Salut tout le monde ! Moi c'est Abigail Catherine Marshall mais tu peux aussi m'appeler Abi. Je suis né(e) le 18 Juillet 1989 à Greenwood. Si tu comptes bien, ça me fait donc 26ans ans. Autrement, je suis Hétérosexuelle. Et dans la vie, je suis aussi Secouriste. Et puis, je me sens bien ici : water

Je m'appelle Psyché/Marine et j'ai actuellement 24ans ans. J'habite à Un coin perdu dans le 91. J'ai connu le forum Grâce à Spencer et Le forum est toujours top. Et comme je suis quelqu'un de très bavard, j'ai un petit mot à ajouter : Ravie d'être de retour parmi vous *banana*

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<span class="pris">► Malese Jow </span> ∞Abigail C. Marshall

Raconter mon histoire n’a rien de très original en soit, vous connaissez tous les téléfilms qui passent en période de fête. L’endroit où j’ai grandi y ressemble en tout point ; Greenwood une petite ville tranquille du Canada où tout le monde se connaît et se salue. Je me rappelle peu de choses de mon enfance avant mon arrivée aux U.S.A. Mes parents semblaient heureux de ma venue, et la fillette déjà présente dans ce foyer aussi. Une petite enfance tranquille en somme. Il faut dire que l’ignorance et l’innocence de l’enfance sont de sacrés mécanismes de défense. Je n’ai jamais vu le désarroi de ma mère ni entendue ses larmes… Je ne sais toujours pas si j’en suis consciente aujourd’hui c’est dire.

Premier bouleversement, notre arrivée à Seattle. Ma grande sœur fut loin d’apprécier ce changement et ne se gêna en rien pour le dire. En ce qui me concerne, je ne peux pas dire que j’étais contre et encore moins si j’étais pour. Nous devions simplement venir aux Etats-Unis pour le travail de mon père, alors toute la famille Marshall a dû suivre le mouvement. Mes parents ont toujours été unis et très liés. Certes, mon père devait beaucoup s’absenter, une chose compliquée à vivre mais le travail l’exigeait tout simplement… Maman a toujours tout fait pour que son absence nous paraisse plus courte. Mes parents ont très vite été un modèle pour moi, du couple idéal solide et amoureux. Naïveté de l’enfance peut-être. Après tout, on voit toujours nos parents comme des héros, dignes de personnages de contes de fée, j’ai toujours rêvé en les voyant de trouver mon âme sœur, avoir cette chance qu’ils ont eu.
Il faut dire qu’avec mes yeux d’enfant, je voyais mon père comme un héros aussi important que Batman. Non je ne parle pas de superman. Lui il a des pouvoirs, c’est de la triche ! Mon père, mon modèle. Je faisais absolument tout pour lui plaire et avoir son affection. Il faut préciser que ce n’était pas ce qu’on appelle un père présent, de ceux qui assistent aux spectacles de fin d’année ou qui vous aident à faire vos devoirs. Je ne m’en suis jamais plains même si j’en ai souffert. Après tout, j’avais mon modèle, ma confidente, ma meilleure amie : JJ ma grande sœur. On peut dire que j’étais comme un pot de colle, voulant l’imiter et lui ressembler. En grandissant, notre complicité a toujours été très naturelle et elle a toujours était là pour me consoler le soir quand notre père me manquait trop.

En ce qui concerne ma mère, lorsque nous étions toutes les trois, on pouvait voir irradier le bonheur sur son visage. Une mère présente et aimante, mais assez effacée par rapport à mon père. De part son métier, nous, sa parfaite petite famille, devions participer à des soirées avec ses collègues.. Je me prenais toujours au jeu, me souvenant parfaitement des paroles de ma mère : « toujours porter un masque face aux autres afin qu’ils ne puissent jamais voir ce que nous ressentions vraiment, voilà la vraie force d’une femme. » Cependant ce fameux masque se fissura le jour où on m’annonça le départ en pension de ma grande sœur. A ce moment-là, les questions s’accumulèrent dans mon esprit : comment ? Pourquoi ? Mais quand on a seulement huit ans, on n’a pas vraiment le droit à la parole sur ces choses-là. J’ai donc écouté les explications de mes parents, restant inconsolable quand elle est partie… Surtout qu’elle est très peu revenue à la maison par la suite. Moi j’attendais avec impatience chaque week-end pour la revoir, je ne comprenais rien à la situation, me refermant chaque jour un peu plus. Bien évidemment, j’avais vu les changements étranges qui s’étaient opérés chez ma grande sœur, et entendu papa lui crier après plus d’une fois. Mais elle me rétorquait sans cesse de ne pas m’inquiéter, que nous étions sœurs à jamais malgré l’éloignement. Dès qu’elle daignait rentrer, j’étais la plus heureuse du monde, la trouvant de plus en plus secrète en grandissant. Je m’attendais moi aussi à finir en pension, raison pour laquelle je faisais tout pour être la meilleure à l’école , pour pouvoir rester avec maman qui se trouvait de plus en plus seule, papa travaillant beaucoup… Eloignée de ma sœur, mon double, un fossé s’est formé entre nous deux. Certes, il y’avait l’éloignement mais aussi de long silence sans forcément que ça soit volontaire, Jenna  semblait s’être trouvée au pensionnat. Pour la première fois notre différence d’âge s’est fait sentir, des choses qu’elle ne voulait pas me dire et une incompréhension de ma part du à cela. Certes les nouvelles technologies aident à garder le lien, mais ne comble en rien le manque. Je mentirais si je disais ne jamais lui en avoir voulu. Je me suis sentie rejetée en quelque sorte par JJ, quelques soient ses excuses pour ne pas venir. A l’entrée de l’adolescence, j’ai bien compris qu’il y avait autre chose : pour la première fois elle refusait de me dire quoi ! Chose que j’ai vraiment eu du mal à encaisser… C’est donc mal dans ma peau que je suis rentrée dans l’adolescence et l’entrée au lycée fut délicate. N'étant pas des plus sociables, je m’inventais très vite un monde à moi. Seul endroit où je pouvais exprimer tout ce que je ressentais, même les sentiments les plus douloureux que je ne parvenais pas à formuler avec des mots. Il me suffisait d’une feuille et d’un crayon pour arriver à vider mon sac.

Très loin d’être dans les personnes populaires, je cherchais à être la plus discrète possible, celle qui se fond dans la masse pour n’être vue de personne. Toujours dans la masse, préférant m’attabler et griffonner plutôt que lier des amitiés, ma vie se résumait aux cours, aux cours de tutorat que je pus vite donner. Rien d’autre, je n’avais pour but que d’entrer dans une brillante école de médecine. J’étais donc en parfait décalage avec mes semblables. J'étais une fille assez effacée qui garde tout en elle, jusqu’à ce que je la rencontre : Meg ! Mon opposé mais aussi celle qui a réussi à me faire sortir de ma coquille. Une fille qui se fiche de tout, grande gueule et qui l’assume et surtout un vrai don artistique . C'est au parc que je l’ai rencontré la première fois, elle qui m’a décidé à poser pour elle. Je crois me souvenir que je tremblais comme une feuille pendant les deux premières heures d’ailleurs. Poser pour sa peinture fut une épreuve, et encore ce n’était pas un nu, juste un portrait que je vécus comme une réelle mise à nu. C’est finalement en échangeant sur nos dessins que l’amitié est née. C’est avec elle que j’ai donc fait mes premières bêtises, connu mes premières soirées, et que j’ai connu l’homme auquel je suis unie aujourd’hui : Elijah mon confident de toujours. Il faut dire que j’ai mis un temps fou à le voir autrement, à le considérer autrement que comme un ami. Comme si j’étais la seule à ne pas voir qu’autre chose nous liait au plus profond de nous… Bon trio en somme, uni comme les cinq doigts de la main. C'est grâce à eux que j’ai assisté au bal de fin d’année, bien trop heureuse d’en finir avec le lycée, sachant que j’étais prise en médecine.

Malheureusement Meg quitta vite la bande des trois mousquetaires pour l’Angleterre. Elle, qui rêvait d’être exposée dans une galerie d’art, pensait que Londres était l’endroit idéal. Comment la retenir dans ces conditions ? On dit que lorsqu’on aime vraiment quelqu’un on doit le laisser partir. Alors avec Elijah, nous nous sommes très vite rapprochés. Nous sommes devenus un vrai petit couple fusionnel. Je crois qu’avant le soir de mes dix-huit ans, je n’aurais jamais eu le courage de l’embrasser et lui dire mes sentiments de peur de perdre cette amitié si forte au profit d’une histoire qui risquait de ne pas durer. Et pourtant un an après nous étions mariés.
D’ailleurs heureusement que je m’étais rapprochée à nouveau de ma sœur qui semblait vouloir garder contact plus que tout. J’étais la plus heureuse du monde en sachant qu’elle venait et acceptait ainsi d’être ma demoiselle d’honneur. Ce jour-là fut le plus beau de toute ma vie !

Les années passent, on laisse nos rêves pour réaliser un objectif que l’on croit être la fameuse foutue clé du bonheur. Mais au fond, on se paume encore plus. Par exemple ,moi qui ai toujours voulu être médecin, allant même jusqu’à demander un stéthoscope au père noël, j’ai tout abandonné après un mois de résidence. Assez pitoyable non ?! La réaction de mon père ne se fit pas attendre longtemps d’ailleurs. Mais pour la première fois, moi la petite fille parfaite, je me foutais de ce qu’il pouvait bien penser ! C’était la première fois qu’un patient décédait alors que j’étais seule au bloc. L’internat fini, on vole de nos propres ailes, on a plus de responsabilités. Je n'ai pas su gérer,  pas que ça soit mon premier décès non. Seulement cette fois-ci, je me sentais complétement responsable… Incapable de respirer, ni de parler… Incapable de rien, donc incapable de rester ! J’ai tout envoyé valser et pour la première fois de ma vie, l’avis de mon père ne m’importait guère. Il n’était même pas fichu de voir que j’allais mal ! S’ensuivirent des cris et quelques noms d’oiseau avant que je ne claque la porte jurant haut et fort que je ne remettrais plus les pieds là-bas !

J’ai été heureuse avec Elijah. Je ne peux pas dire le contraire. Ce serait mentir.  Il fut mon premier et mon seul amour. Mais en envoyant valser la médecine, étrangement notre parfaite vie maritale paisible ne me convenait plus. Notre présent ne ressemblait en rien à ce que l’on s’était promis… L’amour aussi on en a une certaine vision enfant et la réalité est bien plus complexe. Après la passion du début, les rires se sont évaporés presque naturellement. C’est triste à dire… A considérer que tout est acquis grâce à cet anneau à l’annulaire. Cela peut paraître risible pour certains, mais nous parlions toujours d’un avenir avec des enfants, un chien un jardin… Une vie parfaite en somme. C’était notre rêve, enfin c’est ce que je croyais. Elijah a vite été très pris par son travail et mes études de médecine sont devenues, il faut le dire, une priorité. Progressivement on s’est éloigné, remettant les choses au lendemain. Lendemain qui n’arrivait jamais. Et cette famille que j’ai tant rêvée est devenue un mirage….

« Tu fais quoi là ? »

« Je m’en vais…. Elijah sois franc. Depuis l’arrestation de mon père et même avant, toi et moi on ne fait plus d’efforts l’un pour l’autre. C’est à peine si on est coloc… C’est cette vision que tu avais de nous quand on avait dix-huit ans ? Moi non ! Cela ne peut plus durer ! Tu sais que je ne divorcerai pas pour mes parents mais j’en ai marre de me leurrer pensant que tout ira mieux … »

Je me revois appelant Jenna  pour lui dire que papa venait d’être arrêté. Je n’ai pas tout de suite su de quoi il était  question, et là verdict : malversations et divers fraudes. Il fallait que je la contacte très vite et c’est vrai que j’ai parlé du risque d’expulsion. Après tout, notre famille est canadienne et cette arrestation pouvait changer toute notre vie en un claquement de doigts.

« Maintenant que tu as la citoyenneté, tu t’en vas c’est ça oui plutôt. Je me rappelle à quel point tu avais peur pour ta famille ce soir-là. Depuis, tu as tout le temps peur d’ailleurs ! »

Ma main atterrit avec violence sur sa joue tout en rétorquant.

« Tu n’as pas le droit de rendre notre histoire, nos huit ans de vie commune en un truc aussi  pitoyable qu’une raison pour rester aux Etats-Unis… Premièrement, j’ai ma carte verte et deuxièmement, je suis écœurée que tu puisses penser cela  parce que ton ego ne peut pas gérer le fait que je te quitte !  Et puis, c’est toi qui as changé en modifiant ton « je ne veux pas un enfant tout de suite » en « je n’en veux pas du tout ». Tu sais pertinemment que je ne renoncerai jamais au fait d’être mère… Ne me contacte pas. Je veux que tu sois heureux mais je sais aussi que cela ne sera pas avec moi… »

Le divorce je ne pouvais l’envisager. Mes parents ne l’auraient jamais accepté. Ce n’est pas quelque chose qui se fait chez les Marshall. Il ne m’a jamais été infidèle, ne m’a jamais frappé alors pourquoi le quitter ? Voilà la vision de mes parents. Je ne pouvais pas briser le cœur de ma mère et décevoir une fois de plus ceux qui m’ont permis d’en arriver là.
C’est sur ces mots que j’ai tout claqué, me décidant à aller à New-York. Après tout, ma sœur aînée va se marier et je ne peux louper ça. Dans l’avion, je me rappelle les paroles de Lindsey et de ce fameux dessin dans son casier. Lindsey… Mon mentor à l’hôpital, ma titulaire, et ma meilleure amie. Elle veut avoir des nouvelles d’un certain Spencer Flint et n’a cessé de me dire que je dois me taire à tout prix, pour qu’il soit heureux … Je suis la mieux placée pour comprendre la situation après tout. C’est ce que je souhaite aussi pour Elijah même si ça veut dire être sans moi. Une partie de moi se dit que si nous sommes vraiment fait l’un pour l’autre, il viendra me chercher et me comprendra. Comprendra que je ne peux pas renier mon envie d’être mère, sinon cela signera la fin de notre histoire, je pensais pouvoir renoncer à tout par amour mais je me rends compte que non. Je ne pourrai renoncer au fait de devenir mère.

Comment expliquer à JJ que je reste vivre à New-York ? Je ne sais pas… Pourtant, je sais que ma vie n’est plus à Seattle. Une page se ferme, une autre s’ouvre.

Et voilà ! Tu y es arrivée ! ^^ Merci d'avoir pris ma petite soeur ! Bienvenue officiellement à NY !

Félicitations ! Tu fais partie de la liste des membres validés de WITS !   Et pour l'occasion, tout le monde fait péter la bouteille à ton honneur Mais attention, ce n'est pas terminé maintenant, il te reste deux ou trois trucs à faire comme avoir pleins d'amis ! Eh oui ! Va donc découvrir le monde des fiches de liens de la mort qui tue, te trouver un logement qui claquera sa maman et court vite RP avec nous tous !    Si tu es sympa tu peux aller voter sur les Tops Sites, au moins tu nous fileras un coup de patte pour que l'on soit un peu plus connu.   Et si tu te sens seul, crées-toi donc un scénario d'amour (ou non). Le plus important reste que tu nous aimes fort fort fort (allez ne mens pas on le sait !).