Sujet: + communication breakdown. TEDDY Lun 4 Fév - 11:25
Ludmila Teddy Azarov-First
Today I break my promises
∞ MON MONDE A MOI
Salut tout le monde ! Moi c'est Ludmila Teddy Azarov-First mais tu peux aussi m'appeler Ted'. Je suis né(e) le 15 décembre 1991 à Moscou. Si tu comptes bien, ça me fait donc 21ans. On dit de moi que je suis Intelligente, Extravertie, Enjouée mais attention aux apparences, je sais me montrer également Violente, impulsive et vulgaire. Physiquement, je vais vous faire baver : je suis le sosie de emma watson. Une chance, n'est-ce pas ? Et puis, j'aime cette chanson : Dangerous
∞ ET MES GOUTS DANS TOUT CA ?
Je déteste la télévision, Mina, le bruit des klaxons, l’odeur du brûlé, les éclairs et le tonnerre, Mina, le froid, els vieilles qui gardent leur sac contre elle, Mina, les métros vides, les ciels sans étoile, la pleine lune, les mains baladeuses, Mina, celui qui m’a volé ma virginité, tous les autres, les gens, les sentiments, les sourires charmeurs, les regards en coin, Mina, mon père, les chiens qui aboient la nuit, les meubles qui craquent, les voitures blanches, les hôpitaux, le sang, les bouffonnes qui boivent des cocktails légers, les strings, les pétasses qui déhanchent du cul, les personnes trop correctes et coincées.. La liste est encore longue..
J’aime la pluie, les sucreries, l’argent, voler, frapper, hurler, courir, l’adrénaline, les conneries, squatter des baraques de riches, dire des gros mots, écouter de la musique, lire, respirer l’odeur des vieux livres, Jonah, les yeux clairs, les mecs grands, la folie, les chats, fast-food, charmer pour attendrir mes proies, obtenir un gros billet après un vol, me faire draguer puis envoyer bouler, les mecs fiers, la jalousie, la vulgarité, la violence..
∞ ET DERRIERE L'ECRAN, C'EST QUI ?
Je m'appelle Alex ou Lou' et j'ai actuellement 23 ans. J'habite à Paris dans le 91. J'ai connu le forum par Kiara et je l'aime beaucoup. Et comme je suis un gentil membre, je crédite les icones et gifs utilisés : ils ont été faits par tumblr.
Dernière édition par L. Teddy Azarov-First le Lun 4 Fév - 14:51, édité 7 fois
Difficile d’établir un profil. De donner des informations sur ce que je suis, ce que je fais. Je n’aime pas l’intimité, partagée des secrets ou révélée des détails sur ma personnalité. J’aime mon jardin secret et cette nuance de mystère que j’exerce. Je déteste qu’on devine mes intentions, mes émotions. J’ai plutôt tendance à fuir la complicité et les liens affectifs. Tout ce qui se rapproche à un sentiment et qui affecte mon muscle vital, adieu. Personne ne sait véritablement si j’aime ou je déteste. C’est mieux ainsi. J’ai quelques extraits de mon journal intime, histoire de ne pas arriver les mains vides.
Cher néant, Il est minuit et elle n’est toujours pas rentrée. J’ai faim, y’a plus rien dans les placards depuis deux jours. Elle a reçu de l’argent, je l’ai vu dans l’enveloppe, mais ça n’a pas servi à remplir le frigo. Je me doute dans quoi s’est passé. Sa putain de drogue. J’ai seulement neuf ans et c’est moi l’adulte. J’en ai marre. Quand je vois mes camarades d’école, ils sont tous aimés et choyés. Moi j’arrive seule le matin, je repars seule le soir. Personne n’assiste aux réunions et Mina ne répond jamais au téléphone, elle n’en a pas. C’est difficile d’expliquer à l’école que personne ne s’occupe de moi. On me placerait, je ne suis pas idiote. Et même si je déteste Mina, je ne veux pas partir. Elle m’a mise au monde. Je ne veux pas devoir m’attacher à une autre famille. La vie était bien plus belle jusqu’à mes six ans. Quand il y avait encore Jonah. J’ai toujours cru que c’était mon père. Il était toujours là et lui s’occupait de moi. Quand Mina oubliait de me changer mes couches, que je restais parfois une journée entière sale avec la même couche, le nez coulant, les cheveux emmêlés et la faim au ventre. Je me souviens d’une conversation que j’avais entendue un soir. Ils se disputaient pour une dose. Mina dépensait tout l’argent pour la drogue, Jonah payait sa part aussi mais elle piochait dans ses affaires. Et là, Mina avait hurlé que tout était de ma faute. Jonah avait alors renchéri avec cette phrase terrifiante et qui me situe bien. « Tu aurais préféré la laisser pourrir dans cette poubelle certainement ! C’est ta fille Mina bordel ! » Jeté aux ordures en simple nourrisson, quelle vie royale. Après ça, j’ai décidé que si je voulais vivre correctement, je devais me débrouiller seule. J’ai appris à lire et à écrire bien avant d’entrer en classe. J’avais un vocabulaire exceptionnel pour mon jeune âge. J’étais une adulte à cinq ans. Il n’y avait qu’à l’école où je pouvais enfin joué mon rôle d’enfant. Je courrais, je dessinais, l’innocence était là. Mais aujourd’hui, je ne m’amuse plus. J’ai un poids sur les épaules comme si je suis responsable de tous nos soucis. Jonah est mort d’une overdose il y a trois ans. C’est moi qui l’ai retrouvé, sur le sol. L’image reste gravée dans mon esprit. Et pourtant, combien j’aurais souhaité que ce corps pâle soit celui de Mina. C’est méchant mais… elle rentre ! J’espère qu’elle a pris à manger.
Je déteste la pitié. Je ne veux pas en voir dans les regards qui se posent sur moi. C’est peut-être pour ça que je garde pour moi tous les aspects de ma vie. Je préfère donner une image de fille dure, inatteignable. Comme une bête sauvage. C’est plus simple pour moi. De toute manière, personne ne saura. Personne n’aura les mots. C’est du passé. À quoi bon le ressasser ?
Cher néant, Grande nouvelle, Mina m’a ramené une surprise ce soir. Je la déteste. Aujourd’hui j’ai quinze ans et elle a voulu marquer les choses peut-être. Quand je suis rentrée de la bibliothèque, je l’avoue, j’ai eu le cœur battant. J’espérais une première intention, après quinze ans de vie commune. Un véritable cadeau autre qu’un « tu as gâché ma vie ; tu sers à rien … » Ne serait-ce qu’une écharpe, un bonnet. Mais non, j’ai eu droit à quelque chose de plus grandiose selon ses mots. Les lumières étaient éteintes. J’ai ouvert la porte et ils ont tous surgi des ténèbres en criant : « Bon anniversaire ». Mon dieu. Mon cœur de pierre s’est légèrement fendu et j’ai laissé glisser une larme. Unique. Si j’avais su. On m’a assise de force sur notre canapé pourri et on m’a tendu un verre. Et là, ma mère avait un sourire que je ne lui avais jamais vu. « Il court, il court… le furet. » J’ai froncé des sourcils. Mais j’ai bu mon verre. On était une quinzaine dans l’appart miteux. Que des amis à ma mère, des défoncés. Et ils ont eu la bonne idée de foutre du LSD dans douze des quinze verres. Moi j’avais l’exception, le verre où ils étaient sûrs que j’aurais droit à mon voyage. Et en effet, j’ai voyagé. Je me suis laissée emporter, j’ai été… je crois… la gamine la plus heureuse du monde. J’ai perdu ma virginité. Un des mecs de ma mère m’a emportée avec lui dans la chambre. Mais je n’ai pas dit non. Je ne pouvais rien refuser. Le matin a été plus difficile. Quelle pute ! Je me suis réveillée, j’ai sauté de mon lit et j’suis allée l’étrangler. Je l’ai secouée sur le lit, j’étais prête à la tuer et je l’aurais fait. Je voyais son visage devenir rouge sous mes doigts, je hurlais, je l’insultais. Je lui en voulais. Un de ses potes m’a arrêtée en me balançant à l’autre bout de la pièce. J’étais en pleine rage. « Crève ! Crève ! » Je suis partie dans ma chambre, j’ai ramassé tout ce que j’avais –soit pas grand-chose– et je suis partie. Me voilà en pleine rue, avec un sac de voyage sur les épaules. Et seulement dix dollars en poche. D’ici, mon avenir me parait bien court.
Je ne sais pas ce que j’ai fait. Pourquoi j’ai mérité une vie comme celle-ci. Peut-être parce qu’au fond, je mérite de vivre la misère. Je ne sais pas. J’observe autour de moi, je vois bien que je ne suis pas la seule malheureuse et c’est pourquoi je ne m’apitoie pas sur mon sort. Il y a pire que moi. J’arrive à manger, j’arrive à m’habiller. Et je dors toujours sous un toit, jamais le même. Mais je me débrouille. Alors, oui, y’a pire que moi.
Cher néant, Mon pauvre journal. Tu as subi cette nuit d’averse. Je suis désolée, mais je n’ai pas réussi à trouver un toit. Faut dire que des gens qui se cassent en vacances y’en a pas tous les jours. J’ai relu dernièrement les dernières pages et c’est vrai que… j’étais bien pessimiste sur mon avenir. Depuis quelques mois, j’ai trouvé la solution. Je vole, j’suis devenue pickpocket. Et ma foi, je m’en sors bien. J’revends mes petites trouvailles et avec ça, je peux manger. Bon, je n’ai jamais assez pour me payer un appart donc je reste SDF mais c’est pas grave. Merci à tous les bourgeois et pourris de NYC, je squatte chez eux quand ils ne sont pas là. Ou alors, j’braque des endroits publics. Comme ce bon théâtre qui a des putains de canapé pour dormir. Je regrette de ne pas pouvoir faire des études, j’ai des capacités, je le sais. Je suis loin d’être idiote, je sais même que mon QI est bien plus élevé que la moyenne. Mais je n’ai pas les moyens et depuis mes quinze ans, plus aucun adulte sur mon dos. Si on me trouve, j’irais directement dans un foyer. Je tiens à ma vie de nomade. J’aime ça. Malheureusement, c’est la dernière fois que j’écris parce que j’arrive aux dernières lignes. Je trouverais un autre moyen de me soulager. J’ai cette colère malsaine en moi qui veut exploser. Faudra bien que ça pète un jour.
Ça va faire six ans que je vis comme ça. Six ans de rue, de vols. Si je me fais arrêter, je suis bonne pour un très long séjour derrière les barreaux. Mais j’aime cette sensation d’interdit qui plane autour de moi. C’est l’adrénaline, je crois.
Dernière édition par L. Teddy Azarov-First le Lun 4 Fév - 13:32, édité 6 fois
Bienvenue sur WITS ! Bonne chance pour la suite de ta fiche et fais nous signe quand tu penses avoir terminé SI tu as une question, n'hésite surtout pas
Oh, il y a juste un truc qui ne va pas avec le groupe :s tous les membres mineurs, donc de moins de 21ans, sont directement dans les Teenage Dream. Donc si tu veux etre dans les Dangerous, il faut que tu augmentes ton age d'un an