Salut tout le monde ! Moi c'est Eireen Pauline O'brady mais tu peux aussi m'appeler Eireen. Je suis né(e) le 15 Juillet 1998 à Los Angeles. Si tu comptes bien, ça me fait donc 17 ans. Autrement, je suis bisexuelle (je me cherche). Et dans la vie, je suis aussi lycéenne en littéraire. Et puis, je me sens bien ici : water

Je m'appelle L. et j'ai actuellement 19 ans. J'habite à ville dans le 678 °°°. J'ai connu le forum par une publicité et je le trouve vraiment beau. Et comme je suis quelqu'un de très bavard, j'ai un petit mot à ajouter :  

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<span class="pris">► SHAILENE WOODLEY</span> ∞ eireen p. o'brady

15 Juillet 1998, à l’hôpital de Los Angeles. Le silence régnant dans la pièce était anormal. Les O’brady étaient arrivés un peu plus tôt dans la matinée quand la mère avait perdu les eaux durant les courses hebdomadaires. Les infirmières avaient été heureuses de voir enfin un couple arrivé : il faut dire que la nuit et le début de journée n’avaient été que trop calmes. C’est donc Lili qui fut infirmière référente du couple, et qui avait décelé, quelques heures après leur arrivé, un problème avec le bébé : il était mal placé –enfin, elle en l’occurrence, puisqu’il s’agissait d’une petite fille- et il fallait faire un césarienne d’urgence. La mère avait pleuré, beaucoup, et le père tournait en rond comme un lion en cage : elles se rappelleront toutes de ce silence, à 15h46, dans cette salle 3 du service de chirurgie. Elles ont d’abord crus qu’il était trop tard, que le bébé était mort, qu’il fallait annoncer ça aux parents : et puis un cri, un tout petit, et la vie reprenait dans ce corps inerte de bébé. Elles savaient qu’elle serait forte cette petite Eireen, très forte.

06 Juin 2007, à l’hôpital de Los Angeles. Certaines infirmières ont mutés. D’autres sont partis, ont changés de voies, ou ont pris leur retraite. Certaines ont reconnus le nom de famille d’Eireen, d’autres ont simplement reconnus son visage. Elles avaient peur, peur qu’ils soient arrivés quelque chose de grave, peur qu’ils ne s’en sortent pas : certaines ont chuchotés sur le passage du lit de la petite fille, et d’autres se sont jetés sur le dossier ou sur le premier ambulancier venu. Ils ont alors su pour l’accident des O’brady : les parents morts, la petite Eireen orpheline, pas encore réveillé… Il faudrait lui dire pour ses parents : qui s’en chargerait ? Tout le monde s’est regardé. Le silence a comblé la pièce. Finalement Lili a levé la main, n’a pas parlé, mais s’est juste contentée de sortir : elle allait lui dire. Elle allait lui dire. Elles ont toutes suivis pour regarder la scène par le biais de la porte : il faut dire que la mère O’brady venait toutes les semaines les remercier, alors elles avaient finis par s’attacher. Mais elles n’ont entendus que des pleurs étouffés.

13 Septembre 2007, au foyer. Cela fait trois mois et une semaine que l’accident s’est produit, autant de temps qu’Eireen est en foyer, et autant de temps qu’elle pleure chaque seconde de son existence sans ses parents. Eireen a du mal à s’en remettre, le psychologue n’arrive pas à lui soutirer un mot : elle est silencieuse, ne dit jamais quand elle a faim ou soif, et ne sait mettre un nom sur sa douleur. On lui a dit, la veille de ce 13, que pour la nouvelle année, elle serait au sein de sa famille : il a fallu quelques temps qu’on lui a dit, pour être sûre qu’elle soit bien là-bas, mais c’est fait. Elle ira chez Kieran le 20, et elle fondera une nouvelle famille avec lui. Elle n’a pas cessé de pleurer pour autant : elle continuait que ce soit en faisant sa valise, en mangeant, ou en dormant. Elle pleurait car c’était la seule chose qui l’aidait vraiment à aller mieux. Enfin elle pensait : jusqu’à être auprès de Kieran. Et elle a su qu’elle avait simplement besoin d’une famille. Et il est devenu sa famille.

2O Septembre 2007, chez Kieran. La petite ne parlait toujours pas quand on l’a déposé chez son oncle. Elle se contentait de dessiner, de faire de la peinture, de regarder par la fenêtre parfois, mais c’est tout. Elle ne pleurait plus tout le temps non plus : elle avait commencé à faire son deuil peu de jours avant son emménagement, le lendemain de la nouvelle semble-t-il. Cela avait fait bizarre aux gens du foyer de ne plus l’entendre pleurer, ou de ne plus la voir s’isoler du groupe : elle participait à quelques activités, préférant de loin dessiner seule. Mais dans sa tête, le besoin d’être entourée était revenu : alors elle avait simplement franchis les portes de la salle commune, sans pour autant parler. Elle espérait que Kieran ne lui en veuille pas : elle espérait qu’il devienne patient. Pouvait-il se douter de la douleur au creux du ventre de la petite ? Elle avait toujours du mal à manger, à boire, mais elle essayait. Et puis quand la dame à côté de Kieran s’en était allée, elle a souris : plantant son regard au creux de son oncle, arrêtant de dessiner pour l’observer, elle lui a souris, et ça leur a fait du bien.

28 Décembre 2009, à New-York. Elle n’y arrivait plus : Los Angeles devenait irrespirable, les gens trop présents, et les souvenirs trop douloureux. Avec Kieran, ils avaient choisis de partir, loin d’ici, loin des morts, loin de la vie morbide qu’ils vivaient tous les deux : ils avaient cherchés pour finir par tomber d’accord sur New-York. Et les voilà, lui le papa poule –qu’elle considère comme tel- et elle, petite fille de 10 ans maintenant, déballant leurs cartons en riant parfois, beaucoup plus léger d’avoir quitté une vie qui ne leur convenait plus. Eileen était méconnaissable depuis qu’elle vivait avec Kieran : elle ne pleurait presque plus, elle parlait, riait, souriait. Elle était devenue une petite fille tout à fait normal, avec ce truc en plus qu’on appelle maturité. Mais elle était heureuse, et il semblait heureux lui aussi : Eireen l’avait remercié bon nombre de fois avant de passer à autre chose. Oui, il l’avait sauvé. Et même s’il n’était pas son père-géniteur, elle le considérait comme son deuxième père : et n’hésitait pas à le faire craquer en l’appelant comme tel pour avoir quelque chose. Oui, ils s’aimaient. Et c’était le plus important.

25 Octobre 2013, chez Kieran, la nuit. « Papa, je n’arrive pas à dormir. » Elle l’avait secoué dans son lit, et s’était allongée près de lui. Elle avait des larmes sur les joues après ce cauchemar quotidien : elle avait besoin de parler de ses parents, des souvenirs qu’avait Kieran par rapport à eux. Elle en avait besoin, et il le fallait. Elle s’est tournée pour poser ses yeux embués de larmes sur lui, et elle s’est serrée contre lui. « Tu ne veux pas me raconter quelque chose ? » Elle n’avait pas besoin de préciser de quoi elle voulait qu’il parle : tous ses souvenirs s’effaçaient petit à petit, et ça lui faisait mal de ne plus pouvoir se rappeler de l’odeur de ses parents. En fait, ce qu’il lui restait, c’était ces deux tombes à Los Angeles, et elle ne pouvait effacer cette image de sa tête. « Papa ? » Il devait réfléchir. Et quand sa voix a percé le silence de la pièce, son corps s’est détendu et elle l’a écouté, la tête enfouie dans son cou, sur son torse. Et elle a fini par s’endormir, le sourire aux lèvres.

08 Mais 2015, en train d’écrire au lycée. Eireen est devenue grande : elle a 17 ans, est souriante, réussie autant ses études que sa vie privée, et est entourée du meilleur papa du monde. La relation entre Kieran et elle ne fait qu’augmenter, si bien qu’elle en oublie parfois qu’il n’est pas son géniteur : mais qu’importe, tout lui plait dans sa manière de vivre. Oui, parfois, il est un peu trop présent, parfois il la prend un peu trop en photo, en vidéo ; parfois, il a dû mal à la voir grandir ; parfois elle lui fait la gueule pour un rien, comme toute adolescente. Mais Eireen, elle l’aime, comme une fille aime son père, comme une nièce aime son oncle : elle l’aime de tas de façon différente parce qu’elle n’a jamais vraiment prit le temps de lui dire à quel point elle lui était reconnaissante de l’avoir adopté. Kieran, ça a toujours été sa bouée de sauvetage : et elle serait très heureuse maintenant s’il trouvait la femme de sa vie. Et quand elle a vu Siobhan, elle a su qu’elle était la bonne. « Alors papa, qu’est-ce que tu attends ? » A-t-elle écrit sur son journal avant de le refermer. Qu’est-ce que tu attends ?

J'ai adoré lire ta fiche et en plus Kieran est d'accord ! Donc bienvenue à toi sur WITS et bon jeu parmi nous

Félicitations ! Tu fais partie de la liste des membres validés de WITS !   Et pour l'occasion, tout le monde fait péter la bouteille à ton honneur Mais attention, ce n'est pas terminé maintenant, il te reste deux ou trois trucs à faire comme avoir pleins d'amis ! Eh oui ! Va donc découvrir le monde des fiches de liens de la mort qui tue, te trouver un logement qui claquera sa maman et court vite RP avec nous tous !    Si tu es sympa tu peux aller voter sur les Tops Sites, au moins tu nous fileras un coup de patte pour que l'on soit un peu plus connu.   Et si tu te sens seul, crées-toi donc un scénario d'amour (ou non). Le plus important reste que tu nous aimes fort fort fort (allez ne mens pas on le sait !).