanda-t-il une fois près a sauter dans l'eau comme une grenouille. Et vlan. Ce baume venait de prendre fin. " ha..hanna ?" Bafouilla alors le papa " euh. Dans le coin, elle arrive. " le rassura-t-il, avant qu'il ne saute a l'eau. Il plongea ses mains sous l'eau et récupéra le petit corps qu'il replaça immédiatement, répétant ce geste aussi longtemps que William le souhaitait. Il n'avait pas trop le choix, il n'allait pas le laisser se noyer non plus. Réajustant ses brassards a chaque saut, cette fois-ci, en levant les yeux vers l'entrée, il la vit arrivé. Chaque pas qu'elle faisait vers eux influençait le rythme cardiaque du docteur, qui reporta alors son attention sur son fils a l'instant ou il croisa le regard de la demoiselle. Mais quel age avait-il pour réagir ainsi ? On dit que l'amour n'a pas d'âge, mais quand même... Et si elle ignorait cet incident ? Peut-être qu'il pourrait faire comme si rien ne s'était passé? Quand il reposa encore une fois l'enfant sur le bord, ce dernier se jeta sur la jeune femme qui venait de s'y asseoir. C'était comme s'il ne pouvait plus en décrocher son regard. Comme si il attendait qu'elle lui dise " les vestiaires? Un baiser? Mais de quoi tu parles Jim ? " . « aaaaah je me fais attaquer par monsieur bisou !! » Il eut presque l'impression qu'elle parlait de lui a cet instant. Voilà qu'après la fausse crise cardiaque, il faisait une crise de paranoïa aigue. « Allez ! Tu sautes chaton pour me montrer ce que tu sais faire » Son sourire gagna sur son anxiété. §Il craignait, a chaque fois, que cela n'influe sur sa façon d'être avec William, mais non. Elle restait elle-même.. merveilleusement elle-même... l'éclaboussure qu'il reçu lorsque l'enfant sauta a l'eau lui remit les idées aux clairs. Mais en même temps, était-il a blamer ? Se prendre d'affection pour la femme avec laquelle ont vit et avec laquelle on éduque son fils, n'est ce pas une suite logique des choses? Il releva le petit de l'eau, et son regard s'encra a nouveau dans ses grands yeux. Et comme si le temps s'était arrêté une poignée de seconde, la piscine lui sembla moins bruyante, et l'atmosphère moins pesante. le sourire de Jimmy s'étira doucement, et a seulement une petit mètre d'elle, il sentait l'envie de sentir ses lèvres dans un nouveau baiser revenir au galop. Non, une fois avait déjà été bien de trop, il ne pouvait pas remettre ça. De toute façon, son attention dut bien vite retourner sur William, qui s'agita dans les bras de son père. " Je veux nager ! " réclama l'enfant roi. Nager consistait pour lui a taper dans l'eau et se faire porter par les brassards entre deux adultes. " Tu - il tenta de faire revenir sa voix, pour qu'elle soit plus sûre - hm, tu veux bien ?" demanda-t-il a la demoiselle, laissant comprendre la nécessite d'une autre personne pour pouvoir le faire nager. Elle glissa donc du bord a l'eau, se retrouvant en face de lui, toujours a ce petit mètre séparateur, mais peut-être sécuritaire. L'enfant s'exécuta donc, battant l'eau entre son père et sa nounou, flottant a la surface, porté par le propre courant qu'il créait en s'agitant ainsi. Il avanca jusqu'a hanna en riant, et revint vers son père et il enlaça son cou venant lui dire a l'oreille : " on a dit qu'on noie Hanna tu te souviens hein papa ? " s'en suivit un rire malin du petit, alors que le papa souriait. Non pas a ce que venait de dire son fils, mais a la jeune femme qu'il avait devant lui. Foutu sourire. Ne devait-il pas passé pour le père modèle? Pour le patron modèle? Ni l'un ni l'autre. Il n'écoutait pas son fils et faisait les yeux doux a son employé. Il se sentait si gêné plus tot, et si bien maintenant que s'en était troublant. N'aurait-il pas du fuir son regard, pour signifier qu'il avait fait une erreur ? Au lieu de ça il laissa clairement son sourire lui hurler : " c'était bien, la seule chose dont je regrette c'est que ça ne se poursuive pas ! "
Son fils le rappela a l'ordre en donnant un petit coup sur son torse " hein? Euh oui. A l'attaque." souffla le brun. Posant sa main dans le dos de son fils pour le faire avancer plus vite jusqu'a Hanna, il fit mine de s’accouder sur le bord a coté d'elle. William se chargeait de la divertir, mais de toute façon, le médecin était convaincu qu'elle avait entendu le complot, vu la façon dont elle rentrait dans son jeu. Quand elle s'éloigna du bord, Jim passa derrière elle, et posa ses mains sur ses épaules. " J'la tiens !" annonça-t-il a son fils. Et puis, ses mains se sentirent pousser des ailes, et glissèrent le long de ses bras, pour venir sur ses hanches avant que ses propres bras ne s'enroule autour de sa taille, collant alors son torse a son dos. Une éteinte, plus qu'une constriction. Que faisait-il ? Plus il en faisait maintenant, plus ça allait être compliquer de dire que ça n'était qu'un moment d'égarement.. Un long égarement alors... William pressa alors sur la tête de Hanna pour la plonger sous l'eau, et Jim la laissa alors lui glisser des bras, félicitant son fils d'un assaut si réussi. Quand elle ressorti sa tête de l'eau, william ricanait comme un petit diable tandis que Jim s'accouda cette fois-çi pour de vrai, contre le bord, son fils barbotant a ses cotés. " Désolé" sourit-il en lui tendant sa main pour qu'elle la prenne en signe de paix, et pour, encore une fois, merder, et la tirer vers lui. Un couple qui flirtait, voilà de quoi ils avaient sans doute l'air. William se faufila entre eux, et s'accrocha au cou de Hanna. Après tout, c'était son amoureuse a lui, n'est-ce pas? "Viens jouer avec moi !" couina-t-il en jouant de ses charmes pour qu'elle accepte. Finalement, l'excuse, il l'avait : il ne pouvait pas la voler a William. " Cool, bonne idée. Papa se remettra de ses émotions comme ça." Pour william c'était une référence a l'attaque. Pour Hanna, ça se voulait toute autre signification. Ca n'était pas voulu, honnêtement.
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Sujet: Re: Plouf, plouf. La vie parfois fait plouf, plouf. Lun 11 Fév - 19:15
« Pour vivre à deux, il faut une énorme intelligence & une énorme complicité. » Imaginez à trois.
La situation était tellement … étrange, mais tellement agréable à la fois. Des regards échangeaient, des sourires en coins. Oui la situation entre les deux adultes était tellement bizarre, mais tout ceci fut bien vite interrompu par le petit prince qui s’écriait « Je veux nager ». Hanna lui sourit lui faisant un clin d’œil amusé, puis elle se laissa glisser dans l’eau à la demande du papa pour se mettre en face prête à réceptionner le bout de chou. « Tu es vraiment trop fort toi hein ! ». Elle lui sourit amusé le regardant retourner vers son père, la jeune fille s’étira et finit par entendre la conversation complice des deux hommes ce qui la fit rire doucement. Puis son cœur s’accéléra puissance 10, en même temps qu’elle femme normalement constituer pouvait ne pas craquer sur ce regard, et en 2 secondes elle avait l’impression que la piscine c’était vidé tellement le brouhahah lui paraissait loin. Et pour être honnête si le petit William n’était pas dans les bras du papa à cet instant elle aurait surement fini par craquer et sauter dans les bras de l’homme afin de prolonger le baiser qui avait eu lieu quelques minutes avant. Hanna se secoua légèrement la tête afin de chasser ses idées et de se reconcentrer sur ce qu’elle faisait.
Elle passa doucement sa main dans ses cheveux les remettant en place et se laissa déconcentrer par le petit bout riant avec lui se positionnant assez facilement, en se décollant du bord pour que le père ne galère pas trop. « Eh mais je crois que tu nages comme un pro hein chaton !! Comme un SuperHéro même je suis sur ! ». Elle rigola doucement avec lui. « J’la tiens ! ». Son corps se recouvrit de 1001 frissons quand elle sentit les mains de Jim caresser son corps, glisser le long de son corps. Son cœur hésitait entre s’arrêter de battre ou sortir de sa poitrine, d’autant plus qu’elle sentit le torse du brun se serrer contre son propre dos, elle était quasiment sur que l’homme pouvait sentir les frissons qui c’étaient répandu sur sa peau. Le moment fut raccourcis par le petit bout qui appuya sur sa tête, Hanna se mit à rire et se laissa couler glissant le long du corps du brun puis remonta quelques instants après, le sourire aux lèvres. « HAN BANDE DE TRAITRE ! ». Elle regarda le duo contre le bord. « Désolé », Hanna lui tira la langue saisissant la main que le brun lui tendait se laissant attirer de suite dans ses bras. Comment voulez vous que la brune se remette de ses émotions avec tout ça hein ? Par instinct ou par envie … La brune caressa le dos de la main avec son pouce mordant l’intérieur de sa lèvre tout en se laissant partir dans le regard de celui-ci. Moment interrompu une fois de plus par un « Viens jouer avec mooooi », et d’un petit corps qui venait de s’accrocher à son cou obligeant alors Hanna à lâcher la main du brun à contre cœur … « Mm ouai ça me parait être cool ça ! » Elle lui sourit le tenant contre elle posant un bisou sur son front. « Cool, bonne idée. Papa se remettra de ses émotions comme ça. »
Hanna sentit ses joues rosir, c’était fou cette tendance à ses joues de rougir aujourd’hui, encore mieux qu’un four, bim une phrase et bim des joues roses. Elle sourit au papa et s’éloigna un peu avec le petit riant avec lui , lui faisant faire des petits sauts, William se raccrocha au cou de la brune quelques minutes plus tard baillant. « t’es fatigué loulou ? On va rentré alors. » Elle sortit de la piscine portant le petit bonhomme, qui la regarda avec ses yeux de poisson « On va miam à mac do ! teplaaaaaaaaai dit oui dit oui ». Hanna se mit à rire. « Je crois qu’il faut que tu demandes à ton papa parce qu’il travaille pas ce soir, il reste avec nous ! » Elle lui sourit et une fois arrivé près du père elle se laissa pencher et donner le petit au papa s’essuyant un peu amusé quand elle entendit William faire la comédie au papa, lui faisant pleins de petit bisou sur la joue pour l’acheter. « Moi je pense qu’on pourrait prendre macdo et manger à la maison devant un dessin animé vu qu’il est pas tard non ? ». Elle sourit au papa comprenant que pour une fois en repos il n’avait pas envie de passer sa soirée dans un macdo remplit de pleins d’enfants et de personnes agaçaient. William se mit à danser prêt de son père ravit de ce compromis posant un bisou sur la joue de son père suivant d’un « Je t’aime papa » qui décrocha un sourire attendrit à la jeune femme qui se leva pour leur laisser un peu d’intimité s’enroulant dans une serviette ayant froid. « Je vais me changer j’ai un peu froid ». Elle sourit au papa mordillant sa lèvre prenant les affaires se dirigeant avec les deux hommes vers les vestiaires assez mal à l’aise dans cette pièce, jetant un coup d’œil au papa. « A tout de suite », elle lui sourit un peu et partit de son côté lui jetant un dernier coup d’œil avant de filer pour se rhabiller et se rincer, se redonnant un petit coup de maquillage au passage se repréparant avant de retourner à la voiture attendre les deux hommes pianotant sur son téléphone durant l’attente.
«HANNAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA » La discrétion et le bonhomme ça faisait 1000, elle rigola doucement le voyant s’agitait dans les bras de son père comme si ça faisait des jours qu’ils ne s’étaient pas vu « Wiiiiiiiilll ». Elle sourit et grimpa en voiture pendant que le papa attachait le petit bout, elle s’attacha et regarda Jimmy prendre place à côté d’elle lui souriant un peu, puis elle eut l’idée du siècle d’enclencher le poste, idée que le brun dut avoir également puisque leurs mains se retrouvèrent coller contre ce poste. « Euh excuse moi », elle retira sa main souriant un peu gêné … et c’est la que la question du « et après ? » allait se poser …
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Sujet: Re: Plouf, plouf. La vie parfois fait plouf, plouf. Ven 15 Fév - 23:09
« Pour vivre à deux, il faut une énorme intelligence & une énorme complicité. » Imaginez à trois.
Se séparant des deux personnes qui rythmaient sa vie depuis un moment maintenant, Jim retourna aux transat, et tomba sur sa serviette, observant ce plafond. Cette sortie piscine avait vraiment tournée bizarrement. Pas que ça en était déplaisant, mais... Il grignota sa lèvres inférieure, en réfléchissant a ce qu'il allait devoir faire maintenant. Anxieux, il se demandait franchement quoi dire a la jeune femme. Peut-être pouvait-il tout simplement se donner une chance, et voir où ça les mènerait? Il tenait beaucoup a elle, et pas que dans le cadre de fille au pair.. Le soucis, c'est qu'elle était justement aussi, sa fille au pair. Il ne voulait tellement pas impliquer son fils la dedans. Il ne se souvenait pas de Jenna, il était trop jeune, mais il se souviendrait de Hanna, et il ne pouvait pas compromettre ça. William la prenait sans doute déjà pour une maman, ce sans quoi, elle n'aurait jamais figuré sur les dessins d'école, avec comme thème : dessine ta famille. Si Jim la laissait prendre un peu trop ce rôle de maman, quand elle partirait, le petit serait brisé. De toute façon elle allait partir.. Il ne pouvait pas prendre le risque de s'attacher a elle plus que nécessaire. Et malheureusement, notre papa n'était pas de ces hommes capable de s'attacher a une personne en durée déterminée. S'il la laissait prendre trop de place niveau affection, il allait perdre le contrôle. Il n'avait pas besoin de ça. Et Willy non plus. Il passa sa main sur son visage, dans une sorte de gifle pour s'obliger a arrêter de penser. Il n'avait qu'à vivre normalement, en s'imposant cette limite de distance. Amis, tout au plus. Ce lien là, lorsqu'elle partirait, il pourrait sans doute mieux le gérer qu'un amour perdu. Il était trop vieux pour tomber amoureux comme ça. Non.. Il devait oublier. Il se redressa, et aperçu les deux autres un peu plus loin, et cette vision lui redonna le sourire. Parce qu'il y avait William, parce qu'il y avait Hanna, et qu'ils s'entendaient merveilleusement bien. Il était si heureux d'être tombé sur une personne comme elle. JIM, STOP ! ordonna sa petite voix intérieure. C'était elle la plus censée d'eux deux. Il leur sourit lorsqu'ils arrivèrent vers lui, et accueillit son petit bout dans ses bras, amusé de son petit jeu. Le mcdo ? Raaaah. Ce papa poule n'aimait pas faire manger cette merde alimentaire a son gamin. Il préférait de loin lui concocter des petits plats, aimant bien cuisiner en plus de cela, lorsque le temps le lui permettait. Mais comment lutter ? En même temps, un mcdo en USA en heure de pointe, sachant que presque n'importe quelle heure était une heure de pointe, ça allait vite le gonfler... et les bisous de chantage du petit n'allait pas changer grand chose. Non.. non pas un mcdo... « Moi je pense qu’on pourrait prendre macdo et manger à la maison devant un dessin animé vu qu’il est pas tard non ? » Ha ben s'ils étaient deux contre lui. il regarda son fils qui lui faisait ce regard irrésistible, et finit par abdiquer, hochant la tête. Il y gagna un "je t'aime papa" qui était sans doute plus intéressé que sincère, mais qui faisait tout autant plaisir.
La Brunette décida d'aller aux vestiaires, pour se changer, ce qui obligea un peu les hommes a en faire autant. " Et ben même que le monsieur chef de la piscine il est gentil, il m'a fait volé jusqu'au ciel et pouf, après c'était de l'eau " raconta William alors que son père le shampouinait sous l'eau " Wahou, il est fort le maitre nageur alors." répondit le papa. " Ouais, trop trop trop. Mais toi plus, parce qu'on va miamer a Mcdoooo" s'égosilla-t-il en dansant a nouveau ce qui fit rire son père. " Allez, calme toi, ou on n'y sera jamais. " Cette remarque permis a Jim d'habiller son fils et de s'habiller lui même en toute tranquillité, tranquillité qui s'ébranla lorsqu'il vit sa grande copine et qu'il l'appela comme si des siècles les avaient séparés, hurlant évidemment, en plein dans son oreille. Mhhh.. Jim s'installa alors a bord du véhicule, et une fois dedans, il se sentit mal a l'aise. C'était trop... trop pesant. Le baiser lui revenait en tête. Ha, ignorer ce moment allait donc être bien plus compliqué que prévu. Et comment combler un silence en bagnole? Il leva sa main sur l'auto radio pour mettre de la musique, et heurta la main de Hanna. Hm, soit elle avait vraiment envie de musique, soit elle ressentait le meme malaise? « Euh excuse moi » Une excuse ? Oui, donc elle était donc tout aussi mal a l'aise que lui. C'était rassurant. Mais gênant. RAH ! Il avala sa salive, pressa sur le bouton, et lui sourit lorsque la radio s'alluma " Y'a pas de mal." Non; il n'y avait pas tant de mal, pour tout ? Si ? Peut-être.. qui sait.. Il lui fit un sourire rapide et démarra, direction .. "MCDOOOOO" hurla William, qui tapait dans ses mains en apercevant l'enseigne. Il s'engagea dans le Drive, et passa la commande " Bonjour, mh, un happy meal avec un cheeseburger, des frites, un ice tea, des fruits - NAAAAAAAAA ! Hurla l'enfant - des fruits, reprit le papa, et un big mac. Et Toi ? " demanda-t-il a Hanna, la laissant prendre sa commande.
Il récupéra le tout, et rentra chez eux. Euh, chez lui. Enfin, eux, chez Jim et William... Il sortit rapidement de la voiture et détacha son fils qui couru jusqu'à la porte. Jim regarda la demoiselle, et un petit silence s'installa aussitôt. Non ca n'était pas le bon moment d'en parler. En même temps, trouverait-il réellement un bon moment ? Il s'éclaircit alors la gorge, et prit le sac de piscine, Mcdo et partit ouvrir a William, qui couru chercher sa couverture dans sa chambre : WILLIAM COURT PAS DANS LES ESCALIERS !" cria le papa, en entrant. Il posa le sac mouillé a la buanderie, et la bouffe sur la table basse du salon, avant de chercher un DVD a mettre. La petite bouille s'empara de la Belle et la Bête et le donna a son père (a) en chantonnant la chanson de "Gaston". Il s'installa vers un accoudoir. Ca parait con comme remarque, non ? Non, parce que sur un canapé 3 places, ça signifiait que maintenant, il avait deux chances sur deux pour etre a coté d'elle. Et puis finalement, ça se passa plutot pas trop mal. Manger, TV, ça ne pouvait pas mal se passer de toute façon? A plusieurs reprises il avait lancé des regards a la jeune femme, alors que de plus en plus son corps fondait dans le canapé. Et puis, peut-être que ça venait de la sauce du big mac, mais un peu après avoir remarqué que William s'était endormi devant le Walt Disney, Jim chuchota : " Pardon, pour tout a l'heure. J'pense que le chlore m'a monté au crane et.. " Mh, c'était un peu nul comme raison. Il se redressa " 'fin, j'aurais pas dut. Je t'apprécie beaucoup, William aussi et.. J'espère que ça changera rien." LAUL. Bien sur que ça changeait beaucoup de choses. Et puis il se tourna vers elle. " Bref, c'était stupide, pardon." Un pardon qu'il ponctua d'un smack. Et avant qu'il ne réalise ce qu'il venait de faire, il avait deja glisser sa main contre la joue qui chauffait de la brune, et échangeait un nouveau baiser avec elle. C'est à ce moment là que la petite voix de Jim claqua la porte dans sa tête, et démissionna.
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Sujet: Re: Plouf, plouf. La vie parfois fait plouf, plouf. Sam 16 Fév - 16:06
« Pour vivre à deux, il faut une énorme intelligence & une énorme complicité. » Imaginez à trois.
La route pour se rendre au mac do c’était bien passé, même si l’ambiance était quelque peu étrange. Une fois arrivé à cette enseigne, Hanna fut amusé de la réaction du bonhomme c’est fou l’effet que celle-ci peut faire chez les petits quand même. Une fois garée devant la petite fenêtre elle laissa l’homme prendre sa commande. « Bonjour, mh un happy meal avec un cheeseburger, des frites, un ice tea, des fruits et un big mac. Et toi ? » Hanna mordit sa lèvre de gène puis elle se pencha sur le brun pour atteindre la fenêtre commandant alors une salade et une boisson. Le simple fait d’être aussi proche du papa a ce moment faisait frissonner la jeune fille, se réinstallant à sa place elle passa la main dans ses cheveux humides, « Hanna putain tu fais quoi là hein ! Patron toi employé, end of story ! » la conversation avec sa petite voix aurait pu continuer encore des heures mais le trajet du retour avait été tellement rapide qu’elle fut couper par le moteur de la voiture qui s’éteignit et un peu bout qui courait vers la porte. Sortant et prenant son sac elle suivit le papa qui ouvrit la porte au monstre faisant rire la brune. Une seconde… Deux secondes puis la brune prit la poudre d’escampette allant poser son sac dans sa chambre, redescendant que quelques secondes apres. Elle rejoignit ses deux hommes… fin non pas ses mais les puisque ce n’est pas ses hommes fin voilà vous comprenez hein …
Elle sourit amusé voyant le dvd que William avait choisi. « Je pense que ce DVD va être abîmé à force qu’on le regarde » Elle lui fit un clin d’œil installant la nourriture à table puis s’installant elle-même contre l’autre accoudoir du canapé. Laissant alors le loisir au papa de s’assoir à côté de son fils … mais aussi d’elle. Rah foutu canapé 3 places. Le repas se déroula dans un silence de roi, laissant alors le film faire le bruit de fond. Mais pour tout avouer la jeune fille était perdu dans ses pensées et ne regardait pas tellement le film. Depuis quelques temps Hanna avait arrêté de regardé le brun comme son patron … Elle tenait à lui et ce fait était indéniable. En même temps comment ne pas s’accrocher à un homme avec qui on vit au quotidien hein … chose impossible, surtout avec un homme aussi charmant … gentil … sexy « RAAAAAAH HANNA TA BOUCHE » *bim* ceci était le bruit de la claque mental que venait de se mettre la jeune femme. Mais elle fut coupé dans cette boxe mental par un chuchotement. " Pardon, pour tout a l'heure. J'pense que le chlore m'a monté au crane et.. 'fin, j'aurais pas dut. Je t'apprécie beaucoup, William aussi et.. J'espère que ça changera rien." Le chlore … si Hanna avait pu elle se serait laissé fondre dans le canapé pour disparaître. C’était compréhensible hein… le papa c’était laissé allé elle était là et … et voilà. Ses yeux tout brillant allez la trahir alors tant bien que mal la jeune fille essaya de se secouer mentalement pour ne pas craquer. Aujourd’hui avait été rythmé en ascenseur émotionnel " Bref, c'était stupide, pardon." Ascenseur émotionnel j’ai dit non ? C’était pas près de s’arrêter puis que l’homme venait de la smack puis … la jeune femme ne répondait plus de rien. Son corps venait de se couvrir de nouveau de frisson sentant la main de Jimmy sur sa joue qui lui chauffé énormément. Hanna se sentit pousser des ailes et caressa doucement la nuque du brun intensifiant l’échange. Elle sentit alors le brun venir un peu plus contre elle, le tirant alors doucement sur elle, un sourire se dessinant sur ses lèvres. Son cœur avait donné depuis un petit moment sa démission. Leurs lèvres se décollèrent quelques secondes la brune ouvrant ses yeux se laissant tomber dans un regard presque …tendre ? Mais cette fois c’était à son tour de craquer caressant la lèvre inférieure de Jimmy avec son pouce et de le rembrassait comme une attirance incontrôlable contre cette paire de lèvre qui l’amenait si loin à chaque fois… La main de la jeune femme avait migré sous le tee shirt du brun, elle caressait doucement son torse de son pouce prolongeant le baiser. Cet échange aurait pu continuer des heures du côté de la brune mais un petit bruit de souris fit décoller les 2 adultes plus vite que l’éclair. Fausse alerte, William venait juste de couinait dans son sommeil mais qui avait ramené bien vite les deux adultes à la réalité . Elle regarda le papa se lever et prendre le bouchon le montant dans sa chambre pour le coucher. Hanna resta quelques secondes sur ce canapé a fixé l’écran, qui avait été témoins de leurs craquages mutuels. « T’es trop conne Hanna » se chuchota l’intéressé pour elle-même. Puis quelques secondes après, elle se leva rangeant alors les emballages mac do remettant tout en état dans le salon … Une façon d’essayer de remettre de l’ordre dans sa tête peut être aussi. Un baiser ça peut être une erreur … Mais deux ça devenaient une envie.
Elle entendit les pas du brun dans les escaliers finissant de ranger tout, puis elle se retourna mordillant l’intérieur de sa lèvre. Si elle s’écoutait elle aurait sauté dans les bras de celui-ci pour le rembrassait. Mais non elle ne pouvait pas … elle ne devait pas. Mais son corps était surement en désaccord avec cet affirmation puis que celui-ci c’était approché du brun tel un aimant. « Je suis … désolé pour tout à l’heure … et … pour maintenant » Elle se recolla au brun, recollant doucement leurs lèvres par la même occasion, profitant juste du moment … Carpe Diem
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Sujet: Re: Plouf, plouf. La vie parfois fait plouf, plouf. Sam 16 Fév - 21:45
« Pour vivre à deux, il faut une énorme intelligence & une énorme complicité. » Imaginez à trois.
Trop vieux pour aimer ce genre de situation ? Tu parles. Quand on est amoureux de quelqu'un, on n'a plus d'âge précis. Jim n'était pas amoureux d'Hanna, dans le terme le plus exact du mot. Non, il avait juste une attirance envers elle, qui était plus forte qu'envers n'importe quelle femme. En même temps, ça n'était pas bien compliqué me direz vous, puisqu'à part des collègues, il n'avait pas beaucoup d'amie féminine, et vivait encore moins avec l'une d'entre elle. Non, il n'était pas amoureux d'elle. Son coeur ne battait pas a en exploser comme il avait pu en avoir l'impression durant ses premières années avec Jenna. Il se demandait même si un jour il serait en mesure de ressentir ça a nouveau, mais une chose était sur, c'est qu'à cet instant même, il était bien, avec elle. Ca faisait longtemps qu'il n'avait pas ressenti ce sentiment. Depuis les vestiaires de la piscine, certes, mais avant cette journée, avant tout ça... Ce baiser volé se transforma en un instant partagé entre deux, avant de se montrer bien plus imposant. En effet, la jeune femme tirait doucement le T-shirt du brun qui ne tarda pas a l'envelopper dans ses bras, intensifiant chaque instant avec langueur et tendresse. Il resserra la prise de ses doigts contre son cou, pour prolonger au maximum cet instant qui n'allait être qu’éphémère, il le savait. Comment faisait-elle pour être si attractive ? Pour faire disparaître toute conscience et morale de l'esprit de l'Américain? C'était peut-être ça l'exotisme de la Suède? Le pire la dedans ? C'est que, lorsqu'il aurait dût mettre fin a ce moment, qu'il aurait du agir en adulte, lorsqu'ils échangèrent ce regard, durant lequel aucun malaise n'était existant, il n'en fit rien. A aucun moment, il pensa : c'est mal. Rien. En même temps, je crois que Jim ne pensait surtout plus du tout, durant ce regard, transporté par l'éclat que diffusait l'intensité de ses grands yeux pétillants. Il lui sourit, posant un petit bisou sur le pouce de Hanna, qui venait toucher sa lèvre. Se demandait-elle si tout ça était bien réel, elle aussi ? Et puis, sans plus attendre, ils replongèrent dans ce baiser qui les passionnaient tant, l'un comme l'autre. La main qui glissa contre son torse lui donna quelques frissons agréablement désagréables, et bientôt le brun perdit le contrôle, venant caresser la cuisse de la demoiselle, a la recherche de plus de contact. Son corps semblait appeler le sien. et l'appel ne se voulait pas longue distance. De plus en plus contre elle, sa main tendre faisait reculer le compteur de ses années. 28ans...24 ans, rien a foutre, je m'amuse ! - 20 ans j'ai trop confiance en moi, je suis beau je suis jeune ! - 15 ans MERDE, MES PARENTS ! - Ce fut ce a quoi on aurait pu s'attendre, si tel avait été son age. Un choc brutal, un claque de 13 ans dans la gueule, en constatant que c'était son fils. Une claque qui le ramena bien vite a la réalité et dos au canapé, loin d'elle. Comme si se couinement lui avait donné un coup de jus, qui le propulsait loin de son crime. C'était ça sa crainte? Que William le sache plus qu'il ne l'imaginait dejà ? Qu'elle prenne une trop grande place dans leurs vie ? Ca en avait tout l'air. Et si elle n'avait pas habité en suède ? Si elle avait habité ici même ? Non, ça n'était pas que la distance, ca n'était pas que le temps qui leur manquerait quand elle repartirait. C'était lui. Lui qui ne voulait pas prendre le risque de brisé l'équilibre qu'il avait réussi a créer pour son fils, lui qui ne voulait pas lui donner d'illusions, ou se donner d'illusions a lui même. Reprenant son souffle, le coeur battant a vive allure, plus pour la surprise et la peur que pour Elle, il se leva. William était et serait toujours sa priorité. Il glissa ses bras sous le corps endormi de son fils, et le porta jusqu’à sa chambre, ou il le déposa dans son lit. Tant pis pour le pyjama. Il s'accroupit a coté du lit, et observa sa merveille dormir, lui caressant doucement la joue, d'une caresse aussi légère qu'une plume.
Il l'aimait bien trop pour pouvoir encore avoir un peu de place pour quelqu'un d'autre. Il avait fermé son coeur et son esprit a tout intéressement autre que le bien-être de son fils, le jour ou il était rentré chez lui, et qu'il avait trouvé sa mère totalement gelée au crack, et son fils quasiment en état de déshydratation et de famine. Ce souvenir laissa sa petite voix revenir dans sa tête. Il avait besoin de ses conseils, pour ne pas flancher. C'était grâce a elle qu'il avait pu prendre sa vie en main, virer la junkie, gagner le procès pour ma garde de son fils, et récupéré un job. Il se releva, et posa un bisou tendre sur le front de son enfant, lui souhaitant une bonne nuit, puis il redescendit, l'esprit comme lavé de toutes tentations. Il avait renfilé son costume de papa, de patron, et il n'y avait pas la place pour quoi que ce soit d'autre, ni qui que ce soit. Mais.. Hanna ? Etait-elle vraiment un mal pour William ? Elle n'était pas Jenna. Et quand bien meme se donnerait-il une chance, si ça se passait bien, elle pourrait rester plus de temps que prévu ? Il suffirait de réiteré son titre de sejour ? JIMMY BILL CARTER, QUE FERAS-TU SI CA NE TOURNE PAS BIEN ? SI WILLIAM S'ATTACHE TROP A ELLE ? COMME UN VIEUX COUPLE VOUS VOUS FORCEREZ A RESTER ENSEMBLE ? Non... Lui peut-être ? Mais William n'était pas l'enfant de Hanna, elle n'avait aucune obligation envers lui en dehors de son contrat. Elle ne pouvait pas etre une petite amie sous contrat. Elle ne pouvait pas être qui que ce soit d'autre que sa nounou.. Quand il posa son pied sur le sol, après les marches, la brune vint vers lui. Imaginait-elle qu'il était allé coucher son fils pour ne pas se faire avoir a nouveau ? Je suis … désolé pour tout à l’heure … et … pour maintenant » annonça-t-elle en l'embrassant. Il mit un certain temps a réagir. A réagir a son baiser, a y répondre, en la serrant a lui. Et toutes ces "bonnes" résolutions? Le bien-être de son fils ? Tout ça, il n'y pensa déjà plus. Et ce fut en constatant ce fait qu'il décolla leur lèvres, puis leurs corps. Il la regarda dans les yeux, la tenant de ses bras tendu, comme pour être sur que cette limite ne serait pas a nouveau rompue. " Okay.." murmura-t-il plus a lui même, répondant a la voix dans sa tête qui venait juste de lui conseillé " et maintenant, stop. " Il relâcha les épaules de Hanna, et tenta de rester "cool". " Okay, on va dire qu'il restait des effluves de chlores.. Mh.. Merci d'avoir rangé, c'est sympa. Tu.. tu as le reste de ta soirée, pour faire ce que tu veux. William est au lit, ta mission journalière est accomplit avec brio. " Ca ? Comment en une phrase dire a quelqu'un "Tu n'es qu'une employé ici, meme si je t'aime bien. Comme je ne suis pas ton père je ne peux pas te demander de filer dans ta chambre pour ne plus avoir a te voir, et si je vais dans la mienne, et que tu es dans la tienne on sera trop proche. " Je vais dans mon bureau, j'ai mit un dossier important en standby pour la piscine, mais il va pas se faire tout seul. A demain, dors bien. " Du coup, je vais rester seul avec ma bonne conscience, dans mon bureau , a faire semblant de travailler.
Il lui fit un petit sourire rapide, et malgré tout, lui fit la bise pour lui souhaiter bonne nuit. La bise, quoi. LA BISE. LA BISE ! Il se maudissait lui même alors que sa morale le félicitait de ce geste, quoi qu'elle aurait préféré qu'il l'ignore totalement. Il se rendit donc a son bureau, et ferma la porte a clé derrière lui, pour s'isoler totalement. Allumant le Talkie qui donnait sur la chambre de William, il ouvrit son ordi et tenta de s'occuper l'esprit avec le dossier de Lunhabee, qu'il n'avait toujours pas clos. Dur dur de penser a la medecine, quand on pensait a Hanna...
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Sujet: "Personne ne peut revenir en arrière pour créer un nouveau commencement, mais tout le monde peut commencer aujourd'hui et créer une nouvelle fin" M.R Sam 16 Fév - 22:33
« Pour vivre à deux, il faut une énorme intelligence & une énorme complicité. » Imaginez à trois.
Et la revoici partir dans le doux paradis de ces bras, Hanna se sentait tellement bien, tellement loin de ce monde. Dans ses bras tout lui semblait être rêve, réaction de gamine non ? Certes peut être mais nous ne pouvons pas la blamer pour ca. Mais ce tendre moment ne se prolongea pas aussi longtemps que les autres les deux adultes se repoussant doucement. Jimmy se tenait là en face de lui à la tenir par les épaules comme pour lui dire « ne me touche pas, ne m’approche pas » Et là la jeune femme regretta son moment d’égarement sa voix intérieur revenant au galop comme un « je te l’avais dis » . Elle recula également d’un pas quand il lui lacha les épaules. " Okay, on va dire qu'il restait des effluves de chlores.. Mh.. Merci d'avoir rangé, c'est sympa. Tu.. tu as le reste de ta soirée, pour faire ce que tu veux. William est au lit, ta mission journalière est accomplit avec brio. " Bim une claque, Hanna avait espéré quoi franchement … elle était son employé comme il venait si bien de lui rappeler. " Je vais dans mon bureau, j'ai mit un dossier important en standby pour la piscine, mais il va pas se faire tout seul. A demain, dors bien. " Bim Jimmy 2 – Hanna 0. Elle lui fit un sourire histoire de garder la tête haute. Et même quand il lui fit la bise elle ne releva rien … La bise ? sérieusement après c’être embrassé de cette façon toute la journée il lui faisait … une bise ?
Hanna secoua doucement la tête et quand elle entendit la porte du bureau se fermer elle passa sa main dans ses cheveux puis sur son visage. Se chuchotant «tu es vraiment bête Hanna putain… tellement bête… » Elle soupira et grimpa dans les escaliers. Que sa journée de travail soit terminée, comme lui avait si bien dit Jimmy, ne changeait pas grand-chose pour la jeune femme. Garder William était devenu beaucoup plus qu’un simple travail. Elle partit sans bruit dans la chambre du bonhomme souriant le voyant coucher de cette façon s’approchant doucement se mettant à genou en face du petit bout. « Petit chaton … tu as de la chance d’avoir un papa comme ça tu sais, et moi qui craque pour ton papa… rah Hanna tais toi … craquer pour son patron j’aurais tout fait hein et s’accrocher à toi encore plus … m’enfin tu y peux rien toi hein d’être aussi parfait hein je t’aime petit bout. » Elle lui caressa d’un geste léger la joue continuant à chuchoter tout doucement. Elle grimaça le voyant alors se réveiller ou du moins avoir les yeux qui battent doucement « rendors toi chaton … désolé de t’avoir réveillé ». Elle sourit le voyant tendre ses bras et parler la voix à moitié endormis « câlin Hanna », elle lui sourit et s’installa un peu sur le lit faisant grincer celui-ci « Ok mais un tout petit et tu te rendors hein il est tard mon chaton. ». Elle le câlina tendrement le gardant contre elle le berçant quelque peu. « tu m’aimes bien Hanna hein ? ». Elle lui sourit tendrement. « Bien sur que je t’aime bibou, tu es très important pour moi tu sais puis t’es mon super héro hein » Elle le sera un peu plus fort. « et mon papa tu l’aimes bien ? » Elle rigola doucement. « Bien sur que je l’aime bien ton papa, il est gentil et puis c’est un méga super héro lui aussi je suis obligé de bien l’aimer hein. » Elle continua de le bercer doucement. « Aller dors mon cœur, il est vraiment tard … Jag älskar dig», le petit bout lui faisant un bisou sonore sur la joue. « Jaaaaag älskar digeuh ». Elle sourit le serrant contre elle. Il était tellement mignon avec son accent Américain.
« bonne nuit mon cœur », elle sourit entendant son petit ronflement ré envahir la pièce, se levant alors sans bruit, recouchant le petit bout le recouvrant également. Retournant alors dans sa chambre, se laissant tomber sur son lit fixant le plafond. Une journée comme celle-ci l’avait complètement épuisé … C’était si émotionnellement difficile, comment elle c’était débrouiller pour craquer sur son patron hein. Pourtant elle le savait elle ne pouvait pas, et il lui avait bien rappeler , ici elle n’était qu’une employée qui s’occuper de son fils, elle ne devait pas s’accrochait, pas aimer William comme si c’était son fils, ne devait pas craquer pour le père… mais n’était il pas trop tard …
Dernière édition par Hanna Reid le Dim 17 Fév - 1:08, édité 2 fois
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Sujet: Re: Plouf, plouf. La vie parfois fait plouf, plouf. Dim 17 Fév - 0:11
« Pour vivre à deux, il faut une énorme intelligence & une énorme complicité. » Imaginez à trois.
Plus facile à dire qu'à faire. Voilà ce que ce disait Jimmy, en regardant son écran, fixant le dossier pixelisé de sa patiente. Il ne pouvait pas en plus mettre sa vie professionnelle entre parenthèse, parce qu'il pensait a elle non ? Merde, il venait juste de la quitter, il n'avait pas le droit de rester obnubilé par tout ça . Il avait fait le bon choix, le choix juste, en ne donnant pas suite a ce dernier baiser. Sinon quoi ? Comment tout ça aurait fini ? Ils se seraient laissé entraîné par leur fougue, et... Non, Jim n'était pas comme ça. Il ne l'avait jamais été.. Accoudé a son bureau, il passa sa main sur son visage, soupirant, pour revenir braquer son regard sur l'écran. Il n'avait vraiment pas la tête a bosser. Petit chaton … tu as de la chance d’avoir un papa comme ça tu sais, il se redressa sur sa chaise. Et alors quoi, il entendait sa voix maintenant ? et moi qui craque pour ton papa HEIN? Il regarda a droite, puis a gauche. Voilà qu'il hallucinait. Et puis alors que la voix reprenait, son regard fut attiré par les lumière du Talkie, qui tournait du vert au rouge, signifiant que le bruit venait de la chambre de William. Rah Hanna tais toi … craquer pour son patron j’aurais tout fait hein et s’accrocher à toi encore plus … m’enfin tu y peux rien toi hein d’être aussi parfait hein je t’aime petit bout. » il cligna des yeux, et s'empara de l'objet, augmentant le volume. Elle.. Elle avait dit quoi là au juste? Elle.. Elle craquait pour son patron ? Pour.. pour lui ? Son visage resta fermé et pensif. En même temps, il ne pouvait pas être très surpris, il s'en était rendu compte ce soir non ? Oui mais, l'entendre... Il regarda l'objet attendant d'en entendre plus. Pourquoi elle ne parlait plus ? Et puis il réalisa a quel point il était ridicule. Si ca se trouve, elle n'avait peut-être jamais rien dit ? Il imaginait tout ca ? Il ricana de lui même, et posa le talkie a coté de lui. Il s'étendit, se laissant retomber dos a sa chaise, se balançant dessus doucement quand... rendors toi chaton … désolé de t’avoir réveillé ». Il se redressa directement. Non, elle était vraiment dans la chambre alors ? Et... Et elle avait réveillé William ? Rah bon sang, il allait avoir du mal a se rendormir, il allait le réclamer, et Jim allait devoir monter, et croiser Hanna, et... « câlin Hanna » Il regarda l'objet. Okay, non. William n'en avait rien a foutre, en fin de compte. Pourquoi elle était allée le réveillé? Pour lui dire ça? Avait-elle besoin de lui dire qu'elle tenait a eux deux? « Ok mais un tout petit et tu te rendors hein il est tard mon chaton. ». Bon, finalement, pas besoin de lui. Il se laissa a nouveau bercé dans le mouvement de la chaise qui basculait un peu, posant son coude sur l'accoudoir, portant le talkie près de son oreille, attentif. « tu m’aimes bien Hanna hein ? ». Il sourit, en entendant la voix de son petit. Bien sur qu'elle l'aimait bien. Le coquin, il voulait juste l'entendre. Jim secoua sa tête. Il n'avait pas a les écouter. C'était plutot... très impoli. Mais en meme temps, il se sentait "obligé". Il n'y pouvait rien si elle était entrée dans sa chambre, ca n'était pas comme s'il avait déclanché l'écoute en sachant qu'elle y était? Oui, bon, cela dit, il avait augmenté le volume.. « Bien sur que je t’aime bibou,il coupa le son.
Non, il ne devait pas écouter. Il reposa la petite enceinte blanche sur son bureau a coté de son ordi, et écrivit quelques lignes sur son dossier avant d'observer l'objet. Non Jim. Il regarda son ordi. Puis le talkie. Non. L'ordi, le talkie, l'ordi, le talkie, le talkie, l'ordi.. Oh, et puis, ce qui ne se sait pas ne fait pas de mal n'est ce pas ? « Jaaaaag älskar digeuh » Ha merde, il était plus sur la bonne fréquence ? c'était quoi ca ? Du suedois? son tout petit, il parlait suèdois ? Il quitta le dossier, direction google, et entra ce qui lui sembla avoir comprit " Jagalaska -" Google proposa alors Jag alskar dig. Il cliqua. Je t'aime. Oh. Il sourit, attendrit.Et puis, il perdit son sourire. Le fait que William aimait Hanna était embêtant. Enfin, un enfant de son age aime éphèmèrement des gens. Elle lui manquerait les premières semaines quand le contrat prendra fin, mais l'oublierait vite, non ? Il l'espérait. Il regrettait parfois d'avoir engagé quelqu'un d'aussi bien... « bonne nuit mon cœur » Bonne nuit, répondit Jim avant de réaliser qu'il était vraiment, vraiment épuisé. Il répondait a un talkie walkie, a une personne qui ne s'adressait même pas a lui. Le comble du pathétisme. Il sourit, baissa le volume en entendant les petits ronflements de son fils et prit une grande inspiration, se boostant a bosser un peu. Il dut bosser deux ou trois heures finalement, et se frotta les yeux, mort de fatigue. Il enregistra son boulot, et sorti de son bureau, direction chambre. Il monta les escaliers, et aperçu de la lumière sous la porte de la demoiselle. Elle ne dormait pas encore ? Il ne voulait vraiment pas qu'un malaise s'instaure entre eux. Il suffisait d'être normal ? Comme avant ? Il avança jusqu'à sa porte, toqua doucement. Pas de réponse. Il ouvrit, et la vit endormie sur son lit, de travers. Il sourit. Cette journée l'avait épuisée elle aussi. Il regarda l'ancienne chambre de ses parents, une petite minute, puis entra. Doucement, il avança jusqu'au lit, et la remit correctement dedans, la couvrit, éteignit sa télé et posa un bisou sur son front. Déformation paternelle. Oui oui oui oui. Il ressorti, coupa la lumière et referma la porte sans bruit. Rapidement, il se rendit a sa chambre, passant faire un dernier bisou a William pour voir si tout allait bien, et comme il dormait a point fermé, Jimmy s'autorisa a en faire autant. Du moins, pour 5 heures. Il régla son réveil. Allez, demain est un autre jour.
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Sujet: Re: Plouf, plouf. La vie parfois fait plouf, plouf. Dim 17 Fév - 0:50
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Sujet: Re: Plouf, plouf. La vie parfois fait plouf, plouf. Lun 18 Fév - 21:08
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Sujet: Re: Plouf, plouf. La vie parfois fait plouf, plouf.