Elle la tenait sa vengeance, avec son appel à la police. Enervée, la petite blonde ne se rendait pas compte a quel point cette idée était stupide, parce qu'elle serait en tord de A à Z. Mais dans son petit esprit grognon, c'était le plan de secours le plus abordable. Elle n'avait pas un bazooka pour le pointer sur Esperanza a travers la foule, donc elle devait se contenter de ça. Et si ça ne fonctionnait pas ? Savannah n'avait-elle pas dit qu'elle avait un ami dans les forces de l'ordre ? Pis Kaly aussi en plus, alors c'est bon, pensa-t-elle si jamais tout ça tournait au vinaigre. Mais heureusement pour elle, Savannah réagit a ça et lui vola son téléphone des mains, ce qui déplut à la Suédoise. Elle n'était franchement pas très combative dans cette histoire. Si Lukas l'avait trompé avec une autre, elle lui foutrait tellement la misère que la nana en question se tirerait une balle pour abréger ses peines. D'ailleurs, n'était-ce pas ce qu'elle avait fait durant sa période conflictuelle avec sa coloc ? Elle lui conseilla de ne pas faire ce canular, et évoqua ce qui s'était produit a l'école. Elle haussa les épaules, avec beaucoup de désinvolture. Elle ne voyait pas le danger de la situation comme elle. Dans son esprit, elle s'en tirerait quoi qu'il arrive. Et surtout elle n'irait pas en prison. Hors de question. « J'aurais jamais dû te ... » poursuivit-elle. Jamais dû quoi ? s'interrogea Hally en regardant son amie d'un air suspicieux, arquant un sourcil. « J'aurais jamais dû te mentir. » reprit-elle d'une traite. Me mentir ? Hally se mit a sourire, avec surprise. Me mentir sur quoi ? Elle tenta de visualiser sur quel point sa copine avait pu lui mentir, en vain. Il lui sembla donc plus judicieux de l'écouter d'avantage, pour en savoir plus. Puisqu'elle ne voyait vraiment pas ce qui avait pu être source de mensonges entre elles.

« Adam ne m'a pas trompée Hally... - le sourire de la jolie blonde s'envola, et intriguée, son regard se concentra sur la brune - Il ne m'a pas trompée... parce qu'on n'était pas ensemble. - D'accord, Hally était dores et déjà larguée dans cette confidence. Il n'était pas ensemble ? D'un coté, elle ne voyait pas la différence. Lorsque Lukas s'était tapé Savannah, et vis versa, elle n'était pas avec lui. Mais elle l'avait prit tout comme tel. Elle ne considérait pas ça comme un mensonge a ce stade. C'était comme s'ils étaient en couple mais qu'il ne le savait pas ? -  La vérité c'est que j'avais des sentiments pour lui, que j'étais bourrée, que je lui ai dit, et qu'il a préféré Esperanza - connard -  à moi et que... ça m'a fait péter un câble. Parce que je le savais. Parce qu'il vaut mieux que moi. - devant se méprit qu'elle avait pour elle même, Hally fit faire a ses yeux le tour de leur orbites, les bras croisés, l'écoutant - Et... je t'ai menti parce que j'voulais pas que tu vois la fille que j'suis vraiment. Ce fut cette phrase, précisément celle-ci, qui irrita Hally. Pas parce que encore une fois elle se dénigrait, mais parce qu'elle semblait ne pas avoir assez confiance en Hally pour etre elle-même. C'était la base de l'amitié non ? Ne pas jouer un jeu ? - J'voulais pas que tu saches que j'suis qu'une arnaque. J'suis pas parfaite. En fait, la vérité c'est que personne ne voudra jamais de moi. Jamais vraiment ! Je suis tellement désolée Hally... L'observant, Hally resta silencieuse, et baissa ensuite son regard, pensive en l'écoutant parler.  Je 'pensais pas que tu... Je suis tellement désolée... Je vais arranger les choses. Je te l'jure ! »

Peut-être qu'elle était allée trop loin alors ? Elle n'avait pas été vraiment trompé, Adam avait juste choisit Esperanza plutôt que la Styliste... Elle ne méritait peut-être pas l'acharnement de Hally ? Oh, et le coup de poing alors ?! L'espace d'un instant, Hally s'en voulu d'avoir dérapé ainsi. Pourquoi était-elle si impliquée dans le bonheur de ses amies, tout comme dans leurs malheurs? Peut-être que je devrais m'excuser... pensa-t-elle. Mais lorsqu'elle releva son regard, Savannah ne parlant dorénavant plus, et qu'elle la vit avec ses larmes aux yeux, si fragile, son air pensif se transforma en une moue désolée et les larmes lui montèrent aussi. Voir Savannah comme ça était quasiment nouveau, si elle ne l'avait pas déjà vu pleurer dans la salle de bain, et touchant. Trop d'émotion pour un seul être. En plus, sa douleur a la main lui donnait une bonne raison de chialer.  Rien a foutre d'eux, tant pis ! Pensa-t-elle par pure fierté, avant de sauter au cou de Savannah et de la serrer fort dans ses bras. Le pitbull d'avant avait laissé sa place a la douceur et a la gentillesse dont Hally avait le secret, et, son visage encadré par la joue de sa copine, et son propre bras qui serrait la brune, elle tenta d'articuler au mieux : " Moi je veux de toi ma Savichou... - elle la serra un peu plus fort. Aurait-elle dut lui en vouloir ? Elle n'en savait rien. Mais elle n'y arrivait pas. Sa rancœur de pouvait pas passer de personne en personne. Elle en voulait a Adam et Esperanza, définitivement. D'ailleurs, après un câlin réconfortant, elle relâcha un peu son étreinte, et prit le visage de son amie entre ses mains, pour lui dire , yeux brouillés dans yeux brouillés : " C'est pas grave tu sais....Peu importe le fin mot de l'histoire, s'il ne t'as pas choisit toi ça confirme le fait que ce soit qu'un connard, et qu'il est trop con pour s’apercevoir à quel point t'es quelqu'un de bien chérie. Et l'autre ça reste qu'une sale pute quand même !" Elle lui fit un petit sourire avant de la reprendre dans un câlin forcé, et miaula à son oreille : " mais me mens plus ok ? T'as pas à avoir honte avec moi, t'en sais assez sur mon compte pour me remettre le prix de miss Univers boulette... Tu sais, tu peux tout me dire. Moi j'te dis tout.." fit-elle comme pour mettre en opposition leur deux façons de faire complétement différente. Bon d'accord, Hally ne disait pas TOUT, et enjolivait parfois ses histoires pour ne pas passer pour la pauvre meuf qu'elle pouvait être - notamment a propos de ses disputes avec Lukas - mais d'une règle générale, elle se comportait avec Savannah comme elle s'était comportée avec Hanna durant toutes ses années. Les confiances les plus intimes n'étaient plus a compter pour sa part. Et malgré qu'elle semblait complètement en pleine déclaration d'amitié, quelques questions taraudaient Hally : Depuis quand Savannah lui mentait ? Jusqu'à quel point était-elle une arnaque? Leur amitié, c'était aussi du pipeau où a part ce petit truc, tout était sincère entre elles ? Elle dut rapidement mettre un terme a ça , son regard attiré par un nain qui venait de s'écrouler vers le grand sapin de Noel. Faisant la moue, elle marmonna a l'oreille de Savannah : " y'a un lutin de père Noel qui vient de tomber dans les vapes..." avant de la lâcher pour lui montré l'enfant au sol un peu plus loin. Elle regarda sa copine, l'air de dire " qu'est ce qu'on fait, on va voir ?" Oui, si ça avait été un bel homme peut-être qu'elle ne se serait pas concerté avec son amie... Mais Hally et les enfants... peut-être que ce n'était qu'un caprice de mioche ? Mordillant le coin interne de sa lèvre, elle regardait si quelqu'un faisait attention a ce gosse. Un parent, un frère, une sœur, une nounou, un inconnu ? Visiblement, elle n'était pas la seule a ne pas apprécier les enfants, puisque les gens ne prêtaient guère attention a ce petit. Après ce petit regard questionneur, les deux amies s'approchèrent de lui. Tel un animal mort, Hally aurait préféré le toucher du bout de sa chaussure, mais elle s'accroupit tout de même vers lui. " Hé ? " trouva-t-elle simplement a dire pour vérifier si de la vie animait ce petit corps ou non.

Accompagnée de sa copine, Hally s'était rapproché du corps gisant au sol, non sans crainte. L'idée qu'il soit en vie lui semblait presque plus effrayante que l'inverse... Avec précaution, elle s'en assura, hélant l'enfant en s'accroupissant malgré elle près de lui. Comme dans un mauvais film d'horreur, elle craignait qu'il ouvre subitement les yeux. Et peut-être même qu'il me dévore... ca commence comme ça les film avec les zombies non ? Elle releva les yeux un instant. D'un point de vue extérieur, ça ressemblait peut-être a un appel au secours. Mais en vérité, elle regardait qui serait sa première proie une fois zombifier... « Est-ce qu'il va bien ? - demanda Savannah. Hally la regarda, hésitante. Qu'est ce qu'elle en savait ? - Je... Attends, je vais demander à ce qu'ils fassent une annonce pour savoir s'il n'y aurait pas un médecin qui traîne et... bouge pas ! » Hein ? Lorsqu'elle vit la brune se frayer un chemin dans la foule, la Suédoise pâlit. Quoi ? Elle tenta de se relever pour suivre son amie et ne pas rester seule avec cette chose peut-être morte. Pas question que j'approche ma tête pour écouter si ça respire ! pensait-elle. Pourquoi dans les scénario d'horreur c'était toujours la blonde qui y passait en premier ? Peut-être parce que la brune était toujours plus intelligente pour fuir le potentiel danger. " Non mais non Sav !" contesta-t-elle en vain, son amie déjà loin. Et merde ! ronchonna-t-elle, en regardant l'enfant allongé. Elle ne pouvait pas le laisser au sol quand même ... Elle envisagea de le transporter, mais a peine approcha-t-elle ses mains de lui qu'elle grimaça. Non, après on allait bien l'accuser d'avoir assommer ce pauvre enfant, elle, le croque mitaine des temps modernes...  Piquant son épaule du bout du doigt, elle le héla a nouveau avant de poussé un petit cri aigue en le sentant se mouvoir. Avec de gros yeux rond, Hally observa les petits yeux qui faisait de même. Allez, soit sympa, ça sera ton mea culpa pour William s'encouragea-t-elle, lançant son plus beau sourire a l'enfant... qui se mit a crier . Bah merde, pensa la jeune femme, ne comprenant pas comme ce même sourire pouvait faire fondre un homme et a la fois tétaniser un enfant. En débattant le petit hurla : Je veux Kaly, je veux Kaly! Je veux y parlez! Elle grimaça, incommodée par les hurlements de l'enfant, et tenta de le calmer a l'aide de petits "shhht" consécutifs, avec des mouvements des mains pour lui soumettre l'idée de se calmer, et surtout de baisser le volume, en vain.

Lorsque le petit bout tenta de se lever, il surprit tellement Hally qu'elle manqua de tomber elle-même par terre, mais se rattrapa de peu. Le voyant tomber, lui, elle se dit qu'il y avait finalement une justice dans ce monde. Et il continua a hurler, réclamant Kaly. Sauf que, actuellement, Hally ne pouvait pas du tout envisager qu'il s'agissait de la même personne. Le monde était petit, mais New-York était grand... Elle se releva sur ses jambes, tirant le bas de sa robe pour ne pas friser la vulgarité, et lui lança un regard étonné lorsqu'il lui demanda si il la connaissait : " tu sais il y a plus de 8 millions d'habitants dans cette ville, c'est au moins 80 milles fois plus que tu sais compter hein..." ou elle aurait pu dire simplement non... Le voyant se tenir le bras, et crier, elle pensa tout d'abord que les enfants étaient vraiment les pire plaies du monde... elle remarqua alors son plâtre, et tenta, par pitié, de prendre sur elle. Elle s'accroupit alors a nouveau vers lui pour être a sa hauteur et lui demanda, du plus gentiment possible : " calme toi, d'accord ? Tu vas te faire bobo à la voix a crier comme ça et bobo a mes oreilles aussi...  Allez viens, debout, on va la retrouver ta maman.." et l'aida a se relever. Comment ça il n'en avait plus ? Si elle l'avait sut, ça aurait été de la méchanceté gratuite, je vous l'accorde. Sauf qu'en l’occurrence, elle n'était pas tenue de connaitre la vie de cet enfant, et pensait bien faire en lui disant cela... Au même moment, elle entendue la voix de Savannah raisonnée dans les hauts parleurs : « Un enfant non-identifié - elle retint un rire -  vient de s'évanouir près du chalet qui vend des chocolats chauds, y aurait-il un médecin dans la salle ? - Pas évident de la placer dans une vie, cette phrase la - Nous recherchons également ses parents ! » a nouveau, elle sourit au petit : " T'entends, c'est ma copine qui parle. Elle dit comme moi - précisa-t-elle pour se donner l'impression de suivre une bonne procédure - tu t'appelle comment?" demanda-t-elle en souriant, priant pour ne pas qu'il hurle encore.

Contrairement a Esperanza qui semblait s'inquiéter des douleurs physique d'Adam, ce dernier était plutôt préoccupé par l'aspect psychologique de sa petite amie. Elle était d'un naturel calme, en tout cas en apparence, mais la connaissait-il vraiment? Il ne doutait pas du fait que, par conséquent, s'emporter comme elle avait pu le faire, cédant a l'hystérie d'une gamine écervelée , n'était pas dans ses habitudes, dans son tempérament. Elle pouvait en être affectée pour diverses raisons, émotionnellement, moralement... «  Ca va .. Mais c'était stupide de réagir comme ça .. - Il haussa les épaules. Lui c'était « retenu » parce qu'un homme qui tape une femme est une chose qui le répugne au plus haut point, pourtant ça n'était pas l'envie qui lui manquait. Mais tous les problèmes du monde ne se résolvent pas ainsi.. - Je sais pas ce qu'il m'a pris .. Mais .. Je .. C'était juste impossible de la laisser te frapper comme ça .. J'aime pas - non je déteste - que l'on touche aux gens que j'aime .. » Il la regarda dans un sourire sincère. Par parce que l'idée d'être défendu par Esperanza était risible en soit, mais bien parce qu'elle venait de dire qu'elle n'aimait pas qu'on s'en prenne aux personnes qu'elle aimait. Et si elle ne voulait pas qu'on s'en prenne à Adam, la logique voudrait que ce soit pour cette même raison. Elle l'aimait. Non pas qu'il doutait de l'affection qu'il partageaient l'un et l'autre, mais ces paroles étaient un précieux trésor pour lui.. L'enlaçant, il rit doucement lorsqu'elle lui avoua qu'elle ne lui ferait jamais de mal : pour preuve, elle ne l'avait pas gifler après le restaurant lorsqu'il lui avait avoué que tout ce qu'ils s'étaient racontés n'était qu'un malheureux enchainement de mensonges. La serrant un peu contre lui, il posa un bisou sur sa tempe, proposant a nouveau a la maman de l'accompagner chez sa grand mère demain. « Bien entendu que l'on vient avec toi mon Dadam ! Il faudra un panier avec une galette et des petits pots de beurre .. » Il frisa du nez en entendant ce surnom sortir d'une si jolie bouche, s'amusant ensuite de ses dires. Et pour une raison qui lui échappa, peut-être parce qu'il n'était qu'un homme, et que le conte de Perrault était bien moins mignon qu'il n'en paraissait, il lui glissa à l'oreille «  méfie toi du loup... » souriant discrètement. Une façon subtile de lui dire que, s'il désirait faire partie de sa vie, ça n'était la seule ''chose'' qu'il désirait ?

Après un bisou, Espe sembla s'inquiéter soudainement. La source de cette inquiétude l'amusa, c'était mignon. Il la regarda dans un grand sérieux. Lorsqu'elle proposa de faire un gâteau, il se rappela que sa grand mère tenait autrefois un restaurant et qu'elle était excellente cuisinière. Et que, en tant que marmiton, elle allait avoir un regard critique sur le gâteau. Et que, quand bien même ce dernier serait excellent, elle glisserait probablement à la maman une de ses recettes de grand-mère, soit disant bien meilleure. Et pour les fleurs? Elle en avait horreur. Elle avait toujours refuser qu'on lui en offre. «  bon sang, je ne suis pas encore morte! » râlait-elle a chaque fois que quelqu'un lui faisait cet affront. Mais le vétérinaire se cacha bien de confier tout ces petits secrets a la charmante femme en sa compagnie, glissant en simple commentaire : «  C'est parfait, elle sera ravie ». Oh, ça serait sa petite blague de vengeance, pour avoir remit ce surnom qu'il n'aimait pas au goût du jour ! Et puis, si c'était Esperanza, elle ne dirait rien surtout. Sur le chemin, la jolie brune proposa de se rendre à la patinoire. A la patinoire ? Songea-t-il, inquiet. Etait-ce normal qu'il le soit ? Oui. Il n'en avait jamais fait. C'était pas franchement le sport national a Leadville, les habitants préférant les amusements plus rustre tel que le rodéo... Il ne se montra pourtant pas obtus face à cette idée, l'enthousiasme de Crystal l'en empêchant, principalement. Entrainé par celle-ci, tous se dirigèrent vers la grand patinoire prévue pour les New-Yorkais. Passant au guichet, récupérer des patins pour la petite troupe, et payé les 30 minutes autorisées, la petite demanda à William s'il en avait déjà fait. Tel un petit paon, il bomba le torse en fanfaronnant «  bien sur, j'suis trop fort je t'apprendrais ! » Adam rit a cette remarque, doutant de la sincérité du petit lorsqu'il le vit regarder le patin comme s'il s'agissait d'un objet nouveau. Bien, il ne serait pas le plus ridicule ce soir alors ! «  - 46. » indiqua Adam lorsqu'on lui demanda sa pointure. « - je suis désolé. On a plus de patins de cette taille pour le moment.. » se désola la dame. Dieu avait pitié de lui ! Se tournant vers Esperanza et les enfants, qui étaient tous chaussés, tel un prince se sacrifiant, il leur fit «  Allez s'y sans moi c'est pas grave. Je prendrais les photos ce coup-ci ! » se décalant laissant passer un couple qui revenait il leur fit un petit signe de la main. Mais une voix le héla « - c'est votre jour de chance regardez ! » s'extasia la meme dame en agitant des patins en 46, fraichement rapporté par le couple. «  Oh, super. Quelle chance, comme vous dites.. » Et merde ! S'équipant, il posa un pied sur la glace. Bon, ça devait être comme le roller ? Il chercha son équilibre un instant, et glissa sans trop de difficulté, un peu rigide tout de même. Il s'en sortait bien non ? C'était même amusant, finalement. Se décrispant, il se rapprocha de Crystal lui donnant la main pour ne pas qu'elle tombe, alors que William, discrètement, se cramponnait a la jambe d'Esperanza, la lâchant dès que la petiote le regardait. Regle numéro 1 : ne pas montrer qu'on est aussi nul qu'un enfant. Regle numéro 2 ? survivre.