Salut tout le monde ! Moi c'est Lyra Maggie Sawyers mais tu peux aussi m'appeler Lilou . Je suis né(e) le 23 Juillet 1989 à New-York. Si tu comptes bien, ça me fait donc 23 ans. Autrement, je suis bisexuelle. Et dans la vie, je suis aussi Professeure de Violon. Et puis, je me sens bien ici : Air

Je m'appelle Mélaïs et j'ai actuellement 18 ans. J'habite à Marseille dans le 13. J'ai connu le forum Parce que j'y suis Amaury (Donc, grâce à Capucine) et j'le keaf toujours autant ?. Et comme je suis quelqu'un de très bavard, j'ai un petit mot à ajouter : We'll have to go through 1000 oceans wide

Lyra. Voilà un prénom qui en ferait rêver plus d'un, n'est-ce pas ? On imagine derrière ce si joli prénom une jeune femme tout aussi belle, avec un caractère qui serait doux, tendre, passionné. Mais pourquoi se baser sur les prénoms pour définir les gens. Après tout, ce sont les évènements d'une vie et les contacts qu'on y crée qui font de nous ce qu'on est, non ?
Enfin, bref. Je suis née un 23 juillet 1989 à New-York. Mes parents devaient être un peu hippies quand je suis venue au monde, puisqu'ils ont choisi "Lyra" pour mon prénom. Aujourd'hui, je m'y suis habituée, je n'ai rien à y redire. Et puis, les gens disent que ça fait "rêver". S'il le disent, c'est que ça doit être vrai. Alors, désormais, je laisse couler.
Du plus loin que je ne me souvienne, j'ai toujours habité New-York, la ville qui ne dort jamais. Cette ville m'a intriguée pendant toute mon enfance, avec ses légendes, ses surnoms qui évoquaient à mon oreille des monts et merveilles. Mon père adorait me racontait des légendes toujours plus belles, plus merveilleuses, éveillant une imagination hors du commun, qui se présentait particulièrement pendant mes rêves. Aujourd'hui, avec ces rêves dont je me souviens, je pourrais presque écrire un roman. Enfin, si jamais j'en avais vraiment l'envie et le courage. Ce qui n'est pas vraiment le cas, il faut l'avouer. L'écriture, ce n'est pas ce qui me passionne le plus. Ce qui me passionne réellement, je l'ai découvert alors que je n'avais que six ans. Le violon. J'avais rencontré une dame qui en jouait, lors d'une représentation d'une comédie musicale. Et j'avais trouvé qu'elle en faisait tellement bien, que le son qui en sortait était tant agréable que j'ai directement sû que j'étais comme.. faite pour ça. Au grand damn de mes parents, j'ai commencé à jouer du violon. Bien évidemment, il faut supporter les sons désagréables qui en sortent lorsqu'on est que débutant. Ca ressemble plus à des grincements de porte rouillée qu'à de la musique. Enfin, au moins pour les six premiers mois, si on est un élève attentif, et qui essaie d'arriver au mieux. Sinon, il faut subir bien plus. Mais heureusement pour mes parents, j'étais vraiment passionnée de cet instrument, tant que j'ai très rapidement appris à m'en servir. Au bout de six mois, comme pour la moyenne des gens, je jouais un son acceptable, qui n'arrachait pas trop les oreilles. Bon, je n'étais pas dans les plus douées, et j'étais dans les plus jeunes, mais j'essayais, espérant un jour pouvoir me mesurer à ces gens qui mettent de très jolies introductions au violon dans leurs chansons. Même si je ne sais pas non plus chanter.
Ma famille a toujours cherché à m'offrir le mieux, subissant et acceptant tous mes caprices. Certes, ce n'était pas la meilleure chose à faire, mais je ne peux pas vraiment leur en vouloir, puisque tout ce que j'ai toujours voulu, tout ce que j'ai pu demandé, même silencieusement, ce que je n'ai pas eu le temps de formuler à haute voix, ils me l'offraient. Pour me faire plaisir, simplement. C'est certainement pour ça que je suis une des personnes les plus entêtée au monde. Si je vise quelque chose, je ne m'arrêterais pas pour tenter de l'avoir, sauf si bien sûr, il est évident que cette recherche est vouée à l'échec.
Bon, je n'étais pas non plus une petite peste, et mes caprices n'étaient pas des plus fréquents, mais chaque personne connaissant ma famille remarquait bien vite qu'il n'était pas bien difficile de les mener par le bout du nez, bien au contraire.
J'ai toujours été ce genre de fille très sociable. Aller vers les gens, me faire des amis, ce n'était pas bien compliqué pour moi, je n'ai pas vraiment froid aux yeux. Au contraire, on dit bien souvent de moi que je n'ai peur de rien, et ce, même s'il faut foncer dans le lard. J'aime être franche, et quand je rencontre des gens, j'évite de leur montrer une part de moi qui n'est pas réelle, qui serait plutôt ce qu'eux ont envie de voir, envie de connaître. Soit on aime, soit on n'adhère pas. Je ne cherche pas à faire dans la demi-mesure. Et étrangement, on remarque également ça dans mon caractère. Je suis à tout prendre, sinon rien.
C'est peut-être ça qui a fait que j'ai trouvé une amie en or, alors que j'avais neuf ans. Elle a toujours supporté mes sautes d'humeur, et on ne s'est que très rarement disputées. Quand je parlais d'elle, plus petite, je la définissais comme étant ma soeur. Esperanza. Encore un nom qui fait rêver, me diriez-vous. Elle a toujours supporté mon énergie qui fatigait les autres, comme si je la puisais dans la leur, mon enthousiasme qui agaçait pourtant tellement les autres. Enfin, depuis nos neuf ans, nous sommes restées amies. Aujourd'hui, il est évident pour moi qu'elle est ma meilleure amie. J'aime passer du temps avec elle, et elle peut toujours compter sur moi, quoi qu'il n'arrive. Sur une Lyra un peu plus mature qu'au départ, mais qui reste plutôt la même. On se voit toujours, et un samedi sur deux, on se retrouve chez l'une, ou chez l'autre, et on passe une soirée entre filles, à parler de tout et de rien, et surtout, à penser à autre chose.
Après avoir fait dix ans de conservatoire, je suis désormais professeure de violon. Pas étonnant, vu qu'il s'agissait de ma plus grande, et surtout, unique passion. J'adore ce que je fais, mes élèves ont toujours des petites choses pour me faire sourire, et certains me font penser à moi plus jeune. Ce n'est pas le métier le plus dur du monde, d'autant plus que je n'ai pas de nombreuses heures à travailler, mais cependant, je gagne bien ma vie, en faisant ce qu'il me plaît. Alors je n'ai pas grand chose d'autre à dire, et je ne regrette pas vraiment mon choix de vie.
Je vis dans un petit appartement trois pièces, seule. Mais ne nous fourvoyons pas : je ne passe pas énormément de temps là-bas. Je préfère sortir, le soir, en boite, juste pour penser à autre chose. Mais maintenant, je fais attention. Je me suis déjà faite frappée dans le métro, en rentrant. Une semaine et demi à l'hôpital. Alors, désormais, je rentre en taxi, si j'ai bu, et sinon, je prends ma voiture, mon vélo.. enfin, ce que j'ai pensé à prendre, et surtout, selon où je suis. Les gens que je connais disent que je suis une peureuse, que ça ne sert à rien de se trimballer avec une bombe lacrymogène dans son sac. Mais je pense que ça peut toujours être utile. Au moins psychologiquement. Je me sens plus en sécurité, et non pas laissée à moi-même.
Mais heureusement, la vie continue, et cet évènement a fini par passer, à ne plus être présent dans ma tête comme au début. C'est plutôt un mauvais souvenir qui me permet d'avancer malgré tout, mais plus sûrement. Je ne suis pas le genre de personne a avoir peur, et à me focaliser sur les mauvaises choses de la vie. Sinon, on passerait la plupart de notre temps à souffrir, à crainde, et surtout à ne pas vivre.
La vie continue, et il peut y avoir tellement d'opportunités, de choses qui peuvent être tellements belles qui arrivent qu'il n'y a pas de raison de se focaliser sur les mauvais moments. Oui, vous me trouverez certainement très -voire trop- positive, mais il faut bien. Je ne suis pas non plus quelqu'un qui voit tout en rose, il ne faut pas se méprendre. Mais parfois, un peu de "bons côtés" de la vie ne fait vraiment aucun mal.