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[HOT] Will I learn from my mistakes ? | CAMY

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MINI POUCE ∞ J'suis trop cool

Cameron Wheeler

Cameron Wheeler
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MessageSujet: [HOT] Will I learn from my mistakes ? | CAMY [HOT] Will I learn from my mistakes ? | CAMY I_icon_minitimeLun 16 Mai - 0:09

Camy ▲ Will I learn ?Just know that loosing control is all part of this.Récupérer le téléphone de son père n’a pas été la chose la plus ardue à faire. Cameron avait juste attendu qu’il se rende à la douche et avait pris le portable laissé en évidence sur son lit. C’était comme s’il appelait son fils à le prendre. Heureusement pour lui, il n’y avait pas de code pour le déverrouiller sinon, il aurait été bien dans la merde. Du coup, il arrive à choper le numéro de Rory. Sauf que surprise, ce n'est pas un numéro de portable, c'est le numéro du bar dans lequel il travaille. Camie fronce les sourcils. C'est inhabituel pour un jeune de ne pas avoir de téléphone portable. Est-ce que Rory est contre ? Ou alors c'est qu'il est trop pauvre pour s'en acheter un. Il ne se prend pas la tête plus longtemps. A quoi ça sert ? Il ne veut pas devenir ami avec lui. Cameron appelle donc le bar et se fait passer pour son père pour "commander" Rory à l'endroit habituel aujourd'hui. Pour avoir regardé dans son agenda, il sait que ce n'est pas aujourd'hui qu'ils doivent se voir puisqu'il n'y a pas écrit de R à l'heure habituelle. Une fois que c'est fait, Cameron sourit. Ça n’a rien d’un sourire enjoué, c’est un sourire pervers, méprisant et diabolique. Il va encore une fois torturer le gigolo et rien que cette idée le rend toute chose. Le bouclé repose le téléphone de son père à sa place et sort de la chambre aussi vite qu’il est entré. Franchement son paternel est vraiment con. Il aurait dû mettre un code. Sauf qu’il devait se dire que personne ne regarderait dans son téléphone. C’est juste qu’il ne connait pas bien son fils et qu’il ne penserait jamais que Camie puisse faire quelque chose comme ça. Cependant, c’est bien le cas. Il est content de ce qu’il a réalisé. Il se dépêche donc de prendre une douche dans sa chambre et s’habille d’un simple t-shirt et d’un jeans. Il enfile ses chaussures avant de prendre les clés de sa voiture. « Je vais faire un tour. M’attendez pas pour manger, je sais pas quand  je serai de retour. » dit-il en déposant un baiser sur le front de sa mère avant de quitter sa maison. Il conduit quelques temps avant d’arriver devant l’hôtel où il a souvent vu son père sortir en compagnie du châtain. Le pâtissier se dirige à la réception et demande la chambre que son père utilise à chaque fois pour ce genre de chose. Il laisse un pourboire pour la discrétion du type et se dirige vers la pièce, d’un pas nonchalant.

Une fois à l’intérieur, il inspecte la pièce. Quelle mauvaise idée il a eu de lui donner rendez-vous dans ce lieu ! C’est dégueulasse, ça pue et il ne sait pas combien de germes sont mélangés ici. Il ouvre donc la fenêtre pour aérer un peu et ne touche plus à rien après s’être lavé les mains. Il reste même debout voulant éviter tout contact de son corps avec un tissu ou un meuble de cette pièce. Cameron ne sait pas si la pièce est bien nettoyée ou pas alors il ne veut pas prendre de risque. Il jette un coup d’œil à sa montre et voit qu’il lui reste quelques minutes avant que Rory ne se pointe. Il sort donc son portable pour jouer. Il entend alors quelques coups frappés à la porte et l’ouvre délicatement. Il ne laisse pas le temps à Rory de réaliser qui se trouve devant lui qu’il l’a déjà attrapé par le col pour le balancer dans la pièce. Camie referme la porte à clé une fois que le gigolo est à l’intérieur. « Bonjour Rory. Ça faisait longtemps. » commence-t-il avec un sourire malsain sur le visage. Ça fait seulement une semaine qu’il ne se sont pas vus. Il se doute qu’il n’a pas oublié l’épisode de son appartement où il a failli venir dans la main du bouclé alors que ce dernier était en train de l’agresser. A cette pensée, le sourire qui orne le visage de Cameron s’agrandit. Au fond de lui, bien caché derrière toute sa rancune, il sait que c’est mal, que ce n’est pas en blessant et en faisant souffrir Rory qu’il se sentira mieux. Il sait qu’il devrait confronter son père à la situation et pourtant, le simple fait de savoir qu’il va martyriser le jeune homme lui donne envie de jouir. « Oui, je sais tu t’attendais à ce que ce soit Aaron qui se pointe. Désolé de ne pas être à la hauteur de mon paternel. » Jusqu’à maintenant, Rory n’était pas au courant que Aaron était le père de Camie, parce que jusqu’à maintenant, Cameron ne l’avait jamais mentionné. Sauf que là, il ne peut plus le cacher. Il a pris l’identité de son père en se faisant passer pour lui pour avoir des prestations du châtain. « Ne cherche pas à t’enfuir, parce que c’est ton métier. Une queue reste une queue hein… » Ses mots sont froids et son regard inexpressif. Il a envie de briser ce petit être encore plus qu’il n’a pu le faire quand il était chez lui. C’est plus fort que lui. L’envie de le rabaisser, de lui faire comprendre qu’il n’est qu’un moins que rien résonne en lui comme une mélodie.

Cameron sort alors de sa poche une liasse de billets et en dépose quelqu’un sur la table de chevet tandis que Rory n’a toujours pas bougé d’un pouce. « N’ayant jamais eu recours à une pute, je sais pas comment ça fonctionne. Je dois te payer avant ou après ? On fixe avant ce qu’on va faire ou tu laisses le client faire ce qu’il veut de toi et il paie après ? » Bien qu’il ne mette aucune chaleur dans ses mots et qu’ils sont aussi tranchants que des lames, Camie est sincère dans ses paroles. C’est la première fois qu’il fait ce genre de chose. Il n’y connait rien et ne voulait pas connaitre ce milieu jusqu’à ce que son père y entre. Le jeune homme s’assoit alors en bord de lit avant de reprendre la parole. « Et puis merde pour l’argent. Je suis assez riche pour me payer toutes les prestations que tu peux donner. » Il marque une pause, détaillant Rory des pieds à la tête avant d’ouvrir à nouveau la bouche. « A te regarder, je me dis que tu dois être un passif… C’est parfait, je suis toujours l’actif. » Il révèle alors sans vraiment le vouloir qu’il préfère les hommes et qu’il a toujours été celui qui prenait les devants en étant au-dessus. « Et si on arrêtait de parler ! Que dis-tu de commencer maintenant ? » Nouvelle pose avant de lancer un regard empli de défi au châtain. « Suce moi ! » Cameron sourit encore une fois en se léchant les lèvres. Il sait que Rory ne pourra pas refuser. C’est son boulot il est obligé de le faire.

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Rory G. Deeks

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MessageSujet: Re: [HOT] Will I learn from my mistakes ? | CAMY [HOT] Will I learn from my mistakes ? | CAMY I_icon_minitimeLun 16 Mai - 15:47

Camy ▲ Will I learn ?Just know that loosing control is all part of this.Les larmes aux yeux, ça le brûle au point qu’il est obligé de les garder fermés, Rory essaie tant bien que mal d’attraper un papier essuie-tout ou un mouchoir. Foutus oignons ! Cela ne lui arrive pas souvent de réellement cuisiner, mais ça revient quand même moins cher que les plats achetés tout faits et c’est meilleur. Il est loin d’être un cordon bleu, mais il se débrouille. Par contre, il a beau adorer les oignons, les cuisiner, c’est un calvaire, chaque, c’est la même histoire. Une fois ses yeux récupérés en état à peu près convenable, enfin suffisamment pour poursuivre la recette, il essaie d’activer un peu. Il ne doit pas être en retard au boulot, et le temps de cuisson, plus le temps de manger, s’il tarde de trop, il n’arrivera pas à gérer le temps convenablement. Plus qu’une pointe de crème pour l’onctuosité et voilà, c’est prêt, y’a plus qu’à se régaler. En fait, depuis une semaine, Rory n’arrête pas de cuisiner, de faire le ménage, de ranger, de déplacer les meubles, les remettre en place. L’agression qu’il a subie l’a marqué énormément, et même s’il s’en sort bien, il a du mal à se le sortir de l’esprit. Chaque fois qu’il rentre, il regarde derrière lui qu’on ne le suit pas, il entre, referme la porte le plus rapidement possible et s’enferme. Et faire tout ça, la cuisine, le ménage, etc. ça l’aide à ne pas trop y penser, parce que depuis une semaine, il ne se sent plus en sécurité chez lui, surtout au vu des mots sur lesquels le bouclé a fini par partir. « J’en ai pas fini avec toi Rory… » « J’espère que tu dormiras bien ce soir, parce que ce sera ta dernière nuit de tranquillité. » Ces deux phrases résonnent encore et encore dans l’esprit du barman, qui effectivement n’a pas passé une nuit convenable depuis ce fameux jour. Il maudit ce garçon, qui clairement semble avoir quelques problèmes à régler plus avec lui-même ou avec son père, qu’avec Rory, mais qui a décidé d’opter pour la facilité. Le châtain secoue la tête, il doit arrêter de penser à lui, mais c’est plus fort que lui, il n’arrive pas à se le sortir de la tête, autant parce qu’il l’a fait flipper que parce qu’il le trouve plutôt pas mal, dommage qu’il soit aussi con. Bref, Rory finit son assiette, débarrasse et met le reste du plat dans une petite boîte plastique, pour manger une autre fois.

Il est grand temps pour lui de se mettre en chemin pour se rendre au bar. Aujourd’hui, normalement, il est censé rester comme serveur au bar, pas d’extra pour lui, à moins vraiment qu’un client ne le demande lui expressément, mais bon, normalement c’est le jour où lui peut souffler. Ne pouvant être tous à l’extérieur, à tour de rôle, chacun à son jour où il n’est que barman, et c’est probablement les jours là que Rory préfère bosser, même si vu la clientèle, ce n’est pas toujours de tout repos. Au moins, les premières heures devraient être calmes, durant l’après-midi, ou en tout début de soirée, c’est plus une clientèle tranquille que le bar accueille, c’est le soir et la nuit que ça se corse. En avance, comme souvent, le barman passe au vestiaire laisser sa veste et son portefeuille dans son casier et enfiler le t-shirt du bar portant son prénom. « Rory, ne te change pas. Y’a ton client de demain Aaron je sais plus quoi, ah oui, Wheeler, qui a téléphoné pour décaler à aujourd’hui, il t’attend à l’endroit habituel qu’il a dit. » Le châtain soupire, reposant le t-shirt et remettant le sien, un noir, col en V. Lui qui pensait que la journée serait cool, le voilà bien déçu, même si l’homme en question fait parti de ses clients plutôt sympas. Un frisson le parcourt, une sensation étrange s’insinue en lui, c’est après un rendez-vous avec lui, qu’il s’est fait agressé chez lui. Ça n’a probablement rien à voir, mais encore une fois, il y a quelque chose qui lui rappelle ce moment humiliant dont il n’a parlé à personne encore aujourd’hui. « OK. Je reviens prendre mon service dès que j’ai fini. Préviens le boss. » Son collègue hoche la tête alors que Rory enfile sa veste et prend ses affaires avant de quitter le bar. Ignorant totalement qu’il vient de tomber dans le piège tendu par le fils de son client.

Il arrive à l’heure donnée par son collègue à l’hôtel où il va toujours avec ce client, toujours la même chambre, c’est pratique comme dans les cas comme aujourd’hui, où il le rejoint, plus discret. Rory frappe timidement à la porte et n’a pas le temps de comprendre que ce n’est pas son client qui se trouve-là, il se fait attraper par le col et jeter au milieu de la pièce. Il vacille, mais ne tombe pas. Pas idiot, il comprend vite et se redresse, regardant le bouclé face à lui. Les images de l’autre fois refont une fois de plus surface dans l’esprit du jeune homme, qui regarde le bouclé, apeuré comme le serait un enfant venant de faire un cauchemar. C’est un cauchemar, ce n’est pas possible autrement. Il va se réveiller et se rendre compte que ce n’est qu’un cauchemar dû au traumatisme ressentit la semaine passée, comme tous les autres cauchemars qu’il a faits depuis. Mais non, cette fois le cauchemar est devenu réalité, pas de bougie à proximité à allumer pour garder une petite source de lumière et s’apaiser grâce à l’ambiance apaisante que cela créé dans le studio. Non, rien que le regard et le sourire carnassier de ce connard. Rory déglutit et ne répond rien, il n’a rien à répondre. Lui dire bonjour, même pas en rêve, il a tout sauf envie de lui souhaiter le bon jour.

Sa mâchoire est prête à se décrocher de surprise, quand le jeune homme avoue être le fils d’Aaron Wheeler, ce qui explique que c’est juste après leur rendez-vous qu’il l’ait attaqué. Au fond il s’en doutait, mais il avait du mal à admettre qu’un homme si gentil ait pu engendré un fils aussi con et méchant que le bouclé pouvait l’être. « J’ai pas l’intention de fuir. » Rory se reprend, il ne va pas se laisser faire par ce crétin qui se croit malin à jouer les terreurs. « Je ne sais pas quel est le problème que tu as avec ton père, mais il faudrait vraiment que tu songes à le régler avec lui. Je suis peut-être qu’une pute comme tu le dis, mais je ne suis pas un punching-ball et c’est pas parce que tu te défoules sur moi que ça va arranger les choses. » Il essaie de se montrer confiant, mais sa voix tremblante le trahit, c’est plus fort que lui, il ne peut pas la contrôler mieux que ça. Le souvenir de l’autre fois est encore bien trop vif, bien trop net dans sa tête, il ne sait pas à quoi s’attendre de pire aujourd’hui. Alors il se contente de l’écouter, en le regardant sans aucune expression. Puisqu’il se considère comme un client, il va le considérer comme un client, mais un de ceux à se méfier, un de ceux pour qui il a développé une technique pour arriver à s’échapper mentalement de là où il est et de ce qu’il fait. Il fera ce que le bouclé lui demande, il le fera parce qu’il n’a pas le choix, mais il va tout faire pour ne pas être vraiment là, seulement son corps répondant au désir du jeune homme. D’ailleurs, la confession de ce dernier ne l’étonne guère, vu la manière experte dont il s’y est pris pour le masturber contre la porte l’autre fois, il n’y avait clairement aucun doute sur ce qu’il est : gay et dominant, ça, Rory l’a bien compris.

Le châtain ne répond à rien, à priori, vu qu’il est si riche que ça, il a l’air de s’en foutre de toute façon de comment ça se passe. Rory n’est pas stupide, il sait que ce qui intéresse le jeune homme, c’est de l’humilier encore un peu plus, rien d’autre. Alors il essaie de faire abstraction de tout, de la pièce, de l’odeur des draps propres, du parfum ambiant. Son corps est là, son esprit se balade, et c’est machinalement qu’il s’avance vers le lit où s’est assis le bouclé dont il ignore toujours le prénom. Tout aussi machinalement, il s’agenouille par terre, devant lui, lui déboutonne son pantalon et fait descendre le tissu du jean et du boxer à la fois, autant ne pas perdre de temps. Plus vite ça ira, plus vite ce sera fini et plus vite il pourra retourner au bar. Rory le prend en bouche et s’évertue à garder les yeux ouverts. Il fait son job, c’est tout et depuis le temps qu’il le fait ce job, il sait clairement y faire pour faire plaisir à ses clients. Étrangement, il n’arrive pas à garder cette barrière qu’il a pourtant l’habitude de se mettre quand il fait ça, spécialement avec les clients qu’il n’apprécie pas du tout. Mais là, y’a rien à faire, il y a quelque chose chez Wheeler junior qui l’empêche d’arriver à garder ses distances avec la réalité. Rory est là, bien là, malheureusement pour lui. Ça le dégoûte à cause de ce que le bouclé lui à fait la semaine passée et en même temps il se laisse aller, ses yeux se ferment pour faire ça mieux. Dire qu’il apprécie serait exagéré, ce n’est pas le cas, à cause de ce qu’il lui a fait subir. Mais comme il a pu le penser à leur première rencontre, il est pas mal, et puis il n’a rien avoir avec ses clients habituels, ça le change. Il va pas se mentir, c’est plus agréable d’avoir un mec de son âge, et qui est plutôt mignon, que les quadras qu’il a l’habitude de servir. Rory poursuit le traitement de sa bouche autour du pénis du bouclé. Il serait bien tenté de lui faire mal, histoire de se venger un peu, mais il est n’est pas assez violent et est bien trop professionnel pour ça. Quoique si le jeune homme le cherche un peu trop, il se peut qu’il cède à l’envie.

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Cameron Wheeler

Cameron Wheeler
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MessageSujet: Re: [HOT] Will I learn from my mistakes ? | CAMY [HOT] Will I learn from my mistakes ? | CAMY I_icon_minitimeMar 31 Mai - 11:25

Camy ▲ Will I learn ?Just know that loosing control is all part of this.Attendre dans cette chambre d’hôtel est pire que tout. C’est sale, ça pue, et c’est plein de bactérie partout et on ne sait pas qui a dormi ici. Cameron ne sait pas si c’est nettoyé ou non et donc, après avoir ouvert la fenêtre et s’être lavé les mains, il ne touche plus à rien et rester debout. Il sort quand même son portable pour faire passer le temps. Il a conscience que ce qu’il s’apprête à faire au niveau moral n’est pas vraiment bien. Il va se faire passer pour la pire des raclures alors qu’il n’est pas vraiment comme ça dans la vraie vie. Seulement, il s’en soucierait un peu plus s’il avait eu dans l’objectif de faire de Rory un de ses potes. Mais comme il prévoit juste de se le faire, y a pas de raison qu’il s’en inquiète plus que quelques secondes. A dire vrai, quand il est seul comme ça et qu’il attend la personne qui ferait l’objet de sa torture mentale et physique, il se rend compte du connard qu’il est et veut faire marche arrière. Mais dès qu’il pense au corps de Rory sous celui de son paternel, la haine qu’il ressent pour les deux l’empêche de faire quelque chose. Il sait que diriger cette haine contre Rory n’est pas la meilleure idée qu’il ait eue. En effet, il le fait parce qu’il est faible, parce qu’il ne se débat pas assez à son goût. Alors que son géniteur c’est une autre paire de manche. Camie reconnait qu’un jour, il devra lui faire face et lui faire comprendre qu’il connait son secret et qu’il va lui faire payer pour l’avoir plus ou moins rejeté quand il a annoncé qu’il était gay. Encore, si son père avait trouvé quelqu’un dans un bar, il n’aurait rien dit, mais le fait de payer une pute pour ça le met hors de lui, autant que le fait de savoir qu’il trompe sa mère. L’image idéal qu’il avait de son père s’est effondrée en même temps que son admiration et son amour pour lui. Cameron a l’impression d’avoir été trahi par ce père qu’il posait sur un piédestal. Le jeune homme est stoppé dans ses pensées par des coups frappés à la porte. Il range son téléphone et ouvre la porte si vite que Rory n’a pas le temps de réaliser qui se trouve devant lui qu’il est déjà propulsé à l’intérieur de la pièce. Bien entendu, pour faire augmenter la tension entre eux petit à petit, il n’entre pas dans le vif du sujet dès le début et prépare le chemin doucement.

Le bouclé sourit devant l’air surpris que le gigolo affiche quand il lui apprend qu’il est le fils d’Aaron Wheeler. Ouais il ne devait pas s’attendre à ce que son fils soit comme Cameron. Ce dernier connait assez son paternel, ou du moins croit le connaitre, pour savoir qu’il ne ferait pas de mal à un agneau, alors en comparaison, lui, est un démon ou même Satan lui-même. Quand Rory parle, c’est au tour de Camie d’être surpris. Il a les couilles de lui tenir tête malgré que sa voix tremble tellement qu’il pourrait se mettre à pleurer à tout instant. Un sourire moqueur s’affiche sur ses lèvres. « Tu as raison, effectivement, il faudrait que je parle à mon père. » dit-il en marquant une pause faisant croire pendant quelques secondes à Rory qu’il a gagné. Mais le jeune homme est-il assez stupide pour croire que c’est le cas ? Rien qu’en regardant le visage de Cameron, on comprend qu’il n’a pas l’intention de rentrer chez lui bien sagement et de faire la leçon à son père. Il reprend donc avec une voix un peu plus menaçante. « Mais vois-tu, ce que je m’apprête à te faire et te faire faire, je peux pas vraiment le faire à mon père… Donc c’est plus amusant de me défouler sur toi que sur lui. » Quel connard il fait. S’il avait été à la place du châtain, il se serait sauter dessus, mais pas pour des activités sexuelles, non il l’aurait frappé jusqu’à ce qu’il ne puisse plus se relever ou même utiliser ses attributs génitaux pendant quelques temps. Heureusement, il n’était pas à la place de Rory et ce dernier ne semble pas du tout enclin à vouloir le frapper ce qui est une bonne chose. Camie continue donc de lui parler comme de la merde et comme c’est la première fois qu’il fait appeler à un gigolo, il ne sait pas vraiment comme gérer la chose. Puis il laisse tomber parce qu’il a assez d’argent pour payer toutes les prestations de Rory. Il s’assoit donc sur le lit et lance avec un air de défi sur le visage un « Suce moi ». Il attend de voir si le jeune homme va le faire. Apparemment c’est le cas, parce qu’il s’avance vers lui, s’agenouille et entreprend de déboutonner son jean et de prendre dans ses mains avec le pantalon son boxer. Il fait descendre le tout sur ses chevilles. Le sourire pervers qui s’est affiché sur son visage ne s’est pas effacé et il garde son regard planté dans les yeux bleus de Rory. S’il veut le regarder pendant qu’il lui fait une fellation, il va avoir tout le loisir de le faire.

La première chose que Cameron a pensé c’est de ne pas réagir à ce qui se passe sous sa ceinture. Mais le fait de voir son sexe dans la bouche de Rory et ce dernier qui ne le quitte pas des yeux le fait réagir presque instantanément. Il sent qu’il grossit sous les allés retours experts du châtain. Rah, il voudrait que son corps ne réagisse pas si rapidement et surtout pas à cause de lui. Un gémissement s’échappe de ses lèvres et il ferme les yeux en rejetant la tête en arrière. C’est qu’il est bon ce petit. Instinctivement, il passe une de ses mains dans les cheveux en bataille du jeune homme dans un touché doux, presque sensuel. Cameron accompagne les vas et viens du jeune homme de sa main tout en essayant de ne pas bouger les hanches pour éviter de s’enfoncer trop profondément dans la bouche du gigolo. Il manquerait plus qu’il s’étouffe ou lui vomisse dessus. Il s’en qu’il va jouir. Rory est vraiment bon avec sa bouche, du coup, ce n’est pas étonnant qu’il soit presque à sa limite. Seulement, alors qu’il pensait que ça allait être le cas, son portable sonne. Il entend la sonnerie et la vibration se fait ressentir au niveau de ses chevilles. « Rah, putain c’est qui qui m’appelle dans un moment pareil. » Il grogne quand il doit tirer Rory par les cheveux pour le faire se reculer et attrape son portable. Il voit alors le numéro de son père et sourit. Il décroche tandis que sa main est toujours dans les cheveux du gigolo. « Salut Papa. Qu’est-ce qui tu veux ? » Au bout du fil, il entend Aaron gueuler et lui demander ce qu’il fait. « Oh ce que je fais, c’est simple. Je prends du bon temps. » Pour joindre le geste à la parole, il force Rory à le reprendre en bouche et cette fois, c’est lui qui impose son rythme en bougeant main et hanches. Un nouveau gémissement lui échappe alors que son père l’engueule parce qu’il a appris qu’il avait appelé le bar où Rory travaille pour le voir. Alors comme ça, il voulait aussi le voir aujourd’hui. Son père lui demande même d’arrêter ce qu’il est en train de faire et de laisser Rory tranquille. « Désolé, mais ça va pas être possible… Et puis pour le moment, il a la bouche pleine donc je peux pas vraiment le laisser tranquille. A plus. » Il raccroche sans plus de cérémonie et accélère ses mouvements sans se soucier une seule seconde de savoir si Rory peut respirer ou non. Il a été coupé dans son élan un peu plus tôt et il veut finir au plus vite.

Camie sent qu’il va venir alors il accélère encore les mouvements et dans un dernier coup de hanches, il se déverse dans la bouche du châtain. « Avale tout. » ordonne-t-il en plantant son regard dans le sien. Son sourire s’agrandit et quand il est sûr que tout a été avalé, il le recule tout en ayant encore une prise sur sa tête. Les yeux du pâtissier descendent vers l’entrejambe de Rory qui a commencé à grossir. « Oh je vois, t’es du genre à avoir une érection quand tu suces un mec. » Il part dans un petit rire avant qu’il n’enlève son pied de la jambe du pantalon et le pose sur le pénis en érection de Rory. Il s’amuse quelques instants avec, le frotte, émet des petites pressions dessus avant de le délaisser et de le repousser assez fort pour qu’il retombe le cul par terre comme une pauvre merde. « Déshabille toi maintenant… Entièrement. Et masturbe toi. » S’il avait été dans un état normal, Cameron aurait remarqué qu’il commençait à un peu trop apprécié ça avec le jeune homme. Mais la haine lui faisait tout oublier.

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Rory G. Deeks

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MessageSujet: Re: [HOT] Will I learn from my mistakes ? | CAMY [HOT] Will I learn from my mistakes ? | CAMY I_icon_minitimeDim 4 Sep - 15:34

Camy ▲ Will I learn ?Just know that loosing control is all part of this.S’il y a bien une chose à laquelle Rory ne s’attendait pas, naïf qu’il est, c’est de trouver le bouclé dans la chambre du motel, au lieu de monsieur Wheeler. Comment aurait-il pu le deviner ? Quoi que, il sentait bien qu’il y avait quelque chose. Et il s’était fait la réflexion, que le jeune homme l’avait agressé juste après son rendez-vous avec cet homme, mais sans pour autant pouvoir être certain qu’il s’agisse bien du père et du fils. Ils sont tellement différents de ce qu’il a pu entrapercevoir du plus jeune et de ce qu’il connait un peu du plus âgé, que c’est difficile d’imaginer qu’ils puissent être parenté. La révélation ne le surprend pas outre mesure, dès le départ il avait bien compris que le brun est le fils de l’un de ses clients, il ignorait juste duquel. Maintenant qu’il le sait, au final, ça ne change pas grand-chose à la situation, puisque le résultat est le même le bouclé s’en prend à lui, plutôt que de régler le problème directement avec le principal concerné. D’ailleurs, à la manière dont il lui parle, Rory devrait réagir, ne pas se laisser faire, mais il a tellement l’habitude de ce genre de comportement, qu’il ne bronche pas et s’exécute simplement. S’il avait un peu plus de confiance en lui et plus vulgairement, s’il avait plus de couilles, il lui mettrait son poing dans la figure. Seulement ce n’est pas le cas, et le châtain n’a jamais été un violent, pas même avant de se faire mettre dehors par ses parents, ce n’est clairement pas maintenant que cela va changer.

Agenouillé devant le jeune homme, une fois ce dernier débarrassé du bas, Rory entreprend de s’occuper de son sexe comme il le lui a demandé. Il essaie tant bien que mal de s’affairer tout en utilisant sa méthode pour s’évader mentalement de la situation. Et si généralement, cette méthode est efficace, cette fois elle ne fonctionne absolument pas. Il y a quelque chose dans le regard du bouclé qui le captive, quelque chose qui l’empêche de couper le contact visuel, sans pouvoir s’expliquer ce que cela peut être. Rory sourirait presque de l’entendre gémir grâce à ce qu’il est en train de lui faire, vu qu’il semble le dégouter et pourtant il prend du plaisir quand même. La main du bouclé qui vient se placer dans ses cheveux, enfin surtout la manière dont elle se glisse dans sa tignasse châtain, confirme sans aucun doute possible que le garçon apprécie la manière dont il s’occupe de lui. Et il faut bien avouer que même s’il a eu des mots dégueulasses à son égard, Rory, ça ne lui déplait pas tant que ça non plus, vu que le jeune homme est plutôt canon comme mec et qu’il doit avoir à peu près le même âge que lui à un ou deux ans près. Il n’irait pas jusqu’à dire qu’il prend du plaisir, il n’oublie pas ce que le bouclé lui a fait la semaine passée, mais ce n’est pas aussi rebutant qu’en d’autres circonstances. Mais alors qu’il sent que l’autre est sur le point de venir, la sonnerie du portable du jeune homme résonne dans la pièce. Rory ne s’attend pas à ce qu’il le fasse stopper pour répondre, et pourtant, il décroche et le repousse. En entendant la conversation, ou du moins la partie de la discussion dont il est témoin, il comprend rapidement pourquoi le bouclé a répondu. Rory est bien tenté de lui dire que ce n’est pas en agissant comme ça que ça va arranger les choses avec son père, mais d’une il n’en pas le courage et de deux, il n’en a pas le temps. Le fils de son client lui fait comprendre qu’il doit reprendre, d’ailleurs cette fois il lui impose la cadence et le châtain entend à peine ce que le jeune homme répond à son père avant d’enfin raccrocher.

Ce coup de fil n’a probablement fait qu’attiser la haine et la rancœur du bouclé. Rory ne pense d’ailleurs pas un seul instant que le père ait pu avoir quelconque influence sur son fils pour le faire cesser ce qu’il avait entrepris. Le châtain docile obéit donc simplement quand dans un dernier coup de reins le jeune homme se vide dans sa bouche. Il sait pertinemment que ça ne sert à rien de protester, que ça ne fera qu’empirer les choses pour lui, autant aller dans le sens du bouclé pour être tranquille et que ça se finisse au plus vite. Mais bien évidemment, c’est encore loin d’être fini, vu comment il s’amuse du fait que Rory a commencé à avoir une érection. Il n’y peut rien, il ne contrôle pas, il aurait d’ailleurs largement préféré que ça ne se produise pas, mais c’est le cas. Comme a son habitude le châtain pique un fard. Il n’admettra clairement jamais que c’est parce que c’est loin d’être aussi désagréable qu’avec d’autres clients, malgré le caractère de merde qu’il a. Le gigolo aimerait trouver quelque chose à répliquer à son client revanchard, mais rien ne lui vient à l’esprit et le temps qu’il réfléchisse, l’autre passe déjà à autre chose en appuyant sur sa bosse naissante sous son pantalon. Rory ressent un frisson qui lui parcourt le corps à ce contact, et ça ne lui plait pas du tout. Mais pas le temps d’y penser plus longuement, qu’il se retrouve les fesses par terre sous le regard mauvais et amusé du bouclé. Alors, une fois de plus, il fait simplement ce que l’autre lui dit sans protester et se déshabille, le regard toujours ancré dans celui du jeune homme face à lui. Il n’arrive pas à se dérober à son regard, il y a quelque chose de magnétique dans ses yeux, un quelque chose qui l’attire comme un aimant. Une fois nu, toujours au sol, en appui sur un coude, il commence à se caresser, puis faire allers-retours sur son pénis avec sa main, étrangement, sans jamais cesser de regarder le bouclé dans les yeux. Il ignore si c’est parce qu’il n’arrive pas à faire autrement, ou si c’est une façon aussi de lui montrer qu’il n’a pas une totale emprise sur lui, qu’il peut encore lui tenir tête d’une certaine manière. En fait, il n’en sait rien et il s’en fiche, ça ne change pas grand-chose à la situation, peu importe la raison, le fait est que Rory est incapable de regarder ailleurs que dans les prunelles vertes du jeune homme. « Ça va, le spectacle te plaît ? » Il s’apprête à lui demander s’il fait les choses comme il veut, s’il a d’autres attentes. En fait ça l’amuse un peu qu’il ne sache pas comment ça se passe, il a au moins un avantage sur lui, mais la porte de la chambre s’ouvre après qu’on est frappé, et bien qu’aucun d’eux n’ait autorisé la personne à entrer. « Oh pardon, pardon. Je.. Euh, je me suis trompée, je euh.. » Rory se retourne et aperçoit une jeune femme rouge comme une pivoine et détournant le regard, qui visiblement s’est trompée de chambre. Le châtain, pourtant d’un naturel réservé, réagit de façon très naturelle, presque comme si c’était normal. « C’est pas grave, y’a pas de mal. » Déjà, ça fait bien longtemps que sa nudité ne le dérange plus, il est en fait plus gêné pour elle qu’autre, elle a l’air tellement mal à l’aise. Il ne laisse d’ailleurs pas le temps au bouclé de réagir, ayant peur que ce dernier ne se lève pour étriper l’intruse. Il se lève alors que la demoiselle prend la poudre d’escampette en s’excusant une énième fois. Pour une fois, Rory montre une autre facette de sa personnalité, une facette un peu plus confiante, alors qu’il ferme cette fois-ci la porte correctement à clé. « T’étais pas censé l’avoir fermée ? Non, en fait t’étais trop pressé, c’est ça ? » En réalité, Rory se fiche pas mal que la porte n’était pas fermée, il se fiche de l’intrusion, ça lui arrive souvent, et ça fait un bon moment que ça ne le met plus mal à l’aise, en général, ce sont ses clients les plus gênés de ce type de situation.

Le châtain observe le bouclé, qui lui fait étonnamment beaucoup moins peur tout à coup. Il l’impressionne toujours quand même un peu, les images de la semaine passée restant imprégnées dans son esprit. Mais ce petit incident, lui a redonné un brin de courage, parce que lui clairement, cette interruption ne lui a fait ni chaud, ni froid, même si s’arrêter en plein milieu de quelque chose à quelque chose de frustrant. Rory s’avance lentement vers le jeune homme, toujours nu comme un ver, et se place juste devant lui. Debout, tandis que l’autre est assis, pour une fois, il est le plus grand et il replante son regard azur dans les iris brillants du bouclé. Il ne sait pas vraiment d’où lui vient ce regain d’assurance, et il sait qu’un rien peut la faire s’effondrer, mais il tente d’en profiter tant qu’elle est là. « Alors tu comptes profiter de ce corps et me prouver que t’es mieux que ton père ? Ou tu vas te contenter de me regarder prendre mon pied tout seul encore longtemps ? » Rory n’attend pas la réponse pour prendre l’initiative de terminer de déshabiller le bouclé. Ce n’est pas que se masturber en soi le dérange, mais bon, il espère bien avoir touché un point sensible en mentionnant son paternel. Et puis, bon, il avait bien dit qu’il pourrait se payer la totale, non ? Le barman ne peut s’empêcher d’observer le corps à présent nu du jeune homme. Et il doit bien admettre qu’il est vraiment bien foutu, il a un corps parfait. Il ne peut surtout s’empêcher de détailler les tatouages qui parsèment sa peau et de se faire la remarque intérieurement que certains de leurs tatouages correspondent, comme s’ils les avaient volontairement faits ensemble. Ce qui est plutôt marrant considérant qu’il y a une semaine encore ils ne se connaissaient absolument pas et qu’en plus de ça, le bouclé le déteste. « Et est-ce que j’aurais au moins le droit de savoir ton prénom ? » Rory se retient de dire qu’il lui doit bien ça, après ce qu’il lui a fait subir. Il ne tient pas vraiment à se prendre plus de sarcasme encore que nécessaire. Pourquoi a-t-il besoin de savoir son prénom ? Il ne saurait répondre, la question est sortie comme ça, sans qu’il n’y réfléchisse. Il faut croire que ça l’intéresse vraiment.

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Cameron Wheeler

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MessageSujet: Re: [HOT] Will I learn from my mistakes ? | CAMY [HOT] Will I learn from my mistakes ? | CAMY I_icon_minitimeSam 15 Oct - 20:08

Camy ▲ Will I learn ?Just know that loosing control is all part of this.Avoir Rory qui lui fait du bien, est bien plus agréable qu’il ne l’aurait voulu. Comment un mec comme lui, arrivait à lui donner autant de plaisir ? C’est un mystère pour Cameron et ça ne lui plait pas du tout, mais alors pas du tout. Il n’arrive pas à se dire que cette bouche a dû en sucer plus d’une alors que c’est la sienne qui est à l’intérieur. Il apprécie un peu trop la situation et il serre les dents alors que le plaisir monte de plus en plus. Ça l’emmerde de ressentir du plaisir alors que son regard est planté dans celui du gigolo. Et puis au moment où il se sent partir, son téléphone sonne. Il râle peu content d’avoir été dérangé pendant qu’il prenait du plaisir. Il tire sur les cheveux de Rory pour le dégager et pouvoir attraper son portable. Un sourire malsain s’affiche sur ses lèvres alors qu’il voit celui qui a passé ce coup de fil. Son père ! C’est une situation tellement parfaite. Il en profite pour remettre son sexe dans la bouche de Rory et le regarder pendant qu’il parle à son cher paternel. Cette situation est tellement malsaine que si ça n’avait pas été le châtain en train de lui faire une fellation, il n’aurait jamais répondu au téléphone. Camie continue son manège et impose même un rythme plus brut au jeune homme, s’enfonçant en lui plus profondément. Puis, il sent qu’il est à la limite et dans un dernier coup de reins, il se déverse dans la bouche de Rory, lui ordonnant de tout avaler sans lui laisser le temps de respirer. Cameron sait déjà ce qu’il va lui faire faire pour la suite et il lui commande de se déshabiller entièrement avant de se toucher. Le bouclé a remarqué que Rory avait eu une érection alors qu’il était en train de le sucer et ça le fait sourire. Jamais encore Cameron n’avait eu ce genre de comportement. C’est encore tout nouveau pour lui. Il n’a jamais été aussi méchant, mesquin ou tortionnaire avec quelqu’un. A croire que c’est Rory qui fait sortir cette facette vicieuse de lui. Il n’a pas le temps de se perdre plus longtemps dans ses pensées que le gigolo met en application ses paroles sans le quitter des yeux. Camie prend plus de plaisir qu’il ne le devrait alors qu’il regarde attentivement chaque mouvement que Rory fait pour se déshabiller. C’est déstabilisant parce qu’il n’arrive pas à détacher son regard du sien, comme s’il était englué. Et puis une fois qu’il est nu, Cameron ne peut pas détourner le regard de la scène qui se passe sous ses yeux. Les allées et venues de la main du châtain sur son sexe lui donne une réaction sur le sien. Camie serre encore les dents en essayant de faire redescendre la pression. Il ne doit pas ressentir d’envie pour ce misérable en face de lui. Il ne peut pas ! Ce serait contre ce qu’il a en tête.

La voix de Rory le ramène sur terre et il ouvre la bouche pour ajouter un truc mais il est coupé dans son élan par la porte qui s’ouvre après que quelqu’un ait frappé. Cameron détache pour la première fois les yeux du gigolo pour planter son regard noir dans celui de la femme qui les a interrompus. Elle est rouge de honte et surtout d’avoir découvert un spectacle pareil. Deux hommes en train de se donner du plaisir ça doit pas être quelque chose qu’elle voit souvent. Surtout que l’un d’eux est au sol entièrement nu. Rory prend l’initiative de l’excuser alors que le bouclé reste muet. Il l’observe fermer la porte alors que la femme s’est déjà barré en courant. Sa remarque lui fait l’effet d’une douche froide et il se retient de se lever pour frapper le jeune homme jusqu’à ce qu’il demande grâce ou même qu’il tombe inconscient. Ça énerve encore un peu plus Cameron cette réflexion parce qu’il a l’impression que Rory a sur un pouvoir qu’il ne devrait pas avoir. « Pressé de faire de te voir te donner en spectacle… Pas vraiment. T’avais l’air vraiment pitoyable à te toucher comme ça sous mon regard. Ça t’a excité pas vrai ? » Heureusement, son érection a totalement disparu avec l’intrusion et donc, c’est sans réelle appréhension qu’il se permet de dire ça. il ne pense pas que le châtain ait pu voir son érection plus tôt puisqu’il n’a pas décoller ses yeux des siens. La suite ne plait pas du tout à Camie qui a besoin de toute sa volonté pour ne pas le frapper. Comment ose-t-il lui parler de la sorte ? Comment ose-t-il penser qu’ils sont sous le même terrain, qu’ils sont égaux ? Et puis surtout comment peut-il penser à son paternel dans un moment pareil ? Cameron se retient de lui sauter à la gorge pour lui faire mal alors qu’il le déshabille.

Il le laisse faire de mauvaise grâce et renonce à dire quelque chose quand il sent le regard de Rory sur lui. Maintenant qu’il est debout en face de lui, il peut observer un peu plus ses tatouages et sans le vouloir, il pense qu’ils en ont qui correspondent et qu’ils auraient pu faire ensemble. Cette pensée achève de faire augmenter la pression sanguine dans la tête de Cameron. Il est à deux doigts d’exploser. C’est la voix du châtain qui finit par lui faire faire sauter les plombs. En soi, ce qu’il dit n’est en rien provocateur ou insolent. Rory veut simplement connaitre son prénom. Mais pour le pâtissier c’est trop. Il se lève rapidement, attrape le châtain par le cou et le pousse sur le lit, ventre contre les draps, alors qu’il s’assoit sur lui. Il lui bloque les bras avec les siens et les jambes avec ses pieds. Ainsi, il lui est presque impossible de bouger. « Qu’est-ce qui t’as fait penser que tu pouvais me parler comme si on était potes. T’as pas compris que t’étais une sous merde ! » Le pâtissier ne sait pas vraiment pourquoi ça lui fait cet effet là. En vrai à part coucher avec son père, père qui a eu énormément de mal à accepter son homosexualité, Rory n’a rien fait de mal… Cameron se déteste d’être énervé par quelque chose de si futile et pourtant, plus il se fait la réflexion et plus ça l’énerve encore plus. « T’as cru que j’allais enfoncer ma bite dans ton cul de salope. J’suis pas mon père. » Encore une fois, il serre les dents et les points. Pourquoi veut-il absolument le comparer à son père ? « Si c’est tellement génial que ça avec mon père, pourquoi t’es pas devenue sa pute attitrée hein ? J’suis sûr qu’il te paie bien en plus. T’aurais même plus besoin d’écarter les cuisses pour le premier venu. » Plus il avance dans ses paroles et plus ce qu’il dit n’a aucun sens. Il sent rend compte et c’est encore pire. « Mais je suis sûr que ça te plait de baiser n’importe quel mec tant qu’il a de l’argent. »


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