Sa y est, j’y suis ! je suis a New York, enfin à New York, ma vie va enfin pouvoir recommencer loin du souvenir de mon passé où tous mes rêves ou presque ce sont brisés en quelques petits éclats. Oui j’avais des rêves qui aujourd’hui ne sont plus rien. J’avais le rêve de danser mais une très violente chute m’a retirer ce rêve mais pourtant, je n’abandonne rien. Non, je danserais à nouveau un jour, que le seigneur le veule ou non !
Il y a quelques jours, j’ai posé le pied pour la première fois sur le sol américain, sur le sol de la ville de NY avec James, mon diabolique jumeau de qui je suis inséparable à la vie à la mort même si parfois on s’engueule comme du poisson pourri mais on s’aime à la folie.
Aujourd’hui j’ai rendez vous avec une fille formidable, ma sœur de cœur depuis qu’on se connait, on a la même passion tous les deux, on est aussi tous les deux franco-anglais, que demande le peuple hein ? Moi en tout cas je suis très content. Je ne peux demander mieux.
Après un sms envoyé à la demoiselle lui donnant rendez vous dans ce lieu mythique pour moi qu’est Central Park, j’ai toujours rêvé de faire des retrouvailles ici. J’arrive tranquille et je me pose sur un banc attendant la demoiselle gentiment, tout excité à l’idée d’enfin la revoir.

J’attends mon ami assis sur un banc, les mains dans les poches, mais je sens d’un coup quelque chose vibrer dans ma poche, je mets quelques secondes à réaliser que c’est mon portable, je l’attrape généreusement, je le sors et j’appuie sur mon écran pour décrocher, je ris en entendant sa voix et je lui fait alors tout un topo sur là ou je suis, c’est fou l’impression que j’ai de jouer a je ne sais quel jeu.
Après avoir passé un bon moment à jouer au devine où je suis, je raccroche et je l’attends gentiment. Me levant regardant dans une direction bien précise. J’ignore de quel coté elle va débarqué ma chère amie, mais j’ai hâte de la revoir, ca fait si longtemps, je suis sur qu’elle a changé, autant que moi j'ai pas mal changé je le sais, j'ai bien moins l'air d'être un petit jeune, je fais bien plus mature. Enfin bref, j'attends la jeune femme.
Puis j'entends enfin une voix, je la reconnais, un immense sourire vient sur mes lèvres et je me retourne d'une traite. C'est elle, c'est ma petite Jordan préférée. Alors là, autant le dire clairement, je lui saute littéralement au cou. La serrant fort et la couvrant de baisers sur les joues.

KARL « Ohhh !!! My Little sister of heart !! How are you ?? »

Jordan, je l’adore tout simplement, je l’adore sincèrement, je l’adore quoi. Parfois on rencontre des gens qui prennent une place vitale dans sa vie et elle fait partie de ces personnes qui m’ont appris ce que c’est que de se sentir indispensable dans la vie de quelqu’un d’autre. Je suis indispensable dans la sienne et elle l’est dans la mienne, nous sommes complémentaires, il n’y a pas d’amour la dedans, ou alors un amour fraternel très fort. Depuis toujours tout est clair entre nous, l’autre nous correspond tout simplement, et on sait que jamais rien ne nous séparera.
Je me retrouve vite le visage encadré entre ses petites mains fraiches ce qui me fait sourire généreusement, et autant le dire frissonner un peu car ses doigts me refroidissent autant le dire, ils sont glacés sur ma peau toute chaude de l’enjoue de nos retrouvailles, autant dire qu’elle vient de me refroidir en une seconde chrono. Je souris en la regardant dans les yeux, posant mes mains chaudes sur les siennes couvrant mes joues, tournant la tête pour embrasser l’une de ses paumes.

KARL « Toi aussi tu es toute belle ma Jordy. Belle comme un cœur je devrais dire même. »

Quand elle parle de la fierté qu’elle a en mon égard par rapport à mon combat pour venir réaliser mes rêves ici, avec mon frère jumeau, je suis touché en plein cœur et je l’attire tout contre moi de nouveau pour la serrer très fort, mettant mon visage dans ses cheveux blonds. Et j’expire de bonheur par tout ce qui m’arrive, depuis mon arrivée ici, tout va bien, je revois Jordy, je rencontre une danseuse merveilleuse, je suis avec mon jumeau. Que demande le peuple.

KARL « Je viens seulement d’arriver mais je me sens confiant pour réussir, j’ai même l’intention de me battre pour redanser... »