Salut tout le monde ! Moi c'est Khalvin Kalama mais tu peux aussi m'appeler Khal. Je suis né(e) le 23/05/1980 à Honolulu. Si tu comptes bien, ça me fait donc 36 ans. Autrement, je suis hétéro. Et dans la vie, je suis aussi agent de sécurité. Et puis, je me sens bien ici : Fire

Je m'appelle Pas et j'ai actuellement 23 ans ans. J'habite à Ponyland dans le 75. J'ai connu le forum par pur hasard en cherchant un avatar pour Jason Momoa   et je suis tombé amoureux du scénario de Khal et du forum. Et comme je suis quelqu'un de très bavard, j'ai un petit mot à ajouter :

Code:

<span class="pris">► JASON MOMOA</span> ∞ <span class="name">Khal Kalama</span>

‘O ka makua ke ko‘o o ka hale.
The parent is the support that holds the household together.

On pourrait commencer l'histoire de Khal là où commencent vraiment toutes les histoires : le jour de sa naissance, alors que le jeune couple formé par ses parents découvraient pour la première fois le bonheur d'être parent. On pourrait commencer son histoire ici, mais il y aurait très peu de choses à dire et rien d'assez exceptionnel pour mériter de rester dans les mémoires. Non, le moment où Khal est vraiment devenu ce qu'il est aujourd'hui, le moment qui a marqué sa vie pour de bon et qui mérite réellement d'être le commencement de l'histoire est bien plus lointain.

Il avait treize ans lorsque son monde s'est écroulé. Lorsque sa mère, cette femme merveilleuse et courageuse qui parvenait à élever six enfants et à exercer son métier et sa passion en même temps, qui se mettait chaque jour en danger pour sauver des vies, poussa son dernier souffle dans l'exercice de ses fonctions. Morte avec les honneurs, morte en héroïne. Le reste de la caserne et toute la ville de Pittsburgh pouvaient bien la pleurer et l'admirer, ils ne venaient pas de perdre leur mère et ils ne comprendraient jamais vraiment combien toute la petite famille en fut touchée.

Khal était le fils aîné, celui qui se devait désormais de prendre soin des cinq autres, d'être fort et courageux à son tour pour que ses frères et sa sœur puissent se laisser aller à leur chagrin. Élevé par deux parents hawaïens, par un homme et une femme d'honneur, il aurait du comprendre mieux que personne le sens du mot « Famille ». Ohana et le rôle qu'il était censé avoir dans tout ça. Mais il n'était qu'un adolescent aussi et tout son petit monde venait d'être chamboulé. Alors au lieu de prendre au sérieux son rôle de grand frère, Khal se renferma sur lui-même et se transforma tout à coup en l'enfant terrible de la fratrie Kalama. Essayez donc, vous, de faire votre deuil et de devenir quelqu'un en étant sans arrêt entouré de cinq personnes. Le plus simple était encore de s'enfermer dans sa chambre quand il rentrait à la maison et de se défouler comme il le pouvait le reste du temps.

Fréquenter les mauvaises personnes, faire le mur pour partager des bières avec ses potes, prendre des risques inconsidérés en conduisant le scooter de l'un d'eux après avoir vidé quelques packs, ou se faufiler dans la chambre d'une fille toute aussi paumée que lui. Il avait l'embarras du choix sur la manière dont il ferait taire son chagrin et oublierait sa frustration, adorait prendre des risques et flirter avec toutes sortes de danger, repousser ses limites sans arrêt. La plupart de ses frères préféraient le juger plutôt que d'essayer de comprendre, son père était trop occupé par sa propre tristesse pour se rendre vraiment compte de ce que vivait son aîné et les gens au lycée  lui avait affublé l'étiquette du mec populaire mais beaucoup trop cool pour s'en soucier, ce qui lui convenait parfaitement, lui offrant l'attention dont il manquait cruellement à la maison.


Pupukahi i holomua.
Unite to move forward.

Il mena cette vie légère et insouciante pendant la plus grande partie de son adolescence, se forgeant une carapace d'indifférence qui donnait le change autour de lui et tout le monde s'en accommodait plus ou moins. Et puis il y eut le soir de l'incident. Oh ce n'était rien de très grave, quand on y pense, mais suffisamment important pour trouver sa place dans ce récit.

C'était une nuit de la fin Août à l'été 97. Khal avait 17 ans et s'imaginait qu'il était invincible, qu'il pouvait tout faire et que ses actes n'auraient jamais aucune conséquence. Et puis après tout ce soir-là, il n'avait rien fait de plus grave qu'un autre soir. Une simple soirée tranquille avec ses amis, sous un pont de Point State Park, au bord de l'Ohio River. Il y avait de la bière, comme toujours, quelques bouteilles d'alcool un peu plus fort, un peu de musique, quelques lycéens qui profitaient simplement de leur dernière soirée avant de devoir reprendre le chemin du lycée. Ils fumaient des clopes en buvant des bières et en parlant fort, en chahutant comme des gamins pour tenter d’impressionner les filles ayant fait le déplacement. Khal n'était même pas le plus bourré de la petite bande, même pas le plus intenable. Mais entre l'alcool, le bruit et l'insouciance, il ne sut jamais vraiment ce qui était arrivé. A un moment, il discutait un peu à l'écart de la fête, avec la jeune fille sur qui il avait jeté son dévolue dernièrement et la seconde d'après une autre se mettait à hurler et tous les adolescents présents sur place se ruaient d'un même mouvement vers l'origine du cri. Khal et sa petite-amie avaient suivi le mouvement, cherchant à comprendre ce qui créait ce vent de panique et finalement, le jeune homme déjà plus grand que la moyenne avait réussi à apercevoir l'un de ses amis couché au sol et la flaque de sang qui grandissait autour de sa tête.

Personne ne sut jamais vraiment qui, mais quelqu'un avait appelé les flics et en quelques minutes, alors que la confusion régnait encore dans le petit groupe, ils se retrouvaient tous embarqués tandis que le blessé montait dans une ambulance. Khal n'était peut-être pas le plus bourré, mais il se retrouva quand même dans une cellule de dégrisement et on appela son père, qui n'eut d'autre choix que de venir le chercher au commissariat au milieu de la nuit, lui qui pensait naïvement que son fils aîné dormait tranquillement dans sa chambre.

Le chemin du retour fut long et éprouvant. Le père de famille conduisait en silence, regardant la route en évitant soigneusement de poser les yeux sur son fils et Khal, assis à côté de lui, débarrassé pour de bon de l'ivresse, regardait ses mains en osant à peine respirer. Finalement, il osa élever la voix, demandant piteusement à son paternel si son ami allait s'en sortir. Question bien légitime qui précipita sa chute. Bien sûr, le père Kalama était déprimé depuis la perte de sa femme, ça n'avait échappé à personne et certainement pas à l'aîné qui en profitait bien. Mais il n'avait sans doute jamais réalisé à quel point avant ce soir-là. Son ami allait s'en sortir, mais son père lui parla pour ce qui lui semblait être la première fois depuis des siècles et rien de ce qu'il avait à dire ne faisait de bien à entendre.

Arrivé à la maison, Khal se réfugia dans sa chambre, ne prenant même pas la peine d'en claquer la porte. Et assis sur son lit, il passa le reste de la nuit à ruminer les paroles de son paternel. Il avait été une déception pour lui, abandonnant sa famille alors qu'ils avaient tous besoin de lui. Il pouvait supporter l'indifférence qui lui donnait bonne conscience pour faire ses conneries, mais certainement pas les larmes et la déception dans le regard de son père. Ni l'un ni l'autre ne parlèrent plus jamais de cette nuit-là, aucun autre membre de la fratrie ne fut jamais mis au courant, mais dès le lendemain, Khal sortit de sa torpeur et il reprit la place qui était sienne au sein de la famille, jouant enfin le rôle du grand frère, soutenant le père célibataire du mieux qu'il pouvait et trouvant des manières beaucoup moins immatures de gérer sa frustration.

E kūlia i ka nu‘u.
Strive to reach the highest.

Le changement ne fut pas aussi brutal que Khal l'imaginait. Pendant les premiers temps, il continua de se satisfaire de sa propre compagnie plutôt que de favoriser celle de ses frères et de sa sœur. Mais il cessa par contre de traîner avec ceux qui avaient été ses amis pendant plusieurs années, troqua ses bières et ses clopes contre de longues soirées à la salle de sport et le reste de la tribu Kalama eut le plaisir de le voir plus souvent à table avec eux à l'heure du dîner. Il fit de son mieux pour renouer des liens avec les membres de sa famille, ce qui n'était pas chose aisée avec la plupart d'entre eux, mais il se rapprocha beaucoup de Malo, son plus jeune frère qui était le seul à l'admirer encore. N'ayant jamais été un élève très sérieux ni très intéressé par les cours, il abandonna toute idée d'entrer à la fac après son année de terminale et trouva plutôt un petit boulot dans un garage non loin de la maison familiale où il resta vivre quelques années, continuant tant bien que mal d'apporter tout son soutien à son père en prenant soin de leur famille.

Avec le temps, le jeune homme se transformait et semblait gagner en maturité d'année en année. Il ne perdait pas son caractère un peu bourru et taciturne, mais il était enfin devenu quelqu'un sur qui on pouvait compter, un poil moralisateur envers ses frères et sœur, agissant un peu trop souvent comme un père plutôt que comme un frère. Il prit un appartement à Pittsburgh quand il commença à devenir un peu trop vieux pour vivre chez son père, mais resta très présent pour son père, continuant même de faire les courses et de payer quelques factures quand il le fallait et s'engagea même dans ce qui semblait être sa première relation vraiment sérieuse avec une femme, une jeune étudiante avec qui il resta trois ans. En quelques années Khal s'était métamorphosé, passant de l'adolescent un peu rebelle à un homme respectable.

Personne ne le vit donc venir quand il prit tout à coup la décision de quitter Pittsburgh pour aller s'installer à Philadelphie. Une grande partie de la fratrie avait déjà quitté le domicile familial de toute façon, leur père restait seul avec deux de ses fils et la présence de Khal n'était plus tellement nécessaire au bon déroulement de leurs vies à tous. Alors pourquoi ne pas prendre son envol pour de bon, lui aussi ? Il n'avait jamais été le genre d'homme capable de rester en place très longtemps et entre son boulot stable depuis plusieurs années et sa petite-amie qui parlait de s'installer ensemble , l'homme de vingt-huit ans se mit à paniquer, ressentant le besoin pressant de changer un peu de vie avant de s'enliser. Il n'avait jamais été très doué pour se poser et rester bien sage, il prenait sur lui depuis trop longtemps pour que ça fonctionne vraiment. Il fit donc ses valises et quitta la jeune femme, sa famille et la ville où il avait grandi pour prendre la direction de Phily, changea de carrière en trouvant un job de videur dans une boite de nuit, profitant à nouveau de sa liberté et de son célibat en tâchant de ne pas entrer dans l'excès. Cette vie le satisfait amplement, suffisamment pour qu'il décide de ne plus en changer, du moins jusqu'à ce que son jeune frère commence à gagner en notoriété et qu'il accepte de tout quitter une fois de plus pour se mettre à son service. C'était beaucoup plus simple qu'il n'y paraissait, finalement, juste changer de ville et de vie chaque fois qu'il en avait envie et tout recommencer pour accompagner Malo dans sa carrière débutante, le protéger et veiller sur lui. Et puis, après quelques années, les deux frères laissèrent à nouveau Pittsburgh pour venir conquérir New-York.

Super JJ est là !! J'adore le perso de Khâl et j'adore ta plume !! Hâte de te voir évoluer parmi nous Calamar ! Bienvenue sur WITS

Félicitations ! Tu fais partie de la liste des membres validés de WITS ! Et pour l'occasion, tout le monde fait péter la bouteille à ton honneur Mais attention, ce n'est pas terminé maintenant, il te reste deux ou trois trucs à faire comme avoir pleins d'amis ! Eh oui ! Va donc découvrir le monde des fiches de liens de la mort qui tue, te trouver un logement qui claquera sa maman et court vite RP avec nous tous ! Si tu es sympa tu peux aller voter sur les Tops Sites, au moins tu nous fileras un coup de patte pour que l'on soit un peu plus connu. Et si tu te sens seul, crées-toi donc un scénario d'amour (ou non). Le plus important reste que tu nous aimes fort fort fort (allez ne mens pas on le sait !).