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Siobhan | Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices



 
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Siobhan | Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices

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PETIT CHAT ∞ Meow

Siobhan Hopkins

Siobhan Hopkins
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MessageSujet: Siobhan | Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices Siobhan | Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices I_icon_minitimeVen 24 Avr - 16:53


Siobhan Elena Hopkins

Sans souffrance, comment connaître la joie ?


FEATURING Jennifer Morrison – scarlett glasses & tumblr

Salut tout le monde ! Moi c'est Siobhan Elena Hopkins mais tu peux aussi m'appeler Sio’. Je suis née le 12 avril 1981 à Portland. Si tu comptes bien, ça me fait donc 34 ans, depuis peu. Autrement, je suis hétéro. Et dans la vie, je suis aussi journaliste reporter. Et puis, je me sens bien ici : Air


Le caractère et la personnalité de Siobhan ont évolué et se sont modifiés au fil du temps. Si au début de sa vie d’adulte, elle était plutôt naïve, crédule, optimiste et respirait la joie de vivre, ce n’est plus le cas à présent. Les quelques années qu’elle a vécu avec son ex l’ont métamorphosée. Il faut dire que c’est le genre d’expérience qui vous change un être humain. Suite à cela, elle est devenue beaucoup plus méfiante envers les hommes, limite craintive. Le pire c’est quand l’un d’eux hausse la voix ou s’énerve. Elle ne supporte pas ça et a tendance à paniquer dans ce genre de situation. Elle a vécu avec un homme violent alors le moindre geste ou parole susceptible de lui rappeler cet homme la paralyse. Si vous êtes un homme, ne lui criez jamais dessus où elle risque de paniquer ou de fondre en larmes. Sa plus grande peur, c’est que son ex la retrouve et ne s’en prenne à elle ou à son bébé. Il lui arrive souvent d’en faire des cauchemars la nuit en se réveillant en sursaut et en nage. Cela fait maintenant près de neuf ans qu’elle a le sommeil agité, depuis qu’elle l’a quitté. Depuis, elle préfère rester célibataire et refuse de s’engager, de peur de revivre l’enfer qu’elle a vécu. Après tout, lui aussi paraissait adorable et parfait. Durant la première année du moins.

En dehors de ses insomnies nocturnes, c’est une femme souriante et chaleureuse. Son travail la passionne et elle est très heureuse d’attendre un enfant. Elle a toujours voulu être mère et au fil des années, étant célibataire, elle commençait à désespérer. Heureusement pour elle, il semblerait que la chance tourne. Ce bébé est encore au stade de fœtus, pourtant elle l’aime déjà plus que tout. Peu importe si le père de l’enfant ne veut pas l’assumer, elle comptera pour deux. Siobhan est sociable, amusante, sympathique, sincère, attentionnée, polie, curieuse et maternelle. Elle n’hésite pas à engager une conversation avec une inconnue mais elle a un peu plus de réserve avec les hommes. Il n’y a qu’avec ses collègues et notamment son partenaire Kieran qu’elle se sent à l’aise. Même si elle redoute sa réaction quand il apprendra qu’il va devenir père d’ici quelques mois. Elle a peur qu’il se mette en colère et qu’il s’énerve violemment à son tour. Elle a assez donné de ce côté-là, alors elle s’en passerait bien. C’est pour cette raison qu’elle hésite tant à lui dire.

Autrement, elle est plutôt perfectionniste dans son travail et insistera pour enchainer les prises pour en obtenir une parfaite. Sa vie privée est peut-être chaotique mais elle met un point d’honneur à assurer dans son travail qu’elle aime tant. Cependant, elle a conscience qu’elle va devoir le mettre en suspens d’ici quelques temps pour pouvoir mener à bien le terme de sa grossesse. Au fil des années, elle s’est forgée un caractère - une carapace en fait - devenant un peu plus impulsive et franche, surtout dans son travail. Elle ne veut plus se laisser marcher sur les pieds sans rien dire alors depuis quelques années, elle a travaillé sur elle-même pour devenir plus forte face à l’adversité.
Je m'appelle Elina et j'ai actuellement 26 ans. J'habite dans un trou paumé dans le 60. J'ai connu le forum parce que j’y suis déjà et je m’y sens bien sinon je n’aurais pas fait un second compte. Et comme je suis quelqu'un de très bavard, j'ai un petit mot à ajouter : Merci my love de m’avoir rejoint ici, je t’aime <3

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PETIT CHAT ∞ Meow

Siobhan Hopkins

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MessageSujet: Re: Siobhan | Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices Siobhan | Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices I_icon_minitimeVen 24 Avr - 16:54


Ma petite histoire

Je vais te faire rêver mi amor


Allongée dans mon lit, je regarde le plafond, les yeux grands ouverts. Je n’arrive pas à trouver le sommeil. Ça fait maintenant des heures que je tourne dans mon lit sans réussir à m’endormir. Beaucoup trop de choses affluent dans mon esprit. Une remise en question. Des interrogations. Des souvenirs qui me reviennent en tête. Il est évident que mon cerveau refuse de me laisser tomber dans les bras de Morphée. Pourtant, je dois être en forme pour affronter la journée de demain. C’est un grand jour. Ça fait dix semaines et ça va bientôt commencer à se voir. J’ai beau mettre des vêtements amples, bientôt ça ne trompera plus personne. Dix semaines déjà. Ça passe à une vitesse folle. J’ai l’impression que c’était hier que lui et moi avons passé cette nuit ensemble après une soirée un peu trop arrosée. C’était bien, je ne dis pas le contraire, sauf que cette petite folie a changé ma vie à jamais. Je suis enceinte à présent. Mais on n’est pas ensemble, nous ne sommes que des collègues de travail. Il est mon partenaire, mon cameraman, depuis quatre ans maintenant et jamais on avait dérapé à ce point. Il est sympa, on travaille bien ensemble, mais ça s’arrête là. On a juste une relation professionnelle. Mais maintenant la donne a changé. Au début, j’avais envisagé de ne rien lui dire. Et puis la culpabilité de lui cacher quelque chose d’aussi important m’a rongée. Alors j’avais décidé de lui en parler, mais à chaque fois les mots étaient restés coincés dans ma gorge et je partais sur un autre sujet. Sauf qu’à présent, ma grossesse va commencer à devenir visible. Il faut que je lui dise demain. Et cette fois, je ne me défilerai pas.

J’aurais pu me faire avorter. Cela aurait rendu les choses plus faciles pour tout le monde après tout. Mais, je ne pouvais pas m’y résoudre. Cet enfant, je veux le garder, je veux l’élever, je veux devenir mère. A mon âge, je suis célibataire, alors c’est sans doute la seule chance que j’ai d’avoir un bébé. Je ne veux pas passer à côté et le regretter pour le reste de ma vie. Même s’il grandit sans père, il aura au moins tout l’amour maternel dont il aura besoin, parce que je l’aime déjà. Je commence à comprendre ce qu’ont ressenti mes parents quand je suis née, ce douze avril 1981 à l’hôpital de Portland. Cette joie immense qu’ils ont éprouvée quand ils m’ont tenue dans leurs bras. Je vis peut-être à New York à présent, mais ça n’a pas toujours été le cas. J’ai passé toute mon enfance à Portland, dans une jolie maison avec mes parents et ma petite sœur. On s’est toujours très bien entendues toutes les deux. C’est toujours le cas. On ne roulait pas sur l’or, mon père enchainait les heures supplémentaires pour qu’on ne manque de rien, ma mère était nourrice, ainsi elle pouvait garder un œil sur ses deux filles tout en travaillant à la maison. On n’avait jamais les jouets derniers cris, ni les derniers vêtements à la mode, mais au moins on avait de quoi manger dans nos assiettes. C’était tout ce qui nous importait. Le ventre plein et l’amour des uns et des autres. Je n’ai jamais manqué de rien dans mon enfance, ni même dans mon adolescence. J’étais même plutôt bonne à l’école et j’avais rapidement trouvé ma voie. J’aimais écrire, connaitre les actualités du monde, aller à la rencontre des gens. Quand j’étais petite je m’amusais à interviewer ma famille ou les voisins, ça me plaisait vraiment. Je m’étais toujours dit qu’un jour, je serais journaliste à la télé.

Je me tournais pour m’allonger sur le côté, passant une main sous ma tête et l’autre sur mon ventre. Il me tarde déjà de le serrer dans mes bras. Je jetais un œil sur mon réveil. 2h15 du matin, et je ne dors toujours pas. Non, au lieu de ça, je suis en pleine rétrospective de ma vie. Et j’en arrive à ce moment que je regrette amèrement. Ma rencontre avec mon premier vrai copain. Avec ce monstre. Si on me donnait la possibilité de changer quelque chose dans ma vie ce serait ce jour-là. A dix-huit ans, j’ai obtenu mon diplôme de fin de lycée, alors je me suis tout naturellement tournée vers des études de journalisme. Sauf qu’il n’y avait pas d’école spécialisée dans ce domaine à Portland alors j’ai dû m’installer à Boston. J’étais en fin de deuxième année quand je l’ai rencontré. J’avais vingt ans. J’étais sortie de l’université pour aller boire un café en ville. Je m’étais installée à une table pour réviser un peu pendant une heure ou deux. Je voulais être au calme, changer d’air et j’aimais beaucoup ce café. Mais alors que je me dirigeais vers la sortie, un homme me percuta, déversant son verre de soda sur ma pauvre robe. J’allais râler, montrer mon mécontentement mais quand j’ai levé les yeux vers lui, toute ma colère s’est envolée. Il était à coupé le souffle. Alors je suis restée là, plantée devant lui, la bouche ouverte et les mains en l’air. Lui s’est confondu en excuses avec son superbe sourire. En y repensant, j’étais bien naïve. Parce que je sais à présent qu’il l’avait fait exprès. Mais sur le coup, je me disais que j’avais un énorme coup de bol de tomber sur un homme aussi charmant et poli que lui. Pour s’excuser, il m’avait achetée une autre robe et m’avait invitée à boire un verre. Chose que j’ai accepté. J’étais jeune, plus jeune que lui et il était réellement mon coup de cœur. C’était la première fois que je ressentais ça pour quelqu’un.

On a continué à se voir, à se fréquenter et finalement on s’est mis ensemble quelques mois après. Je venais régulièrement passer du temps dans son appartement. Il n’était pas étudiant, il travaillait dans l’entreprise de son père. Il m’a même proposée de venir vivre chez lui pour m’économiser mon loyer. Quand on est étudiante, le moindre centime économisé est très apprécié. Alors j’ai accepté. Les premiers mois tout allait bien. Un vrai conte de fée. Il était parfait. Côté études, tout allait bien aussi et je suis passée en troisième année. Sauf que son vrai visage a commencé à se révéler durant cette fameuse année. Il râlait beaucoup plus qu’avant, il commençait à critiquer mes tenues, insinuant qu’elles étaient trop courtes ou trop provocantes pour que je sorte comme ça. Pourtant, ce n’était pas vraiment mon genre de m’habiller de manière sexy. Mais il considérait que lorsque mes jupes ou mes robes s’arrêtaient au dessus du genou, c’était déjà trop. Il n’aimait pas non plus que je me maquille trop pour aller en cours. Il commençait à devenir parano, pensant que je me faisais belle parce que j’avais rencontré quelqu’un d’autre. Ce qui n’était absolument pas le cas, j’aimais juste être présentable et prendre soin de moi. Et puis, si un jour je voulais être reporter et passer à la télé, je devais me montrer sous mon meilleur jour. Il est devenu jaloux de tout et n’importe quoi. Il avait des soucis à son travail alors il lui arrivait souvent d’aller boire un verre avant de rentrer. Je ne disais trop rien. J’étais réellement amoureuse de lui alors s’il s’emportait c’est que j’avais merdé quelque part, sans doute. Je vivais encore dans ma bulle, dans mon petit monde parfait, pauvre idiote bercée d’illusions que j’étais.

L’année de mes vingt-et-un ans, j’ai validé ma troisième année. A la rentrée, je devais commencer ma quatrième et avant dernière année d’étude. Mais ce ne fut pas le cas. Il en avait marre que je passe ma vie dans les bouquins. Que je fasse passer mes études avant lui. Je n’étais plus assez disponible pour lui selon lui. Alors il m’a purement et simplement stoppé mes études en m’interdisant de les poursuivre à la rentrée. Je n’étais pas d’accord. Je voulais devenir journaliste depuis toute petite. Je me suis donc opposée à lui pour la première fois. Je me souviendrais toute ma vie de ce moment. Il restera à jamais gravé dans ma mémoire. Je n’aimais pas repenser à ce passage de ma vie. Je me retournais pour m’allonger sur le dos de nouveau, gardant ma main sur mon ventre et posant l’autre sur mon front. Je revois encore cette scène dramatique… On était en juillet, pendant les vacances scolaires, peu de temps après l’obtention de mes résultats de cette troisième année. Je l’avais validée brillamment et je gravissais un nouvel échelon vers le boulot de mes rêves. Le courrier en main, j’avais attendu qu’il rentre de son travail, assise à la table du salon, lisant et relisant mes résultats. Lorsqu’il est rentré, je me suis précipitée vers lui pour lui sauter dans les bras, un grand sourire aux lèvres. Il parut un peu surpris de cette affection soudaine mais il me serra dans ses bras à son tour avec un sourire. « Bonjour mon chéri ! J’ai quelque chose à t’annoncer ! » J’avais quitté ses bras et je sautillais devant lui. Il parut amusé de me voir comme ça, mais ce n’était pas ce que je pouvais lire sur son visage. « Bonjour mon cœur, qu’est-ce que c’est ? » Je ne faisais pas vraiment attention à ce qu’il pouvait ressentir à ce moment-là. J’étais vraiment trop obnubilée par ma bonne nouvelle. « J’ai réussi mon année ! Je l’ai validée et je passe en quatrième année ! Je suis trop contente ! » Alors que je respirais la joie de vivre et le bonheur, son visage a changé d’expression. Il est devenu plus dur, plus fermé, plus autoritaire et je n’ai pas du tout compris sa réaction. « Tu n’iras pas. » Mon sourire disparut, il me laissait perplexe. « Comment ça ? » Qu’est-ce qu’il voulait dire par là ? Il retira son manteau et s’avança dans le salon. Je le suivais sans comprendre, ma feuille dans la main. « Explique-moi. »  Il se retourna pour me faire face, ses traits ne laissaient aucune place à la négociation. « Parce que c’est comme ça. Tu fais passer tes études avant moi et j’en ai marre ! Donc tu vas tout arrêter et ne te consacrer qu’à moi, c’est clair ? » Alors là… J’en restais bouché bée. « Mais… » Comment peut-il me priver de mes études ? Il reprit la parole, haussant le ton de sa voix comme il avait l’habitude de le faire depuis quelques mois. « Il n’y a pas de mais qui tienne ! Qu’est-ce qui est le plus important ?! Tes études stupides ou moi ?! Tu vas tout arrêter ou je m’en vais ! Et comme tu sais très bien que je ne peux pas vivre sans toi, je me foutrai en l’air ! » Il ne pouvait pas me faire ce genre de chantage… « Tu auras ma mort sur la conscience, c’est ça que tu veux ?! » Bien sûr que non. « Mais enfin, ne dis pas n’importe quoi ! Je peux très bien allier les deux, toi et mes études ! J’y suis arrivée depuis le début, pourquoi ça changerait ? » Je pouvais bien tenter de le raisonner, mais cela empira les choses. Il s’avança vers moi, tremblant de rage. Pour la première fois, je lui tenais tête et il ne semblait pas apprécier du tout. « Ne hausse pas le ton avec moi ! Tu m’as moi, tu ne devrais avoir besoin de rien d’autre ! Ou alors c’est parce que tu vois quelqu’un c’est ça ?! Tu me trompes ?! » Sa paranoïa refaisait surface, mais je ne me dégonflais pas pour autant. « Bien sûr que non, ne sois pas bête ! Arrête de voir le mal partout, il faut te faire soigner ! » Je commençais à m’énerver moi aussi. Je ne comprenais pas sa crise de jalousie soudaine. Et je ne compris pas ce qu’il se passa ensuite. Soudainement, je sentis comme une violente  douleur lancinante sur la joue. Sous la douleur et la surprise, les larmes me montaient aux yeux, et je posais instinctivement une main sur ma joue. Il venait de me gifler. Ce fut la première fois qu’il leva la main sur moi. J’en étais abasourdie. Je n’avais plus envie de parler. Voyant les larmes couler le long de mon visage il s’excusa immédiatement, me prenant dans ses bras et me faisant gentiment comprendre qu’il ne pouvait pas vivre sans moi et que mes études étaient un obstacle entre nous. En gros, il m’amadouait, comme il avait toujours réussi à le faire.

Ce fut de pire en pire par la suite. J’avais donc mis mes études en suspens. Je restais à la maison pour lui faire plaisir. J’ai appris à faire correctement la cuisine même s’il y avait quelques loupés. Mais à son travail, ça allait de moins en moins bien. Il rentrait toujours de mauvaise humeur et je faisais tout mon possible pour ne pas le contrarier sinon, je m’en prenais une. Cependant, la situation a commencé à dégénérer à cause de l’alcool. Quand il rentrait saoul, il était exécrable. Il suffisait que le repas soit raté ou que j’aie oublié son verre de vin ou que je ne sois pas habillée comme il le souhaitait pour déchainer sa colère. Et ce fut de plus en plus violent. J’en garde même quelques cicatrices. Je vivais un véritable enfer jusqu’à ce que ma sœur et son copain du moment ne passent nous rendre visite. J’avais des bleus un peu partout que je tentais de cacher vainement. Heureusement il n’était pas là quand ma sœur a débarqué à la maison. Evidemment, elle fut horrifiée d’apprendre ma situation et elle promit de tout faire pour me sortir de là. C’est vrai que depuis quelques temps, j’envisageai de le quitter, mais je n’en avais jamais eu le courage. Alors je subissais, quotidiennement. Et le jour de la libération arriva, enfin. On avait préparé ce jour avec ma sœur. Elle était arrivée avec son copain et plusieurs de leurs amis. Ils étaient en surnombre pour le dissuader de me faire quoi que ce soit. Je pris toutes mes affaires, j’ai rassemblé mon courage, soutenue par ma sœur, je me suis lancée. Je lui ai dit que je partais définitivement. Le copain de ma sœur a rajouté que s’il tentait de me retrouver ou de se venger d’une quelconque manière, lui et sa bande de potes s’occuperaient de lui. D’ailleurs en partant, ils lui ont tous, chacun leur tour, retourné la pareille, le laissant au sol. Je ne l’ai plus revu depuis ce jour et j’en suis soulagée. Mon enfer aura duré quatre ans.

Par la suite, j’ai repris ma vie en main. Grâce au soutien de ma famille et de mes proches, j’ai pu reprendre mes études. Mais je ne voulais plus rester à Boston, je devais changer de ville. Je suis donc partie à New York. J’eus quelques difficultés à me replonger dans les cours, mais j’y retrouvais vite du plaisir. Je devais tourner la page et me concentrer sur mon avenir professionnel. Au début, je vivais dans la peur de recroiser mon bourreau. J’avais l’impression de le voir à chaque coin de rue. Ma sœur est venue s’installer à New York également pour me soutenir. Et sa présence me faisait du bien, j’ai pu aller de l’avant. J’ai obtenu mon diplôme à vingt-sept ans et j’ai pu commencer à exercer quelques mois après. J’avais trouvé un job dans un journal et j’en étais très fière. Mon premier boulot ! Je n’étais pas assez qualifiée pour exercer le métier de reporter pour le moment, mais j’avais déjà un pied dedans, c’était mieux que rien. Au début, j’étais en bas de l’échelle, je rédigeais simplement des articles mais ça me faisait déjà plaisir. On commence tous quelque part.

Arriva l’année de mes trente ans qui marqua un tournant décisif pour ma carrière. J’eus enfin la promotion tant espérée. Mon supérieur étant satisfait de mes résultats, il me permit d’accéder à mon rêve. Je suis devenue reporter. J’étais folle de joie. Je crois même que je lui ai sauté au cou. Il était content de me voir aussi enthousiaste. Peu de temps après, je fis la connaissance de mon partenaire, mon collègue, mon caméraman, et le père de mon futur enfant. On s’entend plutôt bien, même si notre relation reste strictement professionnelle. Il nous arrive d’aller boire un café ou un verre de temps en temps pour décompresser mais rien de plus. Sauf il y a quelques semaines… Je commence à somnoler. Mes paupières sont devenues lourdes depuis quelques minutes. Je me tourne dans mon lit pour regarder l’heure. 3h45. J’entends une clochette et un poids sur mon lit. Après quelques mouvements, la masse se pose dans un coin. Mon chat est venu me rejoindre pour dormir. Mes yeux se ferment. Je sens le sommeil me submerger peu à peu et des images commencent à défiler dans ma tête, un mélange de tout ce à quoi j’ai pensé depuis que je suis couchée. Et finalement, je sombre dans le sommeil.


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Kalyani L. Darcher

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MessageSujet: Re: Siobhan | Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices Siobhan | Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices I_icon_minitimeVen 24 Avr - 17:23

Rebienvenue ! 92
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Siobhan Hopkins

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MessageSujet: Re: Siobhan | Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices Siobhan | Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices I_icon_minitimeVen 24 Avr - 17:45

Merci choupette 92
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MessageSujet: Re: Siobhan | Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices Siobhan | Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices I_icon_minitimeVen 24 Avr - 17:45

BIENVENUE à toi sur le forum une nouvelle fois Razz
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MessageSujet: Re: Siobhan | Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices Siobhan | Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices I_icon_minitimeVen 24 Avr - 18:00

Re-Bienvenue !! luve
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Anonymous

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MessageSujet: Re: Siobhan | Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices Siobhan | Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices I_icon_minitimeVen 24 Avr - 18:37

Re bienvenue.
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Siobhan Hopkins

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MessageSujet: Re: Siobhan | Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices Siobhan | Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices I_icon_minitimeVen 24 Avr - 18:39

Merci à vous 81
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MessageSujet: Re: Siobhan | Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices Siobhan | Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices I_icon_minitimeVen 24 Avr - 21:09

Re ! Ta fiche DC Quel connard ce mec ! 16
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Anonymous

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MessageSujet: Re: Siobhan | Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices Siobhan | Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices I_icon_minitimeVen 24 Avr - 22:25

Reeeeeeebienviennnnnduuuuuuuue ! Smile
Très bon choix d'avatar !
Amuses-toi bien avec ce personnage.
king :bom: :bom: :bom: :bom: pompom

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Siobhan Hopkins

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MessageSujet: Re: Siobhan | Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices Siobhan | Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices I_icon_minitimeVen 24 Avr - 22:35

Hally > Oui, c'est un enfoiré 31 46

Merci les filles 81
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MessageSujet: Re: Siobhan | Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices Siobhan | Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices I_icon_minitimeSam 25 Avr - 11:44

Re-bienvenue ! Ton avatar c'est la classe pompom
Hâte de te voir avec ce new perso ^^
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Siobhan Hopkins

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MessageSujet: Re: Siobhan | Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices Siobhan | Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices I_icon_minitimeSam 25 Avr - 13:25

Merci Lindsey DC
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MessageSujet: Re: Siobhan | Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices Siobhan | Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices I_icon_minitimeSam 25 Avr - 23:07


Au top du top mon loupiot

Bravoooooo !



Bravo Sio' !
Tu es VALIDÉE. Tu intègre le merveilleux groupe AIR dès à présent. Tu peux donc maintenant poster où tu veux dans le forum !
Tu peux désormais faire ta fiche de lien ici et en réclamer aux autres membres, demander un toit pour protéger ta jolie bouille ici , ou même faire ta demande de métier dans cette catégorie.  36  

Et puis si tu es sympa tu peux aller voter sur les Tops Sites , au moins tu nous fileras un coup de patte pour que l'on soit un peu plus connu et peut-être que quelqu'un choisira ton scénario ( que tu peux créer ici  mon chaton ! )  62

Amuse-toi bien !  23


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MessageSujet: Re: Siobhan | Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices Siobhan | Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices I_icon_minitimeDim 3 Mai - 20:36

#3ansaprès

Bienvenue à ce nouveau perso gaga
Jennifer est trooop un bon choix de vava 55
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Siobhan Hopkins

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MessageSujet: Re: Siobhan | Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices Siobhan | Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices I_icon_minitimeDim 3 Mai - 20:46

Merci ma petite Bonnie DC
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MessageSujet: Re: Siobhan | Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices Siobhan | Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices I_icon_minitime

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Siobhan | Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices

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