Hécate & Arès

▴I will fight, to fix up and get things right▴

« Juste pour te prévenir Hécate est à l'hôpital. » Voilà le message qu'il a eu de ses parents alors qu'il vient juste de se lever. Arès a des problèmes d'insomnies depuis qu'il est parti en prison alors, quand il parvient à s'endormir, il est tard et lorsqu'il se réveille il est encore plus tard. Du coup, quand il vérifie l'heure à laquelle le message a été envoyé, il se retient de se frapper. Ça fait deux heures qu'il a reçu ça et il doit se dépêcher d'y aller. En se préparant pour aller à l'hôpital, il se demande comment ses parents ont réussit à avoir son numéro de portable. C'est sûrement son avocat qui leur a donné en espérant peut être qu'ils renoueront contact. Sauf que c'est impossible. Les Jones l'ont rayé de leur vie dès la fin du procès et la prononciation du mot coupable par le juge. Arès se dépêche de sortir du centre où il habite pour le moment et au lieu d'attendre pour prendre le bus, il se met à courir pour arriver à l'hôpital. Il n'est pas très loin mais il lui faut quand même dix minutes pour l'atteindre. Il espère qu'il ne verra pas ses parents. Il n'a pas envie de les voir et encore moins de leur parler. Arès se presse à l'accueil et demande la chambre de Hécate Jones. Il est content de voir qu'elle ne s'est pas mariée et que donc, elle ne porte pas encore le nom de famille de quelqu'un d'autre. Quelque part, ça le rassure qu'ils aient encore ce lien entre eux. Il aurait très mal vécu le fait qu'elle coupe cette dernière chose qui la relie à lui. Il attend donc que l'hôtesse d'accueil lui indique la chambre avant de prendre les escaliers et de les monter quatre à quatre en souhaitant ne pas tomber sur ses géniteurs. Seulement, c'était sans compter sur chance légendaire. À peine a-t-il mis le pied dans le couloir correspondant qu'il voit au loin le couple accompagné de leur ami médecin. C'est sûrement lui qui s'occupe de sa sœur. Il s'avance le regard fixé droit devant lui et passe à côté d'eux sans même les saluer. « Tu pourrais dire bonjour Arès. » La voix de son père s'élève alors qu'il pensait qu'il allait lui aussi faire comme si de rien était, comme s'il n'était pas là. Arès se retourne et garde un visage impassible même si dans ses yeux, on peut clairement lire tout le mépris et la haine qu'il a pour ses parents. Comment peuvent-ils penser qu'il va se montrer courtois et poli alors qu'ils l'ont traîné dans la boue ? Sa colère augmente au fur et à mesure que son regard se fixe sur son paternel. Il a envie de lui en foutre une et l'idée de le voir pisser le sang le fait sourire dangereusement. Les Jones se reculent effrayés par ce qu'ils voient. « Je vois pas pourquoi je dirais bonjour à des personnes qui m'ont abandonné et qui m'ont de suite catégorisé dans les coupables avant même de me laisser me défendre... » répond-il, son sourire narquois toujours sur les lèvres. « Et puis, je croyais que j'étais plus votre fils. » ajoute-t-il en tournant les talons avant d'entrer dans la chambre de sa sœur. Il ouvre la porte et la referme derrière lui. Ses yeux se posent sur le corps endormi de sa sœur dans le lit de l'hôpital et il sourit tendrement. Arès remarque alors la fatigue qui creuse son visage et la joie qui avait pris place sur ses lèvres s'estompe pour laisser place à l'inquiétude. Est-ce qu'elle dort assez ? Est-ce qu'elle mange assez ? Aussitôt, il se rend au pied du lit pour récupérer son dossier et commence à le lire. Apparemment elle a eu une baisse de tension. Ses craintes se confirment. Elle fait trop d'effort. Un mouvement attire son attention alors qu'il n'a pas fini de lire et il relève les yeux des feuilles pour les poser sur sa jumelle. « La Belle aux Bois Dormant se réveille enfin ! » Le temps qu'elle se réveille comme il faut, Arès replonge dans la lecture de son dossier médical et tombe alors sur un truc qui le gêne. Enceinte ! Comment Hécate peut-elle être enceinte ? Enfin il sait bien comment mais pourquoi ? Il ne veut pas non ! Elle n'a pas le droit de lui faire ça. Il lui jette alors le dossier sur les genoux alors qu'elle s'est assise. « Je vois que tu t'es bien amusée pendant que je pourrissais en prison... Y en a beaucoup en plus de celui que t'as dans le ventre ? » Oui clairement, Arès prend sa sœur pour une pute. Il y a des années maintenant, il s'était battu contre des types au collège parce qu'ils avaient osé traité sa sœur de pute et maintenant c'était son tour. Le monde avait clairement changé.

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Hécate & Arès

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Sa grossesse est loin d'être de tout repos. En se retrouvant seule pour la vivre et surtout pour assumer le loyer, les factures et autres charges qu'elle partageait jusque-là avec son ex-compagnon, son salaire de bibliothécaire ne suffisant pas, Hécate a dû se résoudre à prendre un second emploi, pour arriver à joindre les deux bouts. Elle se retrouve donc à être serveuse le soir et les weekends, lorsque la bibliothèque est fermée, seulement, avec la fatigue hormonale qu'implique un début de grossesse, une dose excessive de travail, le stress tout ça amène à un surmenage fortement déconseillé à une femme enceinte. Ça devait arriver, c'était inévitable qu'à ce rythme-là elle n'allait pas tenir longtemps, la future maman a fait une baisse de tension sévère et a même manqué de s'ouvrir le crâne en chutant sur son lieu de travail. Heureusement finalement qu'elle n'était pas chez elle, sinon dieu seul sait combien de temps il se serait passé avant que quelqu'un ne s'aperçoive de son malaise, elle aurait peut-être même repris conscience avant que quelqu'un ne passe par-là. Hécate a beau avoir repris sa vie en main, elle n'est plus la jeune femme constamment entourée d'une cour comme elle pouvait l'être lorsqu'elle était plus jeune.

Quand elle ouvre les yeux, la lumière vive de la pièce l'aveugle et il lui faut une bonne minute avant de prendre conscience qu'elle se trouve dans une chambre d'hôpital. Elle panique et se débat, une femme se précipite sur elle pour la calmer, mais quand elle aperçoit au-dessus d'elle le visage plus si familier de sa mère, Hécate se met à hurler de plus belle. « Lâche-moi ! Je t'interdis de me toucher. Dégage. » C'est au tour d'une infirmière d'entrer précipitamment dans la chambre auprès de la patiente, sûrement alertée par les cris qui en provenait, alors que madame Jones se recule effarée par la réaction de sa fille. La future maman se fiche pas mal d'avoir pu blesser l'égo de sa génitrice, elle n'avait qu'à pas renier Arès comme ils l'ont fait après le procès, ils n'ont que ce qu'ils méritent. Ils auraient dû l'écouter, ils auraient dû le soutenir malgré tout, mais non, les apparences sont bien plus importantes que leurs enfants, ça a toujours été comme ça, mais c'est vraiment à ce moment précis qu'Hécate s'en était rendu compte et c'est pour ça qu'elle leur avait tourné le dos, comme ils l'ont fait eux avec son jumeau. C'est vrai, au fond elle n'est peut-être pas mieux, elle n'est jamais passée le voir à la prison, elle s'est contenté d'une lettre pour le lui expliquer, mais elle ne lui a pas tourné le dos, elle ne l'a pas rejeté, elle n'était juste pas assez forte pour faire face à la culpabilité que de le voir enfermé là-bas lui renvoyé. « Faite-les sortir, je ne veux pas les voir. » Hécate ne regarde même pas ses parents, elle préfère s'adresser à l'infirmière qui a en fin réussi à la calmer, pour qu'elle fasse le messager, même s'ils ne sont pas loin et qu'ils ont probablement très bien entendu. « Mais, ma chérie, on est inquiet pour toi. Pourquoi tu ne nous as pas prévenus qu'on allait devenir grands-parents ? » La jeune femme serre les poings autour du drap et sa respiration se fait plus forte. « Vous, toujours vous. Il n'y a que vous n'est-ce pas, comme toujours ? La question c'est plutôt pourquoi, je ne vous ai pas dit que je vais devenir mère non ? Et vous savez très bien pourquoi. Si vous aviez été de vrais parents pour moi, pour Arès surtout, et bien vous auriez peut-être le droit d'avoir aussi l'étiquette de grands-parents. Mais ce n'est pas le cas, alors maintenant dégagez. » Elle n'en démordra pas. Ils ne se sont pas inquiétés pour elle en six ans, et là, elle ne sait par quel miracle ils ont été au courant, ils arrivent la bouche en coeur, comme s'ils s'étaient vus la veille. Jamais elle ne leur pardonnera.

L'infirmière ne semble pas vraiment savoir où se mettre, mais la santé de sa patiente et du bébé qu'elle porte étant sa priorité, elle accède à la requête de miss Jones. « S'il vous plaît, votre fille a besoin d'énormément de repos. » Sous-entendant qu'ils doivent quitter la pièce. Elle leur dirait bien qu'ils peuvent revenir plus tard, quand elle se sera un peu reposée, mais vu la réaction de la jeune femme, elle s'abstient. Hécate épuisée, s'endort assez rapidement une fois sa chambre redevenue calme, ignorant qu'en réalité ses parents sont encore dans le couloir à discuter cette fois avec son médecin, qui est un proche ami du couple Jones. Elle ignore combien de temps s'est écoulé depuis la visite de ses parents, sûrement peu de temps au vu de la fatigue qu'elle ressent encore. Cette voix... Elle ne l'a pas entendu depuis de trop nombreuses et longues années, mais elle la reconnaitrait entre mille. « Arès. » Hécate sourit en murmurant le prénom de son jumeau. Ca lui fait plaisir de le voir, de se dire qu'il est là près d'elle et elle se laisse submerger par l'émotion en se redressant pour se mettre en position assise, alors qu'elle réalise combien il a pu lui manquer toutes ces années. Elle n'a pas le temps de réellement apprécier sa présence qu'il lui jette son dossier et elle n'aime pas du tout ce qu'il insinue avec ses mots blessants. La future maman est au bord des larmes, et elle ne sait pas comment elle fait pour ne pas craquer, blessée par ce que son frère lui jette à la tête. « Y'en a pas d'autres. Je ne suis pas une pute Arès. Si c'est pour me dire ça que t'es venu, alors t'aurais peut-être mieux fait de t'abstenir. » Elle n'en pense pas un mot évidemment. Bien sûr qu'elle est contente qu'il soit là, qu'il soit venu alors qu'elle n'a pas fait cet effort six ans durant. C'est juste que Hécate est quelqu'un de fier, que son frère vient de la blesser profondément et elle ne le pensait surtout pas capable de dire quelque chose comme ça à son propos. Elle croise les bras devant elle. « Tu me fais payer le fait de ne pas être venue te voir c'est ça ? Je t'ai expliqué pourquoi je ne pouvais pas. » Les larmes menacent plus que jamais d'envahir ses joues, l'une d'elles s'échappe et Hécate retient péniblement les autres. NON. Elle ne pleurera pas devant Arès, elle ne lui fera pas ce plaisir si c'est ce qu'il attend. « Et puis ne me reproche pas d'avoir continuer ma vie, si je l'ai fait c'est pour honorer ton geste. Si tu ne voulais pas que je le fasse, fallait pas prendre ma place, je ne t’ai rien demandé moi. » Pour lui montrer à quel point elle est vexée, elle se met sur le côté, s'allongeant en lui tournant le dos. Puisqu'il le prend comme ça, elle préfère ne pas voir ce regard méprisant sur elle, et comme il ne peut voir son visage, elle libère ses larmes, qu'elle n'arrivait plus à contenir.

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Hécate & Arès

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Arès n'aurait jamais pensé que ses parents seraient là devant la chambre de sa sœur avec un des médecins qui évolue dans le même cercle qu'eux. En même temps, il aurait du y penser. Il s'agit quand même de leur fille dans ce lit d'hôpital. C'est la fille prodige qui est malade. Ce n'est pas lui qu'on serait venu voir en prison alors qu'il en aurait eu besoin. Bien que le trentenaire n'ait jamais porté grande affection à ses parents, leur reprochant leurs absences répétitives, il aurait quand même apprécié une visite ou deux. Mais il avait bien compris que pour eux, il n'existait plus. Leur fils Arès était comme mort le jour même de sa condamnation à la prison. Il mentirait s'il disait que ça ne lui avait rien fait. Bien sûr qu'il avait souffert de cette situation même s'il est trop fier pour le dire. Arès aurait aussi aimé que sa jumelle vienne le voir, le soutienne, parce qu'après tout, c'était elle la fautive de l'histoire. Lui avait juste pris sa place pour qu'elle n'ait pas à subir tout ce qu'il avait subit. Le brun a toujours été le plus fort des deux et donc, il savait qu'il allait avoir les épaules pour supporter la prison. Chose que Hécate n'aurait pas pu faire. Le trentenaire avait accepté le choix de sa sœur de ne pas venir le voir, et même si ça l'avait plus blessé que ses parents qui le laissaient tomber, il avait réussit l'épreuve. Maintenant qu'il était sorti, il voulait montrer à Hécate qu'il ne lui en voulait pas. Comment le pourrait-il ? Malgré tout ça, elle restait sa jumelle, son âme sœur, la moitié de son cœur. Alors il avait réagit au quart de tour quand il avait vu le message de ses parents. Il s'était d'ailleurs demandé comment ils avaient eu son numéro. Il avait changé à sa sortie de prison. Sûrement son avocat qui leur avait donné au cas où. Arès s'en moque maintenant parce qu'au moins, ça lui a permis de savoir que Hécate n'allait pas bien. Il s'est donc précipité à l'hôpital et l'échange qu'il a eu avec ses géniteurs a été très bref et sans réelle chaleur. Les revoir après six ans, ne lui a même rien fait du tout. Pas même un petit pincement au cœur. À croire qu'il se moque d'eux maintenant. Ils ne font plus partis de sa vie et ça lui convient très bien. Les Jones n'ont jamais été très famille et donc, ça ne le dérange pas plus que ça. La seule qui lui a manqué pendant le temps qu'il est resté enfermé, c'est Hécate. Et c'est elle qu'il vient voir.

Arès pousse doucement la porte de la chambre de sa sœur et remarque qu'elle dort. Il entre sans faire de bruit et grimace quand il voit l'état dans lequel elle est. Hécate ne semble pas au meilleur de sa forme et il a l'impression qu'elle a énormément maigri depuis la dernière fois qu'il l'a vu. Inquiet pour sa sœur, il s'empare de son dossier médical. Il se rend compte que ses inquiétudes sont fondées. Elle a fait une baisse de tension assez importante. Le trentenaire se pince les lèvres et relève la tête quand il perçoit un mouvement de la part de sa sœur. Il plaisante sur le fait qu'elle revient à elle en l'appelant la Belle aux Bois Dormant et sourit quand elle prononce son prénom. Ça fait tellement du bien d'entendre sa voix après toutes ses années qu'il sent ses yeux s'humidifier sous le coup de l'émotion. Seulement, l'émotion est de courte durée quand il découvre qu'elle est enceinte. Non elle ne peut pas. Il lui jette alors le dossier sur les genoux et la traite clairement de pute. Il fulmine de savoir qu'elle a continué sa vie comme si de rien était sans culpabiliser alors que lui a pourrit pendant six ans derrière des barreaux et que très souvent on essayait de le violer.  Arès aimerait être heureux pour Hécate et lui sauter dans les bras pour la féliciter. Cependant, il ne peut pas. Il se contente de rager en serrant les dents et en la fusillant du regard. C'est paradoxal qu'il lui en veuille d'avoir continuer sa vie alors que c'est exactement pour cette raison qu'il s'est accusé à sa place. Seulement, il ne s'attendait pas à ce qu'elle soit enceinte. L'ancien taulard regarde les mains de Hécate pour vérifier qu'aucune bague ne se trimballe à son doigt. Il a déjà du mal à digérer un bébé, alors un mariage, c'est carrément hors de question. « Rassure toi, si j'avais su que je verrais les parents et que j'apprendrais que tu étais enceinte, je n'aurais pas pris la peine de me déplacer. » Arès est sincère. S'il avait su tout ça, il ne serait même pas venu. C'est trop de mauvaises nouvelles dans la même journée. Il se serait peut être pointé plus tard en étant sûr de ne pas tomber sur leur parents, mais sa réaction par rapport au bébé aurait été la même. Impossible pour lui de l'accepter parce que ça veut dire qu'elle a avancé, qu'elle a continué sa vie en le laissant sur le bas-côté et c'est ce qu'il ressent. C'est ce qui lui fait le plus mal d'ailleurs.

Hécate reprend et il sait qu'il a été trop loin. Seulement, elle doit comprendre que lui aussi cette situation l'a fait souffrir plus qu'elle ne peut l'imaginer. Elle n'est pas la seule à ne pas avoir pu dormir pendant des jours. Lui aussi, il a du combattre ses propres démons pendant tout ce temps. « Je te reproche rien. J'ai bien compris à quel point tu as été lâche de ne pas me le dire en face. La prochaine fois, écris moi une lettre pour me dire que tu es enceinte, ça m'évitera de me déplacer et ça t'évitera aussi d'avoir à m'affronter. Je te pensais plus courageuse Hécate. » ajoute-t-il sur un ton acerbe. Il va trop loin, il le sait, mais ne peut pas s'en empêcher. Il faut qu'elle comprenne qu'il a très mal pris cette lettre, qu'il aurait préféré qu'elle vienne lui dire en face. Il aurait été blessé si elle s'était présentée au parloir pour lui dire qu'elle ne pouvait pas venir le voir mais ça n'aurait pas eu le même impact. Là, la lettre lui avait laissé un goût amer en travers de la gorge et il avait fini par accepter tout ça avec beaucoup de difficulté. La jumelle de Arès ouvre à nouveau la bouche pour dire ce qu'elle a à dire. Bien entendu ce que le trentenaire entend n'est pas vide de sens. C'est vrai qu'elle n'a pas demandé à ce que son jumeau prenne sa place et même si c'était à refaire, il le referait encore et encore. « T'as peut être rien demandé, mais t'as pas fait grand chose pour que je ne parte pas en prison... T'aurais pu te dénoncer et comme ça la culpabilité n'aurait pas été trop grande. » Il sourit narquoisement avant de reprendre. « Après tout, j'imagine qu'elle t'a totalement quitté vu que tu as réussi à te construire une vie de famille. » Arès crache les derniers mots comme on crache sur quelqu'un qu'on aime pas. Il est méchant et froid avec la seule personne qui l'a toujours soutenu sans savoir une seule seconde ce qui se passe dans sa vie que ce soit professionnelle ou amoureuse.

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