Météo : temps clair, automnal, frais. Heure : 20.00 Lieu : Plaza Hotel à Manhattan
Ce qui est beau dans la vie d’un jeune new-yorkais, c’est qu’après la journée de travail, il y a la masse de choses à faire. Sortir se balader, boire un verre avec des amis dans les milliers de bars des cinq quartiers, se prélasser dans son canapé devant les divertissements de toutes les chaînes de télévision etc. Mais suis-je un jeune new yorkais lambda, comme j’aimerais le faire croire ? Il faut croire que non, justement.
Ayant quitté mon poste de soigneur dans le Bronx il y a quelques minutes maintenant, j’ai sauté dans la douche des vestiaires et enfilé un vieux survêtement pour faire un prétendu jogging du soir dans Central Park. La couverture est parfaite, elle me permet de justifier de ma condition physique qui a considérablement augmenté depuis que je suis soigneur. Hey ouais, aller chercher des oiseaux, les nourrir, faire les enclos, ça a de quoi vous faire pousser les muscles. Et c’est pas en dînant avec des grands businessman que je vais pouvoir me couvrir.
Le seul de cette histoire qui soit vraiment au courant - à part mon patron, qui n’est plus au courant après une crise d’amnésie déclenchée par un chèque avec quelques dizaines - c’est mon chauffeur privé. Oui bon, on a grandi dans l’Upper East Side ou pas. Bref, ce fameux chauffeur en costard qui te regard monter dans une voiture en sortant du Zoo, et qui est censé vous déposer pas loin d’une entrée du grand parc pour faire croire que j’en sors. Rien de plus normal, n’est-ce pas ?
Ce que j’ignore, c’est qu’en entrant dans le Plaza Hotel qui est devenu ma maison, quelques personnes sont en train de s’activer dans tous les sens. Comment je viens à le savoir ? Oh… Voyons, au hasard ? Ma mère est plantée dans l’escalier à donner des instructions à quelques majordomes pour la disposition de fleurs. Mais que se passe-t-il ? Et comment se fait-il que mon tyran de génitrice ait omis de me signaler qu’elle revenait à New York ? C’est un peu inhabituel.
« Oh Nate, mon trésor, regarde comme tu es transpirant ! » Oui, c’est vrai, j’ai mouillé mes cheveux pour faire croire que je suis passé au sport, et heureusement. Si je n’étais pas aussi prudent, on pourrait dire que j’aurais été directement grillé en rentrant. « Mère, quel plaisir de te voir ici ! » J’ai mis toute ma motivation, vraiment ! « Tu as l’air… » Répond-elle l’air las. Elle me prend dans ses bras avec un peu de retenue pour m’embrasser, et je m’écarte aussi rapidement qu’elle. Je regarde par-dessus son épaule - je pourrais dire que je regarde par-dessus son épaule, étant donné qu’elle est toute petite à côté de moi - pour observer les tables qui se dressent dans l’immense salon de réception du Plaza.
« Une réception ? Ce soir ? » Fais-je comme unique interrogation. « Oui, et tu ferais bien de te préparer, nous avons des invités de marque ce soir ! » Tiens donc, et pourquoi ne pas m’avoir fait prévenir ? « Depuis quand invitons-nous des gens qui ne sont pas de marque, Mère ? » Elle soupire en tournant les talons. « Ton père arrive par le prochain avion, taches d’être prêt petit ingrat ! »
Génial. J’avais vraiment besoin de ce genre d’évènement pour peupler ma soirée. Comme si je n’étais pas assez fatigué. Je saute donc une deuxième fois dans la douche de ma suite -fort heureusement préservée de la présence de ma génitrice. J’ai fait préparer un costume Dior gris perle et une cravate bleu roi par une gouvernante de l’hôtel. Celle-ci s’occupe de me l’ajuster tandis que je mets un peu d’ordre dans mes cheveux. J’enfile mes chaussures fraîchement cirées, noue ma cravate pour qu’elle soit un peu moins serrée que la façon dont elle l’était il y a trente secondes, plus me sert un verre de bourbon pour oublier ô combien j’aurais pu passer une bonne soirée. Seul.
« Mon fils, tu es superbe, c’est ta mère qui va être heureuse ! » Me dit mon père lorsque je redescends dans le hall de l’hôtel. Je serre chaleureusement mon père dans mes bras, avant de saluer l’homme qui l’accompagne. Oui, en effet, prestigieux invité, m’avait-on dit. « Te souviens-tu de Monsieur Simmons ? » Evidemment, le patron de maman, comment oublier quelqu’un de ce prestige ? Je me contente de hocher poliment la tête alors que les deux hommes s’éclipsent pour se présenter aux autres.
Alors que je m’apprête à me faire oublier dans un coin, mon regard tombe sur une très très très vieille connaissance. Enfin vieille, n’abusons pas des bonnes choses : une jeune femme, brune, élégante… Une héritière elle aussi. Je la salue d’un hochement de la tête, bien trop loin pour avoir envie de bouger mes fesses de ce siège confortable.
“La vie de paillette me dépasse mais si le passé te rattrape toujours je n'aurais d'autre choix que de m'y plongé à nouveau”
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ne journée à donner cours, ça n'est pas de tout repos. Non seulement, il y a le stresse de devoir rentrer dans la salle de classe remplie de monde mais en plus, il faut prendre le temps d'expliquer les choses, réponses aux questions, faire la loi puisque les élèves ne sont pas toujours des plus calmes malheureusement. Enfin soit, j'avais terminé et j'en étais vraiment heureuse. Sans attendre, j'avais rejoint ma voiture pour pouvoir me rendre chez moi le sourire aux lèvres. Une fois arrivé à mon appartement, j'avais posé soigneusement mes affaires aimant garder de l'ordre dans l'appartement. En réalité, je sais que ma colocataire et de ce genre aussi et ça me dérangerait un peu de mettre du désordre alors que je ne vis pas toute seule. Ca serait pas vraiment bien pour une fille. Et puis même je n'aimerais pas qu'elle fasse la même chose en retour. Le respect va dans les deux sens après tout. Enfin, épuisée je me dis qu'une bonne douche ne me ferait pas de mal. Je me suis donc permise de prendre un peu de temps pour moi, restant dans la salle de bain plusieurs minutes. L'eau est simplement parfaite et je serais bien resté plus longtemps dessous si quelqu'un n'avait pas prit la peine de sonner à la porte. Au départ je n'ai pas répondu, pensant que ça n'était rien. Mais en voyant que la personne insiste, je décide quand même de venir ouvrir la porte. « - C'est bon j'arrive. » Dis-je directement alors que j'enfile sur moi un peignoir n'ayant pas vraiment envie de me rendre à la porte en tenue d'Eve. J'ouvre finalement la porte surprise de voir mon père derrière. J'étais sur le point de la lui fermer au nez mais il m'en empêche malheureusement. Je lève les yeux u ciel directement ne supportant vraiment pas quand il m'impose sa présente alors que ça fait des années qu'il me coupe de mon compte et qu'il m'oblige à faire ce que lui veut. « - Qu'est-ce que tu veux ? » Lui dis-je froidement. Je n'ai aucune envie de le voir, je le déteste plus que tout au monde. Je soupire donc longuement attendant plusieurs minutes. « - J'ai besoin de toi ce soir. Je suis invité à une soirée pour l'entreprise, la famille. Et je ne peux pas m'y rendre seul. Tu es la seule qui peut porté notre marque. Je sais que je n'ai pas été un père exemplaire ces derniers temps. Mais si tu m'accordes cette soirée. Je pourrais voir comment nous pouvons recoller les morceaux toi et moi. » Je lève les yeux au ciel. N'ayant même pas envie d'y croire un instant. J'ai besoin de mal quand même. Je vis la femme qui s'est occupé de moi pendant toutes les années quand j'étais encore enfant. Je lui souris doucement. Je réfléchissais un peu avant de hausser les épaules. « - D'accord. Mais il n'y a que Irina qui peut rentrer. Je te rejoindrais en bas quand je serais prête. » Je n'ai pas envie qu'il mette les pieds chez moi. Je sais déjà ce qu'il dirait et je n'ai aucune envie d'entendre quoi que ce soit sortir de sa bouche. Je ferme donc la porte calmement puis avance calmement. Je vis donc la robe tout droit sortie de la collection de la famille Simmons. Une toute nouvelle. C'est donc elle que je dois porté. Encore heureux que je viens de me doucher. Je prend donc la robe allant la mettre directement. Avec l'aide de Irina qui attache calmement le derrière de la robe. Celle-ci est de couleur verte et elle colle parfaitement avec la couleur de mes yeux. Des bijoux pour accompagné celle-ci et un sac de soirée. J'étais prête en peu de temps. Enfin quand même une heure. Mais mon père peut bien attendre. Il ne me calcule pas pendant des années et il revient comme ça. Il doit quand même être content que j'ai dis oui. Je ne voulais pas que la femme qui m'a élevé soit venue pour rien. Une fois prête, je mis quelques affaires importantes dans le sac avant de sortir de chez moi. Je descends donc calmement me retrouvant assez vite devant le bâtiment. Une voiture attendait une voiture assez classe. Je n'ai plus l'habitude du luxe. Mais je vais devoir faire semblant durant une soirée, rien qu'une soirée me dis-je. Je rentre dans la voiture, nouant ma ceinture sans un regard à mon père. Celui-ci ordonne au chauffeur de se mettre en route et nous voilà partit pour l'hôtel Plazza.
En quelques minutes, nous arrivons à l'endroit de la soirée. Je sors de la voiture, remerciant l'homme qui me tient la portière. J'avance ensuite un peu regardant autour de moi. C'est classe. Je soupire doucement attendant mon père. Je prends simplement son bras, pour l'image de la société et de la famille. J'avance en sa compagnie calmement, me retrouvant à l'intérieur assez vite. Très vite, l'un des hôtes vient à nous, il s'agit de monsieur Blondel, un nom assez connu. Les choses ne se sont pas toujours aussi bien passé entre les deux familles mais peu importe pour le moment. Je me détache de mon père, suivant simplement le chemin. Je ne voulais pas être à ses côtés durant toute la soirée. Je regarde autour de moi, observant la décoration, les gens. Mon père m'a dit de faire voir ma robe aux autres. Mais je n'ai pas envie d'être vue comme une mannequin porteuse de marchandise, je n'aime pas être une pub vivante. C'est une fois de plus se servir de moi et ça me met de très mauvaise humeur toute cette histoire. Assez vite je pose le regard sur un jeune homme, un bel homme classe, dans un costume Dior. Un héritier, un gosse de riche tout comme je le suis. Bien que j'avais renoncer à toutes ces choses jusqu'à maintenant. Je soupire doucement en lui adressant un signe de tête quand je vis le siens. Je ne suis pas là pour faire la discussion avec le premier venu mais je le connais bien ce jeune homme. Je l'ai déjà rencontré plusieurs fois. Il est encore plus beau qu'avant. Je m'avance, prenant une coupe de champagne au passage. Je viens donc jusqu'à lui le sourire au lèvre faisant mine d'être heureuse de me trouver dans un endroit comme celui-là. « - Bonjour monsieur Blondel. Si je ne me trompe pas. » Il s'agit du fils des hôtes, si mes souvenirs sont bons, peut-être que finalement mon père verra bien le fit que je parle à lui en particulier. C'est quand même poli de remercier une personne non. Je réfléchissais un peu avant de sourire doucement. « - Merci pour l'invitation de la part de votre famille. » Dis-je. C'était un peu ironique puisque je ne suis pas contente d'être là.
Météo : temps clair, automnal, frais. Heure : 20.00 Lieu : Plaza Hotel à Manhattan
Si j’ai déjà un peu de mal à me sentir à l’aise ici, alors que finalement je suis quelques étages sous ma suite, je pense ne pas être bien seul à être dans ce cas. En effet, quand mes parents -enfin, que dis-je, ma mère ! - organisent une soirée mondaine, peu de jeunes gens sont invités à fêter avec nous. Parfois j’ai la chance d’être accompagné par mon meilleur ami Eggsy, mais il n’a pas pu se libérer de ses obligations familiales ce soir. Je suis bien loin d’être seul, quelques jeunes gens accompagnent leurs parents, même s’ils sont bien plus jeunes que moi.
La jeune femme qui a attiré mon attention ne m’est effectivement pas inconnue. C’est une grande femme, brune, à la taille très fine sur laquelle une robe de grande qualité tombe à la perfection. Elle a de longs cheveux bruns, des yeux foncés, profonds, en amandes. C’est une belle femme, qui a bien changé depuis notre enfance. Une coupe de champagne dans la main, elle s’approche de moi. Cette fois, je ne peux pas laisser ma politesse assise sur ce siège. Tel un parfait gentleman -que je ne suis pas, n’abusons pas -, je me lève, lui prend la main et y dépose un baiser poli. Ce sont des convenances très courantes dans ce milieu. Ma mère me regarde avec un large sourire, presque avec fierté.
« Bonjour monsieur Blondel. Si je ne me trompe pas. » Je hoche la tête. Totalement exact, surtout quand on sait que nous n’avons jamais été amis. Je ne suis même pas sur de connaître son prénom. « Bien vu, Mademoiselle Simmons. Appelez-moi Natanael, vous êtes presque de la famille, si j’en crois les dires de ma chère Mère. » Fais-je en parlant de façon assez audible pour que ma génitrice -qui s’est un peu rapprochée - entende bien tout ce que j’ai dit. Je prends une coupe de champagne sur le plateau d’un serveur, levant le verre vers la jeune femme pour trinquer en son nom. Ca aussi, c’est ce que font les hommes civilisés.
« Merci pour l'invitation de la part de votre famille. » Je vois une longue gorgée de liquide pétillant, un peu plus pour oublier qu’autre chose. « Je ne suis pas responsable de ce massacre, Mademoiselle. Je subit la volonté de ma famille. » Une fois de plus, je regarde ma mère qui a été rejointe par un homme riche, et qui me jette des regards réguliers pour savoir si je ne suis pas en train d’importuner la fille de son patron. Car oui, en plus d’être une jolie jeune femme, c’est aussi un nom dans la mode et les cosmétiques -via le nom de son père. « Ce n’est donc pas la peine de me remercier, je vois bien que vous êtes dépitée. » Fais-je l’air malicieux. Je bois une nouvelle gorgée de Champagne, espérant qu’il me monte vite à la tête pour que je me détende un peu dans cette soirée.
J’ai d’ailleurs très envie de me détendre ailleurs que dans cette soirée. Il semblerait que mon chauffeur et garde du corps s’en soit rendu compte, puisqu’il s’est un peu rapproché. Je lui lance un immense sourire, il a très bien compris ce que j’avais derrière la tête. C’est bien normal, quand on sait qu’il me suit depuis près de 10 ans…. « Monsieur Blondel, n’y a-t’il pas quelque chose que je puisse faire pour vous faire plaisir ? » Façon très polie de me faire remarquer qu’il peut me rendre la soirée plus douce si je n’essaie pas d’escalader le mur de la salle de réception pour me barrer d’ici. « En fait, je sais exactement ce que vous pouvez faire pour rendre la soirée de notre invitée beaucoup plus joyeuse. » Je fais un geste de la main pour englober la jeune femme dans la discussion. James, Mon garde du corps s’incline pour la saluer, lui qui l’a reconnue également. « Oh, Emmilia, vous êtes devenue une femme magnifique. » Dit-il. Ah oui, voilà, elle s’appelle Emmilia. Cette information risque de m’être utile. « Cessez donc les politesses, James, j’ai besoin de vous pour me sortir de ce trou à rats. »
Il soupire longuement en tournant les talons. Quand il revient, il m’annonce discrètement dans l’oreille que la voie est libre. Je m’assure donc que ma mère ne me regarde plus, et me tourne vers la jolie brune. « Je vous laisse le choix : servir d’objet pour votre père toute la soirée, ou suivre un maître des lieux pour que cette soirée reste passable. » J’ouvre la route sans me soucier de sa réponse, me frayant un passage parmi la foule de gens friqués. je me retrouve finalement hors des murs de l’hôtel, à l’entrée de Central Park.
Pourquoi un parc fermé la nuit, en pleine nuit ? Oh eh bien parce que c’est l’endroit le plus tranquille de la ville quand on veut fuir ses parents. Et aussi parce que j’ai entendu parler d’une soirée bien sympathique cette nuit. Voyant que la jeune femme m’a suivi, je commence à escalader la barrière -sans pression dans mon costume Dior. C’est tout natural, de grimper, pour un gars comme moi. « Alors, vous avez la frousse ? » Dis-je une fois en haut.
Sujet: Re: I saw you last night Mer 11 Nov - 15:07
I saw you last night
“La vie de paillette me dépasse mais si le passé te rattrape toujours je n'aurais d'autre choix que de m'y plongé à nouveau”
«
- On peut dire ça. » Dis-je quand il me parle d'être presque de la famille. On va dire que nos parents se connaissent depuis longtemps et qu'on se connaît depuis un moment également. Bien que je n'ai jamais vraiment été attiré par la présence de ce jeune homme. Nous ne nous connaissions pas si bien et nous ne nous attendions pas tellement non plus. Enfin il était bien plus jeune la dernière fois que j'ai pu le voir, il était loin d'être l'homme qu'il est aujourd'hui. Je ne sais pas si sa mentalité est la même où si elle n'a pa changé quoi qu'il en soit ça ne m'est pas si dérangeant que ça. J'ai trouve une personne intéressante dans la soirée et j'espère que je ne me suis pas trompée en me rendant jusqu'à lui alors que je ne fais jamais ce genre de chose. Mais comme je ne me sens pas à ma place je me suis dit que faire quelque chose pourrait me rapporté des points mais mon père semble être heureux de voir que je m'investis dans la soirée. Si seulement il savait que je m'en fiche il n'en serait pas aussi souriant. Qu'est-ce que je le déteste. Il ne comprendra donc jamais que ses enfants ne sont pas des pions. Je me met à rire doucement suite à la suite de sa réponse, je dois dire que je ne m'attendais pas spécialement à ce genre de chose. Je hausse donc les épaules doucement avant de reprendre. « - Je voulais juste être polie rien de plus. Mais je suis ravie de savoir que vous êtes autant contraint que moi. » Je bois quelques gorgée de mon verre après avoir trinquer avec ce jeune homme. Je n'ai pas envie de faire ma chiante même s'il a vu que je ne me plais pas du tout ici. Je lui souris d'ailleurs à sa remarque mais me permet de ne rien ajouté de plus. Je sais que pourrait une nouvelle fois créer des problèmes et je suis loin d'en vouloir pour le moment. Je jette donc un coup d'oeil à la femme qui regarde dans notre direction et lui adresse un sourire poli avant de reporter le regard sur l'homme posé devant moi.
Je soupire doucement avant de voir un jeune homme arrivé dans leur direction, un employé, ça fait longtemps que je ne prends plus de service d'une autre personne que moi-même mais sans doute que c'est difficile de s'en passer dans un monde comme celui-là. Enfin je n'ai pas envie de faire attention à toutes ces choses, l'homme me reconnaît et moi aussi pour l'avoir vu plusieurs fois dans le passé. « - Bonsoir. Je vous en remercie James, c'est vraiment gentil. C'est un plaisir de vous revoir. » Je lui souris directement avant de tourner le regard vers monsieur Blondel quand il répond à James. Je hausse un sourcil directement avant de secouer doucement la tête. J'ai comme l'impression qu'ils sont tous les mêmes dans ce monde de riche. Mais bon il faut que je m'y fasse. Que je tiennes une journée et puis j'en serais tranquille. Enfin c'est vraiment l'espoir que j'en avais. Je respire doucement en attendant simplement. Je suis l'homme du regard quelques secondes avant de porter une nouvelle fois la coupe à mes lèvres pour boire une gorgée. Quelques minutes plus tard James revient glissant quelques mots au brun à mes côtés. Puis je hausse doucement les sourcils quand il me fait sa proposition. J'hésite quand même un petit peu. En même temps au vu de ma tenue me rendre dehors comme ça. Je regarde dans la salle une dernière fois avant de hausser finalement les épaules. Je pose la coupe calmement sur la première table que je rencontre puis je suis le jeune homme en dehors de l'hôtel.
Je n'ai aucune idée de l'endroit où il se rend mais finalement je vois bien que c'est Central Park,je connais se parc malgré que je ne sois là que depuis quelques années. En même temps, il est le plus célèbre de cette ville si je ne le connaissais pas je serais complètement bête. Quoi qu'il en soit je le suis avant de hausser un sourcils quand je le vois grimper la barrière. Je secoue doucement la tête avant de rire doucement. « - Non je n'ai pas peur du tout. C'est juste que je n'ai pas les chaussures appropriées pour mais ça va le faire je pense. » Je retire mes chaussures les lançant pour qu'elles soient de l'autre côté. Puis je grimace calmement le grillage en faisant attention à moi. Ca me fait rire puis j'aime bien finalement l'idée. Je fais attention pour passer de l'autre côté. Je prend même la main du jeune homme pour descendre correctement. Je viens ensuite prendre les chaussures dans la main avant de reprendre. « - Vous pensiez que j'étais une femme fragile peut-être ? » Je ris doucement en attendant le jeune homme pour qu'il me guide pour pouvoir trouver le chemin.
Sujet: Re: I saw you last night Mer 11 Nov - 21:30
Natanael & Emilia - I saw you last night
Météo : temps clair, automnal, frais. Heure : 20.00 Lieu : Plaza Hotel à Manhattan
Oui je sais, je fais toujours un drôle d’effet quand je me mets à grimper comme un singe sur n’importe quoi. Quoi qu’il en soit, nous ne nous connaissons pas assez - pour ainsi dire pas du tout - pour qu’elle sache que je suis un grimpeur averti, et que ça m’amuse au plus haut point. Assis sur le haut de la barrière, serré dans mon costume de haute couture, je tente d’attraper le regard de la jeune femme, qui doit sensiblement me trouver dingue. Mais ça aussi, j’aime le faire croire aux gens. Si ma chère mère me voyait, elle m’enfermerai dans son dressing, ce qui aurait le même effet que si quelqu’un me cassait la gueule.
Bref, je suis plutôt étonné de la réponse que me donne la femme en robe de créateur. « Non je n'ai pas peur du tout. C'est juste que je n'ai pas les chaussures appropriées pour mais ça va le faire je pense. » En voilà une qui n’a pas froid aux yeux. Moi qui la pensait un peu terne, ce genre de gamine qu’on traîne de force dans les soirées mais qui préfèrerai regarder une série de filles ou lire un roman à l’eau de rose dans la baignoire de luxe… Je me suis carrément planté. La voilà qui balance ses escarpins à quelques centaines d’euros la paire par-dessus la barrière pour aller à l’assaut du parc fermé.
Je suis déjà passé de l’autre côté, atterrissant souplement sur mes pieds, prêt à observer l’ascension de ma camarade. Je dois avouer qu’elle se débrouille bien. C’est un peu décevant aussi, j’aurais aimé la voir galérer un peu. Pas vous ? Je suis sûr que si. « Attention à la robe sur le haut de la barrière, vous allez repartir en lambeaux sinon ! » Fais avec un petit ricanement amusé. Mais il n’en est rien. Etonnant, oui, le monde du luxe peut vous épater parfois. Ce n’est pas pour me déplaire…
Je préfère quand même assurer le coup en lui tendant la main pour l’aider à tomber souplement sur le sol. La soirée n’est pas encore commencée, ce serait dommage de devoir appeler les pompiers, et de devoir expliquer à la police pourquoi nous escaladions cette barrière. D’ailleurs, la raison pour laquelle nous escaladions, nous n’allons pas tarder à la voir devant nos yeux !
« Vous pensiez que j'étais une femme fragile peut-être ? » Je lui adresse un petit sourire malicieux, presque provocateur. « Toutes les femmes ne sont pas fragiles ? » Dis-je en guise d’appât. Je sais qu’elle va mordre, je la sens bien partie pour ça. « Je vous mets tout de même un point d’encouragement. » Je lui propose mon bras pour la guider à travers la végétation dense. Nous ne devrions pas tarder à entendre la musique, et les voix. « D’ailleurs, je vous laisse le privilège de me tutoyer. »
Sur ces quelques paroles, je me fraie un chemin dans un parterre de fougères que je ne connais que trop bien pour avoir souvent fait des soirées clandestines dans Central Park. En fin connaisseur, je sais qu’elles sont souvent positionnées là parce que la couverture des arbres permet d’étouffer les bruits et de masquer au maximum la pollution lumineuse. « Toute personne ayant vue sur Central Park serait surprise de voir ce que je vous emmène voir. » Car oui, les soirées jungles, comme nous nous plaisons à les appeler, sont hors normes.
Je pousse les branches d’un buisson pour laisser passer Emilia, et nous tombons sur quelque chose de tout à fait conforme à mes attentes. Loin du luxe du Plaza que nous venons de quitter, une trentaine de jeunes de tous horizons -la plupart des étudiants ou des jeunes travailleurs de mon âge - se sont réunis autours d’un immense feu de camps. Quelques mètres plus loin, un bar clandestin s’est installé avec des bières dans des glacières, et quelques bouteilles d’alcool fort qui tournent de main en main, avec les quelques pétards présents dans le coin. « Ce n’est probablement pas un lieu fréquentable pour une Dame… » Fais-je toujours pour la provoquer. « Mais peut-être allez-vous trouver ça drôle ! » Je lui adresse un petit sourire en coin en lui tendant une bière volée au passage dans une glacière, que je décapsule en tapant contre un rebord du parterre végétal.
« Alors, Emilia, qui êtes-vous vraiment ? » Dis-je en attrapant la vodka que me propose un gars à proximité pour la porter à mes lèvres.
Sujet: Re: I saw you last night Ven 13 Nov - 15:41
I saw you last night
“La vie de paillette me dépasse mais si le passé te rattrape toujours je n'aurais d'autre choix que de m'y plongé à nouveau”
S
i seulement il savait, que je ne suis pas une fille à son père. Une fille de riche qui se plonge dans un bain de lait parce que ça fait bien mieux qu'un bain d'eau chaude. Je ne suis pas l'une de ses princesses qui pleure parce qu'elle s'est cassé un ongle. Je ne suis pas comme ça, je ne l'ai jamais réellement été. J'acceptais la richesse de m'a famille avant, et je faisais avec. Aujourd'hui, ça n'est plus du tout ça. Je vis par mes propres moyens et en respectant mes propres décisions. Mon père vient de revenir dans ma vie, pour cette soirée mais sans doute qu'il a d'autre chose dans la tête. Je n'en ai pas envie, j'ai envie qu'il parte dès qu'il en a l'occasion. Je ne le veux pas à mes côtés, je ne le veux plus dans ma vie, j'ai fait ça pour être reconnaissante auprès des serviteurs mais rien de plus. Je suis d'ailleurs heureuses d'être partie de cette soirée en compagnie du jeune homme qui se trouve à mes côtés. Enfin non plus vraiment à mes côtés mais sur cette barrière puis de l'autre côté. Il me voit sans doute d'une mauvaise manière mais j'ai envie de lui montrer la fille que je suis réellement. Je n'ai pas envie de me cacher derrière cette robe de toute manière. Ca ne me servirait à rien du tout. Je le regarde en souriant doucement avant de hausser les épaules. Je me mets à rire directement quand il me dit que toutes les femmes sont fragiles. « - Bien évidemment que non, toutes les femmes ne sont pas des êtres fragiles. J'en suis là preuve vivante. Je ne suis pas une femme banale. » Dis-je directement en levant les yeux au ciel. Il a le choix que de me croire ou non. Je ne l'oblige à rien du tout. Je sais de toute manière, celle que je suis et ça me va comme ça. Je réfléchis quelques secondes quand il me dit que je peux le tutoyer. Je hoche la tête. « - Tu peux faire de même. » Dis-je directement en lui adressant un clin d'oeil, quelque chose de naturel chez moi.
Je prends ensuite son bras, sans me faire prier puis avance avec lui simplement dans le parc. J'adore celui-ci, je ne serais jamais déçue d'y être même si cette fois c'est de manière assez illégale. « - Tu serais surpris de savoir tous se que j'ai déjà pu voir dans ma vie. » Dis-je directement en haussant les épaules. Heureusement pour moi je n'ai pas connu que des soirées mondaines, ça aurait été vraiment triste que je loupe les soirées étudiantes. Je ne regrette pas mon choix de vie, j'en suis même plus heureuse comme ça. Quoi qu'il en soit, je lui fais confiance et je continue de le suivre sans me poser plus de question que ça. Je suis même assez impatiente d'y être. Je passe derrière les buissons avant de sourire directement quand je vois une soirée. Je ris doucement en avançant un peu attendant donc le jeune homme. Je réfléchis puis pose le regard vers lui. « - Je risque fortement de rencontré quelques uns de mes élèves ici. » Dis-je directement tout en gardant le sourire. Après tous, ils ont l'habitude de faire des soirées dans le genre. Enfin ils s'amusent, c'est tout naturel pour eux. Je lève ensuite les yeux au ciel quand j'entends ses mots avant de reprendre directement. « - Ca n'est pas une première soirée pour moi. » Je remet mes chaussures quand même ne voulant pas faire la fin de soirée à pied nu. Je viens ensuite prendre la bière qu'il me tends, je bois quelques gorgées de celle-ci en regardant ensuite les gestes qu'il pose. Je prends le temps de le regarder avant d'entendre sa réponse. « - Je suis tout le contraire de se que tu crois Natanael. Je ne suis pas une princesse sur son beau cheval blanc. Je ne suis qu'une simple institutrice qui profite de sa vie en dehors de la vie mondaine. Sauf exception pour ce soir. Mais il semblerait que tu ais fait en sorte que ça soit une soirée banale pour moi. » Je lui fais un clin d'oeil directement en jouant avec la bouteille de bière. « - Et toi ? Qui es-tu ? » J'avance un peu dans le parc regardant les quelques personnes qui s'amusent autour. Ca me redonne automatiquement le sourire, moi qui pensait que cette journée serait complètement foutue je me suis donc trompée, et c'est vraiment un peu plaisir de le voir.
Sujet: Re: I saw you last night Dim 22 Nov - 15:37
Natanael & Emilia - I saw you last night
Météo : temps clair, automnal, frais. Heure : 20.00 Lieu : Plaza Hotel à Manhattan
La fête bat son plein, lorsque nous arrivons. Il est pourtant encore bien tôt, mais il semblerait que l’heure ne soit pas un frein pour la jeunesse de l’Upper East Side. En fait, ce serait plutôt marrant, pour la plupart des jeunes qui sont là, de se moquer des règles, et de faire la fête à 14 heures s’ils en ont décidé ainsi. Mais ce qui me plait à venir ici, c’est cette diversité dans les tranches d’âge, mais également dans les milieux sociaux. Si les organisateurs de tels évènements sont pleins à craquer, les fêtards sont plutôt le contraire. D’où la popularité grimpante des uns, et l’échappatoire des autres, qui en fait le succès.
J’apprécie son autorisation de me tutoyer, ça va faciliter un peu les choses pour la suite de la soirée. « Bien évidemment que non, toutes les femmes ne sont pas des êtres fragiles. J'en suis là preuve vivante. Je ne suis pas une femme banale. » Je laisse un petit ricanement moquer échapper de mes lèvres, à destination de la jeune femme. « Tu n’es pas non plus très humble », finis-je par lâcher en réponse à cela. Il est plutôt rare de trouver une femme qui ne se trouve « pas banale », traduisez même « hors du commun ». Ca fait un peu prétentieux, mais c’est drôle, alors je préfère ne pas en rajouter.
Elle prend mon bras, l’occasion pour nous d’avancer en toute aisances dans un endroit que je ne connais que trop bien. Aucune résistance de sa part, elle me fait confiance. Bizarre. « Tu serais surpris de savoir tous se que j'ai déjà pu voir dans ma vie. » Autours de nous, une douce odeur de feu de bois, de grillades illégales et des bruits de bouteilles de bière qui s’entrechoquent pour fêter je ne sais pas trop quoi, soit dit en passant. « Non mais en fait, je préfère ne pas savoir. » Je la regarde avec une grimace de dégoût, comme si elle avait eu l’intention de me raconter un truc bien dégueu. Mais ça, c'est encore pour tester les limites de ma camarade de la soirée. En quelques mots ; test de la résistance à l’emmerdeur de service, si vous préférez.
« Je risque fortement de rencontrer quelques uns de mes élèves ici. » Malgré la pénombre, elle peut remarquer les sourcils qui se haussent, et mes lèvres qui se pincent. Ouais, me voilà dubitatif. « Attends. » Je me tourne vers elle. « Tes élèves ? C’est quoi ce délire ? » Allez me faire croire qu’une fille de riche est devenue instit’, je vous prendrai pour des cons. Bon c’est un peu comme si j’étais soigneur dans un zoo : absurde !
Elle m’affirme que ce n’est pas sa première soirée. Heureusement, sinon j’aurais également du la bizuter à l’alcool ! Au vu de sa descente sur la bouteille que je lui ai données, je vois bien qu’elle n’en est pas à sa première soirée. Je me contente donc de l’accompagner dans la bevrie, et pose mes fesses sur une énorme souche d’érable. Je l’invite à faire de même, me déplaçant un peu pour qu’elle ne soit pas obligée de salir sa robe de créateur. Et puis comme il fait froid, je suis sûr qu’elle appréciera le geste. Enfin, elle en a tout intérêt.
« Je suis tout le contraire de se que tu crois Natanael. Je ne suis pas une princesse sur son beau cheval blanc. Je ne suis qu'une simple institutrice qui profite de sa vie en dehors de la vie mondaine. Sauf exception pour ce soir. Mais il semblerait que tu aies fait en sorte que ça soit une soirée banale pour moi. »
Je hausse le sourcil, une fois de plus pour montrer que la situation m’étonne fortement. « Oh, eh bien dis-le moi si tu préfère cirer les pompes de ton père, je te fais ramener direct au Plaza. Pour moi les soirée banales sont loin d’être « banales ». J’observe une jeune femme qui passe dans les parages, bien ravagée -et je ne dis pas ça seulement parce qu’elle chantonne, mais parce qu’elle est carrément débraillée, pour le bonheur de mes yeux. Hum. En tout cas, Emilia vient bien de me confirmer qu’elle est instit’, et ça, ça me fait sourire. « Et toi ? Qui es-tu ? »
A cette question, une seule réponse s’impose, quand on est quelqu’un d’autre le jour, et la nuit. « Viens, on va le demander aux autres. » Je lui prends la main sans trop me soucier de la délicatesse ou non du geste, puis l’entraîne vers un groupe de jeunes gens qui discute près du feu. « On m’a demandé qui je suis. Mais je ne suis pas super objectif. Est-ce que quelqu’un ici le sait ? » Une jeune femme, que j’ai déjà croisée -pour ne pas dire mise dans mon lit un soir - me lance un regard amusé, avant de répondre : « Un parfait inconnu. C’est ça ? » Bonne réponse, je souris à Emilia. « Voilà, un parfait inconnu ! » Nous retournons gentiment à la souche chercher les bières abandonnées, qui ne mettent pas longtemps à se terminer. « C’est quand même moins banal que « institutrice », n’est-ce pas ? »
Sujet: Re: I saw you last night Ven 27 Nov - 18:07
I saw you last night
“La vie de paillette me dépasse mais si le passé te rattrape toujours je n'aurais d'autre choix que de m'y plongé à nouveau”
J
e hausse un sourcil directement quand j'entends ses mots J'ai du mal à croire qu'il me prend pour une fille prétentieuse alors que je suis loin d'être comme ça. Au contraire, je suis une fille simple et qui ne se prend pas la tête. Je marquais simplement la différence entre les filles de la haute société et moi-même. Mais il ne semble pas avoir compris les choses de cette manière. Je soupire donc mais ne cherche pas plus loin. Je n'ai pas besoin de justifier mes paroles et je n'ai encore moins besoin de justifier ce que je suis. Le principale c'est que moi je vois les choses de la bonne manière non ? Je ne faisais donc pas attention à ses remarques que je trouve quand même déplaisante jusqu'ici. Je ne sais pas s'il plaisante ou bien s'il le fait exprès mais je ne suis pas prête à me taire s'il vient à me dire des choses que je ne suis pas prête à accepter. Pour le moment ça passe, nous verrons donc combien de temps ça peut duré comme ça. Je ne sais pas encore si ça sera réellement longtemps malgré ma patience. Je hausse simplement les épaules quand il me dit ne pas vouloir savoir, tant mieux ça m'en fait moins à dire comme ça. Je ne sais pas trop ce qu'il cherche ou se qu'il recherche mais ça m'importe peu. Si je peux m'amuser ne serait-ce qu'une soirée ça ne serait pas plus mal dans ce cas. Même si l'homme à mes côtés me semblent de plus en plus étrange. Je hausse ensuite un sourcil avant de rire doucement. « - Je suis professeur. Est-ce que ça pose un problème ? » Dis-je d'un ton un peu plus froid cette fois. Est-ce que monsieur ne me juge pas pour ce que je suis jusqu'à présent ? Non mais je rêve. Il est vraiment le gosse de riche que je pense. Celui qui se pense supérieur. En réalité il est exactement comme mon père et le dégout me monte doucement à la bouche mais je me dis encore que ce ne sont que des idées rien de plus. Je me dis que j'ai du mal comprendre, que j'ai mal prit les choses pour rien du tout. Je me pose à ses côtés en soupirant mais je me retrouve légèrement contrarié mais aussi crisper. Je ne sais pas pour qui il se prend mais il ne me parlera pas de cette manière bien longtemps. Je bois donc de ma boisson en observant les gens qui passe devant moi. Je souris quelques peu avant de tourner le regard sur lui en haussant doucement les sourcils. « - Ca n'est pas parce que tu sors peu de tes soirées mondaines que ça n'est pas le cas pour moi. Je te signales que c'est la première fois en plus de 5 ans que je retournes dans une soirée comme celle qui se déroule chez toi. Donc non je ne suis pas le genre de fille qui cire les pompes de son père. Ca n'est pas parce que tu me rencontres dans une tenue comme ça que je suis habituellement ainsi. » Je souffle directement en secouant doucement la tête. Je râle un petit peu quand il vient me prendre le bras pour que je me lève. Je soupire doucement en le suivant malgré moi puisque je n'avais pas tellement envie de le suivre finalement. Je pose le regard sur la personne écoute sa réponse avant de tourner le regard sur lui une fois de plus. « - Donc je suis une banal instit ? » Oui c'est vraiment ça que j'ai compris. Je maintient le regard sur lui pendant plusieurs minutes avant de lever les yeux au ciel simplement avant de me mettre doucement à rire avant de reprendre. « - Je crois que la fille banale et superficiel va laisser monsieur je suis le meilleur et le plus parfait avec ses bouteilles de bière. » Dis-je directement en levant les yeux au ciel. Je prends une boisson avant de partir simplement allant rejoindre les personnes qui sont entrain de danser un peu plus loin.