Depuis la rentrée, Jim était un homme pieuvre. Sa vie allait a milles à l'heure, et lorsqu'il se couchait, c'était déjà le lendemain... De quoi rendre fou. Pour s'occuper de son fils, il décida d'engager une baby-sitter , ne pouvant décemment pas laisser un enfant de 3ans totalement seul a la maison. Il n'avait pas encore trouvé de crèche et était sur liste d'attente... On répondit a l'annonce, et une adolescente se pointa chez lui. Il était hésitant, mais n'avait pas le choix. Le soucis ? Elle n'était libre que le week end . Il embaucha une étudiante, mais le fait de la contacter à n'importe quelle heure, en syncho avec les appels qu'il recevait du Dr Hooper n'était pas un rythme possible. Comment dire a une fille qui a la voix endormi que, si on la harcèle depuis une demie heure, c'est parce qu'elle doit venir garder un enfant ? Il prit une pro, a plein temps, de 7h à 20h, qui s'engageait a venir à n'importe quel moment tant que les horaires hors de cette tranche était comptée double. Il accepta, ca dura un mois, il lui offrit sa paie intégrale. Quittes a ne pas voir William, et bosser plus de 70heures par semaine pour rien, autant ne pas travailler, non ? Il mit un terme a ça. Un jour de grand désespoir, il emmena le petit avec lui et le déposa au service pédiatrie, avec la complicité d'une infirmière. Elle lui conseilla de trouver une fille au-pair ; ça lui reviendrait moins cher. Elle lui donna le site web d'une organisation qui se chargeait de ça. Quand il vit le nombre d'offres, par rapport au nombre de demandes, il faillit tout quitter … Mais bon, que perdait-il à essayer ? Et puis, rapidement, il reçu un mail qu'il consulta tout en tentant de donner son quatre heures au petit. «  shhhht, arrête William …gnagnagna calme et souriante, mais aussi patiente, gnagnagna quelqu’un libre le plus rapidement possible, sachez que je peux être la demain soir . Parfait ! Oh mais bon sang, qu'est ce que tu as ? » grogna Jim, se battant avec cette compote. Le petit endormi, il répondit enfin a la jeune femme. Accueillir une inconnue était étrange mais visiblement inévitable. Il ne lui annonça pas tout de suite qu'il était tellement désespéré qu'il était prêt a faire ce truc complètement fou avec elle, qu'il voudrait qu'elle soit déjà là. Il resta évasif. Elle devait venir avec l'idée que ça pouvait mal se dérouler, pas qu'il accepterait sans doute n'importe quoi, tant qu'elle était disponible dès que nécessaire. Après un entretien sur skype, et pas mal de courrier – mais pas trop, il avait besoin d'elle rapidement – il se mirent d'accord sur une date. Jimmy avait insister sur l'urgence de son arrivé, et, quand bien même lui avait-elle parlée d'un délai d'un jour, pour prendre l'avion, il lui demanda, maximum, une semaine. Il n'était pas un monstre non plus, elle avait sans doute besoin de faire quelques trucs avant de venir.

Le jour J, il lui envoya un mail pour lui rappeler l'adresse, et les directives à suivre pour arriver a bon port. C'était son jour de repos aujourd'hui, vous avez vu comme il a tout bien calculer ? Oui, sauf que tôt ce matin, il était parti a l'hosto pour ...devinez ? Une urgence... Il espérait qu'elle serait là avant que son bipeur ne sonne a nouveau... Et puis, quand bien même cette petite Hanna avait l'air d'être une fille de bonne famille, ça le stressait un peu, tout ca. Il avait toujours tout fait pour que leurs vie n'ait pas besoin d'une autre personne, et ce jusqu'à dans la maison ! La chambre de William était collée a celle de Jim, sa salle de jeux, a son bureau, et quand il l'emmenait a l'hôpital avec lui, il s'arrangeait pour passer tous les 15 minutes... Et si ça se passait mal ? Et si le petit n'aimait pas hanna? Ou si au contraire il l'aimait trop, et ressentait l'absence de sa mère ? Assis sur le canapé, William gribouillant sur une feuille, son père lui fit un sourire lorsque cle petit tourna la tete pour le regarder aussi «  tu dessine quoi ? » demanda-t-il en se redressant pour observé. «  Hanna » Ce gribouillis devait etre la fille ? C'était vexant. «  c'est pour Hanna, ou C'EST Hanna ? » William se mit a rire. Ca avait l'air franchement simple dans la tête d'un enfant. «  Papa, faim j'ai moi ! » couina-t-il en grimpant sur son père, ensuite. Il l'emmena dans la cuisine et l'installa sur sa chaise, chauffant au micro-onde la purée préparée plus tot. S'installant a coté de lui, jim profitait des peu de moments qu'ils pouvaient partager. Quand il tenta de piquer un peu de purée , le garnement lui en lança une cuillère dessus en ronchonnant : «  NON C'EST A MOI » Jim inspira et ouvrit la bouche, le menaçant du doigt «  William tu ne - » pouf, purée. Il lui retira la cuillère des mains «  Arrête, papa va - » pouf, purée. Comment ça se passe, il devait lui couper les mains ? Ce qui rendait fou son père semblait faire rire aux éclats le fils. «  mange ta - » purée!

La sonnette se mit a claironner dans le hall et en attrapant un torchon pour essuyer sa figure, il parti ouvrir . La demoiselle se dressait alors devant lui, et lui décrocha un sourire. Il la fixa sans rien dire puis, se confondit d'excuses «  Oh ! Oh désolé ! Entre, entre je t'en prie ! -annonça-t-il, ouvrant a porte un peu plus grande. Hanna, ravis de te voir ! Laisse moi t'aider » proposa-t-il en apercevant les énormes valises. «  Tu as fait bon voyage ? Je suis désolé de t'avoir laisser aussi peu de temps pour te préparer a changer de continent. - il referma la porte derriere eux et relacha la valise, toujours en parlant rapidement sans la laisser répondre – viens ! Je vais te présenter William il est dans la cuisine, il mange , enfin, le peu qui reste dans son assiette – rectifia-t-il en regardant son T-shirt crépit – ou tu veux peut-être déjà déposer tes affaires ? » Oui Il était en stress, c'était bien plus simple de paraître pas trop désespéré par mail que là.Il ne savait pas ce qu'on devait dire a une étrangère dans ce contexte. Il ne savait qu'une chose, c'est qu'elle allait changer sa vie. Du coup il voulait la mettre a l'aise en se montrant sympathique, mais ça serait sans doute plus poli en lui laissant l'occasion de parler... Heureusement, son fils trottina – certes bruyamment en hurlant un «  papaaaaaaa » avec la voix qui sautille, à moitié pleurnicheuse, jusqu'à lui, le sauvant un peu de ce moment , se cachant un peu derrière sa jambe «  Hanna, william » annonça-t-il en venant porter l'enfant dans ses bras . William tendis alors le dessin «  pou'toi... » fit-il timidement avant de se planquer contre le -shirt purée de son père. Ah oui, quand il avait écrit dans un mail a Hanna qu'il était un enfant facile et bien, il avait peut-être un peu enjolivé les choses? Tout comme il aurait sans doute du lui dire que petit homme n'aimait pas quand son père n'était pas là. 70H a l'hopital, minimum... Courage Hanna !

Hanna venait tout juste d'arriver. Si le père de famille c'était un peu emballé a cause du stress il retrouvait peu a peu la raison. La raison du pourquoi, précisément. La raison de la présence de cette jeune femme. Et cette raison était lovée contre lui, dans ses bras, timidement. Il lui caressait le dos, pour l'encourager a ne pas se méfier de la jeune femme, puisqu'il allait passer une grande partie de ses journées en sa compagnie. Il les observait, pour voir la façon dont la Suèdoise s'y prenait avec son fils. Elle marquait des points. Il n'y avait pas dans sa voix cette niaiserie qui affligeait Jim. Elle parlait simplement avec douceur, et le petit semblait réceptif, puisqu'il la regardait dorénavant avec la meme attention que son père. Il ne s'exprimait encore pas très bien, mais William comprenait les choses, il n'était pas idiot. En revanche, a cette période narcissique de sa vie, chaque compliment était bon a prendre, alors, même si elle n'était pas sincère quand a la conservation minutieusement précieuse de ce gribouillis, il était content de l'entendre dire. L'attention de la jeune fille fut attiré par la maison. Jim en profita pour pour échanger en regard avec son fils. Le petit semblait content, son père l'était donc. Elle proposa a l'enfant de lui faire visiter la maison, et il ne fallut pas longtemps au petit aventurier pour se moquer de son père , que ce dernier reposa au sol à la demande gesticulante du gamin. Cependant, il resta accroché a sa jambe. C'était le truc de William. Venait sans doute de ce comportement l'expression " rester dans les jupons de sa mère " mais comme Jim remplissait les deux rôles... En traversant les lieux, il songea qu'il lui ferait faire une visite plus approfondit, car le petit ne faisait que passer dans les salles donnant un aspect éclair a la visite. Il savait ou il voulait l'emmener. Ils montèrent les escaliers au rythme de William qui se concentrait sur chacune des marches et une fois a l'étage, il tourna a gauche des escaliers pour emmener l'invitée a sa chambre. William entra, et Jim laissa la demoiselle découvrir les lieux, restant sur le seuil de la porte. L'étonnement joyeux de la demoiselle lui fit rendre le radieux sourire qu'elle lui avait lancé en le remerciant. " C'EST MOI !" brailla l'enfant. Il avait besoin toujours, d'être le centre d'attention, et tout devait lui etre du ou lui appartenir. D'ordinaire, Jim le recadrait en douceur, mais là, il n'avait pas envie de devoir affronter une crise, alors il répondit : " Oooooh mais de rien, c'est vrai, c'est William qui a choisi, mh, le coussin sur le lit. Ca change tout, sans ça..." Il usait d'ironie, parce qu'il était trop jeune pour comprendre, sur un ton d'humour car ça, il savait en faire preuve. D'ailleurs, la crise passa et le petit se mit a rire en allant chercher le-dit coussin en poils rose et noir qu'il lança par terre. " ne laisse pas de truc fragile a sa portée, conseil " déclara Jim en se décollant l'épaule de l'encadrement de la porte . " Je vous laisse faire connaissance un instant. J'ai quelques papiers a te faire signer, on verra tout ca quand je reviendrai avec tes valises. Si tu arrive a le changer pour le coucher, ça m'impressionnerais vachement " fit-il. Quoi, elle avait voulu que Will rit de son père ? Il ne doutait pas que son petit monstre allait en faire voir de toute les couleurs a la demoiselle s'il disait ça d'une façon de défi, comme un duel entre les deux jeunes " mais pour ça il faudrait que tu sois plus forte que lui... " il fit un sourire a son fils qui avait relevé la tête en entendant cette phrase, et le brun redescendit les escaliers en ricanant. Si, a tout hasard, la proportion de la chambre d'Hanna vous étonne, comparé a la taille de celle du maître de maison, au fait qu'il lui ait laissé ce confort, c'est tout simplement parce que cette chambre était celle de ces parents. Refaite a neuf, depuis, mais, il n'aimait pas trop y entrer. D'ailleurs, william l'avait bien comprit, et lorsqu'il se faisait gronder il venait ici avant pour que son père le laisse tranquille.

En parlant de tranquillité ? Il y avait un sacré ra-fus au dessus, Jim entendait depuis son bureau son fils hurler, courir, rire. Il devait la malmenée, la pauvre. William n'allait pas ce laisser faire, puisqu'il pensait que c'était un jeu. Et Jim ne contait pas sur Hanna ce soir, elle commencerait demain. Il imprima quelques feuilles pour qu'elle puisse régularisé son visa sur le territoire américain, pour officialisé son job, pour avoir un contrat entre eux, avec quelques points qui nécessitait qu'ils s'entretiennent ensemble. Ses valises en mains, il les fit rouler jusqu'au escalier, au moment de les porter, il s'étonna. Elle avait ramené tout ses amis dedans ou quoi ? Coinçant les feuilles entre ses levres, il les porta 15 marches avant d'atteindre le palier et les ramena a l'entrée dela chambre de la nouvelle habitante. Tapant dans ses mains, amusé par la pile qu'était son fils, il fit, retirant les papiers de sa bouche " William on arrête de jouer. Salle de bain, hop ! " il s'accroupit et le gamin se rua sur lui pour lui grimper sur le dos, pour se faire emmener a la salle d'eau " t'en fais pas, fit-il a la brune , tu ne commence pas avant demain, donc ça n'est pas un échec face a un enfant de 3 ans " il ricana, et le lutin dans son dos fit pareil,probablement sans savoir pourquoi, par pur mimétisme. Quand il voulu le mettre en pijama, il grogna " maiiiiis ! Suis grand!" Il le laissa faire, et alors que sa tete coinçait dans son maillot,Jimmy tira discrètement dessus pour lui filer un coup de main " tu vois !" s'exclama tout fier le petit diable " et moi pas purée " fit-il en ricanant, se fourrant dans son lit . Ah oui! il avait totalement oublié ! Il fit un bisou a william et ouvrit la porte qui menait dans sa chambre à lui, enflant autre chose. Pour ne pas repasser dans la chambre du petit, il sorti directement dans le couloir depuis sa piaule, retournant vers la chambre de la demoiselle : " tu as le temps pur qu'on parle un peu ? - il agita les feuilles - où on voit ça demain ?" Après tout, ca ne pressait pas, elle avait peut-être envie d'etre tranquille après 10heures de vol...

« Non non j’ai le temps je vous suis. » annonça-t-elle. Tant mieux , parce qu'il ne savait pas si le lendemain, il aurait eu le temps nécessaire pour voir ça avec elle, et plus vite c'était fait, mieux c'était. il lui proposa un thé, histoire de ne pas non plus l’assommer avec sa paperasse, rendant ce moment plus sympa tout de même. Il lui laissa les feuilles a signer et les "lois de la maison " et parti dans la cuisine, pour leur préparer tout ça. Quand il revint au salon, il s'installa sur le canapé a coté d'elle et déposa la tasse fumante, devant elle. « je pense que tout est bon pour moi, juste une question je vois qu’il n’y a pas de jour off, ça me dérange pas plus que ça juste … pendant la période de Noël j’aurais quelques jours ? fin on y est pas encore hein mais juste pour savoir. » Jim se gratta l'arrière de la tête : " hmm" a vrai dire, il n'avait pas entièrement prévu la chose ainsi. En période de fête c'était bien souvent la crise a l'hopital, le service était sur blindé, et il ne pensait pas être là pour fêter le troisieme noel de William... du coup il avait espéré que, si ça se passait bien avec Hanna, elle aurait été cette présence dont il allait avoir besoin. Cependant, il comprenait entièrement le désir de la demoiselle. noël était une fête de famille, il ne pouvait pas lui interdire cela. I n'avait pas le droit de privilégier la sienne au détriment de celle de la demoiselle. Alors, il lui sourit : " Bien sûr. Tu me diras a quel moment tu veux rentrer chez toi, pour que je m'arrange en conséquence, pas de soucis. Pour ce qui est des jours "off" comme tu dis, tu en auras. Je ne peux pas te garantir qu'ils seront entiers ni meme consécutifs, mais tu en auras. Ça dépend plus de mon boulot que de moi même, a vrai dire..." Elle acquiesça. En même temps, quel autre choix s'offrait a elle ? Dire que ça ne lui convenait pas, reprendre ses valises et se barrer ? Remarque, oui, elle pourrait. Cette idée déplaisait a Jim, parce qu'il avait eu de la chance d'avoir une réponse rapide pour une fille au pair, et la foudre ne tombant jamais deux fois au meme endroit, il avait tout interet a ne pas perdre cette chance là...
« Autre question . Vous savez où je peux louer une voiture ? Je pense que ça sera plus facile pour promener et faire des activités avec William ! » Il hocha la tête. " Je me chargerai de ça, et de l’essence, tout comme si tu es amenée a prendre le métro, fais moi une facture a la fin du mois. Enfin en excluant tes sorties personnelles, bien sûr." Bah c'était pas crésus non plus le papa Carter. Tant que ce concernait les dépenses liées a william, il les prendrait en charge, pour le reste, elle aurait une petite paye qu'il lui donnerait probablement chaque mois. Il risquait de lui en demander beaucoup, c'était normal qu'elle reçoive une compensation en échange !

Il attaqua sa boisson chaude, et reprit " Pour revenir rapidement sur les regles que je t'impose ici..." il reposa la tasse " sache que tu es ici chez toi, tu ne demande pas pour faire telle ou telle chose, tu te sers, tu fais comme bon te semble. Si tu veux inviter des amies quand tu t'en feras, je n'y vois pas d’inconvénients, si tu juges que ce sont des personnes de confiance. Partons sur le principe que j'ai confiance moi meme en ton jugement, mais que je peux la reprendre si ça se passe mal, c'est un risque que tu prends. Je ne veux juste pas que trop de personne entre et sorte de la vie de mon fils et que leur présence n'interfère sur ton attention vis a vis du petit. même si tu es ici chez toi, ça n'est pas un hotel donc je pense que le point sur les potentiels petits amis, tu le saisis. - Oh mon dieu, il avait l'impression de se préparer au jour ou il devrait dire a son fils de ne pas ramener n'importe qui a la maison... il s'éclaircit la gorge " tu as le droit de sortir a ton gré quand je suis là, je n'ai pas a t'imposer de couvre feu, en revanche, quand je t'appellerai, j'exige que tu réponde a chaque fois, je serai intrengiseant la dessus, je n'peux pas vraiment me permettre de n'avoir que ta messagerie comme baby-sitter... Si tu veux faire la fête, ça sera ailleurs qu'ici, je pense qu'on est d'accord et que je n'aurai pas de soucis avec toi sur ce point, mais n'oublie pas que tu ne gère pas seulement ta personne. J'ai besoin que tu sois en forme pour t'occuper de William, il a besoin qu'au moins l'un de nous deux soit suffisamment énergique pour s'en occuper... Et histoire d’assommer encore un peu plus la nouvelle habitante, il donna quelques indications sur l'heure maximum du couché s'il n'était pas la pour le faire, sur le temps controler de visionnage de télé car elle devrait s'occuper aussi de l'intellect de William, en le faisant raconter des histoires, en lui en lisant, en lui parlant ...sur les activités diversifiées a prévoir parce qu'il se lassait vite des choses, sur les tâches qu'elle pouvait être amenée a effectuer , sur la concentration optimale a avoir en permanence, au besoin d’être rigoureuse sur la consommation de sucre du gamin, qu'il supportait mal si elle était trop élevée, a son allergie aux arachides, très importante, puisque même un produit ne contenant quelques traces d’arachide pouvait suffire a le faire gonfler comme un ballon. Il s'excusa en la voyant s'étirer : " Pardon, ça fait sans doute beaucoup de choses a assimilée, et tu dois penser que je t'en demande trop, mais si ca n'était pas inévitable, je ne t'ennuierai pas avec ça... Bien ! laissons tout ca de coté pour le moment, si jamais tu as des doutes sur quoi que ce soit, hésite pas a m'en parler, si au cours des prochaines semaines tu n'arrive pas a suivre ou autre, d 'accord ?" Jim n'était pas quelqu'un de chiant, il voulait juste s'assurer que tout allait bien se passer, et que si ça ne lui convenait pas, qu'elle ne l'abandonne pas par un ras le bol en plein milieu de l'année.

Il entama donc la visite de la maison, répétant sans cesse qu'elle devait faire comme chez elle, qu'elle pouvait fouiller, il lui montra tout ce dont elle devait savoir pour ne pas être larguée en plein milieu de la maison lorsqu'il serait absent. Profitant de ce moment de tranquillité pour parler un peu, il essaya d'en savoir un peu plus sur elle, n'ayant pas envie d'avoir comme une "esclave" a la maison, mais plus une fille avec qui son fils et lui meme s'entendrait bien, Dans la salle de jeux, il manqua de tomber en glissant sur les petites voitures de william, ce qui les fient rire. Bon elle riait, c'était soit nerveusement en ce demandant ce qu'elle foutait dans cette galère, soit tout ce dont Jim lui avait parlé ne l'effrayait pas. Il l'emmena dans l'arrière cour, allumant les lumières qui ornaient le jardin " Si tu fumes, extérieur exclusivement " précisa-t-il en désignant un cendrier, qui trahissait la dépendance du papa. " Bon, je crois qu'on a fait le tour ? Oh ! - s'exclama-t-il - j'allais oublier, tiens." il fouilla dans sa poche de jean et sorti un trousseau de clé " Porte d'entrée, porte arrière, portail, garage - il lui donna, en souriant " et le code d'alarme, c'est actuellement 987C3 , je le change tout les mois, rappelle moi de te le donner si jamais j'oublie...mhhh, des questions ?" demanda-t-il un peu gêné d'avoir tant monopolisé la parole, et de paraître si barbant avec toutes ses inquiétudes et règles.

Le tour du propriétaire étant fait par lui-même, en personne, les clés étant remisent en main propre, Jim ne voyait pas pourquoi il la retiendrait plus longtemps. La pauvre, elle devait être exténuée après tout ce voyage, et le décalage horaire ne devait pas aider dans tout ça. Il ignorait de combien il était d'ailleurs. En meme temps, ça n'était pas une question vital pour un Américain... Hanna s’emmitoufla d'avantage dans son gilet, ce qui eut pour effet d'étirer un petit sourire moqueur sur le visage du jeune papa. Alors quoi, elle avait froid? Ici ? Mhh, elle avait peut-être mentie, elle ne venait peut-être pas de suède ? D'ailleurs, les femmes n'étaient-elles pas toutes blondes la bas ? Elle mit fin a ses soupçons stéréotypés, en parlant d'un sujet qui lui tenait trop a coeur pour se moquer gentiment : William. « J’ai juste des petites questions d’ordre pratique... Y a-t-il des choses que William déteste absolument et que je ne devrais pas faire ? je sais que les enfants ont des habitudes précises et quand on leur change ça ne leur plait pas forcément. » Le brun la regarda, avec ce sourire qui s'était accroché a ses lèvres depuis quelques minutes. Devait-il vraiment tout lui dire a propos de son fils ? Ne serait-ce pas plus amusant de la laisser ramer un petit peu ? Lui confier qu'il détestait manger des légumes, qu'il fallait décorer son assiette pour les lui faire avaler par exemple, qu'il ne fallait pas lui faire de bisou sur le nez, parce que ça le faisait éternuer, et qu'en temps frais comme ces derniers temps, c'était peu recommander... Que William était capable de ne plus parler pendant des heures, ou de disparaitre, lorsqu'il était contrarié, en se cachant dans le grenier, ou dans la chambre qu'elle allait occupée dès ce soir, qu'il venait souvent se glisser dans le lit durant la nuit - bien qu'il doutait qu'il le ferait avec elle - , qu'il fallait éviter de rester près de lui lorsqu'il mangeait des aliments en sauce ou liquide, qu'il était absolument peu recommander de lui refuser d'aller dire bonjour a cet arbuste dans le jardin - un phénomène que Jim n'expliquait pas... d'après ce qu'il avait comprit, c'était ici que vivait son ami l'Ecureuil. Pas un animal, non non, un enfant. Ce truc lui était venu après avoir regarder Peter Pan, il était persuader qu'un enfant perdu vivait dans le jardin, semblerait-il . Il y avait tant de chose absolument passionnante a son sujet, qu'il ne pouvait tout simplement pas les lui confier. C'était leur jardin secret a eux deux, et hanna allait devoir y entrer toute seule. Dans une légère hésitation, Jim haussa des épaules, levant ses yeux vers le ciel noir " Oh, tu sais, in n'est pas entièrement différent des autres enfants, les légumes sont sa terreur, il aime trainer dans la maison au moment ou il faut partir, il se cache beaucoup et il a besoin de son doudou pour quitter la maison.." Le reste, elle le découvrirait, oui.

La demoiselle se confondit en excuses, par rapport a son accent. Il ne le trouvait pas horrible, certain mots étaient prononcés de façon étrange, mais c'était sympa, nouveau. Le petit ne tarderait surement pas a répéter les mots dont la prononciation était différente, et se mettrait a rire ensuite, a tous les coups. William était très moqueur pour son age. " Ne t'en fais pas, ton accent est pas mal. " Elle s'installa sur la balançoire, geste qui fit tiqué Jim, un peu. Ca, par exemple, elle allait devoir éviter en présence de William. Il n'était pas prêteur. Et comme dans la chambre ou il s'était mit a crier que la décoration lui était dût, il serait capable de lui mettre des coups pour la virer de la. C'était SA balançoire. Attitude que Jim tentait de corriger, qui était assez problématique lorsque le petit était au parc de jeux avec les autres enfants. Il ne comprenait pas qu'il devait partager le terrain, ou attendre son tour... D'ou, le portique, ici même.. Ca, il devrait sans doute lui dire, ça lui éviterait la foudre des mamans qui consolent leurs gosses en pleurent... Peut-être étaient-ce de la jalousie, dans le fond, car aucune maman ne le consolait, lui ? Cette idée le fit doucement soupirer. Il avait horreur de repenser a Jenna. Pas après ce qu'elle était devenu, avait fait... ou ne fera jamais pour leur fils. Absorbé dans sa mélancolie, la question sur les codes wifi ne le fit pas rire, même si en temps normal, ça aurait été le cas. Il se contenta d'un simple ' Bien-sûr" qu'il compléta d'un " fais comme chez toi" lorsqu'elle lui expliqua les raisons. Il prit une grande inspiration. Il fallait faire bonne figure, non ? Il reporta toute son attention sur elle, sans doute au mauvais moment, puisqu'elle venait tout juste de lui demander s'il y avait des points qu'il voulait éclaircir a propos d'elle. Il ouvrit a peine la bouche, prit de court, gêné. Ca ne serait pas poli de la mitrailler de question. Il devait se contenter de ce qu'il savait de son CV, sa vie passée n'avait rien a voire là dedans. Mais, maintenant qu'elle en parlait, sa curiosité le piqua. Cependant, c'était rassurant. Ne montrait-elle pas qu'elle n'avait rien de honteux a cacher ? Le bogue dont il avait fait preuve amusa la demoiselle, qui prit elle même l'initiative d'en dire un peu plus sur elle. Il hocha positivement la tête lorsqu'elle parla de faire faire des activités sportive au petit. Tous les moyens pour l'user un peu étaient bon a prendre hein. Quand elle évoqua le fait qu'elle ne touchait pas a la drogue, il retint un sourire. D'accord, elle n'avait pas la tête d'une tox', mais qui pouvait dire que le papa devant elle, bien sur lui, futut médecin dans un grand hôpital , avait déjà touché le fond du gouffre, hein ? Il ne fallait jamais se fier aux apparences... Le passage sur la bouffe l'amusa. Rien ne pouvait etre pire que l'immonde nourriture de l'hosto. Et puis, lorsqu'elle parla de Noêl, il se fit attentif. Au point d'avaler chacun de ses mots. " Des questions?"
Au lieu de répondre, il la regardait, juste. Elle allait vraiment être une touche de couleur dans leurs vie. Il est vrai que, William étant plutôt jeune, Jim ne pensait pas nécessaire de marqué le coup avec des déco et tout le tralala pour noel. Mais n'était-ce pas durant ces moments là, qu'on offraient des souvenirs ? Et si il pouvait faire dire a son fils dans plusieurs année : " ahhh, le noel de mes trois ans, je ne l'oublierai jamais!" ça serait.. magique ? Ca serait, de toute façon, mieux que ce vieux sapins en plastique dans le grenier, avec deux guirlande qui se battent en duel... La perspective d'une maison toute décorée, lumineuse, pour l'occasion, lui plaisait. D'autant plus si c'était une personne autre que lui qui s'en chargeait...! " Mh, oui. De quoi as-tu besoin pour les déco ? " il sourit, et sorti de son jean un paquet de cigarette, dont il en alluma une. Will étant couché, ses petits poumons aux chaud, il pouvait s’accorder ce moment, sans que son fils ne frise du nez en murmurant des " papa tu sens pas bon de la bouche " qui pourtant, le faisait rire a chaque fois. " Non, je plaisante, ça n'est pas la première de mes questions, en faite. Mhh ..." Il tira longuement dedans, pour se laisser du temps afin de réfléchir a comment formuler celle-ci , et souffla sa fumée, détendu : " Pourquoi ne pense-tu pas rentrer pour Noel ? - là, il était partagé entre joie, Will ne serait pas "seul " , et compassion : Noel était important pour elle, sa mère était mère poule, et elle avait deja posé la question des jours de congés pour rentrer... - y'a pas de raison. T'es pas prisonnière ici, si tu veux rentrer chez toi, dis le moi juste a l'avance, mais tu es libre d'aller ou bon te semble.. Tout comme tu ne sera pas l'esclave de la maison, a la limite, fais a manger pour le petit, mais ne me compte pas dedans. Tu es la .. mh, "nounou", pas la boniche. Du moins, pas la mienne, je pense que lui, il va vite s'habituer a avoir quelqu'un toujours sur son dos..." il se mit a sourire. C'est vrai, elle n'était pas la pour tout le reste. De toute façon, il ne serait probablement pas là aux heures des repas, alors a quoi bon lui faire une petite boite ? Il essaya de finir rapidement sa cigarette, et l'écrasa dans le cendrier. L'avisant d'un coup d'oeil, il lui proposa : " tu veux rentrer ? Tu n'as pas l'air très résistante a la fraicheur américaine " il ricana et s'arrêta, comme illuminé par une idée géniale " Oh, et au faite "sans doute abolissait-il a cet instant ce statut de "Patron" qu'il avait souhaiter avoir, un minimum " je sais que je suis vieux, mais appelle moi Jim. Et même si tu veux pas, m'en fous, prends ça comme un ordre ! Monsieur Carter... tsss ! " fit-il dans un sourire amical, l'invitant a se lever d'un geste de la main, désignant la maison.

Était-ce de la méchanceté que de ressentir un soulagement en apprenant qu'elle ne rentrerait surement pas pour les fêtes? Ou la simple détresse d'un papa surbookée ? Quoi qu'il en soit, Jimmy eut la politesse de cacher ce sentiment à la demoiselle, hochant simplement la tête d'un air compatissant face a cette nouvelle. C'était dommage pour elle, mais peut-être pas si grave ? Il était peut-être facile pour lui de se projeter dans l'avenir et de penser que lorsque son fils aura son age, il ne trouverait pas ça dramatique de ne pas l'avoir auprès de lui durant les fêtes de Noël. Durant sa jeune jeunesse, bien sur. A un certain age, la magie de Noël n'est plus si intense, et son fils aura sans doute plein d'autres projets pour cette date. Rentrant alors dans la maison bien au chaud, le Papa referma la porte derrière eux, lançant un regard a la demoiselle lorsqu'elle le taquina sur ce « monsieur Carter » dont elle l'avait affublé depuis le départ et qui lui déplaisait légèrement.. Un regard qui disait : Attention jeune fille, je suis ton boss dans le fond. Mais un regard chargé d'humour, cependant. Elle semblait être étonnée qu'il ne la bombarde pas de question. Il avait du mal a saisir pourquoi . La vie de la demoiselle n'était pas sa priorité, mais la qualité de son travail, oui. Et ça n'était pas obligatoirement lié. Comment en était-il si certain ? Sa propre expérience le lui démontrait. Un ancien toxico, meilleur interne, acharné au boulot, qui dit mieux ? Comme quoi, le passé n'était pas si important. Et puis, elle aura sans doute suffisamment de question auxquelles répondre demain matin, lorsque Will sera debout. Elle reprit son thé, et Jim la regarda, s'attendant a la voir déglutir, mais non. Il devait être froid, et infecte. Il sourit lorsqu'elle proposa de donner son calendrier de l'avent au petit. Il n'avait même pas penser a en offrir un a son fils, alors qu'il en avait acheter pour quelques patient relativement jeune. Il ne regrettait pas d'etre pere, jamais, cela dit, parfois, il se demandait s'il pouvait vraiment l'être, s'il y arriverait, si William n'aurait pas été plus heureux dans une autre famille, s'il avait continuer a se détruire comme Jenna, s'il avait été irresponsable... Non, leur fils se serait senti abandonné, et l'idée qu'il puisse nourrir une haine contre lui le faisait frissonner. Il n'était sans doute pas le meilleur des papas, mais il faisait ce qu'il pouvait. Ca comptait un peu quand même, non ? « Non non, ça ne serait pas utile, il en a un. Mh, il est actuellement en magasin mais je le ramène demain ! » se défendit-il. Elle profita qu'il parle de magasin pour rappeler qu'a Noël, il fallait des cadeaux. Elle se proposait de jouer a la mère Noël en allant acheter la liste de william. Idée qui ferait gagné un temps fou a Jim, mais qu'il refusa catégoriquement, d'un mouvement négatif de tête. «  Non, c'est très sympa de ta part, mais non. Je suis encore capable de faire au moins ça, merci. » sa voix était peut-être un peu trop seche pour l'occasion, mais il prenait ça pas tout a fait bien. Pensait-il qu'il n'était pas en mesure de faire au moins ça ? Elle devait lui donner un coup de main pour William, mais elle n'avait pas à prendre les rennes en main comme ça. Ca l'avait légèrement blesser. Donc clairement, il apparaissait comme un papa qui n'avait pas une minute a consacrer a son fils ? Comme un papa qui n'avait même pas envie de perdre son peu de temps libre en magasin, a la recherche du futur cadeau qui créera dans les yeux de son trésor des étoiles d'émerveillement ? Peut-être que la non maitrise parfaite de la langue empecha la demoiselle de s'en rendre compte, ou peut-être justement l'avait-elle très bien saisit, mais elle bailla, prétextant la volonté d'aller au lit. Peut-être que la propre fatigue de Jim lui faisait imaginer toutes ces choses aussi, et qu'elle était simplement fatiguée ? Il lui fit tout de même un sourire poli lorsqu'elle sorti de la piece, avant qu'elle ne grimpe a l'étage. Il ramassa les affaires du petit qui trainaient part-ci part là, tout en avançant jusqu'aux entrée afin de les verrouiller et d'enclencher l'alarme pour la nuit. Une fois la maison sécurisé, et plus ou moins rangée, il grimpa les marches. Sur le palier, il vit la porte de la demoiselle ouverte. Il avait peut-être fait preuve d'impolitesse tout a l'heure, au ton de sa voix. Ca partait d'un bon sentiment après tout... Il avança donc vers celle-ci dans l'optique de lui présenter des excuses, et toqua doucement contre la porte ouverte. Restant a l'extérieur, un peu comme a son habitude, il observa cette chambre et songea que la vie qu'elle allait mettre dedans allait lui paraître étrange probablement. Il fit un nouveau sourire a la demoiselle, et lui souhaita simplement bonne nuit, oubliant l'idée de s'excuser quand elle l'appela monsieur carter, ricanant. Bon, ça n'était pas a cause de ce surnom. Elle avait juste l'air de ne pas en avoir tenu compte, ni de l'avoir remarqué, avec un peu de chance. Il plissa les yeux, pour la mettre en garde.« Bonne nuit et demain part travailler tranquille, promis je m’occuperai bien de ton ange même si je pense … que c’est lui qui va tout diriger demain. Mais j’ai une arme secrète ! » Il rit lorsqu'elle agita la boite de chocolat. William était plus bonbons que chocolat, mais peut-être que ça lui serait utile en effet... ou pas. Il allait sans doute etre infernal au moins une semaine avec elle, pour tester ses limites, et tenter de s'imposer en chef... «  Ooooooh, ça, ça reste a prouver.... Bon courage pour demain. Tu as mon numéro, si jamais tu as besoin de quoi que ce soit, ou si tu rencontre un soucis, n'hésite pas a appeler. Bonne nuit, mhh, encore.» Il repartit rejoindre sa propre chambre, et entre ouvrit la porte de william pour jeter un petit coup d'oeil. La forme sur le lit lui semblait bizarre, il entra et souleva doucement la couverture, y découvrant un nounours. «  William.. » grogna-t-il, n'ayant pas envie de jouer a cache cache avec lui a cette heure ci. Un petit rire provenant de sa propre chambre attira son attention, et il traversa la pièce, trouvant son fils dans son lit. «  Je dors avec toua ! » fit-il en se faufilant sous la couverture. Ca le fit sourire, il enfila de quoi dormir, et répondit «  je me lève tot bonhomme... » et le concerné marmonna sous la couverture «  moi aussi alors. En pus, t'as même pas dit l'histoire ! » reproche qui fit céder ce papa poule, qui s'allongea vers son fils. «  On en était où? » demanda-t-il. «  à la petite fée qui vient pour papa Ours et petit ourson » répondit cash l'enfant. L'histoire? C'était, en général, la façon de Jim pour expliquer les choses a son fils. Il lui avait raconté qu'une fée – Hanna vous l'aurez comprit  - venait aider une famille d'ours. Ca l'aidait a comprendre les choses, et Jim travaillait chaque jour sur une happy end. «  Ah oui... donc, la petite fée arriva chez la famille d'ours, et Papa Ours était genre.. super content. Parce que petit Ourson est la personne la plus importante de sa vie, il l'aime encore plus que le miel tu te rends compte? Mais Papa ours a toujours un peu peur de ne pas être aussi cool que superman pour son Ourson - William l'interrompit : «  toi t'es mieux que superman » Jim sourit, caressant la tete de son fils. Il était sur qu'il la comprenait, cette histoire... « … Et donc la petite fée va devenir la meilleure amie de petit ourson, même qu'elle va ressembler a Papa ours, parce qu'elle le remplace quand papa Ours va travailler avec les Ours en blanc, petit Ourson sera gentille avec elle, et l'écoute comme il écoute son Papa ours. » Les petits ronflements de William arrêtèrent l'histoire, et jim déposa un baiser sur le front de l'enfant, avant de laisser morphée lui raconter la suite de l'Hisoire, dans ses propres rêves.