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N°153 – Ce n'est pas parce que je suis bourrée que je dis n'importe quoi ! {Adam}



 
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N°153 – Ce n'est pas parce que je suis bourrée que je dis n'importe quoi ! {Adam}

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MessageSujet: N°153 – Ce n'est pas parce que je suis bourrée que je dis n'importe quoi ! {Adam} N°153 – Ce n'est pas parce que je suis bourrée que je dis n'importe quoi ! {Adam} I_icon_minitimeDim 13 Avr - 15:20




We can't just be friends. So let's not.
Adam & Savannah

Et là ? Savannah sortit son cellulaire de son état de veille et vérifia si elle n'avait pas reçu de nouveau message. Nope... Toujours pas. La jeune styliste attendait des nouvelles de son meilleur ami mais celles-ci tardaient à arriver. Pour dire vrai, elle n'avait pas eu un seul message d'Adam en bientôt trois semaines. Quel genre d'ami fait ça ? Savannah était en colère, mais aussi et surtout, elle était blessée dans son orgueil. Il n'était pas dans ses habitudes de s'ouvrir comme elle l'avait fait avec Adam. Il était très certainement le seul à être au courant pour les petites terreurs qui faisaient de la vie de Savannah un véritable cauchemar éveillé. Et ce sera le dernier ! Bien sûr, la jeune femme savait pertinemment qu'elle en demandait trop à son meilleur ami. Après tout, il ne lui avait jamais rien promis d'autre qu'une épaule sur laquelle s’épancher quand la douleur serait trop insupportable. Qu'avait-il fait là ! Il aurait pourtant dû savoir que dans la vie d'une diva, les malheurs sont fréquents, et surtout, ils sont tous insupportables, sans exception aucune. La moindre chose qui n'allait pas dans son sens était susceptible de mettre Savannah dans tous ses états. Elle s'en faisait sans doute un peu trop d'un rien, mais c'était dans son caractère. Et puis merde, même ça il n'en est plus capable ! C'était injuste de Savannah de croire qu'Adam était à sa disposition. Mais elle ne supportait pas l'idée de le perdre. D'une part parce qu'il était le seul à avoir percé sa carapace, de l'autre, parce qu'elle en était amoureuse. Un chouïa, c'est vrai.... La jeune femme ne tentait même plus de se mentir. Elle était tombée amoureuse du beau blond comme la première cruche l'aurait fait devant le premier chevalier venu. Ce satané Adam était beau, intelligent, désintéressé, généreux, gentleman, et à l'écoute. Il fallait être une parfaite idiote pour penser qu'il n'était pas l'homme parfait. Et sous ses airs de garce, Savannah avait un horrible point faible : elle était véritablement fleure bleue et croyait toujours au prince charmant. Si elle couchait avec tant d'hommes, c'était parce qu'elle ne pensait pas mériter quelqu'un de bien. Dans ses rêves, son prince viendrait un jour la délivrer de son quotidien dépravé, et ils vivraient heureux, et ils vieilliraient ensemble, et... Mais écoute-toi, t'es pathétique ma pauvre chérie ! La jeune femme reposa son téléphone portable sur le bureau qu'elle occupait dans le QG de Near You Magazine. Un rapide coup d’œil autour d'elle lui indiqua que l'heure de quitter le travail arrivait à grandes enjambées. Les autres commençaient déjà à rassembler leurs affaires. Le week-end... Encore un que je vais passer toute seule... Enfin... « toute seule »... Elle trouverait sans doute un homme à se mettre sous la dent. Mais finalement, c'était peut-être ça qui la terrifiait : finir ses jours seule, obèse d'avoir mangé trop de chocolats post-dépression, un chat sur ses genoux, et personne pour lui tenir la main quand elle rendrait son dernier souffle. Brrrrr frissonna-t-elle. Quelle vision charmante ! La jeune femme regarda ses ongles manucurés et demeura pensive. Si Adam s'éloignait, c'était sans doute parce qu'il avait passé la vitesse supérieure avec « l'autre-sainte-là ». Oui, elle était jalouse, et ce n'était pas beau à voir. La jeune femme grimaça : Si ça se trouve, il est en train de lui faire l'amour, là, tout de suite, dans son lit... Cette pensée la révulsait. Malgré tout, lorsqu'elle imaginait Adam dans son plus simple appareil et en compagnie d'une agréable jeune femme – elle-même, la plupart du temps –, Savannah ne pouvait employer un autre terme que « faire l'amour ». Pour elle, il était inconcevable d'Adam qu'il puisse « coucher avec » ou plus crûment « baiser » qui que ce soit. Même sa rivale ! La douleur n'en était que plus vive puisqu'elle en était cruellement consciente : Adam était amoureux d'Esperanza. Éperdument, stupidement, débilement amoureux de la mauvaise personne. Parfois, Savannah ne savait plus de qui elle était jalouse : d'Adam ou d'Esperanza ? Elle voulait Adam pour elle et elle seule. Mais la perfection d'Esperanza lui provoquait de nombreux ulcères. Qu'ils aillent au diable tous les deux ! Et comme à chaque fois lorsqu'elle en avait marre de se torturer dans son coin, Savannah décida d'aller boire quelques verres.


« J'ai dit, un autre verre, t'as pas compris ? … Pourquoi i' m'sert pas un autre verre ? … Tu crois qu'il a oublié comment servir la T... la Tequila ? »

Finit-elle par demander en murmurant grossièrement à son infortuné voisin de tabouret. Celui-ci sourit et d'un air moqueur s'exclama que c'était sûrement cela. Savannah fronça les sourcils et fit claquer son petit shot vide sur le comptoir en répétant qu'elle en voulait un autre. Elle était complètement saoule. À ce niveau là, il tenait même du miracle de ne pas tomber de sa chaise. « Vous devriez prendre un verre d'eau mademoiselle. » Non mais il me prend pour une gamine ou quoi ?

« Je veux de la Tequila. Je suis la clientèle okay, tu es le barman, tu fais ce que j'dis ! Tequila ! Tequila ! »

Répéta-t-elle d'une voix aussi enfantine qu'agaçante. Le jeune homme fronça les sourcils à son tour et termina d'essuyer un verre avec une patience quasi surnaturelle.

Quelques heures plus tard, la jeune femme se réveilla sur une banquette du bar, un menu comme cache-yeux et sa mini-veste en jean comme couverture. Ces deux petites heures de sieste avaient au moins eu pour effet d'éponger quelque peu les effets de l'alcool. Le barman avait été suffisamment intelligent pour la faire dormir dans un coin. De toute façon, taxi ou non, elle n'aurait pas été capable de donner son adresse. Savannah se redressa en grommelant. Oh putain ma tête... Fait chier... Elle enfila sa couverture de fortune au dessus de sa petite robe d'été au motif floral et entreprit de se lever. Une fois sur les deux échasses qui lui servaient de talons aiguilles, elle attrapa son sac à main et s'engagea vers la sortie.

« C'est bon, c'est bon... Merci. Je prends un taxi. À la prochaine Oscar ! »

Malgré son état, deux choses restaient certaines : ce n'était pas son prénom et elle s'en foutait royalement. Une fois dehors, la jeune femme remarqua qu'on lui avait volé son argent. Heureusement que j'ai juste pris du liquide... Putain, c'est pas vrai ! Que pouvait-elle faire à cette heure tardive ? Elle n'allait tout de même pas frauder dans le métro ! Il était bien sûr inutile de préciser que marcher du Queens jusqu'à son appartement dans Manhattan relevait du suicide orthopédique. Le Queens... Adam ! Le jeune homme habitait à deux pas, elle aurait pu faire le chemin les yeux bandés et avec deux litres de Tequila dans le sang ! La jeune femme se redressa et d'un air faussement assuré, elle se mit à marcher.

Mais qu'est-ce ' tu fous ? Savannah avait le doigt à seulement un petit centimètre du bouton de l'interphone, mais elle ne parvenait pas à sonner. En même temps, il est sûrement pas là. Il est jamais là quand j'ai besoin de lui. La jeune femme finit par appuyer, se disant que de toute façon, elle n'avait pas le choix. Quand la voix d'Adam se fit entendre, son sang ne fit qu'un tour. Finalement, elle ne s'attendait vraiment plus à l'entendre un jour. Et merde... il est là... Pourquoi avait-elle dû faire un si grand effort pour ne pas l'appeler « connard », même dans le courant obscur de ses pensés ? L'alcool peut-être...

« C'est Sav', ouvre s'te'plaît. »

Pour la classe et l’amabilité, on r'passera. La porte fit un petit bruit et la styliste fut autorisée à entrer. Elle parcouru le chemin qui la mena jusqu'à la porte d'Adam. Mais quelques mètres avant de l'atteindre, ses jambes se firent soudainement plus lourdes. Elle n'en avait plus envie. Trop tard pour trop tard, allons-y... Elle frappa à la porte. Un peu trop fort.

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MessageSujet: Re: N°153 – Ce n'est pas parce que je suis bourrée que je dis n'importe quoi ! {Adam} N°153 – Ce n'est pas parce que je suis bourrée que je dis n'importe quoi ! {Adam} I_icon_minitimeMer 7 Mai - 18:24





We have to.
Adam & Savannah



Sur son canapé, regardant la télé depuis des heures, Adam ne savait même pas de quoi parlait le programme qui était diffusé. Une suite d'image, de son, mais ça ne prenait aucun sens dans son esprit, qui fixait l'écran comme un point dans le vide. Ca faisait quatre jours. Quatre jours qu'il avait eu son rendez vous avec Madame institutrice. Quatre jour qu'il broyait du noir. Le rendez-vous c'était très mal passé. Enfin sur la fin. Le reste avait été impeccable. C'était ce qui le rendait presque insomniaque, y repensant beaucoup. Quelques heures de sommeil, part-ci part-là. Il avait avoué a la jeune maman lui avoir menti sur sa relation avec Savannah. Lui avoir menti, tout court. Car c'était ça, le plus mal dans l'histoire. Elle n'avait pas aimé. Et maintenant, il était un peu pommé. Il ne savait qu'une chose : elle était déçue. Et pour le Coloradien, c'était dur a accepter. Décevoir une personne qu'on aime, quoi de pire comme châtiment ? Parce qu'il s'en rendait compte aujourd'hui. Ca n'était pas qu'un coup de cœur. Il était amoureux d'Esperanza. Au point d'en oublier de dormir. Peut-être avait-il juste aimé l'idée de pouvoir retomber amoureux? Qu'après Elena, son coeur avait été comme fermé a double tour, qu'elle avait trouvé la clé, et que boom. Explosion de sentiment... Non, ca n'était pas l'idée qui l'avait séduit, mais la fille.

Un son le sorti de son état végétatif. Il regarda l'heure, ayant perdu la notion du temps depuis qu'il était rentré du boulot, à vingt heures. Trois heures du matin ? Ah, ca faisait donc plus de quelques heures qu'il était sur son canapé alors... Il s'étira, et se leva. Avec un peu d'espoir, parce qu'il lui en restait, il espérait que ce soit elle. " Oui?" demanda-t-il a travers l'interphone. Savannah. Ah... Oh ?? Deux choses le surpris alors : sa voix, tant par son intonation que pour sa façon de parler - avant même de la voir, il savait qu'elle avait bu, mais ça ne l'étonnait guère en fin de compte - mais aussi par sa présence. Que venait-elle faire aussi tard? C'est vrai qu'ils ne s'étaient pas vraiment beaucoup vu ces derniers temps, mais de là a débarquer a une telle heure ? Une chance qu'il ne dorme pas, ou il l'aurait encore loupé. Il avait déjà appuyer, instinctivement, sur le bouton ouverture. Pourtant, il s'en serait abstenu. Il n'avait pas tellement envie de compagnie, et sourire aux clients de la clinique était déjà barbant tout au long de la journée. Mais il ne pouvait pas dire non a une amie ? Il se retourna. Pour l'aspect de l'appart, on repassera. Des emballages de plats a emporté traînait un peu partout sur la table, et a coté, n'ayant plus de place. Son chinois de ce soir était même froid, il s'était éteint plusieurs heures, et l'appel de la bouffe ne s'était pas fait entendre... L'appartement d'ordinaire plutôt carré n'avait rien a voir. On aurait cru qu'un groupe d'ado avait squatté les lieux. Il tenta de ranger rapidement, mais a peine avait-il jeter un premier emballage qu'on tambourinait a la porte. Il ne la fit pas attendre plus longtemps, ça avait l'air urgent. Ou elle avait vraiment beaucoup bu. Malgré lui, quand il ouvrit, il lui sourit. Sincèrement,ce coup-ci. Ca faisait plaisir, de la voir. Un peu moins avec cette marque sur la figure. Il était sur que l'arme du crime, elle la portait sur ses épaules. Elle avait dût s'endormir quelque part ? "Hey, quel surprise.. entre !" dit-il gentiment en l'invitant a entrer. Quelle belle équipe. La fille qui boit, le mec cerné de fatigue.

Il referma derrière elle, et lui dit alors : " Ca va ? Tu veux un truc a boire ? " Il entendait un café, un cocktail anti gueule de bois.. mais il pouvait lui proposer autre chose. Lorsqu'il était allé faire deux trois courses, quand même, il avait acheté pour la première fois depuis longtemps quelques bouteilles. Initialement pour faire la méthode de la jeune femme en face de lui, ancien technique qu'il avait pratiquer avec art a sa rupture avec son ex. Mais une fois face a l'ennemie, il s'était résigné. Il n'était pas contre prendre un verre de temps en temps, mais l'idée de retomber dans l'alcool pour ça, lui déplaisait et ne lui semblait plus une si bonne idée. Pourtant, une bonne cuite, ça faisait passer bien des choses ! Il ne voulait pas lui demander ce qu'elle faisait là, parce qu'il ne l'avait pas vu depuis un moment, et il ne voulait pas donné l'impression qu'elle dérageait.  Il fit une bise a Savannah, la débarrassant de sa veste, commentant d'un : "joli robe. " faire un compliment a une styliste, c'était comme dire a un vétérinaire que son animal de compagnie pétait la santé...  

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MessageSujet: Re: N°153 – Ce n'est pas parce que je suis bourrée que je dis n'importe quoi ! {Adam} N°153 – Ce n'est pas parce que je suis bourrée que je dis n'importe quoi ! {Adam} I_icon_minitimeJeu 8 Mai - 14:33




We can't just be friends. So let's not.
Adam & Savannah

« Hey ! Quelle surprise ! » Savannah fit de son mieux pour paraître présentable, mais c'était sans compter la marque de son oreiller-de-fortune incrustée dans sa joue. Tiens-toi droite... Oui, comme ça... Pour s'aider un peu, la brunette avait posé un bras plié sur l'encadrement de la porte. Elle pensait ainsi réussir à maintenir une position droite, classe, mais c'était tout l'inverse. Savannah ne tenait pas sur ses jambes, et ça se voyait comme le pli sur sa joue meurtrie. Adam s'écarta pour la faire entrer. Un pas, et un autre, tu peux l'faire ! Elle avait marché jusqu'ici, non ? Qu'est-ce que c'était, finalement, un ou de pas de plus ? Rien. Savannah ne le réalisa pas, mais elle resta quelques secondes supplémentaires sur le seuil de la porte, occupée à analyser sa future trajectoire. Un rapide coup d'œil à Adam l'informa de son état. J'ai trop bu ou il a vraiment une gueule de zombi ? Savannah ouvrit la bouche mais ne parvint pas à dire quoi que ce soit. Hébétée, elle se rendit compte qu'elle avait déjà oublié ce qu'elle comptait lui dire. Répondre à sa remarque peut-être ?

« Ça va très bien. Pourquoi ? Ça 'a pas l'air ? J'pète la forme mec ! Wooooo ! »

Finit-elle en battant du poing dans l'air, histoire de montrer qu'elle était enjouée et épanouie. Épanouie comme les fleurs crevées de mon appart', ouais ! La jeune femme pencha la tête sur le côté et ne put retenir un gloussement. Il avait vraiment mauvaise mine. Il était docteur non ? Enfin... Docteur pour les animaux. Mais c'était du pareil au même.

« Toi par contre t'as une sale gueule aujourd'hui. Faut dormir la nuit si tu veux garder ta tronche de beau gosse ! »

Vous avez dit vulgaire ? Il est vrai qu'une Savannah saoule n'était pas la meilleure des compagnies. Mais Adam avait l'habitude. C'était précisément de cette façon qu'ils s'étaient rencontrés. Elle, bourrée, était venue lui faire du rentre-dedans. Lui, désespérément à jeun, lui avait commandé un café et, grand fou qu'il était, avait refusé ses avances. Ch'sais pas pourquoi je m'entête, de toute façon, i'me trouve grosse, moche et nulle. Va falloir prendre un ticket mec ! La file d'attente est longue ! La jeune femme aida Adam à se débarrasser de sa petite veste en jean. Un choix 'mode' opportun, mais une protection contre le froid à en faire fondre de rire un bonhomme de neige. « Tu veux un truc à boire ? » Il y avait déjà une ou deux bonnes minutes qu'Adam lui avait posé la question, mais cette phrase venait seulement de prendre un sens pour Savannah. À boire !

« Il te rest'rait pas un peu de Tequila comme de par hasard ?  J'aime bien la Tequila... Je te l'ai déjà dit que j'aimais bien la Tequila ? C' comme un beau sac Chanel qui coulerait dans ma gorge ! »

Savannah se mit à glousser, sans trop savoir pourquoi. Cette métaphore n'avait pourtant rien de drôle dans sa tête. Elle se demandait même si elle n'allait pas l'utiliser dans son prochain article. « Jolie robe. » Hein ? Quelle robe ? C'est une veste !? Savannah suivit le regard d'Adam jusqu'à la robe qu'elle portait. Ahhhhhhhh, cette robe ! Lorsqu'elle avait trop bu, le monologue intérieur qui lui polluait l'esprit était lisible sur les traits de son visage.

« Merci, je sais. Dis, t'as pas un truc à manger ? Oscar, il 'a pas voulu me filer des cacahuètes allégées sans pipi. »

Parce qu'il était bien connu que dans un bar, les hommes – ces gros dégueulasses, et eux, uniquement – ne prenaient pas le temps de se laver les mains après avoir été aux toilettes, et se mettaient ensuite impunément à piocher dans le saladier de cacahuètes pour les parfumer au pipi ! Sans même y avoir été invitée, Savannah s'approcha tant bien que mal du canapé. Plus que s'y asseoir, elle s'y laissa tomber et entreprit de se débarrasser de ses escarpins. Jimmy Shoes, j'vous kiff, mais vous'êtes un peu sadiques des fois les gars ! Elle les jeta un peu plus loin et posa son regard sur la table basse. Counchita fait pas son boulot ou bien ?

« Ta femme de ménage t'a lâché pour un beau Mexicain ? Dis, i' vient ce verre ? Et t'en prends un aussi, okay ?! Parce que j'veux pas avoir l'air d'une alcoolo' qui boit toute seule dans l'appart' d'son pote... »

Trop tard ? Vous pensez ? Le visage de la brunette s'attrista d'un seul coup lorsqu'elle se rappela la raison de sa venue.

« On m'a volé tout mon argent ! C'est trop nul ! Et puis, j'ai même pas croisé d'arc-en-ciel cette nuit, s'non j'aurais kidnappé un leprechaun et j'l'aurais torturé pour lui piquer son chaudron d'or... Dis... On peut voir des arcs-en-ciel la nuit ? »

Et sur ces derniers mots, elle sauta du canapé – une autre prouesse acrobatique dont elle avait le secret – et se dépêcha d'aller près de la fenêtre pour observer le ciel étoilé. Ah ! Bah non... Y en a pas... Déçue, la jeune femme se tourna vers Adam comme si c'était sa faute... Sa faute... Pensait-elle seulement encore à l'arc-en-ciel ?


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P.S. : Pauvre Adaaaaam !  DC 
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MessageSujet: Re: N°153 – Ce n'est pas parce que je suis bourrée que je dis n'importe quoi ! {Adam} N°153 – Ce n'est pas parce que je suis bourrée que je dis n'importe quoi ! {Adam} I_icon_minitimeVen 9 Mai - 15:32





We have to.
Adam & Savannah



Adam esquissa un sourire vraiment très léger. Il n'était pas des meilleures compagnies, et même une Savannah saoule ne l'amusait pas complètement. Voir pas du tout. Parce qu'il la connaissait. Parce qu'il savait. Elle n'était pas ivre morte a cause d'une méga soirée qui avait eu raison d'elle. Sa vie avait raison d'elle, et elle tentait de cacher les choses d'une façon qu'il n'aimait guère. Il ne la jugeait pas, jamais. Il n'était que lui, personne ne pouvait ni n'avait le droit de dire que ce qu'elle faisait était bien ou non. Parce qu'elle le savait, et qu'elle n'avait clairement pas besoin, qu'une personne joue la carte de la bonne morale. Chacun gérait ses problèmes ou ses angoisses de la façon qui lui convenait le mieux. Elle choisissait la facilité, au lieu de se battre. Il comprenait ce choix, il l'avait fait jadis. « Toi par contre t'as une sale gueule aujourd'hui. Faut dormir la nuit si tu veux garder ta tronche de beau gosse ! » de son coté, il était plus diplomate. Mais il avait une sale gueule, elle utilisait les mots justes, il n'allait pas s'en sentir offusqué. Quand il lui proposa un verre, évidemment, elle réclama de l'alcool. J'me serais douté. Il l'écouta parler de son amour pour la Téquila, et quand elle fit sa métaphore sur le sac Chanel, il répliqua : " Désolé, j'n'ai pas du Chanel a te proposer. Tu te contenteras d'une contre façon?" Il se sorti de la tête l'idée de lui faire prendre un café. Vu son état, il ne voulait pas prendre le risque qu'elle lui balance le mug dans sa sale gueule... Il la complimenta sur sa robe en la débarrassant de sa veste en jean, tirant une porte de penderie a l'entrée, l'accrochant sur un cintre avant de la refermer.

Il hocha la tête lorsqu'elle lui demanda s'il avait un truc a manger, ne comprenant pas bien cette histoire de cacahuète au pipi, ni qui était oscar. Il n'avait pas les sous-titres malheureusement, mais il accepta de lui préparer un truc. Ca épongera au moins. Bon, préparer à manger était un bien grand mot. Il allait lui réchauffer son repas de ce soir, ca devrait faire l'affaire. Prenant ses aises, elle se vautra sur le canapé, et dis alors « Ta femme de ménage t'a lâché pour un beau Mexicain ? - c'est vrai que les femmes avait tendance a le lâcher pour quelqu'un d'autre, mais tout de même - Dis, i' vient ce verre ? Et t'en prends un aussi, okay ?! Parce que j'veux pas avoir l'air d'une alcoolo' qui boit toute seule dans l'appart' d'son pote... » Passant du coté cuisine, il succomba a un bâillement en répliquant : " Toi, alcoolo ? Qui oserait te coller cette étiquette, franchement ?" ironisa-t-il, en ouvrant le frigo. Il en sorti une bouteille de whisky, et de vodka, toutes deux neuves et celées. Il l'entendit ensuite baragouiner quelque chose d'étrange, a propos d'agent, d'arc en ciel et de leprechauns. Il aurait probablement rit de ces prouesses de discussions tardives de fin de soirées arrosées une autre fois, mais cette nuit, il n'était pas suffisamment d'humeur. Quand il la retrouva dans le salon, elle était a la fenêtre et observait quelque chose. La vue ? Non, c'était pas assez joli. Un arc en ciel ? Sans soleil, peut de chance. Son reflet ? Peut-être, mais elle allait prendre peur dans ce cas là ! " Qui sait..." dit-il simplement. Il déposa le plateau avec les bouteilles, des adjuvants, ainsi que deux verres et s'empara du pot chinois, qu'il déversa dans une assiette une fois de retour a la cuisine. Il réchauffa le tout au micro onde, et lui revint avec ensuite. " Allez, reviens vers moi, y'a peut-être un leprechaun dans l'fond de ton assiette." dit-il en tendant des couverts.

Il regarda alors Savannah, et l'envia. Cette technique était pleine de facilité, mais attrayante. Elle s'était fait voler son argent, mais le prenait bien. Comme quoi, il y a du bon dans Madame vodka ou même Monsieur Whisky. Il inaugura alors cette bouteille, l'ouvrit et se servit un fond de 'sky. Pour elle, il ne mit que du jus d'orange. Avec un peu de chance, elle imaginerait le gout de la vodka. Il fixa le liquide ambré dans son verre, se demandant si c'était une bonne chose que de s'alimenter a ça ce soir.. Tout seul, il n'avait pas cédé. Il prenait un verre avec la copine alcoolo qui boit chez son pote, c'était une bonne excuse non ? Ca lui sembla assez justifiable pour avaler le contenu de son verre. Amusant comme ça passe toujours aussi bien. " Bon, alors, fais moi un peu rêver. Qu'est ce qu'il s'est passé dans la vie de Mademoiselle Lewis-Butler pour finir dans le Queens à une telle heure ? " questionna-t-il en reposant son verre vide sur la table basse, repoussant quelques emballage pour se faire une place.

 

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MessageSujet: Re: N°153 – Ce n'est pas parce que je suis bourrée que je dis n'importe quoi ! {Adam} N°153 – Ce n'est pas parce que je suis bourrée que je dis n'importe quoi ! {Adam} I_icon_minitimeSam 24 Mai - 15:00




We can't just be friends. So let's not.
Adam & Savannah

« Allez, reviens vers moi, y'a peut-être un leprechaun dans l'fond de ton assiette. » La jeune femme perdit un instant son air renfrogné et courut le rejoindre pour découvrir une assiette vide. Enfin, pas tout à fait vide : elle était pleine de nourriture, mais il n'y avait aucune trace de Leprechaun. Savannah le foudroya du regard. Il aurait pu vérifier avant de me faire un faux espoir ! Pfffff... Elle n'était soudainement plus très sûre d'avoir faim. La nourriture chinoise lui faisait de l’œil, mais la jeune femme avait l'impression d'oublier quelque chose. Quelque chose d'important qui, visiblement, l'empêchait de se jeter sur le plat que lui offrait Adam. La brunette ferma les yeux en prenant le verre qu'il venait de lui servir, comme pour réfléchir à toutes les options qui s'offraient à elle. Elle avait faim, Adam lui donnait de la nourriture, fin de l'histoire. Savannah prit une gorgée de sa vodka jus d'orange – plus parfumée au jus d'orange qu'à l'alcool d'ailleurs, et la recracha aussi sec dans le verre. Bourrée peut-être, conne, … Pas pour boire en tout cas ! Ça t'en bouche un coin le pingouin ?! Savannah reposa son verre sur la table basse avec un sourire enfantin et répondit à son regard interrogateur par un simple :

« Dégueu' ta vodka... J'espère que t'es plus doué pour sauver les insectes que pour servir de l'alcool à ta plus belle invitée ! »

Invité était un bien grand mot. Mais techniquement, si Savannah s'était invitée toute seule dans l'appartement du jeune homme, elle restait conviée... en quelque sorte... Pas vrai ? Tandis qu'Adam faisait des avances à son propre verre – qui sentait déjà meilleur que le sien – Savannah s'empara de l'assiette réchauffée et y plongea sa fourchette. Une, deux bouchées... J'ai trop mangé... J'vais avoir l'air d'une baleine qui s'est échouée sur la plage... Remarque, p'têtre que du coup, il sera forcé de s'intéresser à moi ! Il est docteur pour les n'animaux! En s'efforçant de ne pas en déverser le contenu par terre, Savannah déposa son assiette à demi-pleine sur la table basse avant de revenir se blottir contre les coussins du canapé. Brrrrr... J'imagine que le chauffage, c'est Counchita qui s'en occupe aussi... Elle n'avait pas tellement froid, c'était surtout l'alcool qui jusque-là lui avait donné l'impression d'avoir chaud. Maintenant que ses effets s'estompaient, la jeune femme sentait l'air froid lui caresser la peau, et en dehors de lui hérisser le poil, ça n'avait pas d'autre utilité que de l'agacer. « Bon, alors, fais moi un peu rêver. » Savannah tourna la tête vers lui, les yeux grand ouverts. Lui faisait-il des avances ? Qu'entendait-il par là ? « Qu'est ce qu'il s'est passé dans la vie de Mademoiselle Lewis-Butler pour finir dans le Queens à une telle heure ? » Pour la sensualité, elle repasserait. La styliste perdit son sourire aussi vite qu'elle avait acquis et détourna le regard pour réfléchir au sens de sa question. Quand finalement elle comprit qu'il lui demandait ce qu'elle venait faire chez lui à une heure si tardive, la jeune femme grimaça. Il m'écoute pas ou quoi ? Savannah roula des yeux et se tourna vers lui pour lui expliquer.

« Tu m'écoutes pas ! T'es déjà bourré ou quoi ? »

Le regard de la jeune femme voyagea du verre vide d'Adam à son propriétaire avant de faire le chemin inverse et d'à nouveau rebrousser chemin.

« Je me suis fait voler mon liquide... C'est de l'A R G E N T. »

Articula-t-elle comme si elle avait affaire à un enfant de trois ans qui ne comprenait rien de rien à la vie.

« Je viens de te le dire... C'est pas possible d'être aussi limité, je suis sûre que tu m'écoutais pas. »

Savannah s'enfonça un peu plus loin dans le canapé et croisa les bras sur sa poitrine, mécontente. Elle laissa sa tête tomber pour regarder ses mains.

« En même temps j'sais pas pourquoi je suis surprise, hein ? Tu m'écoutes jamais ! Tu t'en fous de moi ! Y en a que pour ta Espe-machin... Mais j'comprends, hein ? L'autre elle est parfaite, moi j'suis qu'une 'épave qui couche avec n'importe qui parce qu'elle vaut que dalle et que personne ne s'arrêtera jamais cinq putain de minutes pour lui parler vraiment'. »

Elle avait finit sa phrase comme si elle citait quelqu'un, comme si elle le citait lui. Bien sûr, il n'avait jamais dit une telle chose. Mais dans son monologue intérieur, c'est comme ça qu'elle l'imaginait lui répondre. Pour Adam, Savannah ne pouvait être rien d'autre qu'une traînée imparfaite qui n'avait aucun sentiment humain et qui ne serait jamais assez bonne pour faire quoi que ce soit d'important dans sa vie. J'vois bien la façon avec laquelle il me mâte, j'suis quoi ? Un chimpanzé qu'il doit étudier pour ses putains d'étude de vétérininininaire?

« Sérieux, qu'est-ce que j'fous là en fait ? »

Elle se leva et retourna près de la fenêtre. Il pouvait pas avoir un escalier de secours ? Comme dans les films ? Ça s'rait vaaaaachement pratique pour te barrer quand t'es poursuivi par un taré psychopathe qui veut te tuer!

« Tu sais quand j'disais que j'étais désolée pour ce qui s'est passé l'autre fois-là ? Quand j't'ai embrassé et qu'j'ai fait semblant que t'étais mon mec pour qu'elle te lâche la grappe ? Ouais bah je l'pensais pas. Mais bon, fais pas genre 'tu l'savais pas' ! »

D'accord... Ce n'était peut-être pas aussi bien sorti que si elle avait été sobre.

« Dis franchement, t'as pensé à t'acheter un appartement avec un escalier de secours ? Tu f'ras comment le jour où... »

La jeune femme s'interrompit pour regarder son ventre qui venait de faire un drôle de bruit. La seconde suivante, elle courrait dans la salle de bain, y ouvrait la cuvette des toilettes pour y vomir. De la viande. Voilà ce qui l'avait fait hésiter devant l'assiette pleine... Elle s'en rappelait maintenant. La jeune femme était végétarienne. Et comme elle n'avait pas mangé de viande depuis plusieurs années, son estomac n'était plus habitué à le digérer. Ajoutez à cela l'alcool ingurgité tout au long de la soirée... et Savannah n'avait pas eu d'autre choix que de rendre aussi sec ce qu'elle venait d'avaler. Une baleine échouée qui vomit ses tripes... C'est clair, il va me trouver tellement belle maintenant! Savannah maugréa en tirant la chasse d'eau. Elle se rinça la bouche au robinet et se passa un peu d'eau sur le visage – faisant au passage dégouliner son maquillage. Applaudissez la baleine-panda, un spécimen qu'on croyait en voie de disparition, juste pour vous mesdames et messieurs ! Vomir lui avait rendu ses esprits... Un peu seulement, mais Savannah se sentait déjà plus accrochée au sol qu'elle ne l'était encore quelques secondes auparavant.


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PS : Désolée du retard ! coeur1  71 
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MessageSujet: Re: N°153 – Ce n'est pas parce que je suis bourrée que je dis n'importe quoi ! {Adam} N°153 – Ce n'est pas parce que je suis bourrée que je dis n'importe quoi ! {Adam} I_icon_minitimeMar 27 Mai - 17:57





We have to.
Adam & Savannah



Lorsqu'il lui demanda ce qui s'était passé dans sa vie pour qu'elle ait atterrit  ici, Adam entendait bien évidemment : Quel était le motif de cette sortie, et puis, que se passait-il dans sa vie dernièrement. Parce qu'il faut bien se l'avouer, le vétérinaire était un bien piètre ami. Pas très présent dans la vie de la jeune femme.. Mais il n'avait jamais été doué pour les relation sociales. Du moins, si. Mais a force d'être quelqu'un de solitaire, on vit comme tel, sans trop se poser de question... Et c'était bien dommag,e parce qu'il pouvait être le super ami, celui qui va cherché quelqu'un a 3 heures du matin, celui qui est la pour s'amuser ou pour réconforter.. Mais il avait depuis longtemps privilégié la compagnie des animaux a celle de l'homme. Il n'y pouvait rien.. Si le début de réponse de la demoiselle le fit sourire, la suite commença a l'agacé : «C'est pas possible d'être aussi limité » Le problème, avec une personne saoule, c'était d'arrivé a savoir lorsqu'elle plaisantait, ou non. Et là, il n'avait pas l'impression qu'elle faisait de l'humour. Et avec toute l'affection qu'il lui portait, il y avait bien des choses qu'il ne pouvait accepter : en l’occurrence, qu'elle l'insulte. Il ne dit rien, ceci-dit. Si Adam s'entendait si bien avec les enfants, c'était bien parce qu'il était très patient. Et une Savannah saoule, c'était une enfant. En apparence. Croisant les bras, elle poursuivit, tandis qu'il l'observait en buvant son verre. Au moins, il ne pouvait pas l'interrompre, et la brusqué en lui demandant de surveillé son langage. C'était son ami, pas un chien. « En même temps j'sais pas pourquoi je suis surprise, hein ? Tu m'écoutes jamais ! - Il haussa les sourcils, reposant son verre. Il aurait aimé l’arrêter et lui demander " REPETE POUR VOIR?!" mais.. non. A cette simple phrase, il eu la nette impression qu'elle était du même avis que lui : c'était un mauvais ami. " Tu t'en fous de moi ! Y en a que pour ta Espe-machin... " ce coup-ci, l'agacement d'Adam pouvait se ressentir. Le visage doux et amical du vétérinaire se referma un peu, dans un froncement de sourcils. C'était franchement pas le moment pour parler d'Elle.. " Mais j'comprends, hein ? L'autre elle est parfaite, moi j'suis qu'une 'épave qui couche avec n'importe qui parce qu'elle vaut que dalle et que personne ne s'arrêtera jamais cinq putain de minutes pour lui parler vraiment'. » Qu'est ce qui l'énervait le plus. L'emploi du mot "l'Autre" qui paraissait bien négatif, ou la négativité qu'elle avait envers elle même ? Les deux, indéniablement.

" Tu comptes débiter autant de conneries toutes la soirée ?" demanda-t-il, un peu sèchement. Se faire insulter, passait encore. Qu'elle soit mauvaise avec elle et Esperanza, ça, il le tolérait un peu moins. « Sérieux, qu'est-ce que j'fous là en fait ? » dit-elle de façon rhétorique. Il s'obligea a s'adoucir. Peut-être qu'il venait de la vexé ? Et il n'en avait pas envie. Encore moins lorsqu'elle avait bu. Elle se releva. Sur le coup, dans la logique de son discours, il cru qu'elle allait partir : "Sav.." dit-il doucement en reposant son verre, prêt a se lever. Mais non, elle retourna vers la fenêtre et reprit la parole « Tu sais quand j'disais que j'étais désolée pour ce qui s'est passé l'autre fois-là ? Quand j't'ai embrassé et qu'j'ai fait semblant que t'étais mon mec pour qu'elle te lâche la grappe ? Ouais bah je l'pensais pas. Mais bon, fais pas genre 'tu l'savais pas' ! » Il fixa son amie, surprit. Qu'est-ce qu'elle était en train de lui dire, là, exactement ?  Qu'elle ne regrettait pas l'avoir embrassé? Il ne comprenait pas bien. Et il n'eu guère le temps de saisir le sens de son discours, puisqu'elle commença a partir sur une discussion quand a l'architecture de l'appart avant de partir tout court dans la salle de bain, après un gargouillis sonore. Pas besoin d'être devin pour savoir qu'elle allait vomir...

je l'pensais pas.
Merde... pensa-t-il en se refaisant les mots de la brune mentalement. Esperanza avait dit juste, l'autre fois ?  J'ai même mis tout ça de côté quand j'ai vu Savannah à Noël .. Elle avait l'air si triste, et encore plus quand je suis venue la voir pour lui dire de foncer tenter sa chance avec toi pour te reconquérir après votre soit-disante rupture ! Parce que bizarrement, à elle aussi tu as l'air de lui plaire .. » Sur le moment, il n'y avait pas vraiment prêté attention.. Merde.. se répéta-t-il, trouvant cette position qui lui était encore aujourd'hui inconnue, extrêmement inconfortable. Savannah avait des sentiments pour lui ? Non non, elle devait vouloir dire qu'elle ne regrettait pas, parce qu'il n'y avait rien de terrible la dedans. Un bisou, c'était quoi après tout? Ou alors elle ne regrettait pas ce mytho qui était a l'origine de sa position indélicate avec Esperanza ? Non, elle n'était pas au courant. Il pouvait chercher des excuses encore des heures, mais il devait se rendre a l'évidence... Mais ça n'était pas le moment d'y penser. Faire l'autruche, c'était peut-être plus approprié pour le moment. Son amie était en train de se vider dans ses toilettes - il espérait qu'elle les avait atteint en tout cas - . Il se leva, un peu perdu quand même. C'était une révélation choquante pour le véto, il ne s'était vraiment pas attendu a ça ! Il fit un crochet par la cuisine, remplissant un verre d'eau, et toqua doucement a la porte de toute façon ouverte. Quand il arriva, elle était en train de passer de l'eau sur son visage. Il se rendit compte que son verre était bien inutile. Il la regarda, et fit un léger sourire, qui se voulait sympathique. Comme toujours. Pourquoi Adam était toujours sympa ?

" Tu sais, t'avais pas besoin de te déguiser en panda pour que je m'occupe de toi." dit il en se rapprochant, lui tendant le verre d'eau. Pas très habile, il n'avait pas trop pensé au sens de sa phrase, dans la tête d'une fille qui venait de lui dire, grosso modo, qu'elle l'aimait bien.. S'occuper d'elle ? Bien sur, dans la bouche d'Adam, ça n'était qu'amical.. et c'était une note d'humour peut-être pas tout a fait approprié dans leur situation " Ca va...?" s'enquit-il sincèrement. Peut-être devrait-il changer de comportement envers elle ? A vrai dire, il n'y songeait pas encore. C'était complexe d'être différent avec quelqu'un, pour quelques détails. " Je sais, question stupide..." dit-il a la suite, se rendant bien compte de l'inutilité d'une telle interrogation. Elle venait de vomir, c'était forcément que ça n'allait pas au top. Mais vue l'odeur dans la pièce, elle avait recraché une bonne partie de ses consommations. Pas aussi élégamment que son jus d'orange tout a l'heure mais bon... Ne sachant pas trop ce qu'elle attendait de lui, il lui proposa ce qui lui semblait être le mieux pour elle, actuellement. " Tu veux prendre une douche...? on doit bien pouvoir en mettre dix comme toi dans une chemise a moi, si tu veux des habits propres..." C'était la façon la plus élégante qu'il avait trouvé pour lui dire qu'elle n'avait pas que viser la cuvette, et que sa robe autrefois joli venait d'en payer un peu les frais... Et puis, une douche dans son état, ca n'était franchement pas du luxe..  

 

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MessageSujet: Re: N°153 – Ce n'est pas parce que je suis bourrée que je dis n'importe quoi ! {Adam} N°153 – Ce n'est pas parce que je suis bourrée que je dis n'importe quoi ! {Adam} I_icon_minitimeMar 27 Mai - 20:20




We can't just be friends. So let's not.
Adam & Savannah

Savannah se sentait encore un peu nauséeuse. Le goût du vomi ne voulait décidément pas quitter sa bouche. La jeune femme chercha du regard le dentifrice de son meilleur ami. Elle l'attrapa et s'en mit un peu sur l'index. Une fois sa brosse à dent de fortune prête, elle l'enfourna dans sa bouche et entreprit de se frotter les dents et les gencives avec. Une fois son haleine rafraîchie à la « menthe renversante » - Ils sont sérieux les responsables marketing là ?, la styliste observa son visage qui n'était plus qu'un carnage. Son maquillage avait coulé, sa robe était fichue et... elle n'avait pas l'impression d'avoir complètement dessaoulé. « T'es vraiment pathétique... » murmura-t-elle à son pitoyable reflet, juste avant qu'Adam ne se pointe sur le seuil de la porte. Il lui tendit un verre d'eau tout en lui faisant une petite plaisanterie qui la laissa de marbre : « Tu sais, t'avais pas besoin de te déguiser en panda pour que je m'occupe de toi. » Dans son état normal, la jeune femme aurait sans doute ri pour tenter de détendre l'atmosphère. Mais elle avait trop bu, avait rendu ses tripes et venait de déclarer sa flamme à un mec qui ne voudrait jamais d'elle. C'était comme ça... À défaut de s'en être fait une raison et d'avancer, Savannah avait au moins admis la vérité : Adam ne l'aimait pas et ne l'aimerait jamais. Il était éperdument d'une autre, et elle... et bien, elle, elle devrait prendre ses distances. Et si jusqu'ici elle ne s'en était pas sentie capable, la styliste avait l'impression que la décision se précisait dans sa tête. Putain la vodka ça éclaircie pas mal les idées finalement... « Ça va...? » Sans même le regarder, la jeune femme saisit le verre qu'il lui avait apporté et en prit quelques gorgées en secouant la tête. Non, ça n'allait pas et ni lui, ni elle ne semblaient disposés à faire quoi que ce soit pour que ça s'arrange. « Je sais, question stupide... » Savannah lui rendit le verre vide et lui offrit un tout petit sourire. Le sourire le plus faux de toute l'histoire de leur amitié. La vérité, c'est que même bourrée, le voir lui faisait mal. Elle avait l'impression que sa tête était coincée dans un étau et qu'Adam resserrait un peu plus la pression à chaque fois qu'elle osait poser son regard sur lui. D'accord... Ce mal de crâne, c'était peut-être bien plus l'alcool qu'Adam qui en était responsable. Mais elle n'était pas d'humeur à faire le tri dans ses pensées. La personne condamnable ici, c'était Adam. Il devait s'en douter ! Il devait bien voir qu'elle en était tombée amoureuse et qu'elle était consciente de n'avoir aucune chance. Pourquoi n'avait-il pas pris ses distances ? C'était peut-être finalement ce qu'il avait fait en ne lui donnant plus aucune nouvelle. Peut-être qu'il le savait, au fond, et qu'il avait décidé de disparaître quelques temps pour laisser le soin à Savannah de calmer ses ardeurs. Mais c'est ça... Putain... Pourquoi j'ai foutu les pieds ici, c'est clair qu'il ne veut pas me parler ! « Tu veux prendre une douche... ? » Ou peut-être pas. Peut-il qu'il ne l'avait pas compris, qu'il ne voyait pas l'évidence même. Une putain d'évidence que même Espé-truc a pu voir... Merde ! Mais pouvait-elle vraiment exiger d'Adam qu'il soit au courant pour son petit faible si elle ne lui disait pas la vérité ? Je viens de le faire... Enfin je crois... On dirait que non. Sa tête tournait encore plus vite que tout à l'heure. « On doit bien pouvoir en mettre dix comme toi dans une chemise à moi, si tu veux des habits propres... »

« D'accord. »

Coupa-t-elle avant de s'enfermer dans la salle de bain. Elle fit couler l'eau et la laissa chauffer. Savannah en profita pour retirer la serpillière qui lui servait à présent de robe et se présenta sous l'eau. La chaleur de l'eau sur sa peau lui faisait du bien. Elle aurait voulu rester là pendant des heures. C'était comme si la buée achevait de lui éclaircir les idées. Savannah pouvait presque voir des images se dessiner parmi elle. Okey... J'ai peut-être pas complètement dessaoulé... Fatiguée, elle ne prit même pas le temps de vérifier la composition du shampoing – chose qu'elle faisait toujours, surtout quand il ne s'agissait pas du sien, puisqu'il était hors de question d'abîmer sa crinière flamboyante – et s'en versa directement sur le cuir chevelu. Elle se frotta la tête, les yeux fermés. Mais cet impression de paix la quitta bientôt. L'abominable vérité venait de la frapper en plein ventre : Adam était au courant, elle s'était montrée imbuvable – et risquait même de remettre ça, et elle était à poil dans la douche du jeune homme. Les larmes lui montèrent aux yeux sans même qu'elle ne les voit venir. Merde... et maintenant je pleure. Une enfant perdue. Voilà ce que l'alcool faisait ressortir d'elle. Tu parles d'une thérapie ! Shampouinée, elle se hâta de se savonner le corps avec un gel douche – enfin, elle l'espérait, elle n'avait pas vérifié – et sortit pour se sécher.

« Mpppfff... »

Grommela-t-elle en réalisant qu'elle avait expédié Adam dehors sans lui avoir laissé le temps de sortir une serviette. Elle s'octroya le droit de fouiller dans ses placards. C'était soit ça, soit utiliser la serviette personnelle du beau blond. Merci, mais non merci, pas dans ce contexte. Même si, elle en était consciente, c'était sans doute sa seule chance d'approcher le corps nu de son meilleur ami : à travers sa serviette de toilette. On peut peut-être faire un nœud coulant avec une serviette de bain... Peut-être que le robinet tiendra et que je pourrais me pendre ? Cette pensée suicidaire mise de côté, la styliste se dégota une serviette propre dans un placard et entreprit de se sécher. Enroulée dans sa serviette, Savannah ouvrit délicatement la porte de la salle de bain. Pourquoi ? Elle n'avait pourtant pas à se cacher, Adam savait qu'elle était là. Il était hors de question de se faufiler jusqu'à la porte d'entrée pour partir en douce : elle n'avait plus de fringues. Je 'sens plus la vodka et le vomi, c'est d'jà ça...

« Euh... Adam ? J'ai fini... »

La jeune femme le vit bientôt arriver, une chemise dans les mains. Bien ! Au moins, elle saurait quoi en faire pour ne pas avoir l'air sortie tout droit d'un asile. La brunette se renferma dans la pièce et entreprit d'enfiler la chemise comme elle l'aurait fait avec une robe. Elle noua les manches tant et si bien qu'elle avait l'air prête à sortir pour faire la fête. Et on dit que les astuces mode, ça sert à rien... Sa robe de fortune sur le dos, Savannah ramassa ses affaires sales du bout des doigts et sortit enfin de la salle de bain.

« T'aurais un sac plastique pour moi ? Ce s'ra plus simple pour transporter... ça. »

Ses cheveux humides ondulaient sur ses épaules. Quant à sa peau, elle était au naturel. Si Savannah n'avait pas à se plaindre côté cutané, elle aurait préféré être maquillée... C'est fou ce besoin d'avoir l'air belle devant l'homme pour qui on en pince n'empêche !

« Désolée pour toute à l'heure... Je n'étais pas de très bonne compagnie. Ça va un peu mieux. Bon... Ton appart' joue un peu avec mes pieds de temps en temps, mais ça va mieux. »

Elle posa sa robe par terre et croisa les bras sur sa poitrine, mal à l'aise.

« Je ne s'rais jamais rien d'autre qu'une bonne amie pour toi... Pas vrai ? »

La question s'était frayé un chemin entre ses lèvres sans qu'elle ne puisse la retenir plus longtemps. Il n'était plus là, le temps de se cacher. Savannah était fatiguée de le faire, de faire semblant. Adam était censé être son meilleur ami, et ça la tuait de lui mentir. Et puisqu'elle ne pouvait plus faire marche-arrière, elle se disait qu'il valait mieux foncer dans le tas. Même si en faisant cela, elle risquait de le perdre.


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PS : Pauvre Adam !  Crying or Very sad  31
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MessageSujet: Re: N°153 – Ce n'est pas parce que je suis bourrée que je dis n'importe quoi ! {Adam} N°153 – Ce n'est pas parce que je suis bourrée que je dis n'importe quoi ! {Adam} I_icon_minitimeMar 27 Mai - 22:22





We have to.
Adam & Savannah



Après qu'Adam ait proposé une douche à Savannah, celle-ci l'expédia bien rapidement de la salle de bain. Pendant quelques minutes, il regarda la porte, un peu interdit. Pour sa défense, elle était saoule, et avait passé une mauvaise soirée... Il passa ses mains derrière sa tête et s'étira, puis retourna au salon. Sur sa lancée, il s'installa a nouveau sur le canapé, et reprit un verre. Il était évident qu'il allait devoir en discuter avec elle, car clairement, la situation ne pouvait resté figée. Un peu de courage liquide ne ferait pas de mal... Lorsqu'il entendit l'eau couler, il cala sa nuque contre le dossier, qui épousa la forme courbée de ce dernier. Wow, Savannah avait des sentiments pour lui ? Il ne savait pas comment réagir. Il n'était pas dans une situation facile. Dans une situation réciproque. Ni même dans une situation hasardeuse. Il ne pouvait pas dire : laissons faire le destin, si ça marche tant mieux, sinon, on aura essayer. Pourquoi ? Parce qu'évidemment, il était amoureux d'Esperanza. Savannah était une amie, rien de plus. Comment redéfinir ça avec elle sans risquer de la perdre ? De toute évidence, ils allaient devoir prendre des distances. Pas pour lui, mais pour elle. Mais en même temps, ils n'étaient pas non plus cul et chemise l'un et l'autre... Ca signifiait quoi ? Arrêter de se voir ? Il avait déjà perdu la jeune Maman, il n'avait pas envie de réitéré l'expérience avec elle. Et bordel... qu'est ce qu'il était mauvais pour discuter de ça... Comment ? Comment avait-elle pu tomber amoureuse de lui ? Ils se voyaient a peine ces derniers temps... Quand ? Quand avait-elle commencé a éprouvé de l'attirance pour lui ? Au bar ? Non, a cette époque, elle ne voulait qu'un plan... La fête foraine, elle en avait parlé... depuis là, sérieusement ? Il se senti peiné pour elle, prit de pitié. D'une bonne pitié. La pauvre, elle avait du supporter toutes ses lamentations sur Esperanza alors que .. Et il n'y avait vu que du feu... Quel imbécile.

Lorsqu'il entendit l'eau se couper, il se releva, et parti lui chercher de quoi se changer, comme promis. Il fouilla dans son armoire et lui sorti une chemise classique. Il n'envisagea même pas de lui trouvé un bas. La brindille qu'elle était nagerait dans ses habits. Il allait lui proposer de dormir ici de toute façon, la chemise serait son pyjama. Heureusement que tu parlais de prendre des distances Jefferson ! Distance ou pas, Savannah comptait dans la vie du Vétérinaire, et il n'allait certainement pas la laisser toute seule ce soir... Elle l'appela, pour lui dire qu'elle avait fini. Il avait remarqué... Sa voix semblait moins méchante que tout a l'heure. La douche avait fait son effet ? Il la rejoignit donc, lui tendant une chemise afin qu'elle s'habille. « T'aurais un sac plastique pour moi ? Ce s'ra plus simple pour transporter... ça. » demanda-t-elle en sortant de la salle de bain avec sa robe décorée de gerbe. Il hocha la tête en la rassurant d'un " oui, t'inquiète pas je m'en charge. Laisse ça la. " Elle s'excusa pour son attitude et reposa sa robe. Pas grave, pensa-t-il. Il ne traduit ses pensées que par un léger sourire, amical. Il regarda alors son amie, pour la première fois au naturel. Même le soir ou il l'avait ramenée, il ne l'avait pas vu ainsi. A coté de la plaque, elle s'était couchée et son maquillage avait coulé au réveil. Et puis il était parti. Savannah était une jolie fille, elle ne s'en rendait pas compte. Elle s'attardaient sur les mauvais types, et s'attachait au mauvais type...

« Je ne s'rais jamais rien d'autre qu'une bonne amie pour toi... Pas vrai ? » lança-t-elle ensuite.  Il ramassa sa robe, qu'il aurait aimé mettre en boule pour s'en servir comme un anti stress, mais il se rappela qu'elle n'était pas uniquement composée de fibre. Il échangea un regard avec elle, un peu gêné. Que doit-on dire dans ces moments là ? Et dire qu'à Noel, il lui avait offert un collier en coeur. Quel imbécile. Crois en tes rêves, car moi je crois en toi. Quelle connerie. A cette époque, il était loin de se douter que son "rêve" c'était lui. Il jeta un coup d'oeil a la robe et la lança dans la machine a laver,pour un lavage a froid. L'avantage de vivre seul : on sait reconnaitre un tissus.. Il lui détruisait déjà le coeur, il n'allait pas non plus s'en prendre a ses vêtements, non ? Il prit une grande inspiration, qui finalement, ne l'aida pas vraiment. " Je suis pas sur que ça soit le moment pour discuter de ça, tu n'crois pas?" demanda-t-il, en espérant qu'elle soit de cet avis. Mais si elle avait lancé la conversation, c'était bien qu'elle pensait le contraire.. Il se reprit alors : "... tu connais la réponse..." C'était pas facile, de brisé le coeur de sa meilleure amie. Un challenge que personne n'a envie de relever. Il lança le programme, et la machine commença son travail. Passant une main sur son visage, la nuit étant franchement courte et ses insomnies violentes, Adam manquait cruellement de sommeil, et d'envie de débattre. Pourtant, par respect pour elle, il lui devait des explications. Et contrairement a ce qu'elle avait pensé plus tôt, ça n'était pas parce qu'il n'en avait rien foutre d'elle. " T'es une fille en or, Sav. Vraiment. Et je suis désolé que tu ressentes ça. On s'est juste pas rencontré au bon moment...? " c'était tellement bateau... mais pouvait-il faire mieux ? " t'es pétillante, amusante, attachante, intéressante, intelligente... et super douée, regarde ce que tu fais d'une chemise ! Mais...voila.." en tout cas, il pouvait faire pire.

C'est vrai ça. Il n'avait jamais envisagé Savannah autrement que comme une amie, comme par exemple une fille avec laquelle il aurait pu avoir un avenir. Pourtant, sans Esperanza, peut-être que? Adam aurait presque pu profité de la situation, avec une relation Kleenex, pour se remettre de sa perte. Mais il respectait bien trop Savannah pour ça. Et les femmes, en général, de toute façon. " Je sais pas trop quoi te dire... Je comprends pas, surtout." il ne comprenait vraiment pas comment elle avait pu tomber amoureuse de lui. Il n'avait rien du profil d'hommes qu'elle fréquentait.

 

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MessageSujet: Re: N°153 – Ce n'est pas parce que je suis bourrée que je dis n'importe quoi ! {Adam} N°153 – Ce n'est pas parce que je suis bourrée que je dis n'importe quoi ! {Adam} I_icon_minitimeMer 28 Mai - 1:11




We can't just be friends. So let's not.
Adam & Savannah

« Je suis pas sûr que ça soit le moment pour discuter de ça, tu n'crois pas? » Savannah qui luttait déjà pour ne pas le fuir du regard dut redoubler d'effort. Pas le bon moment ? Y avait-il seulement un bon moment pour se faire briser le cœur ? Elle en doutait fortement. Malgré tout, sa question n'était pas aussi rhétorique qu'elle aurait voulue. Au fond d'elle, lorsqu'elle avait demandé si pour lui elle ne demeurerait jamais qu'une simple amie, Savannah avait espéré qu'il la détromperait. L'espace d'une micro-seconde, elle l'avait imaginé s'approcher d'elle et l'embrasser pour toute réponse. Stupide cerveau ! Stupide alcool ! La jeune femme fit de son mieux pour soutenir le regard d'Adam. La situation était délicate. Dans un sens, elle pouvait comprendre qu'il n'ait pas envie d'en parler tout de suite. Mais elle avait déjà trop attendu. Elle ne pouvait plus se permettre de se languir pour un homme amoureux d'une autre femme – une fille parfaite aux antipodes de ce qu'elle était. Il fallait qu'ils en discutent maintenant, ou jamais. « ... tu connais la réponse... » Le corps tout entier de Savannah se figea. Seuls ses yeux bougèrent : elle battit plusieurs fois des cils, comme si elle était sonnée. Putain ce que ça fait mal... Ne pleure pas ! Ne pleure pas ! Elle se l'interdisait. D'une part parce qu'elle avait trop d'orgueil pour faire ce plaisir à qui que ce soit d'important – et même si ça lui coûtait de l'admettre, Adam l'était, d'une autre part parce qu'elle était certaine de ne pas pouvoir s'arrêter avant l'aube si elle commençait maintenant. Savannah observa Adam mettre sa robe dans le lave-linge et programmer son lavage à froid. Elle ne broncha pas. De toute façon, elle n'était même pas certaine de vouloir la récupérer. Elle doit être fichue... C'est fou comme l'esprit peut chercher à s'occuper d'un rien lorsqu'il est en peine. Il y avait bien sûr ça, mais aussi le fait qu'elle ne pourrait plus jamais porter cette tenue. Il fallait comprendre qu'à chaque fois qu'elle verrait cette stupide robe imprimée « vomi », Savannah repenserait à Adam et encore plus précisément, à cette soirée. Elle comptait bien s'épargner cette torture, elle avait son compte avec l'autoflagellation psychologique qu'elle s'imposait presque chaque jour. « T'es une fille en or, Sav'. Vraiment. Et je suis désolé que tu ressentes ça. On s'est juste pas rencontré au bon moment...? » Le regard perdu dans le vide, la brunette le contourna pour aller s'asseoir sur le canapé. Ses jambes menaçaient de la lâcher à tout moment. Assise, elle laissa son regard se perdre de nouveau dans le décor du mélodrame qu'était sa vie. Elle ne pouvait s'empêcher de se répéter les mots d'Adam, mais en y ajoutant quelques modifications : « T'es une fille en or, Sav'. » « Mais moi je préfère le platine. » « Et je suis désolé que tu ressentes ça. » « J'veux dire : t'es conne ou quoi de tomber amoureuse d'un mec quasiment-déjà-pris ? » Ce n'était pas du tout ce que voulait dire Adam, mais c'était plus fort qu'elle. Il aurait fallu avoir un moral d'acier pour prendre les choses différemment. Et Savannah ne l'avait jamais, ce fameux moral qui tenait bon à toute épreuve. « T'es pétillante, amusante, attachante, intéressante, intelligente... et super douée, regarde ce que tu fais d'une chemise ! Mais...voila.. » « Je préfère les filles moins superficielles, qui ont un vrai job et qui s'intéressent aux autres. » C'était tout à fait injuste d'interpréter ces paroles comme elle venait de le faire. Après tout, Adam était le seul qui était parvenu à percer sa carapace. Savannah gloussa, plus à cause de ses nerfs qui lâchaient qu'autre chose. Elle secoua la tête en la baissant pour finalement déposer son visage dans sa main droite. Arrête ! avait-elle envie de lui crier. Arrête de me dire toutes ces choses ! Tu vois pas que c'est pire ? « Je sais pas trop quoi te dire... Je comprends pas, surtout. » La jeune femme releva la tête et consentit enfin à le regarder de nouveau.

« Tu ne comprends pas quoi ? Que je sois tombée amoureuse de toi ? Que je sois suffisamment bête pour tomber amoureuse de mon meilleur ami ? Moi non plus. Je ne comprends pas. »

Elle lança un rapide coup d’œil à la fenêtre en se disant que finalement, l'absence d'un escalier de secours, ce n'était pas plus mal pour se suicider sans risquer de se rater. Elle reporta son regard sur Adam tout en se levant.

« Enfin si... je sais pourquoi. Tu 'veux sûrement pas l'entendre mais j'ai besoin que ça sorte, d'accord ? Tu es... Beau, séduisant, sexy, intelligent, généreux, gentleman, sérieux, drôle et... tu me comprends. J'veux dire... T'es peut-être le seul mec qui me connaisse vraiment. Pas totalement... c'est clair on dirait. Mais... le seul à qui j'aurais pu m'ouvrir complètement. Je suis peut-être conne de penser ça, mais j'imagine que c'est largement suffisant pour tomber amoureuse ! »

Elle se détourna de lui et fit quelques pas vers la fenêtre avant de rebrousser chemin dans sa direction.

« C'est comme ça ! Je suis tombée amoureuse de toi il y a déjà un p'tit bout de temps, et la vérité c'est que ça m'a tuée de te voir te rapprocher d'Esperanza. Je sais que je n'ai aucune raison de la haïr mais c'est plus fort que moi ! Et tu as raison sur un point : je connaissais ta réponse avant même de poser la question. C'est juste que... ça fait plus mal que je ne l'avais imaginé. J'n'ai pas l'habitude de... »

Elle allait dire « de me faire briser le cœur », mais elle s'était arrêtée juste à temps. Savannah fit deux autres pas vers Adam et se planta à seulement quelques autres de lui.

« Alors qu'est-ce qu'on fait ? On fait comme si je ne t'avais jamais dit la vérité ? Parce que je te l'dis tout'd'suite, je crois pas que j'en suis capable. En fait, puisqu'on en est à se dire la vérité, je n'crois pas qu'on ait jamais été amis. Je crois que dès le début, j'ai commencé à t'aimer... »

Il fallait qu'elle détruise cette relation, qu'elle lui fasse du mal pour qu'il la haïsse. La pilule serait plus facile à passer pour lui s'il la détestait. Et s'il la détestait, elle pourrait faire ce qu'elle avait toujours fait : se voiler la face et oublier son chagrin dans les fêtes, la tête complètement immergée dans un monde d'apparences.

« Je ne veux pas être ton amie Adam ! En fait, je préfère encore ne pas avoir du tout de relation avec toi plutôt que d'avoir une espèce d'amitié complètement fausse qui me fera plus de mal qu'autre chose ! »

What's up, gif reference! Elle y était peut-être allée un peu fort. D'autant plus qu'elle n'était pas certaine d'en penser les trois-quarts. Perdre Adam lui ferait beaucoup de mal... elle en avait conscience. Elle était même sûre qu'à une époque, il avait été son meilleur ami, et juste ça. Mais couper les ponts sans possibilité de marche-arrière lui semblait être la meilleure idée possible. Peut-être pas la moins douloureuse pour elle... Mais elle savait qu'autrement, Adam ne pourrait pas avancer de son côté. Savannah savait qu'en l'obligeant à faire face à ses sentiments, elle le mettrait dans une position impossible. Il aimait Esperanza... Et il n'y avait aucune raison pour que cela change. De toute façon, il ne l'aimerait jamais comme elle avait pu l'aimer. Une simple amie... se répéta-t-elle.

« Tu peux me prêter un peu d'argent pour le taxi s'il te plaît... Je ne peux pas rester ici. Je... Je crois que c'est mieux si tu m'oublies tout court. »

Elle se mordit la lèvre inférieure, se retenant tout juste de fondre en larmes. Est-ce que quelqu'un venait de se glisser dans son dos pour lui arracher la gorge à coups de couteau ? Parce que c'était exactement l'impression qu'elle avait.


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MessageSujet: Re: N°153 – Ce n'est pas parce que je suis bourrée que je dis n'importe quoi ! {Adam} N°153 – Ce n'est pas parce que je suis bourrée que je dis n'importe quoi ! {Adam} I_icon_minitimeVen 30 Mai - 18:44





We have to.
Adam & Savannah



"Je sais pas trop quoi te dire... Je comprends pas, surtout." venait d'avouer Adam à la jeune femme. Voilà, voilà... pensait-il. Dans son esprit, un petit bonhomme tamponnait ses deux index l'un avec l'autre, particulièrement mal à l'aise dans cette situation. Franchement? Que pouvait-il faire, dire ? Ca ne lui était encore jamais arrivé, et cette situation lui semblait horriblement délicate. Si seulement il s'était rendu compte de tout ça avant ... Il aurait peut-être pu s'y préparer ? Du moins, éviter à son amie ce sentiment. Comment ? S'il avait la réponse, il l'appliquerait a l'instant même... Elle lui répondit qu'elle ne le savait pas elle même. Elle ne savait pas pourquoi elle était tombée amoureuse de lui. Il n'attendait pas une vraie réponse après tout. L'amour, c'est comme ça, ça nous tombe au coin de la gueule lorsque l'on s'y attend le moins... Parfois il suffisait d'un regard. Oui, un seul... Elle ravisa sa réponse, la développant alors : Tu es... Beau, séduisant, sexy, intelligent, généreux, gentleman, sérieux, drôle et... tu me comprends. - Jusqu'à là, il ne lui semblait pas que ces raisons soient de vraie justifications. Il trouvait Savannah très belle, probablement sexy, intelligente, drôle... et pourtant. " J'veux dire... T'es peut-être le seul mec qui me connaisse vraiment. Pas totalement... c'est clair on dirait. Mais... le seul à qui j'aurais pu m'ouvrir complètement. Je suis peut-être conne de penser ça, mais j'imagine que c'est largement suffisant pour tomber amoureuse ! » Il haussa à peine des épaules. Si bien qu'il douta que son corps ait réellement bougé. Le seul à qui j'aurais pu m'ouvrir. Cette phrase l'attristait. Il n'était pas le seul. Vu sous cet angle, il avait l'impression que Savannah refuserait n'importe qui dorénavant, et il ne pouvait pas être le terminus de son coeur. Elle était dans le déni, voilà.

Et comme elle était lancée, ce qu'il comprenait, elle avait du ressasser tout ça depuis un moment, elle versait tout son sac. Il se contenta d'écouté, trouvant malvenu le fait de l'interrompre. Ca serait trop dur de reprendre ensuite, sans doute. Elle évoqua le fait que le voir se rapprocher de Espe l'avait blessée au plus haut point. Un instant pourtant il voulu l'interrompre, pour lui dire quelque chose comme : alors tu vas te réjouir de savoir qu'elle me déteste a cause du petit mensonge de la fête." mais elle n'avait pas besoin d'en entendre parlé là tout de suite, et elle se sentirait sans doute coupable. Tord qu'il lui refusait d'assumer. S'il avait avoué la vérité tout de suite a la jeune femme, la pilule serait mieux passée. C'était son erreur, d'avoir traîné ça sur des mois et des mois... « Alors qu'est-ce qu'on fait ? On fait comme si je ne t'avais jamais dit la vérité ? Parce que je te l'dis tout'd'suite, je crois pas que j'en suis capable. - je m'en doute... pensa-t-il en cherchant une solution à ça. C'était forcément déjà arrivé a quelqu'un ? Ils avaient forcément réussi a surmonter ce mal aise ?  En fait, puisqu'on en est à se dire la vérité, je n'crois pas qu'on ait jamais été amis. Je crois que dès le début, j'ai commencé à t'aimer... » Il avait la jeune femme pile en face de lui. Elle n'avait pas pu manqué son regard surprit, lorsqu'elle avait prononcé les mots " jamais amis". Quoi ? C'était quoi, l'alccol qui parlait encore ? Ca faisait ceci dit de la peine a entendre. Il sourcilla, accusant le coup en détournant la tête. Admettons que c'est l'alcool.

« Je ne veux pas être ton amie Adam !
- il la regarda de nouveau. Si c'était des mots qui dépassaient sa pensée, elle s'y accrochait fermement, et c'était de moins en moins agréable a entendre. - En fait, je préfère encore ne pas avoir du tout de relation avec toi plutôt que d'avoir une espèce d'amitié complètement fausse qui me fera plus de mal qu'autre chose ! » Amusant, lui qui avait pensé que dans l'histoire, ce serait celui qui ferait le plus de mal, involontairement.. Il avait trouvé son maitre. Savannah Lewis-Butler, qui finalement, semblait relativement maitre de ses mots. Bien. Il ne pouvait pas n'être que blessé. Il pouvait comprendre, aussi. Arrête ta compassion ! Non, vraiment ! Quand son ex était partie avec son meilleur ami, il n'aurait jamais pu, pour rien au monde, continué a le fréquenté. L'histoire là était différente, la sienne comprenait une trahison. Mais l'idée générale était compréhensible. L'amitié se transforme souvent en amour, il en avait la preuve, encore fallait-il qu'ils aient été amis, du coup, l'amour rarement en amitié, il allait en faire les frais bientôt.

Mais malgré son attitude passive, Adam était en colère, et peiné. Pour la tristesse, pas besoin de grandes explications, on se doute bien ce qui faisait mal a son petit coeur. Pour la colère, ça nécessite peut-être quelques lignes. Il s'était vraiment confié a Savannah, elle avait raison, il la connaissait, mais elle aussi, le connaissait. Elle avait été une des seules a qui il avait pu parlé de son passé, avec qui il s'était enfin senti lui-même, elle avait ce regard sur lui qui était reposant, il avait confiance en elle, il croyait en elle, et comme un sale gosse devant une fourmilière, elle mettait un énorme coup de pied dans tout ça. Ajouté a ça sa fatigue due a ses insomnies, et vous obtenez : Adam aka hulk. Bon, d'accord, il n'allait pas faire exploser ses vêtements, ni devenir tout vert, et il avait assez fait de travail sur lui-même pour savoir se contenir, mais il était en colère. « Tu peux me prêter un peu d'argent pour le taxi s'il te plaît... Je ne peux pas rester ici. Je... Je crois que c'est mieux si tu m'oublies tout court. » Il émit un rire, jaune, vous vous en douterez. " Tu te fous de moi, là ? " demanda-t-il d'une voix qui ne ressemblait pas a celle du vétérinaire. Une voix froide, qui n'avait rien à voir avec le timbre chaleureux qu'il avait d'habitude. Son regard aussi, n'était pas des plus sympa. Il était blessé. Il avait voulu la ménager, trouver les bons mots pour elle, et encore une fois, il avait la preuve que : trop bon trop con, c'était vrai. " Je penses savoir encore ce qui est le mieux pour moi, donc gardes-toi tes hypothèses veux-tu? Merci. " siffla-t-il, amer. Le plan de Savannah marchait, dans un sens. Elle détruisait leur relation. Mais là où elle avait tord, c'était qu'il ne la haïssait pas.Il était en colère, oui, mais ca n'était pas de la haine. C'était bien plus de la peine qu'autre chose. Vous savez, comme par exemple lorsque vous étiez a l'école, que vous vous défonciez sur un cours pour son interro et que, paf 5/20. Vous ne comprenez pas. Où avez vous merdez? Il ne comprenait pas. Ou avait-il merdé?

Il parti chercher sa veste en jean, enfila ses chaussures, et revint avec : " Je regrette que tu penses ça de nous - oui, bon, lorsqu'il se l'entendit le dire, il songea que ça n'était peut-être pas le pronom adéquat - mais je peux pas lutter contre ça. Clairement, j'peux pas. Y'a rien a sauvé entre toi et moi apparemment - oui, il n'allait pas le redire une deuxième fois - Si tu ne veux plus qu'on se voit, j'peux le comprendre. Je sais ce que c'est. Et c'est à la mode en ce moment - spéciale dédicace à Esperanza, adam représente, yo yo Il lui tendit son vêtement et reprit : J'te ramène chez toi. Considère pas ça comme de la fausse amitié, mais comme une improvisation de carrière de taxi." Quoi qu'elle dise, son choix était fait. Il la ramenait. Il n'allait pas l'envoyer dans un taxi miteux, habillé d'une chemise-robe. Même si elle ne se considérait pas comme son amie, elle l'était, et il se préoccupait d'elle. Et puis, il préférait être sur qu'elle arriverait a bon port. Ben oui, c'était encore tout nouveau pour lui, il ne savait pas comment on devenait "plus des amis."



 

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MessageSujet: Re: N°153 – Ce n'est pas parce que je suis bourrée que je dis n'importe quoi ! {Adam} N°153 – Ce n'est pas parce que je suis bourrée que je dis n'importe quoi ! {Adam} I_icon_minitimeDim 1 Juin - 16:20




We can't just be friends. So let's not.
Adam & Savannah

« Tu te fous de moi, là ? » Savannah ravala ses larmes et fit de son mieux pour garder la tête haute. Ce qu'elle aurait aimé pouvoir lui dire qu'il ne s'agissait rien d'autre qu'une mauvaise blague ! Mais ce n'était pas le cas : elle était belle et bien tombée amoureuse de lui. Et aujourd'hui, elle détruisait leur relation comme si cette dernière n'avait jamais eu la moindre importance pour elle. C'était si faux qu'elle avait l'impression que sa nausée s'en était trouvée décuplée. Adam était le seul en qui elle avait véritablement eu confiance depuis qu'elle était arrivée à New York. Depuis son ex-meilleure amie. Ce n'était pas rien, quoi qu'elle puisse en dire à l'avenir. Il avait su la toucher et ils s'étaient trouvés au bon moment. Savannah était certaine que sans ces fichus sentiments, elle ne l'aurait repoussé pour rien au monde. Elle aurait peut-être même fini par lui avouer l'abominable vérité. Son secret le mieux gardé. Celui qui avait achevé de briser la fille apeurée qu'elle avait toujours été. Celui qui l'avait éloignée de tout amour, pour toujours. Ce même secret que sa meilleure amie n'avait pas cru et qui était responsable de leur ultime dispute. Savannah s'était retrouvée seule dans un monde de silence et de douleur. Et aujourd'hui, elle faisait tout pour oublier. Y compris se détruire elle-même. Parce que parfois, ça fonctionnait : elle oubliait. « Je pense savoir encore ce qui est le mieux pour moi, donc gardes-toi tes hypothèses veux-tu? Merci. » Avec horreur, Savannah sentit sa lèvre trembler. Cette voix, elle ne l'avait quasiment pas reconnue. Elle n'aurait jamais pensé l'entendre un jour. Adam était en colère. Son plan devait fonctionner. Elle n'avait plus qu'à pousser le bouchon un peu trop loin et il en serait fini d'Adam et Savannah. Ils redeviendraient deux étrangers et la styliste n'aurait plus qu'à faire ce qu'elle avait fait après l'abandon de sa meilleure amie : boire, faire la fête, s'efforcer d'oublier. Elle avait découvert qu'il était bien plus simple de se remettre de l'absence d'une personne lorsqu'on avait l'esprit occupé. Et à défaut de l'occuper des bonnes choses, comme le travail ou ses rêves, Savannah se changeait les idées en fêtant, encore un peu plus chaque soir sa misérable existence. On ne posait pas de question à une fille souriante lorsqu'elle dansait sur une musique lascive, collée contre votre corps. On se contentait de lui sourire en retour en croyant à ses mensonges de bonheur, de mode et de sexe sans attaches. Savannah détourna la tête pour se redonner une contenance. Elle ne pouvait pas lâcher maintenant. Pourtant, son estomac n'était pas d'accord, et comme son cœur dans sa poitrine, il tambourinait pour manifester son mécontentement. Elle avait l'impression qu'on lui transperçait le cœur et qu'on lui retournait l'estomac. Elle était loin d'être agréable, cette impression de déjà-vu. Promis, j'les garderais pour moi à l'avenir ! songea-t-elle en se remémorant toutes les mauvaises décisions qu'elle avait prises pour lui. Comme la fois où elle s'était faite passer pour sa petite-amie à la fête foraine. Peut-être qu'on n'en serait pas là à l'heure qui l'est... se demanda-t-elle. C'était encore plus douloureux de se dire que, finalement, tout était de sa faute. Elle s'était précipitée tête baissée dans une vraie relation – qu'elle soit amicale ou non – et aujourd'hui, elle en payait le prix. P'tite conne ! Ça lui faisait mal parce qu'Adam la connaissait vraiment. Parce qu'elle tenait à lui. Les autres, tous les autres, qui ne la connaissaient que comme Naughty Lewis, elle savait que ça lui ferait moins mal pour la simple et bonne raison qu'ils ne la connaissaient pas vraiment. Qu'ils ne savaient rien de la vraie Savannah, et que, par conséquent, s'ils désertaient le champ de bataille qu'était sa vie, ils ne la désertaient pas elle. Pas vraiment... « Je regrette que tu penses ça de nous mais je 'peux pas lutter contre ça. Clairement, j'peux pas. Y'a rien à sauver entre toi et moi apparemment. » Elle avait sans doute bien fait de ne pas reprendre la parole. Adam pensait qu'elle était sérieuse et qu'elle ne voulait plus rien avoir affaire avec lui. « Si tu ne veux plus qu'on se voit, j'peux le comprendre. Je sais ce que c'est. Et c'est à la mode en ce moment. » Savannah haussa les sourcils et, malgré son mauvais état, comprit tout de même où il voulait en venir. Il y avait déjà plusieurs fois fait allusion ce soir... Elle n'était pas aveugle... Ou bien, était-ce son sang alcoolisé qui lui donnait ce pouvoir de clairvoyance ? Il a dû lui dire... Le con ! Mais elle n'en était pas surprise. Adam était quelqu'un de bien qui faisait les choses correctement : il ne se voyait sans doute pas vivre une vraie histoire d'amour – J'vais vomir, c'est sûr... – avec une fille en basant leur relation sur un mensonge. Elle rangea cette information dans un coin de son esprit – sans oublier de s'en vouloir d'avoir compliqué les choses pour lui et de ne pas le regretter tant que ça – et se contenta de détourner le regard, encore une fois. Ce n'était pas le moment de lui poser la question. Surtout si elle voulait l'énerver... « J'te ramène chez toi. Considère pas ça comme de la fausse amitié, mais comme une improvisation de carrière de taxi. » Savannah ouvrit la bouche pour protester mais vit bien vite qu'il ne laissait aucune place à la négociation. Il la ramènerait, qu'elle le veuille ou non. La jeune femme attrapa sa veste en jean et replaça ses cheveux correctement. Elle ne savait absolument pas comment procéder maintenant qu'il la ramenait chez elle. Il y a quelques secondes de là, elle pensait encore pouvoir s'en sortir en prenant le taxi et en lui balançant deux-trois autres horreurs. Tu vas me détester MERDE ! Et soudain, alors que son regard se posait sur la machine à laver, la méchanceté parfaite lui vint à l'esprit. De dos à Adam, elle se permit de se mordre la lèvre, se sentant dors-et-déjà coupable de ce qu'elle allait dire. Mais lorsqu'elle fit volte-face, Naughty Lewis prit le relais.

« Garde la robe. Jette-la, de toute façon Esperanza ne rentrera jamais dedans ! Tout le monde ne peut pas se permettre la taille 0, surtout quand c'est une fringue de créateur. J'en veux plus. Brûle-la, j'en ai rien à foutre. »

Et parce que son esprit n'avait pu s'empêcher de lui crier à quel point elle avait faux et qu'elle mentait, Savannah se demanda si elle s'était montrée suffisamment crédible. Elle enfourcha ses talons et prit la porte, sans même regarder si Adam la suivait. De toute façon, il voulait la ramener chez elle. C'était à ses risques et périls. Dans sa tête, Savannah le supplia de changer d'avis. Mais c'était très peu probable, elle le connaissait bien. Il le lui avait dit lui-même. Elle l'avait percé à jour, elle aussi. Est-ce qu'elle y est arrivée l'autre ? Sa jalousie ne s'était apparemment pas atténuée avec son amour dévoilé au grand jour. Elle ne pouvait s'empêcher d'en vouloir à la Terre entière. Si vraiment elle était tout ce qu'Adam avait dit, si elle le connaissait mieux que personne, pourquoi était-il tombé amoureux d'une autre ? Hein ? Non... La coupable c'est moi... Elle s'en rendait compte. Elle s'était montrée stupide de s'enticher d'un mec dont le cœur avait déjà été ravi.

Savannah grimpa dans la voiture du jeune homme et colla sa tête contre la vitre. Dans le carrosse, la tension était palpable et Savannah dut se mordre la lèvre à plusieurs reprises pour ne pas pleurer. T'y es presque ! tenta-t-elle de s'encourager en voyant se dessiner le paysage de Manhattan qu'elle connaissait bien. Lorsque la voiture s'arrêta, Savannah laissa une minute de plus s'écouler sans savoir quoi dire ou quoi faire. Peut-être que je devrais le planter là ? Sans demander mon reste ? Claquer la porte et me barrer en courant ? Non. Ses pieds ne s'étaient toujours pas remis de son marathon dans le Queens. La jeune femme se redressa et malgré elle lui lança un regard timide. Il fallait qu'elle trouve la juste dose pour terminer de briser définitivement leur amitié.

« Merci. Tu devrais y aller, il se fait tard. »

Elle ouvrit la portière mais se ravisa. Il lui restait quelque chose à faire. Doucement, parce que ça lui coûtait de faire cela, Savannah porta les mains à son cou et dégagea un pendentif de sa robe-chemise. C'était le petit cœur que lui avait offert Adam : symbole de leur amitié. Et juste de notre amitié... se répéta-t-elle, un peu amère. Elle détacha la petite chaîne, la referma, prit la main d'Adam et y déposa son cadeau. Ça non plus, elle ne pourrait plus le voir.

« Tu devrais l'offrir à quelqu'un qui compte un peu plus pour toi. Quand elle t'aura pardonné. »

Elle n'était pas stupide. Saoule, mais pas stupide. Son appartement était en véritable bordel, il ne dormait plus, avait une gueule à en faire pâlir d'envie un zombi, avait de l'alcool chez lui, … Il déprimait parce qu'Esperanza lui en voulait. C'était comme si tout prenait un sens dans l'esprit de la jeune femme. Et ce n'était pas plus mal. Maintenant, elle savait la vérité et ne pouvait y échapper : Adam aimait Esperanza, Esperanza lui pardonnerait et ils seraient heureux, Savannah était amoureuse d'Adam qui ne l'aimait pas, et elle reprendrait sûrement sa vie là où elle l'avait laissée avant de faire sa rencontre.

« Au revoir Adam. »

Ça sonnait bien plus comme un adieu, mais c'était sans doute l'effet recherché. Savannah hésita à l'embrasser sur la joue mais décida de le faire quand même : ça renforcerait la véracité de ses sentiments pour lui dans la tête du jeune homme. Il le réaliserait sans doute très rapidement : s'il voulait être avec Esperanza, ils ne pouvaient pas être amis. Esperanza savait, sans que Savannah ne puisse comprendre comment, qu'elle avait des sentiments pour son meilleur ami. Elle le lui avait fait savoir le jour de Noël. À sa place, Savannah aurait eu beaucoup de mal à accepter que son petit-ami garde une relation amicale avec sa meilleure amie, elle-même amoureuse de lui. C'est la meilleure décision. La jeune femme descendit de la voiture et après un dernier regard, elle ferma la portière. Savannah marcha jusqu'à la porte d'entrée de son immeuble et tapota le code. Sur ses joues, les larmes avaient déjà commencé à couler. De toute façon, c'était aussi bien si elle ne regardait pas en arrière. Dans l'ascenseur, Savannah sécha ses larmes : il était hors de question d'alerter Hally si elle lui tombait dessus. Arrivée dans son appartement, elle alla directement dans sa chambre et se laissa tomber sur le lit. Là, la jeune femme laissa enfin ses larmes couler sans interruption.


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MessageSujet: Re: N°153 – Ce n'est pas parce que je suis bourrée que je dis n'importe quoi ! {Adam} N°153 – Ce n'est pas parce que je suis bourrée que je dis n'importe quoi ! {Adam} I_icon_minitimeMar 3 Juin - 17:44





We have to.
Adam & Savannah



Adam proposa donc à son amie - vraiment ? - de la ramener chez elle. En faite, il serait plus juste de dire qu'il l'exigea. Elle n'avait pas son mot à dire. Il l'avait suffisamment écouter pour cette nuit. Sur le coup, il fut satisfait qu'elle ne proteste pas. Honnêtement il n'avait ni l'envie ni la force pour débattre avec elle, afin de lui faire entendre que son choix était fait, et qu'il n'en démordrait pas. Surtout qu'après ce qu'elle lui avait dit, il n'avait pas envie de lui faire comprendre que principalement, si il la ramenait, c'était parce qu'il tenait à elle. La seule chose qu'il espérait c'était de ne pas planter la voiture après un moment d’inattention. Il ferait attention. Bien plus lorsqu'elle sera passagère que lorsqu'il rentrera, probablement d'ailleurs. La jeune femme se retourna et lui balança quelques phrase qu'il entendit d'une oreille, mais qui ressortit aussi tôt de l'autre. Elle en avait pas marre? Il était entre agacement, peine, et lassitude. Plus Savannah avait parlé ce soir, plus il avait l'impression que la seule personne qu'elle tentait de convaincre, c'était elle. Elle s'acharnait bien trop. Ce qu'il imprégna de son discours, ce fut principalement l'idée : je ne veux tellement plus avoir à faire à toi que même ma robe, tu peux la jeter, dans la même poubelle que notre amitié.

Il trouvait ça injuste, de perdre la seule personne à qui il tenait dans cette ville, et dans sa vie, d'une façon générale, pour une question de divergence de sentiments. Il trouvait ça injuste, mais était bien forcé de l'accepter. Surtout que la Savannah qui lui parlait était la Savannah mi saoule, mi remontée. Ces propos l'avait certes blessés, pourtant..; pourtant, il savait que celle qu'il avait devant lui n'était pas l'aspect de son amie qu'il préférait. C'est.. comment s'appelait-elle déjà ? Ah, oui, Naughty Lewis. Il n'avait jamais cru en cette façade. Elle était Savannah, cachée derrière ce masque.   Le seul à qui j'aurais pu m'ouvrir complètement. Cette phrase lui revint a l'esprit, et le rendit encore plus maussade. C'était injuste... Ils grimpèrent en voiture, et le trajet se fit dans le silence qu'offrait la qualité de la voiture. Il aurait presque préféré une vieille deudeuche, pour entendre le moteur péter a chaque mètre. Mais à quoi bon parler? Elle ne voulait pas d'une fausse amitié, et visiblement, elle lui avait tout dit ce qu'elle avait a dire pour ce soir... Qu'elle importance. Il la ramenait saine et sauve, au moins. T'es trop gentil, pensa-t-il. C'est vrai, non ? Pourquoi n'était-il pas le Adam capable de se rendre compte que sa meilleure amie a des sentiments pour lui, pourquoi n'était-il pas l'Adam qui était capable de la foutre a la porte après qu'elle lui ait dit ne plus vouloir avoir de contact avec lui ?  Pourquoi était-il lui, assez con pour accepter, assez con pour la laisser partir, assez con pour la ramener chez elle... A un feu rouge, il passa sa main sur son visage. Officiellement pour se garder éveillé, officieusement pour soupirer, tentant d'expulser ce sentiment de tristesse qu'il ressentait. Il lui jeta un regard , espérant sans doute un sourire, et un " mais non je rigolais" mais Savannah l'ignorait dans la voiture, regardant dehors. La lueur du feu de circulation changea de couleur, et il laissa s'envoler ce dernier espoir, redémarrant.

« Merci. Tu devrais y aller, il se fait tard. » lui dit-elle, la voiture garrée en bas de chez elle. Une ribambelle de réponse fleurit alors dans l'esprit du vétérinaire :  " ta gueule - pourquoi? - Tiens, tu t'inquiète pour moi maintenant ? - Si Naughty le dit, ca doit être vrai ." Mais non. Il la regarda, juste, et dit tout bas : " Tu devrais vraiment arrêter de décider pour moi." Ce fut d'après lui, la réponse la plus soft, et pourtant la plus lourde de sens. Il ne parlait pas que pour ça, le fait qu'il devrait rentrer. Mais bien plus pour ce qu'elle avait dit plus tot, a propos du fait qu'il se porterait que mieux, si il l'oubliait. Mais bon, ce lien là, il n'y avait peut-être que lui qui le comprenait. Elle ouvrit la portière mais au lieu de sortir, elle détacha la chaine autour de son cou, et la remit dans la main du vétérinaire, qui la regarda, sans trop comprendre. Elle lui proposa de l'offrir a quelqu'un qui comptait plus, pour lui. "Quand elle t'aura pardonné " Il fixa son amie. Comment le savait-elle ? Elle l'avait comprit. Parce qu'elle le connaissait... Parce qu'elle voyait bien, qu'il avait un soucis, lui aussi. Un peu perturbé, il n'eut pas le reflexe de lui répondre qu'il tenait à elle. C'était peut-être aussi bien ainsi ? Peut-être pas? Elle lui dit au revoir, lui fit la bise, et s'envola. Ca ne sonnait tellement pas comme ça. Il n'avait pas l'impression qu'il allait se revoir. Et c'était sans aucun doute ce qu'elle avait voulu. Sérieux, elle lui rendait le médaillon ? Seul, dans l'auto, il fixa son volant pour mettre les choses au claires, en vain. Une poignée de minutes plus tard -l'horloge sur le tableau de bord mentait, il ne s'était pas écoulé une demie heure ! Si ? - on toqua a la vitre. Il espéra a nouveau, un bref instant, que c'était elle. Évidemment, il attentait beaucoup des femmes qui le brisaient en ce moment... C'était bien une femme, mais pas celle a laquelle il s'attendait. Il baissa sa vitre, et mit une bonne minute a resituer cette tête blonde. " T'attends Sav ? Elle est sorti mon Kiki !" sourit sa colocataire, visiblement aussi éméchée que l'avait été la brune. " Hein? Oh.. Oui. Non. Elle.. Laisse tomber. Fais attention en rentrant." lui conseilla le vétérinaire. Elle balaya ses paroles en ricanant et lui lança " pouah, t'es vraiment bizarre toi. Allez, salut Dolittle ! Quand elle s'éloigna, il sorti de la voiture " Hé.. - merde elle s'appelle comment déjà ? - toi!? " Hally se retourna et rebroussa chemin. " J'te préviens je suis en couple, tu pourras pas me ramener chez toi tu perds ton temps " Adam la regarda en arquant un soucil. Hein, mais? Bref. " Ouais, super. Hmm, Tu peux attendre deux minutes s'il te plait? " Il revint vers l'auto et fouilla dans la boite a gants, prit un stylo et un bout de papier, et écrit alors dessus : " C'est pas une maladie, et c'est pas incurable. Si tu as besoin de temps, je le comprends. Mais si tu as besoin de moi, je serai là. Quand tu te sentiras mieux... Tu sais où me trouver, ou comment me joindre.
Ps : Mon choix sur la personne qui méritait ce collier était parfaitement bien choisi. A bientôt.
Adam. "

Il crayonna par ci par la sur le verso et plia rapidement - mais bien - le papier. En origami, puisqu'il maitrisait si bien ces techniques, glissant le collier a l'intérieur. Il ne savait pas vraiment quel était l'animal préféré de la brune, mais il se souvenait du panda qu'elle avait tant désiré a la fête. Ce fut ainsi qu'il fit son choix. Il donna le pliage a Hally, lui demandant de le remettre a Savannah. Elle regarda le Panda ( ( petit, petit ! ) " Oh c'est chouette! J'lui donnerait ouais !" et le bourra dans son sac, sous le regard dégouté d'Adam. Bon le principal, c'est le contenu, pas le contenant... Il la laissa rentrer, et fit de même...

 

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MessageSujet: Re: N°153 – Ce n'est pas parce que je suis bourrée que je dis n'importe quoi ! {Adam} N°153 – Ce n'est pas parce que je suis bourrée que je dis n'importe quoi ! {Adam} I_icon_minitime

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N°153 – Ce n'est pas parce que je suis bourrée que je dis n'importe quoi ! {Adam}

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