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Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans.



 
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Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans.

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MINI POUCE ∞ J'suis trop cool

Neal H. Deeks

Neal H. Deeks
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MessageSujet: Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans. Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans.  I_icon_minitimeVen 4 Sep - 22:13

“Il n’y a rien qu’un homme aime tant que de plaire à une femme.”

Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans.

~ ft. Neal & Liz.
- Neal, tu es prêt ?

Ledit Neal regarda la femme en face de lui, dans une superbe robe dont il ignorait la marque, mais qui devait forcément venir d'une collection digne de ce nom. Le regard désabusé de la dame montrait qu'elle venait de comprendre que non, il n'était pas prêt. S'en suivit une dispute. Elle tenait absolument a ce qu'il l'accompagne a ce gala auquel elle devait se rendre, et de son côté, il n'avait franchement pas envie d'enfiler un costume et de se pavaner au milieu de ces bourgeois. C'était un peu comme demander a un alcoolique anonyme d'aller a un openbar et de ne toucher a rien. Si Neal allait là-bas, il escroquerait sans doute quelqu'un. Et en présence de sa petite amie, dont il profitait plus que de raison, il ne pouvait pas se le permettre. Évidemment, il ne pouvait lui expliquer la chose ainsi, et prétexta un match important de la NBA qu'il ne pouvait raté pour rien au monde. Excédée, elle décida de partir seule, en claquant la porte. S'il l'avait aimé, il aurait peut-être prit la peine de la rattraper pour la retenir. Au lieu de ça, il décida d'enfiler sa veste pour aller prendre un verre ou deux et voir ce qu'il se passait en dehors de ce quartier résidentiel.

Il se rendit dans ce bar, celui où il allait de temps en temps, n'étant fidèle a personne. Ne trouvant pas de place pour garer sa moto, il la laissa près de l'entrée sur le trottoir. Au moment ou il posa pied a terre, une dame d'un certain age lui fit remarquer : " vous n'avez pas le droit de vous garer la jeune homme !" Retirant son casque, il la regarda dans un demi sourire. Mais de quoi se mêlait-elle ? "Oh. Et bien, je le saurai pour la prochaine fois." répliqua-t-il tout en accrochant son anti-vol, bien résigné a ne pas la changer de place. Un sourire plus tard, il la laissa fulminer sur place et entra dans le pub. Posant son casque sur un table, il s'y installa en attendant que quelqu'un vienne prendre sa commande. Quand il vit cette belle blonde arriver, il sourit, et la salua lorsqu'elle fut a son niveau, lui demanda une pinte, et un verre de vin. " N'importe lequel, j'y connais rien. Mettez votre préféré? " lui indiqua-t-il, n'ayant pas envie de choisir parmi toute la gamme de vin qu'ils pouvaient posséder. Quand elle reparti, il se pencha pour pouvoir observer ses courbes le plus longtemps possible. Pas mal. commenta-t-il intérieurement, appréciant le spectacle. Il regarda autour de lui, sans en trouver une plus ravissante. Lorsqu'elle revint avec sa commande, il l'accueillit avec un nouveau sourire, bien plus animé par son idée que par la présence de la belle blonde. Alors qu'elle déposait ses verres sur la table, il lui fit remarquer «  En faite j'prendrais que la bière, j'aime pas le vin. Et j'aime encore moins le gâchis. Peux-être pourrais-tu prendre une pause et boire un verre avec moi ? En plus, j'crois que c'est ton préféré... » dit-il dans un petit sourire assez sûr de lui.
crackle bones
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MessageSujet: Re: Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans. Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans.  I_icon_minitimeJeu 10 Sep - 21:40


Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises.
AVEC NEAL

Cela faisait maintenant deux semaines que Liz était à New-York. Pourquoi ce choix ? Pour comprendre ce qui animait la jeune femme, il fallait remonter à quelques mois en arrière. A son réveil, la jeune femme pensait que la première personne qui serait à son chevet serait son mari. Mais au lieu de voir le visage de l'être aimé, elle avait eu la désagréable surprise de voir sa belle-mère. Margaret McAllister n'avait jamais aimé sa belle-fille. Imaginez donc ! Son Patrick chéri, son Patrick qui était promis à un brillant avenir, son fils unique avait épousé une vulgaire strip-teaseuse ! Une véritable tâche dans l'arbre généalogique qui était la sienne. Elle n'avait jamais imaginé cela possible. Son fils qui avait toujours été le plus obéissant de la planète, avait totalement changé depuis sa rencontre avec cette fille.
Mais ce que Margaret semblait ignorer c'était que malgré son métier décadent, Liz n'en restait pas moins une jeune fille très pure. Elle n'avait pas fait ce métier par choix. D'ailleurs elle l'abhorrait. Et elle n'était pas une fille qui couchait a tout va. Patrick avait été son premier amant et le seul homme qu'elle ait connu. Le seul point qu'elle semblait accorder à Liz était son amour pour Patrick. Même un aveugle verrait que l'amour qui liait leur couple était profond et sincère.
Liz avait réussi à passer outre ses petites remarques et son dédain. En tout cas, elle avait mieux réussi que son mari sur ce point. Patrick s'était plus d'une fois fritté avec sa mère à cause de cela mais cela n'avait rien changé. Il avait donc fini par laisser tomber et avait imité l'attitude sereine de sa femme. Oui mais voilà, la dernière personne qui aurait souhaité qu'elle reprenne connaissance était aussi la première que Liz voyait à son réveil. Oh pas tout de suite bien sur. McAllister mère ne s'était déplacée qu'au bout de quelques jours. Quelques jours angoissants pour la jolie qui ne comprenait pas vraiment ce qu'il lui arrivait. Les médecins avaient plus que laconique de peur de trop la brusquer dès le début. Elle avait essayé de joindre son mari sur son téléphone mais cela avait sonné dans le vide. Aussi bien au leur domicile que sur son téléphone portable. Elle avait donc laissé tomber. De toute façon, elle était bien encore trop faible pour tenter quelconque mouvement. Elle était donc restée seule à se demander où était son mari et son enfant pouvait bien être. Car personne n'avait voulu lui dire. Elle avait beau les supplier, leur gueuler dessus, pleurer rien à faire. On n'arrêtait pas de lui répéter qu'on viendra tout lui expliquer. Alors elle avait attendu. Attendu pour entendre quelques simples phrases

"Vous avez eu un accident et vous avez perdu votre bébé. Ça fait 5 ans que vous êtes dans le coma et Patrick a décidé de refaire sa vie ailleurs. Vous ne saurez pas ou. Signez ces papiers et on en parlera plus"

Puis elle était partie sans un seul regard vers la jeune femme désespérée. Liz resta ainsi prostrée des jours. Jusqu'au jour où elle reçu un appel de l'ancienne nanny de Patrick devenue secrétaire de sa belle mère. Elle eut juste le temps de lui dire que son mari et son enfant se trouvaient à New-York avant de raccrocher précipitamment. Liz aurait aimé la rappeler pour avoir plus de détails mais ne l'avait pas fait de peur d'attirer des ennuis à la vieille femme. L'espoir était revenu. Si Margaret lui avait menti sur la mort de son bébé sur quoi d'autre avait-elle pu mentir ? Liz avait une confiance absolue en son mari et en leur amour. Elle pensait sincèrement qu'il l'avait attendu et qu'il l'attendait toujours. Leur amour était bien trop rare pour s'effacer comme ça. Alors elle s'était concentrée vers un seul but. Aller à New-York et retrouver sa famille. N'avait pensé a rien d'autre.

Et la voilà arrivée. Elle s'était installée dans un petit appartement dans le Bronx - n'ayant pas les moyens pour autre part - et s'était dégotée ce boulot de serveuse. Elle avait bien conscience que son physique y avait joué pour beaucoup. Cela lui avait rappelé ses débuts dans le monde du travail mais on ne pouvait pas dire qu'elle avait vraiment le choix. Elle s'assumait toute seule et c'était le principal. Il n'y avait qu'une seule ombre au tableau, elle ne savait pas comment faire pour retrouver ses proches. New-York était immense avec ses xxx millions d'habitants. C'était comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Elle savait qu'il ne restait qu'une solution, trouver un détective privé mais cela coûtait bonbon donc il lui fallait prendre son mal en patience. Et puis qui sait peut-être qu'elle allait tomber sur eux par hasard. Et dire qu'elle ne savait même pas si elle avait une fille ou un garçon ! C'était vraiment malheureux.
Pourtant Liz ne se plaignait pas. Y avait pire et puis ce n'était pas comme si c'était sans issu. Elle savait qu'elle allait les retrouvait. Elle le sentait confusément. Et puis le boulot qu'elle avait trouvé n'était pas si mal que ça en comparaison de la boîte de striptease de Topeka. Ici les gens étaient plus civilisés et c'était un gros point positif. Du moins jusqu'à ce soir.

Ce client la n'était pas comme les autres. Demander du vin et de la bière ? Et ne pas choisir lui-même son vin... Liz ne s'y connaissait pas vraiment. Quand ils sortaient, elle laissait Patrick le choisir. Alors elle en prit un qu'ils avaient l'habitude de boire ensemble. De toute façon, elle n'avait pas de vins préférés. La jeune femme posa les boissons à la table et s'apprêtait à tourner les talons quand il l'interpella. Arquant un sourcil, elle se demanda ce qu'il lui voulait. Et plus il lui parlait plus elle fronça les sourcils. Pourquoi les hommes étaient tous aussi prévisible lorsqu'ils croisaient une femme ? Se rapprochant de lui, elle lui dit avec ironie

"Vous vous trompez. D'une, ce n'est pas mon vin préféré. De deux, je n'ai pas de pause avant la fermeture donc libre à vous d'attendre ou non. Mais ne considérez pas ça comme un oui. Les femmes sont connues pour être versatiles."

Elle lui fit un rapide sourire l'air de lui dire qu'elle voyait clair dans son jeu et qu'elle savait parfaitement ce qu'il attendait d'elle. Désignant une jolie jeune femme non loin d'eux, elle rajouta moqueur

"Si j'étais vous, j'irais offrir le verre a la belle rousse là-bas. A mon avis, vous aurez plus de chance qu'elle accepte de le prendre"

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Neal H. Deeks

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MessageSujet: Re: Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans. Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans.  I_icon_minitimeLun 14 Sep - 22:38

“Il n’y a rien qu’un homme aime tant que de plaire à une femme.”

Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans.

~ ft. Neal & Liz.
Neal avait cette facheuse tendance a tutoyer les gens. Certains diront que c'est pour briser la distance conventionnelle instaurée entre deux personnes, d'autres diront que c'est simplement du manque de respect. Lui même ne le sait pas, mais c'est ainsi. Enfaite, Neal dirait sans doute que la raison dépend de la situation. Ici, ça n'était pas irrespectueux. De toute façon, d'une manière générale, en dessous de trente ans, il tutoyait. Au dessus aussi. Seules les personnes agées avaient le droit de se faire vouvoyer, et encore. Ca dépend du contexte, ne l'oublions pas. Quoi qu'il en soit, lorsque la jolie blonde lui répondit en y mettant les formes, il y vit la une tentative pour restaurer les politesse d'usage. Peut-être pas d'ailleurs. Etant au travail, elle n'était pas la pour copiner, même si ça n'était pas cette action qui l'interessait le plus. Elle lui répondit en lui disant qu'il se trompait, que ca n'était pas son vin préféré. C'était donc une mauvaise serveuse, puisqu'il le lui avait demandé. Ou alors elle n'en buvait pas. Puis elle lui annonça qu'elle n'avait pas de pause et lui proposa d'attendre jusqu'à la fermeture, si ça lui disait, sans lui promettre qu'elle accepterait. Il aborda un leger sourire en coin. Si certes ce n'était pas un oui, Neal  ne voyait pas le verre à moitié vide et comprit surtout que ça n'était pas un non. Loin d'être naïve, en meme temps, il n'était pas la pour la prendre pour une conne, elle lui adressa un leger sourire comme pour lui faire comprendre qu'elle savait ce qu'il attendait d'elle. Vu l'harmonie de ses formes, il ne doutait pas être le premier a tenter sa chance. Mais si elle semblait farouche, il gardait espoir qu'il serait le premier a réussir. Puis elle lui montra une rouquine quelques tables plus loin, l'invitant a lui offrir ce verre qu'elle semblait résignée à refuser. Neal laissa alors échapper un petit rire, se saisissant de sa bière pour répondre a son si j'étais vous. . " Malheureusement, vous n'êtes pas moi." dit-il avant de lever a peine son verre, accompagnant ce geste d'un signe de la tête, pour ensuite en prendre une gorgée, et continuer son petit jeu. " Si c'était le cas, vous sauriez que je préfère les blondes, et encore plus celles qui n'acceptent pas les verres aussi aisément." dit-il, prenant bien soin de la vouvoyer, puisqu'elle avait poser cette limite. " Mais si vous n'avez pas de pause, je ne vais pas vous déranger plus longtemps, et je vous offre quand même ceci – dit-il en reposant le verre de vin sur son plateau – comme je l'ai dit, je n'aime pas ça et je n'aime pas le gachis non plus. Alors faites ce que vous voulez avec, mais je sais aussi qu'il n'est pas interdit de prendre un verre ou deux de l'autre coté du comptoir pendant votre service." termina-t-il , aussi poliment qu'il avait commencer, toujours avec ce petit sourire presque narquois, la laissant alors prendre congés. Quand elle le fit, il la héla a nouveau " Ho ! J'oubliais. Je suis quelqu'un de patient." dit-il pour lui faire comprendre qu'il était capable d'attendre la fermeture du bar, puisqu'elle n'avait pas dit non.

Quand Neal regarda l'heure sur sa montre, il réalisa que cette attente serait trop longue pour lui. Elle était jolie, pour ne pas employer de terme vulgaire, mais ça n'était pas miss monde non plus. Et si il l’attendait des heures et des heures, soit ça la flatterait dans son égo, soit elle le prendrait pour un fou. Soit ça fonctionnerait parce qu'elle serait flattée, soit elle refuserait parce qu'elle saurait qu'elle avait les cartes en main, ou parce qu'elle le prendrait pour un malade. Ainsi, il se montra franchement peu patient, puisqu'il sorti prit la porte dès que son verre fut terminer, laissant un billet pour les deux conso sur la table, avec un pourboire. Il changea de bar, pour retrouver quelques piliers qu'il connaissait pour leur penchant pour les paris, et occuper son temps libre dans une partie de billard avec un petit pactole à la clé. Partie qu'il gagna. Non pas que Neal savait tout faire, mais ca n'était que des maths, des calculs de trajectoire, et en ça il était assez bon. Compter les cartes, ou savoir ou tirer dans la boule pour la diriger là où il le souhaitait, c'était pour lui la même chose. Rejouant alors le magot à chaque fois, laissant penser aux autres que ce n'était que de la chance, il laissa les autres joueurs frôler la victoire a chaque fois avant de reprendre le dessus, et de remporter toujours plus. Remisant sur des sommes plus raisonnable ensuite, il laissait penser qu'il commençait a ne plus se sentir en veine, et en perdit quelques unes exprès. Il fallait savoir apprivoiser les autres joueurs, s'il ne voulait pas se retrouver seul un prochain jour. Après quelques défaites, volontaire, il décida de se retirer du jeu, après avoir remporter le casque de moto d'un type qui était a sec et qui espérait se refaire. Reprenant sa moto, il constata que la fermeture du premier bar était proche, et reprit la route qui l'y mènerait, patientant devant un moment. Les clients n'étaient plus là, mais il imaginait sans mal qu'ils étaient en train de ranger à l’intérieur. Quand , enfin, il la vit sortir, il alluma son phare qui l'éclaira alors. Était-elle encore plus jolie qu'avant, ou les quelques verres qu'il avait bu le rendait moins critique ? Relevant sa visière, il lui sourit encore une fois – même si elle ne pouvait le voir, elle devait pouvoir l'imaginer grâce au rehaussement de ses yeux – avant de lui dire : " Vous voyez, les hommes aussi peuvent être versatiles.  Et prévoyant, qui plus est." précisa-t-il en lui tendant le casque remporté un peu plus tôt, proposant ainsi un petit tour de moto. Imaginant bien ce qu'il pouvait se passer dans la tête d'une jeune fille lorsqu'un inconnu lui proposait un tour à moto, il jugea bon de plaisanter la dessus " et je vous donne ma parole que je ne suis pas un dangereux psychopathe. J'aime trop ma moto pour faire le coup de la panne et laisser supposer qu'elle ne tient pas la route.... J'aurais peut-être pas dût dire que les hommes pouvaient aussi changer d'avis, n'est-ce pas ? " rit-il , espérant la mettre en confiance. En général, ca fonctionnait. Il espérait qu'elle ne soit pas l'exception qui confirme la règle.
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MessageSujet: Re: Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans. Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans.  I_icon_minitimeVen 9 Oct - 20:04


Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises.
AVEC NEAL

Liz eut un petit sourire entendu lorsqu'elle l'entendit lui dire qu'il préférait les blondes. Le stéréotype de la blonde marchait donc sur lui ? Elle avait déjà eu affaire avec des hommes obsédés par le fantasme de Barbie. Non pas qu'elle se comparait à Barbie. Il lui manquait quelques formes par-ci par-là mais il suffisait qu'une femme soit blonde et pas trop moche pour être importunée. Elle se rappelait combien Patrick pouvait être exaspéré par les regards parfois lubriques que les hommes posaient sur elle. Son mari n'était pas un homme violent mais il n'aimait pas zieute sur sa femme. Et elle aimait voir cette petite lueur dans ses yeux. Cela lui rappelait toujours à quel point il pouvait l'aimer et qu'il ne voulait la garder que pour lui. Elle se demandait même parfois avec inquiétude si son passé ne le dérangeait vraiment pas comme il le disait. Elle n'avait pas spécialement honte de son passé, elle avait dû faire ce qu'il fallait pour sa mère mais elle ne voulait pas que son mari puisse lui avoir honte d'elle.

Son client du soir lui rendit alors le verre de vin en lui rappelant qu'il n'aimait pas ça. Haussant les épaules, Liz tourna les talons en murmurant

"Comme vous voulez"

Elle n'avait pas fait trois pas qu'il l'interpela de nouveau. Se retournant, la blonde l'entendit lui dire qu'il était un homme patient. Liz avait très bien compris le sous-entendu. Elle qui pensait avoir été plutôt gentille de refuser poliment en était pour des frais. Tant pis, il attendrait si il voulait. Elle n'avait rien promis et n'avait pas l'intention de partir où que ce soit avec lui. La jeune femme ne répondit pas et se contenta de hausser de nouveau les épaules avant de repartir avec son verre de vin vers le comptoir.

"Tiens Ben ! Un verre gratuit pour toi offert par le gentil monsieur qui est assis là bas. Peut-être que tu lui as tapé dans l'œil !"

Liz ne pût s'empêcher de taquiner son collègue. Elle s'entendait bien avec Ben. Grand brun à l'allure un peu efféminé. Pour qui ne le connaissait pas, Ben passait par l'archétype du gay. Pourtant il n'y avait pas plus gentil que lui. Il avait pris Liz sous son aile dès son premier jour au bar et ils avaient bien sympathisé depuis. N'habitant pas très loin l'un de l'autre, ils avaient pris l'habitude de rentrer ensemble lorsqu'ils faisaient fermeture. C'était plutôt rassurant surtout que sous ses airs un peu fragile, son ami était un as au combat rapproché.

"Hmm... Il est plutôt mignon. Mais ma chérie, je pense que c'est plutôt pour toi qu'il a craqué. Ne me la fais pas a l'envers. Œil de lynx est là hein"

Liz éclata de rire. Le prenant par la taille, elle lui fit un petit bisou sur la joue en confessant avec un petit sourire malicieux

"Bon okay. Mea culpa. Mais comme je sais que tu as un petit faible pour ce type de mec, je me suis dit pourquoi pas ! Dans tous les cas, je te laisse le verre de vin ! T'as pas le droit de dire non ! Déjà que tu me lâches ce soir pour aller voir l'autre là..."

Liz n'aimait pas l'amant attitré de Ben et ne le lui avait pas caché. Elle trouvait que ce type ne lui arrivait pas a la cheville et qu'il profitait bien trop de son ami. Mais Ben était fou de ce type et ne voulait pas - encore - ouvrir les yeux. Elle espérait cependant que ce jour finirait par arriver.

Levant les yeux, elle chercha le type du regard mais il avait disparu. Elle sourit alors. Les mecs étaient tous vraiment les mêmes. Que de la tchatche et pas grand-chose ne suivait. La jeune femme reprit donc le travail et les heures défilèrent rapidement. Si bien qu'ils se retrouvèrent à ranger la salle avant de se dire au revoir.
Liz sortit avec Ben en dernière et lui dit au revoir. Elle fut promettre au brun de lui envoyer un message pour le rassurer sur le fait qu'elle était bien rentrée saine et sauve chez elle. La blonde sourit un peu émue. A part Patrick, peu de gens s'étaient préoccupés de son bien-être et de sa sécurité. Il y avait bien sur Ryan. Liz savait que son cousin était là à New-York. Elle avait aussi son adresse mais ne savait pas comment faire pour le recontacter... Se pointer à son appart et lui dire "coucou ! Tu te rappelles de moi ? C'est ta cousine qui t'a pas donné de nouvelles depuis plus de 5 ans ! Ca va la vie ?"
Avouez que c'était un peu délicat... Bref c'était une chose à laquelle elle allait devoir y songer sérieusement un jour. Après tout Ryan était la seule famille qui lui restait en dehors de Patrick et de son enfant...

La blonde commença à marcher lorsque des feux l'aveuglèrent tout d'un coup. Posant une main sur ses yeux pour les protéger de l'éclat, la jeune femme essaya de voir quel con pouvait s'amuser à ce genre de trucs. Et fut quelques peu surprise de voir son client de début de soirée. Il devait être vraiment désespéré pour revenir à la charge comme ça. Elle leva un peu les yeux en l'entendant parler. Niveau originalité on y repassera. S'avançant vers lui, elle lui fit un petit sourire en lui disant

"Je pense que je devrais être flattée par votre attention. Et votre patience."


Lorsqu'elle fut à sa hauteur, Liz se pencha un peu vers le motard et lui dit d'un air faussement désolée

"Mais... Ma maman m'a toujours appris à ne jamais monter avec un inconnu..."

Se redressant, elle lui remit sa visière sur ses yeux tout en lui disant

"Et pour moi, vous êtes un inconnu qui n'a même pas de nom. Donc je vous remercie de votre attention mais je vais devoir décliner votre offre. Au revoir"

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Neal H. Deeks

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MessageSujet: Re: Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans. Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans.  I_icon_minitimeMar 20 Oct - 16:18

“Il n’y a rien qu’un homme aime tant que de plaire à une femme.”

Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans.

~ ft. Neal & Liz.
Neal était donc revenu devant le bar où travaillait cette jolie blonde dans l'espoir de conclure sa soirée d'une façon aussi plaisante que possible. Évidemment, si ses plans aboutissaient comme il l’espérait, il devrait repartir au milieu de la nuit pour rentrer chez lui. Sa petite amie pouvait accepter - tant bien que mal- qu'il sorte et qu'il rentre tard ( surtout qu'elle ne serait pas là de sitôt) mais pas qu'il découche. Après tout, n'était-il pas faussement parfait? Il attendit donc qu'elle sorte de son travail pour l'aborder à nouveau. Lorsque la belle avança vers lui, un sourire se dessina derrière son casque, pensant qu'elle avait mordue a l’hameçon. "Je pense que je devrais être flattée par votre attention. Et votre patience." Pensait-elle qu'il avait vraiment attendu ici depuis tout à l'heure ? Grand bien lui fasse, si elle le pensait assez fou pour ce genre de chose, il n'allait pas la contredire. " En effet, je pense aussi que vous devriez l'être." dit-il en la regardant se pencher un peu devant lui.   "Mais... Ma maman m'a toujours appris à ne jamais monter avec un inconnu..." son sourire disparu un instant pour laisser place a une mine surprise. Vraiment ? C'était la phrase la plus stupide qu'il lui avait été donné d'entendre. Le fait qu'elle vienne d'une blonde ne devait pas être une coïncidence. Mais c'était aussi stupide qu'amusant. Bientôt, sa surprise se dissipa en même temps qu'elle rabattu sa visière qu'il avait poliment relever tout a l'heure pour ne pas adopter le look total Daft Punk. "Et pour moi, vous êtes un inconnu qui n'a même pas de nom. Donc je vous remercie de votre attention mais je vais devoir décliner votre offre. Au revoir" dit-elle. Bien. Plus fermée a toute discussion, on ne trouve pas mieux, pensa le motard un peu frustré d'une telle réaction. Il avait pensé qu'elle aurait été touchée, sinon amusée, de sa présence ici. Peut-être n'était-elle tout simplement pas libre ? Cette réflexion le fit sourire. Depuis quand ce détail était une barrière a sa chasse ? C'était peut-être tout simplement le type de fille qui repousse tout le monde, et qui finirait vieille fille. Lorgnant a nouveau sur les formes de ses fesses lorsqu'elle lui tourna le dos pour partir, il pensa qu'une telle nana, vieille fille, c'était du pur gâchis. Et n'avait-il pas dit qu'il n’aimait pas le gâchis ?

Plusieurs options s'offraient alors à lui. Celle de partir, puisqu'elle n'avait pas envie de lui parler plus longtemps, ou celle de jouer un peu plus longtemps avec elle. Mais dans cette dernière idée, il y avait un risque. Pas qu'elle le rembarre à nouveau, ça il pouvait le supporter. Mais qu'elle le prenne pour un sociopathe. Les filles ne voyaient plus les actions des hommes pour les séduire comme telles, mais bien plus comme des agressions. Il devait tenter de trouver le juste milieu pour qu'elle ne soit pas effrayée par lui, qu'elle ne se sente pas piégée par sa présence. Finalement, c'était comme dans le règne animal. Si la proie ne se sent pas en confiance, elle s'enfuit. Redémarrant l'engin, il roula jusqu’à elle, puis ralenti à son niveau... " Votre mère est une femme sage. " dit-il pour approuver l'idée qu'elle ne devait pas grimper avec n'importe qui. D'ailleurs, vu comme ça, il comprenait bien sa réaction. " mais elle doit être terriblement seule, si elle refuse de parler à un inconnu a chaque fois. Avant de se connaitre on est tous des inconnus non ? Elle a bien dut faire une exception pour votre père. Vous pouvez peut-être en faire une aussi ? " demanda-t-il en passant sur le trottoir pour lui couper doucement la route afin qu'elle arrête d'avancer. Il en profita pour descendre de son engin, et retira cette fois-ci son casque. Elle ne lui fera pas le coup de la visière deux fois. En souriant, il lui dit " Et je m'appelle Neal, l'inconnu avec maintenant un prénom. il lui tendit la main comme pour une présentation officielle. Parce qu'en attendait, elle, était toujours une inconnue sans prénom. Ca leur faisait un point commun un peu plus tôt. Ses intentions étaient-elles mauvaises ? Dans un sens, oui. Mais qu'importe. Neal était certes imposant, avec sa carrure, et peut-être encore plus dans ce blouson en cuir. Sa présence pouvait être à la fois rassurante - être avec lui comme escorte c'était éviter les dangers d'une fille seule dans la rue - mais a la fois inquiétante - pour une fille seule dans la rue, notamment - . Il était un salaud, ça, ça n'était plus à démontrer, mais il n'était pas un psychopathe aux instincts d'agresseurs. D'ailleurs, il s'efforçait d'être le plus agréable possible. Son charisme l'aidait bien souvent, mais dans cette situation là, il se montrait poli, souriant, et surtout pas brusque. Il aurait pu foncer devant elle depuis tout à l'heure pour qu'elle s'arrête au lieu de prendre le temps de lui parler, mais non. Ca, ça aurait été sans aucun doute le meilleur moyen qu'elle ait peur de lui.
crackle bones
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MessageSujet: Re: Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans. Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans.  I_icon_minitimeDim 8 Nov - 23:05


Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises.
AVEC NEAL

Avec son métier et surtout son passé, Liz avait l’habitude de se faire draguer mais généralement les clients se contentaient de le faire dans les limites de l’établissement. Jamais ils ne se permettaient se genre de chose en dehors. La seule fois où cela s’était produit, elle avait failli se faire violer et avait rencontré Patrick. Instinctivement, la jolie blonde jeta un petit regard derrière elle s’attendant presque à voir son mari débarquer et flanquer une bonne raclée à cet homme en moto. Néanmoins, elle réussi à se débarrasser de lui et tourna les talons. Enfin c’était ce qu’elle pensait car bientôt elle entendit un bruit de moto à ses côtés. Soupirant, la jeune femme tenta d’accélérer le pas mais que pouvait-elle faire contre un engin pareil ? Il lui parla alors de sa mère vantant sa sagesse. Liz réprima un sourire lorsqu’elle entendit ça. C’était bien la première fois qu’on qualifiait Mary Andrews de sage. Cette femme était tout sauf sage. D’ailleurs si elle l’avait été, Liz ne serait probablement pas là aujourd’hui. Mais ça, le motard ne le savait pas.

L’inconnu du bar se mit alors en travers de son chemin l’obligeant donc à s’arrêter. Elle l’écouta parler. Il avait de la suite dans les idées, elle devait au moins lui accorder ça. Elle le regarda enlever son masque un léger sourire moqueur sur les lèvres. Elle regarda sa main puis son visage. Pour enfin finalement serrer la sienne. Elle lui avait assez mit de vents comme ça.

« Vous ne croyez pas si bien dire. Ma mère était une femme plein de bon sens  Neal »

Même un sourd percevrait l’ironie dans la voix de Liz.  Elle le regarda, il n’était pas le plus bel homme qu’elle ait vu – Patrick était bien plus séduisant – mais il n’était pas dénué de charme. Charme qu’il pensait irrésistible à n’en pas douter vu son comportement. Pourtant, Liz ne le trouvait pas menaçant. Il se dégageait une certaine bonhommie de sa personne. Cela ne l’empêchait d’être un dragueur et sûrement un vrai salaud avec les femmes, l’un n’excluait pas l’autre. Et elle ne connaissait que trop ce genre de personne. Neal était charmant et n’avait qu’une chose en tête, coucher avec le plus de femmes possible. Et Liz était bien décidée à ne pas être le énième numéro sur sa liste. Elle n’en avait ni le temps ni l’envie.

Soupirant un peu, Liz regarda le jeune homme dans les yeux et lui demanda d’une voix froide

« Que voulez-vous Neal ? »

Certes c’était une question idiote mais autant jouer sur sa blondeur non ? Peut-être que comme ça, il la laisserait rentrer tranquillement chez elle. D’ailleurs, elle aurait dû y être depuis dix bonnes minutes maintenant. Ben allait s’inquiéter en ne voyant pas son petit message. Comme par magie, un petit son se fit entendre dans son sac.

« Excusez-moi »

Elle sortit alors son téléphone dudit sac et comme prévu c’était Ben qui lui envoyait un petit message. Ne voulant pas l’inquiéter outre mesure, elle lui répondit vite fait en disant qu’elle était bien rentrée mais qu’elle avait oublié de le prévenir. Elle le connaissait assez maintenant pour savoir qu’il serait capable de venir la « sauver » si elle lui aurait dit la vérité. Et elle ne voulait surtout pas lui gâcher sa soirée. Il l’attendait avec une telle impatience qu’elle s’en serait voulue.

Reportant son attention sur le jeune homme, elle lui demanda alors

« Si j’accepte de faire un tour sur votre moto, me promettez-vous que ce sera tout ? »

Liz n’était pas idiote. Elle savait très bien ce qu’il avait en tête mais – et peut-être était-elle naïve – en lui posant franchement la question, elle espérait que cela le remettrait à sa place. Et puis, pour être tout à fait honnête, elle était un peu lasse de ne jamais sortir de chez elle sauf pour aller au boulot. Dans son sac, il y avait de quoi se défendre si jamais il devenait un peu trop entreprenant donc elle se disait qu’elle ne risquait rien de monter avec lui sur cette moto. Faire un tour, prendre l’air. C’était un programme nettement plus alléchant que de rester chez elle à se morfondre sur ce qu’elle avait perdu et sur la suite des évènements.  

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Neal H. Deeks

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MessageSujet: Re: Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans. Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans.  I_icon_minitimeLun 9 Nov - 19:34

“Il n’y a rien qu’un homme aime tant que de plaire à une femme.”

Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans.

~ ft. Neal & Liz.
Neal prit la décision de suivre la jeune femme quand bien même lui avait-elle suggérée de rentrer chez lui en prenant congés. Il n'était pas vraiment du genre à baisser les bras. C'était une qualité après tout, non ? C'était grâce à ça d'ailleurs qu'il arrivait à gagner sa vie. Il ne s'arrêtait pas devant la difficulté, les meilleures choses dans la vie ne sont-elles pas celles qu'on obtient en luttant ? Restant dans son rôle de courtoisie, il barra la route de la jeune femme à l'aide de sa moto et en descendit, sans brusquerie, pour finalement se présenter. Quand elle lui serra sa main, il pensa qu'il avait finalement bien fait. C'était la première fois depuis le début de la soirée qu'elle ne le repoussait pas. Il aurait apprécié qu'elle se présente aussi, mais au lieu de ça, elle évoqua sa mère, ironisant le fait qu'elle était soit disant pleine de bon sens. Il tenta de la percer du regard pour comprendre. On dirait bien que cette nana là n'a pas la relation mère/fille rêvée... pensa-t-il Et puis, alors qu'il pensait que les choses s'amélioraient, elle le regarda dans les yeux pour lui poser une question sur un ton franchement peu amical. Était-elle tout le temps comme ça ou il était privilégié ? En tout cas, elle avait du caractère, et ça n'était pas pour lui déplaire. Que voulait-il? Et elle, que préférait-elle ? La réponse polie, ou la réponse honnête ? L'une des deux est franchement moins plaisante que l'autre, et je vous donne un indice, ça n'est pas la réponse polie...  «  Et bien... » commenta-t-il avant de se faire interrompre par la jeune femme qui s'excusa en fouillant dans son sac à main, avant de se saisir de son téléphone. «  Pas d'soucis.. »  Elle pianota dessus, laissant à Neal le loisir de la mater un peu plus. La voir ainsi, tête baissée sur son écran lui donnait quelques idées peu convenables qui ne firent qu'alimenter son désir d'aller plus loin dans cette rencontre. Elle dégageait vraiment quelque chose. Quelque chose qu'il était convaincu de pouvoir apprécier si elle portait moins de vêtements.

Lorsqu'il la vit ranger son téléphone dans son sac, il releva les yeux pour ne pas être grillé en train de la reluquer, et fit mine d'avoir juste sagement patienté pendant qu'elle règlait ses petites histoires personnelles. Il n'était pas assez curieux pour tenter de connaître l'identité du destinataire de ce message, parce qu'il s'en contre fichait tout simplement. Petit ami ou non, ça n'était pas une barrière pour lui. « Si j’accepte de faire un tour sur votre moto, me promettez-vous que ce sera tout ? »  Finalement, la belle blonde lui épargnait le fait d'avoir à lui mentir sur ses intentions, oubliant qu'il n'avait pas pu répondre à sa question précédente. Tant mieux. Mais sa question sonnait un peu trop comme un «  bon si je dis oui, tu me lâches ? ».  Il ne s'en offusqua pourtant pas. Parce que si elle lui disait oui, pour lui faire plaisir, c'était un bon début non ? Elle pourrait ensuite lui dire oui pour un autre genre de plaisir, non ? En tout cas, une chose était sûre, c'est qu'un contact avait enfin été établie. On n'accepte rien d'une personne qui nous est indifférente. A nouveau, il lui adressa l'un de ses sourires : «  Comme je vous l'ai dit tout à l'heure, les hommes peuvent être versatiles... J'ai bien des tords, mais pas celui d'être menteur, alors je ne préfère pas promettre des choses que je pourrais ne pas tenir. En revanche, je peux vous assurer qu'il ne vous arrivera rien que vous ne voulez pas voir arriver... » Bien sur que Neal ne se contenterait pas d'un simple tour de moto, il n'avait pas quatorze ans. Mais comme il avait peut-être trop laissé penser à cette jeune femme qu'il attendait plus, il décida de mettre ça a son profit, en répondant de lui même a cette question à laquelle il n'avait pu répondre, enchainant donc en lui offrant la casque qu'il avait gagné plus tôt pour elle, en lui disant : «  Vous voyez, le problème aujourd'hui c'est qu'on n'peut plus vouloir apprendre à connaître quelqu'un sans passer par un site de rencontre. Sinon, on passe pour je n'sais quoi. Je ne caches pas que si je suis là ce soir c'est parce que vous êtes ravissante, au même titre qu'une photo de profil aurait pu attiré mon regard. Mais vous, les femmes,  ne savez plus vivre dans le monde réel. La preuve vous m'avez interrompu pour un sms tout à l'heure, comme esclave de votre sonnerie. Alors voilà, maintenant, soit vous décider de mettre vos apriori à mon sujet de coté et de m'accorder un peu de votre confiance, soit je vous laisserai tranquille. Mais n'acceptez pas par dépit, je pense que vous  valez vraiment mieux que ça. »  Neal avait perdu son regard de séducteur et avait l'oeil sincère. Évidemment, c'était voulu. Il espérait qu'elle accepterait ce tour même s'il l'invitait à le refuser aussi. Mais il était presque convaincu qu'en mettant dans la même phrase le fait qu'elle se braquait sans raison, qu'elle le jugeait sans le connaître, qu'elle se fermait à un contact simple et que malgré tout ça, il l'estimait, elle lui accorderait cette confiance qu'il réclamait – et qu'il ne méritait pourtant pas du tout – en se disant qu'il n'était peut-être pas comme ces gars qu'elle avait déjà pu rencontrer et que au contraire, sa démarche était pleine de sincérité. N'avait-il pas dit qu'il n'était pas menteur en prenant le risque qu'elle n'aime pas sa réponse précédente ?  Neal était bon et beau parleur. N'est pas escroc qui le veut.
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MessageSujet: Re: Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans. Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans.  I_icon_minitimeSam 21 Nov - 18:38


Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises.
AVEC NEAL

Liz n’était pas idiote. Okay elle était blonde mais toute les blondes n’étaient pas sans cervelle n’en déplaisent à certains. Et puis le fantasme de la blonde était tellement démodé… La jeune femme lui demanda alors ce qu’il voulait mais son téléphone empêcha Neal de répondre. Elle sentait son regard sur elle pendant qu’elle répondait à Ben. Mais lorsqu’elle releva la tête, l’inconnu du bar – qui avait maintenant un prénom – fit mine de regarder ailleurs. Elle lui adressa un petit sourire ironique lui montrant par la même qu’elle n’était pas dupe et qu’elle savait qu’il l’avait observée, pour ne pas dire reluquer. Mais faisant fi de ça, elle lui demanda alors si elle acceptait de faire ce tour avec lui, ça serait tout. Liz pouvait être très cash et c’était le cas maintenant.
D’ailleurs la réponse que fit Neal lui plut. Au moins il était sincère sur ses intentions. Après libre à elle d’accepter ou non que ça aille plus loin. Elle savait déjà comment allait se terminer la soirée. La conclusion ne serait pas celle voulue par le jeune homme mais tant pis. Il savait que ça pouvait arriver. La jeune femme n’avait aucune intention de coucher avec lui. Tout ce qu’elle voulait c’était s’échapper un peu de sa routine morose. Cela ne faisait pas longtemps qu’elle était arrivée à New-York mais elle avait l’impression qu’elle n’allait jamais réussir à revoir son mari et son enfant. Cette pensée ne la quittait pas et la minait bien trop souvent. Et voilà que ce soit, cet inconnu lui offrait un échappatoire ne serait-ce que quelques instants. Alors oui, Liz envisageait sérieusement d’accepter son offre.

Elle ouvrait la bouche pour lui répondre quand il reprit la parole et ce qu’il lui dit la fit doucement sourire. Elle ? Esclave de son téléphone ? Le pauvre si il savait ! Elle n’aurait pas répondu à Ben et il aurait sûrement passé un sale quart d’heure. Car Liz en était persuadée, Neal n’aurait eu aucune chance face à son ami. Certes, le motard avait une carrure plus imposante que le serveur mais sous ses airs un peu efféminés, Ben était très redoutable au combat rapproché. Il n’en aurait fait qu’une bouchée de Neal. Aucun doute là-dessus.
Il lui tendit alors  le second casque tout en continuant à parler. Il n’avait pas tort. De nos jours, lorsqu’un homme abordait une femme, cette dernière pensait directement à mal. Mais par les temps qui courent c’était assez naturel de penser ça. Et puis Liz, avec son vécu, ne pouvait s’empêcher de faire autrement. Jusqu’à sa rencontre avec Patrick, elle n’avait vu ans les hommes que des prédateurs. Que ce soit les petits amis de sa mère qui passaient leur temps à la reluquer que les clients de la boite de striptease où elle avait travaillé. Toute sa vie, elle avait dû se défendre contre eux. Alors oui, elle avait de quoi être méfiante la ptite Liz.

Elle regarda Neal puis le casque. Neal avait l’air sincère. Mais ne l’étaient-ils pas tous quand ils voulaient avoir une fille dans leur lit ? Pourtant Liz n’avait pas peur de lui. Elle se sentait capable de se défendre. Mais surtout, elle le croyait quand il disait qu’il ne ferait jamais rien sans qu’elle soit d’accord. Si il avait été de ce genre là, cela aurait fait bien longtemps qu’il l’aurait poussé dans une petite ruelle pour prendre son pied. Et elle était toujours là non ? Preuve qu’elle savait qu’elle pourrait rentrer tranquillement chez elle cette nuit et surtout seule. La jolie blonde prit alors le casque avec un petit sourire.

« Vous avez raison et tort Neal. Raison car oui, aujourd’hui on n’est jamais trop prudent. Surtout nous les femmes. Et tort car je ne suis pas du tout une esclave de mon téléphone comme vous semblez si bien le croire. Je vous ai juste éviter quelques ennuis c’est tout. »

Mettant le casque sur sa tête, elle se mit à côté de sa moto.

« Et allons donc faire ce fameux petit tour puisque je ne risque rien avec vous… »

Lui faisant un rapide sourire, elle rajouta

« Au fait, je m’appelle Liz. Liz McAllister. »

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MessageSujet: Re: Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans. Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans.  I_icon_minitimeMar 1 Déc - 0:47

“Il n’y a rien qu’un homme aime tant que de plaire à une femme.”

Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans.

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Il n'aurait pas été très honnête de dire que Neal avait été certain dès le départ du déroulement de la soirée. Non, lorsqu'il avait offert ce verre a cette femme, il n'avait pas imaginé un instant que celle-ci le repousse. Il ne serait jamais douté non plus qu'à la sortie du bar, elle trouve encore le moyen de l'évincer. Pourtant, dès l'instant ou il s'était adressé à elle en la fourrant dans le même sac que ces femmes ancrée dans la société de consommation, la faisant passé pour ce genre de nana qui ne voit la vie qu'à travers un écran, elle changea. Peut-être était-ce là la façon de faire avec elle? L'empêcher de se croire si unique ? Mh, non. Elle n'avait pas l'air si sûre d'elle. Finalement, c'était peut-être sa façon d'avoir faussement fait carte sur table qui changea la donne. Neal s'était dévoilé à elle dans une transparence pas si honnête que ça, en lui disant même qu'elle méritait mieux que de céder à un type comme lui. Foutaise. Mais ça n'avait pas d'importance, ça fonctionnait. Elle venait de prendre le casque. Soit elle allait lui éclater dans la figure, soit elle allait accepter. Il était plutôt confiant, sur ce coup.

« Vous avez raison et tort Neal - il fit mine d'être surprit. Elle n'allait tout de même pas accepté d'être catalogué, il s'en était douté. -  Raison car oui, aujourd’hui on n’est jamais trop prudent. Surtout nous les femmes. Et tort car je ne suis pas du tout une esclave de mon téléphone comme vous semblez si bien le croire - Il s'en fichait pas mal, de sa défense. Il avait juste pointé du doigt ce détail pour que cela joue en sa faveur, et visiblement ça fonctionnait. Pour le reste, il s'en foutait bien mal... -  Je vous ai juste éviter quelques ennuis c’est tout. » Neal réprima alors un léger rire. Des ennuis ? Il ne les avait jamais craint, ça ne commencerait pas aujourd'hui. Ceci dit, il s'interrogea sur ce qu'elle entendait par là. Un petit copain qu'elle rassurait ? De toute évidence, si c'était bel et bien un petit copain, elle venait de lui mentir. Depuis quand : ne t'inquiète pas bébé, je vais faire un tour de moto avec un inconnu ! " était un message rassurant ? Elle avait forcément menti, qui que soit le destinataire de son texto. Il avait l'impression d'avoir un peu avancé depuis tout à l'heure, cependant, il doutait pouvoir obtenir ce qu'il voulait vraiment. Cette nana serait le genre de femme qu'il allait devoir travailler un peu avant qu'elle ne finisse dans son lit. Challenge accepted.

Elle enfila alors le casque - il avait bien fait de miser sur la deuxième option -  en lui disant alors : « Et allons donc faire ce fameux petit tour puisque je ne risque rien avec vous… » Ca le fit sourire. C'était comme si elle lui rappelait le contrat qu'ils avaient signé verbalement. Il ne lui arriverait rien qu'elle ne veuille pas, si elle lui faisait confiance. Elle ne devait rien risquer en sa présence. Message reçu. Il allait l'inviter a grimper, mais elle se présenta. Ah ! Enfin !  Quelle bonne nouvelle que cela vienne d'elle. Pourtant, sa mère à lui ne lui avait jamais interdit de faire monter une inconnue. Il n'était pas gêné de ne pas connaitre son prénom. Sauf lorsqu'elle n'avait pas répondu a sa propre présentation. Maintenant, c'était positif. Le lien était établit, réellement. Avec une légère moquerie dans la voix et dans son geste, Neal abaissa son casque de moto comme un gentleman le ferait avec son chapeau pour saluer une dame. " Enchanté, Liz. Liz McAllister." dit-il en souriant avant de se recouvrir la tête. Il ne feintait pas là une bonne éducation, elle était assez intelligente pour ne pas penser qu'il la saluait vraiment. Neal n'était pas un gentleman. Il ne le prétendait pas non plus. Ne lui avait-il pas avoué qu'il était la parce qu'elle était belle ? Installé sur sa bécane, il vira la béquille d'un coup de talon et l'invita à grimper d'un petit mouvement de tête. Une fois fait, il tourna un peu la tête pour lui dire : " et donc, vous vous faite du soucis pour moi ? " sourit-il avant de baisser sa visière, rebondissant sur le fait qu'elle lui "évitait des ennuis", sans attendre de réponse. C'était plus amusant ainsi. La seconde d'après, il faisait rugir le moteur en filant sur la route. Comme tout nouveau passager, la jeune femme allait sans toute vouloir se tenir a l'espace prévu derrière son siège. Mais comme tout passager malmené par la vitesse, elle allait finir par s'accrocher à lui. Elle ne dérogerait pas à la règle. Il avait un bon moteur comme allié, et pas mal de kilomètres pour y arriver... Neal était du genre à profiter d'une route libre ou accessible, sans pour autant rouler comme un forcené. Il adorait faire des pics de vitesse, c'était là que venait la sensation de liberté qu'il affectionnait tant, mais il savait mesurer sa vitesse, et ça ne serait pas dans le cœur de New-York qu'il allait en profiter le plus. Liz ne craignait rien avec lui, il était bon conducteur. Et puis de toute façon, en petit morceau, elle ne l’intéresserait plus, il avait plutôt intérêt a prêter attention a la sécurité de son corps... enfin, à sa sécurité, en général.  
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MessageSujet: Re: Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans. Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans.  I_icon_minitimeDim 6 Déc - 0:48


Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises.
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Une fois sa décision prise, Liz se sentait plus légère. Comme si elle venait de prendre une décision de la plus haute importance. Riant de sa propre bêtise, elle se présenta alors à Neal à son tour. Elle l’avait fait assez poireauter comme ça. Il l’avait dit lui-même, elle ne risquait rien avec lui. Elle n’avait pas pour habitude de monter avec des inconnus mais ce soir, elle sentait l’irrépressible envie de sortir de sa routine. Cela faisait quelques semaines qu’elle était ici et elle ne connaissait pour ainsi dire rien de New-York. Patrick l’avait emmené plus d’une fois en voyage durant leur vie commune mais il avait toujours préféré l’emmener loin des Etats-Unis. Le monde est bien trop vaste pour se cantonner à un seul pays avait-il coutume de dire. La jeune femme était bien trop heureuse de voyager et laisser volontiers à son mari le choix de leurs destinations. Il la connaissait assez pour savoir ce qu’elle aimait ou non. Et chacun de leur voyage n’en avait été que plus merveilleux. Mais en fin de compte, elle ne connaissait donc que très peu le pays dans lequel elle vivait. Et encore moins New-York sa ville maintenant. Peut-être qu’en acceptant ce petit tour, elle allait découvrir un peu New-York et ses lumières.
Elle lui adressa un petit sourire narquois quand il lui demanda si elle s’inquiétait pour elle. Enfin c’était plus une question rhétorique qu’une réelle question. Elle ne s’inquiétait pas réellement pour lui. Bien plus pour Ben qui aurait gâché sa soirée en amoureux à cause d’elle. Mais ça, elle ne lui dit pas. Libre à lui de croire ce qu’il voulait. Liz ne le connaissait pas assez encore pour le taquiner ou autre. Peut-être un peu plus tard. Enfin si elle le revoyait un jour. Parce que malgré ce qu’il lui disait, elle savait que si elle ne finissait pas dans son lit dans la nuit, elle n’allait probablement pas le revoir. Donc voilà. Vraiment rien à craindre. Elle allait juste pouvoir se changer les idées l’espace d’un instant.

S’installant derrière lui, Liz laissa sagement un espace entre leurs deux corps et resta bien ancrée sur son siège. La jeune femme n’était jamais montée sur une moto auparavant. Aussi le démarrage la surprit-elle et elle s’accrocha un peu plus fermement à la veste en cuir du conducteur. Mais force fut d’admettre que très vite cela ne suffit plus. Elle se rapprocha donc et se retrouva collée tout contre le corps de Neal ses bras autour de sa taille. Si au début, cette proximité la gêna, bientôt elle n’y pensa plus. Elle venait de comprendre pourquoi les motards aimaient tant leurs deux roues. Cette sensation de vitesse, de liberté… Elle ne l’avait jamais ressenti encore auparavant. C’était tout bonnement grisant. Liz adorait l’expérience qu’elle était en train de vivre. Elle ne pensait plus à rien qu’aux pics de vitesse savamment menés par Neal. Elle ne s’y connaissait peut-être pas mais elle avait bien compris que c’était un excellent conducteur. La blonde n’avait pas peur.
Ils quittèrent bientôt les abords de la ville et Neal accéléra encore plus au plus grand bonheur de la jeune femme. Ils arrivèrent bientôt dans un petit endroit dans les hauteurs de la ville et le jeune homme s’arrêta. Elle descendit alors et lui offrit ce qui était certainement son sourire le plus sincère depuis leur rencontre. Ses yeux pétillaient littéralement. Ravie de cette promenade, Liz arborait un vrai sourire sur son visage.

« Merci pour cette promenade ! C’était génial ! »

La jeune femme s’avança vers la rambarde et laissa son regard se promener sur la ville qui s’étendait à ses pieds. C’était la première fois qu’elle sortait un peu de New-York et qu’elle voyait la ville comme ça. C’était magnifique. Les jeux de lumières, l’impression que la ville était toujours en mouvement… Et pourtant, autour d’eux, tout n’était que silence. La jeune femme aimait ce paradoxe. Elle goutait au vrai silence pour la première fois depuis un bon moment et elle savourait ce moment.

Se tournant à regret vers Neal, elle le regarda avec un petit sourire

« Alors Neal ? Pourquoi m’avoir emmené dans cet endroit ? Un souvenir qui y rattache ? Ou bien y emmenez-vous toutes les femmes que vous voulez mettre dans votre lit ? »

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MessageSujet: Re: Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans. Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans.  I_icon_minitimeDim 13 Déc - 15:52

“Il n’y a rien qu’un homme aime tant que de plaire à une femme.”

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A bord de sa bécane, Neal avait réussit à convaincre Liz de grimper pour une petite balade, non sans peine. Têtue, la jeune femme n'avait pas été facile à manipuler, mais Neal avait fini par atteindre son but, partiellement en tout cas. Roulant dans les rues New-yorkaises, il échappa au plus vite du trafic nocturne pour prendre la route pour une vraie balade, et non pas des arrêts répétitifs a chaque feux. Il se mit à sourire en sentant la jeune femme s'accrocher enfin à lui, profitant du fait qu'elle était dorénavant mieux placée pour prendre plus de vitesse. Il s'était amusé a accélérer pour qu'elle l'enroule dans ses bras et qu'elle lâche l’arrière de la moto, mais il avait modéré sa vitesse avant afin qu'elle ne s'envole non plus. L'idée était d'arriver à deux. Quittant les paysage urbain en gagnant de la hauteur, le motard continua son tour un moment avant d'arrêter la moto et d'enclencher la béquille d'un coup de pied. Il attendit que la dame descende avant de retirer son casque et d'en faire autant. Il la regarda avec un air amusé, sans doute à cause de ses cheveux décoiffés, qui lui offrait une tête d'illuminée. Mais elle avait l'air heureuse. C'était la première fois que son sourire ne semblait pas ironique, narquois, faux. Une petite victoire, donc. Elle le remercia pour la balade, manifestant son enthousiasme. D'un haussement d'épaule accompagné d'une petite moue, il répliqua " bah, c'est rien. Tout l'plaisir est pour moi. "sourit-il, posant son casque sur le siège. Elle s'était déjà approchée de la rambarde, appréciant sans aucun doute la vue qu'offrait cet endroit sur la ville. Neal, quand a lui, préférait la vue qu'elle lui offrait en lui faisant dos. Ce petit cul... pensa-t-il avant de la rejoindre près du bord. Elle se tourna vers lui, et lui lança dans un sourire : « Alors Neal ? Pourquoi m’avoir emmené dans cet endroit ? Un souvenir qui y rattache ? Ou bien y emmenez-vous - Ah, on se vouvoie toujours donc.. - toutes les femmes que vous voulez mettre dans votre lit ? » Et visiblement, elle le prenait toujours pour un grand séducteur. Tout ça parce qu'il l'avait abordé avec facilité? La prochaine fois, il y mettra moins d'assurance alors. Sa question le fit rire quand même. Moins blonde qu'elle ne l'était, elle avait au moins le mérite d'avoir bien comprit le plan du brun. " En faite.." répondit-il alors, en s'accoudant sur la barre de métal qui les séparait du vide " j'y jette surtout toutes celles qui ne veulent pas. Ravi de vous avoir connu." plaisanta-t-il.

Une touche d'humour, certes, mais à son avantage. Elle pourrait peut-être comprendre qu'il avait bien conscience qu'elle n'était pas ce genre de femme a passer la nuit avec un mec comme lui, mais qu'il avait tout de même prit de son temps pour elle. Pour, comme il l'avait dit plus tôt, apprendre à la connaitre. Bon, on sait tous que ce n'est que du bluff, mais Neal avait bien comprit qu'il allait avoir besoin de travailler la bête. Et pourquoi pas, après tout ? Elle méritait surement quelques heures de sa vie, si en contre partie, elle lui offrait quelques heures de la sienne... La question qu'elle lui avait posée juste avant n'était sans doute pas là pour faire la déco. Il ne pouvait guère avouer qu'il venait ici a l'époque, lorsqu'il avait eut le permis voiture, pour s'envoyer en l'air avec des nanas. Parce qu'elle n'avait pas vraiment tord lorsqu'elle plaisantait sur le fait qu'il emmenait les femmes ici pour les mettre dans son lit, ou sa banquette arrière. Avec un certain sérieux qu'il savait maitriser, regardant les lumières de la ville, il lui confia : " On venait souvent ici avec ma petite sœur... Elle adorait la vue, je me suis dit que toi aussi, peut-être... Vous aussi, pardon..." rectifia-t-il de sa fausse erreur. Il ne pouvait pas prendre la décision d'arrêter ce surplus de politesse entre eux, elle devait le faire d'elle-même. C'était juste pour l'inciter à commencer à le tutoyer. Et l'histoire de la sœur ? Quelle sœur ? C'était purement et simplement pour lui faire croire qu'il savait aussi bien se comporter avec une fille, et qu'il était peut-être plus sensible qu'elle ne le pensait. Elle avait une image de Neal toute fondée, trop proche de la réalité. Et il devait travailler sur ça, lui faire croire que tous ses aprioris étaient faux. Tournant son regard sur elle, il lui sourit en continuant : " j'espère que c'est le cas. Ce serait dommage que je sois le seul a profiter d'une jolie vue.." et pour éviter qu'elle ne comprenne pas qu'il parlait d'elle, il ajouta, levant ses yeux sur sa chevelure " jolie, mais décoiffée." précisa-t-il d'un sourire un peu moqueur. Quel mal y avait-il de lui répéter qu'il la trouvait ravissante, puisqu'il le lui avait, de toute façon, déjà dit ? Avec une autre fille, Neal aurait sans doute déjà passé sa main dans ses cheveux pour les replacer, profitant du cadre et de la proximité pour l'embrasser.

Mais Neal ne pouvant être Neal, il n'en fit rien. Il ne se risqua pas même à lui effleurer l’épi qui trônait sur sa tête. la draguer en soulignant le fait qu'elle lui plaisait, oui, mais la draguer de trop, non. Et comme le motard était supposé avoir envie de la connaitre, il décida de faire la conversation, en lui posant des questions sur elle, avant qu'elle ne décide d'en savoir plus sur sa petite soeur imaginaire : " Vous n'êtes pas à New-York depuis longtemps, je m'trompe ? Demanda-t-il, ayant remarqué que la jeune femme avait observé chaque parcelle de route qu'ils avaient prit, comme si elle découvrait les lieux pour la première fois. Et j'imagine aussi qu'on ne déménage pas dans une ville juste pour y tenir un job de serveuse... sans vouloir offenser la profession, bien sur. Que me vaut donc l'honneur d'avoir croisé la route de Liz, Liz McAllister? " demanda-t-il en reprenant sa façon de se présenter, plus tôt dans la soirée. Neal n'était pas mauvais dans ce jeu là, comprendre et tenter de cerner un peu les gens. C'était la base de son escroquerie, après tout. Il avait vu assez juste pour la jolie blonde, sans en être certain. C'était simplement de la déduction, de la logique. Même les gens les moins bavards, les plus fermés, pouvaient en dire beaucoup sur leur vie. Ca serait plus simple si elle discutait davantage avec lui maintenant.   
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MessageSujet: Re: Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans. Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans.  I_icon_minitimeMar 15 Déc - 0:23


Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises.
AVEC NEAL

Liz venait de faire une découverte ce soir. Les joies d’une virée en moto. La jeune femme n’en avait jamais fait avant. Difficile à croire vu l’endroit dans lequel elle avait grandit. Mais plus jeune, la jeune femme avait eu bien trop de responsabilités pour penser à s’amuser comme n’importe quel jeune de son âge. Elle n’avait eu que très peu d’amis et même eux, elle les avait perdu de vue. Elle repensait à Lana et à Kiara les jumelles de Topéka. Les plus belles jumelles qu’on pouvait voir à des kilomètres à la ronde. A l’époque, elles avaient formé un trio d’enfer même si parfois, Liz se sentait un peu à l’écart au vu de la complicité qui liait les sœurs Lewis-Butler. Mais elle ne leur en avait jamais tenu rigueur. Elles étaient sœurs après tout et jumelles de surcroît. Liz enviait leur relation et leur famille aussi d’ailleurs. Une vraie famille aimante. Le genre de famille qu’elle pensait ne jamais avoir avant Patrick…

Descendant de la moto, elle remercia le brun pour la promenade. Encore sous le coup de l’émotion des sensations, Liz lui offrit un vrai sourire. Il avait dû comprendre depuis le temps qu’il n’obtiendrait rien d’elle mais cela ne l’avait pas empêché de lui faire faire ce tour. Liz savait que Neal n’avait pas perdu espoir de la mettre dans son lit cette nuit mais elle savait aussi qu’il allait déchanter très vite. Elle n’avait aucunement l’intention de partager sa couche ni ce soir ni aucun autre soir. D’ailleurs, elle doutait de le revoir après cette nuit. N’obtenant pas ce qu’il voulait, le jeune homme allait certainement disparaître de sa vie après sa déconvenue. Se rapprochant de la barrière, Liz admira un instant la vue et le sentant approcher, elle se retourna vers lui en se moquant gentiment – ou pas – de lui. Sa réponse fit sortir un rire cristallin de la bouche de la jolie blonde. Un rire sincère.

« Alors il doit y avoir pas mal de cadavres en bas… »

Ce fut ce qu’elle lui répondit sur le même ton de plaisanterie que lui et ponctua sa boutade d’un petit clin d’œil. Cette promenade l’avait vraiment détendue. Liz avait donc baissé sa garde. Oh rien qu’un peu. Mais assez pour faire apparaître son côté taquin. Elle se sentait à l’aise avec Neal. Peut-être parce que tout était clair entre eux ? Ou bien parce qu’elle sentait qu’il n’était pas le genre d’homme à forcer les autres à faire ce qu’ils ne voulaient pas ? Elle ne saurait le dire. Mais il reprit la parole et ce qu’il lui dit lui fit tourner la tête d’étonnement. Ainsi il avait une sœur… Qui l’eut cru ? Enfin si c’était vrai. Liz avait toujours un petit doute concernant ce qu’il lui disait aussi le scruta-t-elle afin d’essayer de le percer à jour. Mais le visage que Neal lui offrait en ce moment ne reflétait rien d’autre que de la sincérité. Il lui retourna son regard et rajouta quelque chose à propos de la vue. Enfin de sa vue à lui. Posant une main sur sa tête, Liz s’aperçu qu’il disait vrai et qu’elle devait être  passablement décoiffée.

« Quelle jolie vue ? Je dois ressembler à un épouvantail comme ça ! »

Pouffant comme une gamine, elle essaya tant bien que mal de discipliner sa tignasse blonde. Elle croisa son regard amusé et lui sourit en retour. Elle avait l’impression qu’il était sincère. Il lui demanda alors ce qu’elle faisait à New-York. Elle avait vraiment dû ressembler à une provinciale pour qu’il comprenne aussi vite qu’elle n’était pas de New-York. Le regard de la blonde se couvrit un peu. Elle ne voulait pas raconter sa vie au premier venu comme ça. Elle opta donc pour une semi vérité.

« Vous avez l’œil je dois au moins vous accorder ça… Je viens du Kansas. A New-York pour diverses raisons… Et en venant, j’avais le choix entre travailler en tant que serveuse ou bien commencer une carrière dans l’industrie cinématographique dénudée… Serveuse m’a paru être le moindre mal. Sans quoi j’aurais bien été trop célèbre pour te croiser comme ça. »

Elle se moquait clairement de lui en prononçant ces derniers mots. Mais c’était bon enfant et il lui semblait qu’il n’était pas homme à se formaliser pour un peu de taquineries. Et si il se vexait et bien tant pis. Liz était passée au tutoiement. Tutoiement qu’il avait essayé d’instaurer. Elle n’était pas dupe sur sa prétendue erreur mais avait laissé couler. Le tutoiement était plus de mise entre eux on va dire.

« Et toi ? »

Elle le regardait une lueur interrogative dans les yeux.

« Natif de New-York je présume ? Vu que tu avais l’habitude de venir ici avec ta sœur. Vous ne faites plus ce genre de promenades maintenant ? »


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Neal H. Deeks

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MessageSujet: Re: Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans. Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans.  I_icon_minitimeDim 27 Déc - 20:37

“Il n’y a rien qu’un homme aime tant que de plaire à une femme.”

Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans.

~ ft. Neal & Liz.
Neal se félicitait d'une chose : du climat léger entre les deux adultes. Ils étaient là, sans mauvaises tensions - parce qu'il y en avait bien une, mais elle était à l'abri derrière une braguette - parvenant même à plaisanter l'un avec l'autre à coup de petits fions dans la gueule. Liz semblait bien plus à l'aise qu'au départ, et moins sérieuse. Elle ne se prenait clairement plus la tête, son sourire et ses petits rire en disait long. Neal ne perdait donc pas espoir de découvrir sa beauté intérieure, ayant déjà parcouru un petit bout de chemin par rapport à leur rencontre précédente. Lorsqu'elle avait plaisanté sur le fait qu'il emmenait ses proies ici, pour les emballer, le jeune homme en profita pour dire qu'il ne venait ici qu'avec celles qui refusait un moment privilégié avec lui. Liz rebondit alors sur l'idée qu'il devait avoir un paquet de cadavres ici. Ca le fit sourire, alors il leva son index devant sa bouche comme pour lui signaler de ne plus rien dire, et surtout de ne rien répéter, comme si c'était là son véritable secret.

Plaisanter c'était bien, femme qui rit à moitié dans son lit, certes, mais il la voulait en entière. Il décida donc d'arrêter de faire le guignole un instant, et de se mettre au travail, commençant son approche en se forgeant un mensonge sur son passé avec la fausse existence d'une petite soeur, puis par un compliment tout en mentionnant le fait qu'elle était décoiffée. Liz tâtonna ses cheveux pour démasquer l'épi coupable alors que Neal envoya en l'air la phrase concernant sa ressemblance à un épouvantail, d'un coup de roulage d'yeux. Si tous les épouvantails étaient gaulés comme elle, il serait devenu agriculteur avec des pratiques étranges avec ce genre de poupées... Décidant d'en savoir plus sur elle, il lui demanda ce qu'elle était venu faire à New-York, jouant la carte du mec qui l'avait suffisamment regardé et comprit pour savoir qu'elle n'était pas d'ici. C'était du bluff, Neal n'en savait rien, mais le supposait fortement. « Vous avez l’œil je dois au moins vous accorder ça… Je viens du Kansas. - Neal sourcilla. Ca n'était pas la présence d'une fille de la "campagne" à New-York qui était à l'origine de cette mimique, mais simplement que notre homme venait de s'imaginer cette dame en tenue presque clichée de l'agricultrice bonasse. Et penser à ça lui laissa l'oportunité de diverger sur d'autre pensées les concernant tous les deux, une botte de foin, et des gémissements...  Il reprit le court de la discussion- Et en venant, j’avais le choix entre travailler en tant que serveuse ou bien commencer une carrière dans l’industrie cinématographique dénudée… Serveuse m’a paru être le moindre mal. Sans quoi j’aurais bien été trop célèbre pour te croiser comme ça. » Un rire franc jaillit alors de sa gorge. Finalement, elle le poussait un peu a avoir ce genre de pensées.. Ayant beaucoup d'autodérision, Neal ne chercha pas a s'épargner et répondit en avortant son rire : " On ne se serait peut-être pas croisé, mais si tu avais opté pour cette voie là, au moins un de nous deux connaitrait l'autre.." sourit-il, amusé. Oui, bon, sous entendre qu'il regardait du porno ça n'était pas la meilleure tactique pour draguer, mais n'oublions pas que c'était une blague - même si tout le monde sait qu'en téléchargeant un mauvais film, substitué par un porno, un homme regardera quand même ce mauvais film - et puis qu'il était censé ne plus la draguer surtout pour ne pas être trop lourd. Le plus gros risque, c'était de passer dans la friendzone. Mais sa plus belle réussite, en dehors d'être un psychopathe qui tue des femmes et qui regarde du porno, était d'avoir fini par lui faire adopter le tutoiement. ENFIN ! C'était pas trop tôt. Un nouveau pas de réaliser. Un petit pas pour l'homme, mais un grand pas pour sa b...ref.

Son autre réussite était l’intérêt qu'elle lui portait, soudainement. Très fermée au départ, elle semblait plus ouverte maintenant, et lui rétorquait même ses questions, pour en savoir plus sur lui. Bien sûr, elle aurait pu simplement demander ça par politesse, pour faire la causette, mais non, il y avait dans son regard une lueur sincère et curieuse. Et moi quoi ? pensa-t-il en la regardant. « Natif de New-York je présume ? Vu que tu avais l’habitude de venir ici avec ta sœur. Vous ne faites plus ce genre de promenades maintenant ? » questionna-t-elle. Sa soeur ? Ah, oui, c'est vrai. Sa soeur. Loin d'être une de ces personnes capable de se décontenancer face à l'urgence d'improviser, Neal resta silencieux ceci dit, perdant son sourire et voila son visage d'une mine sérieuse. Comme un homme qui cacherait ses émotions. Comme un homme qui ne voudrait qu'on le sache triste. Pourquoi serait-il venu avec sa soeur, à l'époque, et plus maintenant? Séquence émotion ? Neal aurait bien sourit à cette idée, mais préféra rester dans son rôle " Pas vraiment, non. Je ne suis pas certain d'avoir le droit de l'exhumer pour la mettre à l'arrière de ma moto.." dit-il avec un ton un peu froid et direct, comme blessé par cette question un peu trop personnelle, trop douloureuse. Pff tu parles, se marrait-il, imaginant sa fausse soeur morte danser thriller à l'arrière de sa bécane. Et, comme tout homme percé à vif, il devait changer de sujet. Il aurait pu parler des heures entière sur cette fausse tragédie, mais préférait garder ça en stock si l'envie lui prenait de vouloir le réconforter. " Enfin bref.. Tu.. tu es ici depuis combien de temps ? Parce que oui, ayant habité presque toute ma vie ici, ce serait avec plaisir que je te ferais découvrir la ville... Promis, que des endroits avec du réseaux. Tu sais, pour ne pas te couper de ta vie virtuelle.." taquina-t-il, faisant a nouveau référence au moment ou elle avait tout interrompu pour répondre à son SMS. Il avait remarqué que cette remarque l'avait agacée, pourquoi s'en priver ? " Ou pour appeler les secours." conclut-il, pour montrer qu'il plaisantait. S'il avait de l'autodérision, elle devait en avoir aussi. C'était la base, non ? "D'ailleurs, tu veux rester ici, ou que je t’emmène ailleurs? Ou tu veux rentrer chez toi, p'têtre ? " lui demanda-t-il, sans exprimer un très grand enthousiasme face à la dernière idée.   
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MessageSujet: Re: Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans. Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans.  I_icon_minitimeVen 1 Jan - 3:09


Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises.
AVEC NEAL

Liz était clairement plus détendue qu’en début de soirée ou même juste avant la petite virée en moto. Elle passait plutôt un bon moment. Neal pouvait être charmant quand il s’en donnait la peine. Ils se taquinaient, se cherchaient mutuellement et tout ça dans une ambiance assez bon enfant. Neal n’était pas du genre à se vexer pour rien, ça elle l’avait compris dès le début surtout vu le nombre de fois où elle l’avait repoussé. L’ego de cet homme était soit inexistant soit il était prêt à tout pour mettre une fille dans son lit. Quoiqu’il en soit la jeune femme devait avouer qu’elle s’amusait beaucoup. C’était la première fois qu’elle s’autorisait une sortie depuis son arrivée dans la grosse pomme, elle ne comptait pas les soirées qu’elle avait passées avec Ben. Cela ne comptait pas puisqu’ils passaient la soirée soit chez l’un soit chez l’autre. Cette nuit, Neal lui offrait sa première vraie sortie sans le savoir.

Ils étaient passés au tutoiement. Neal était quelqu’un de très habile, Liz devait au moins lui accorder ça. Il avait essayé de l’instaurer mais l’avait laissé le choix de le poursuivre ou non. Il avait réussi à la faire se sentir assez à l’aise et assez en sécurité pour qu’elle accepte de monter faire un tour avec lui et de se retrouver sur son cimetière privé d’après ses dires. Lui parlant un peu de son passé ou du moins de son lieu d’origine, la blonde éclata de rire devant la répartie de son compagnon du soir.

« Je n’en doute pas une seconde ! »
, lui répondit-elle avec un petit clin d’œil complice.

Ça ne la choquait pas de savoir qu’il regardait des films pornos. Cela prouvait qu’il était sincère. Il lui aurait rétorqué qu’il n’en regardait pas, là elle ne l’aurait pas cru. Et elle aurait même été déçue de voir qu’il essayait de l’entourlouper. Liz était bien placée pour savoir que les hommes en avaient déjà vu et plus d’une fois. Son métier passé le lui avait prouvé et les hommes qui avaient défilé dans le lit de sa mère aussi. La jeune femme ne trouvait pas cela choquant.

Mais ne voulant pas se trouver sur un terrain glissant, elle préféra changer de sujet et retourna la question à Neal lui demandant si il continuait d’y venir avec sa sœur. Le visage du jeune homme changea alors et ce fut d’un ton un peu sec qu’il lui répondit. Liz se sentit alors extrêmement mal à l’aise. Elle s’agita quelques peu sur place ne sachant pas trop comment réagir.

« Je suis désolée… Je ne voulais pas être indiscrète…»
, murmura-t-elle en rougissant un peu.

Elle resta un moment silencieuse. Elle ne doutait pas de la sincérité de Neal. D’ailleurs pourquoi l’aurait-elle fait ? Jusqu’à présent, le jeune homme ne lui avait rien dit ou fait qui puisse la faire penser que c’était un menteur. Un dragueur oui. Mais il ne s’en était jamais caché. Elle l’avait repoussé et il était revenu à la charge. Pourtant, dans tout ce qu’il avait pu lui dire, Neal lui avait semblé être honnête. Et on ne plaisantait pas avec la mort. Du moins pour elle. Liz prenait très à cœur ça. Elle n’avait pas oublié ce qu’elle avait pu ressentir à la mort de Lana en premier et surtout quand son affreuse belle-mère lui avait annoncé celle de son bébé. La souffrance, la douleur qui vous étreignait, qui vous empêcher même de respirer. Cette question incessante qui tournait dans votre tête. « Pourquoi pas moi ? » Liz avait passé les heures les plus difficiles de sa vie à ce moment là. Donc non, elle ne plaisantait pas avec le sujet de la mort. Et elle supposait que Neal n’en arriverait pas à de tels extrêmes rien que pour mettre une fille dans son lit…

Neal dût se rendre compte du silence de la jeune femme car cette fois ce fut lui qui changea de sujet. Liz ne put réprimer un sourire lorsqu’il mentionna l’histoire du réseau.

« Décidément, je crois que cette histoire va me poursuivre longtemps… Tu ne me crois vraiment pas quand je t’ai dit que c’était pour t’éviter des ennuis hein ? Ou bien tu penses sincèrement que tu es de taille à te défendre ? Avec ces muscles ? »

Liz se moquait gentiment. Certes Neal avait un bon gabarit mais un bon gabarit ne faisait pas tout. En regardant Ben, personne ne se douterait qu’il était passé maître dans les arts de combat et pourtant…

« Mais c’est vrai que c’est plus prudent d’avoir du réseau… Surtout que je suis avec un redoutable serial killer avec son cimetière privé »

Un petit clin d’œil complice plus tard et Liz reprit

« Tu veux déjà te débarrasser de moi ? »

Sous entendu que si il la ramenait chez elle, Neal n’aurait certainement pas d’invitation à entrer dans son appartement.

« Mais c’est comme tu veux. On peut très bien rester ici mais si tu veux m’emmener ailleurs ça me va aussi. »

Elle hésita un peu avant de demander en rougissant légèrement

« Par contre, si on va ailleurs… Est-ce qu’on peut aller encore plus vite ? Jouer encore plus avec la vitesse ? »


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MessageSujet: Re: Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans. Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans.  I_icon_minitimeVen 1 Jan - 18:38

“Il n’y a rien qu’un homme aime tant que de plaire à une femme.”

Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans.

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La seule façon que Neal avait trouvé pour se rendre peut-être plus sensible aux yeux de Liz, brisant l'image du séducteur pro qu'il semblait dégager, et qui lui avait peu plus au départ, c'était d'inventer une histoire sur une soeur décédée. Procédé plutôt étrange en soit, certes, mais c'était la première chose à laquelle il avait pensé. Bien sur il aurait pu être vraiment honnête et parler de son frère Rory, avec qui il venait parfois ici, mais c'était parler de choses dont il n'avait pas envie. Et puis de toute façon, c'était pas comme si cette fille, il allait la présenter à sa famille et qu'il y avait un risque pour qu'elle découvre le subterfuge ? Parce qu'il n'avait plus de famille, premièrement, et qu'il n'avait surtout pas l'intention d'aller aussi loin dans sa relation avec elle. ceci dit, il devait avouer que pour une fois, il était en compagnie d'une femme qui attisait sa curiosité, et qu'il ne restait pas uniquement avec elle parce qu'il savait qu'il finirait la soirée dans une intimité plus agréable. Certes, c'était l'idée de base ici, et il ne perdait pas espoir, même si pour ce faire il allait devoir s'armer de patience, mais en soit, il appréciait la compagnie de cette nana là. Elle était ravissante, avait de l'esprit, de l'humour, et n'était pas d'un ennui profond. Si Neal avait été doté de sentiments, ça serait peut-être pour ce genre de femme qu'il craquerait. Là, il avait envie de faire craquer quelque chose, mais ça n'était pas son coeur.

Quand il évoqua donc sa petite soeur, Liz sembla mal à l'aise, et Neal changea rapidement de sujet, pour son propre confort aussi. il l'interrogea pour savoir depuis combien de temps elle était là, afin qu'elle parle d'elle même de son passé, notamment sur sa vie au Kensas, mais Liz ne s'arrêta que sur sa moquerie a propos du téléphone. « Décidément, je crois que cette histoire va me poursuivre longtemps… sous-entendu que, pour qu'elle la poursuive encore longtemps, ils allaient devoir se fréquenter ? - Tu ne me crois vraiment pas quand je t’ai dit que c’était pour t’éviter des ennuis hein ? Ou bien tu penses sincèrement que tu es de taille à te défendre ? Avec ces muscles ? » les plaisanteries de ce genre le faisait sourire mais ne l'affectait pas. Neal avait pas mal d'autodérision, et ne vouait pas un culte à son corps. Il savait ceci dit qu'il pouvait se défendre tout seul et qu'il n'avait jamais reculé devant une bagarre. Les marques sur son corps en témoignait. " Tu sais, ces muscles arrivent quand même à porter les corps de mes victimes... tout du moins le temps de les balancer par dessus bord. Tu devrais pas prendre cette menace à la légère..." plaisanta-t-il laissant à la belle blonde tout le loisir de surenchérir, ce qu'elle fit en le qualifiant de sérial-killer.

Il lui demanda par la suite ce qu'elle souhaitait faire, imaginant qu'après une soirée de travail, elle avait peut-être envie de rentrer. C'était aussi l'occasion de peut-être se faire inviter pour prendre un verre ? Ils s'entendaient bien après tout ? Le courant passait plutôt bien entre eux deux. Mais sa réponse le coupa dans son élan. « Tu veux déjà te débarrasser de moi ? » Elle sous entendait plus que beaucoup que, une fois chez elle, la soirée s'achèverait là. C'était comme si, en cours, il avait eu tout au long de l'année les encouragements, et qu'à la fin du dernier trimestre, on lui refusait le passage dans la classe supérieure. Avec désinvolture, il marmonna presque " Si j'avais voulu le faire, c'était pas les occasions qui manquaient." sa façon à lui d'exprimer tout son désir à rester en sa cruelle compagnie ? Elle proposa donc deux idées. Soit rester ici, soit partir ailleurs. Finalement, elle non plus n'avait pas envie de rentrer. Rougissant adorablement, elle ajouta : « Par contre, si on va ailleurs… Est-ce qu’on peut aller encore plus vite ? Jouer encore plus avec la vitesse ?

Sourcillant, Neal la regarda avec surprise. La plupart des femmes qui étaient montée à l'arrière préféraient qu'il roule tranquille sur la route. On ne lui demandait presque jamais d'aller encore plus vite que d'habitude. Si à l'allée il avait fait attention, il s'était pourtant fait parfois plaisir sur le compteur. Mais cette requête le fit sourire. " J'en conclus que tu as une préférence pour l'option d'aller ailleurs.." dit-il avec de la suite dans les idées. Bizarrement, il n'y avait pour une fois aucune arrière pensée salace, mais bien plus la vision mentale des routes de la ville et des accessibles pour un tour à grande vitesse . " Allez grimpe." proposa-t-il en retournant vers la moto, non sans penser à : tu ne sais pas qui c'est qui te grimperas demain. Bah quoi ? Ca marchait pour les enfants, avec le fait de manger. Pourquoi ça ne s'appliquerait pas là ? Neal décida donc de l'emmener se promener ailleurs, et il ne manquait pas de ressources. Il mit le cap sur les Hamptons, non sans faillir à la requête de la belle, à savoir, jouer avec la vitesse. Ca lui convenait plus que très bien. Il fallait compter une bonne heure de route, elle allait avoir tout le loisir de profiter des plaisirs qu'offrait la moto, a défaut de profiter de ceux du motard.Les fois où Neal avait du ralentir se comptait sur les doigts de la main, sa moto fusant à travers la nuit tout le reste du temps. A cette allure là, elle allait avoir les jambes tremblantes en descendant. Mais, a force de jouer avec le moteur pour le plus grand bonheur de Liz, Neal fut déconcentré de la route par une lueur bleue. Il tourna les yeux en réalisant qu'ils étaient difficilement suivit par la police. Si sur l'une de ses épaules, un petit Neal lui disait de ne pas s'arrêter, sur l'autre épaule... et bien en faite, il lui disait la même chose. Quand la sirène retenti, il décida de stopper son véhicule malgré tout. "léger contretemps.." commenta-t-il a Liz, relevant sa visière. Coupant le moteur, et avec une étonnante politesse, Neal salua le policier qui le sermonna sur sa vitesse avant de réclamer ses papiers. Qu'il n'avait pas, évidemment. Descendant de l'engin, laissant la béquille pour Liz, il discuta un instant avec l'agent : " Ecoutez j'suis désolé. Mais ma femme doit aller à l’hôpital et nous nous y rendons maintenant. Elle va vraiment pas bien, alors si vous devez me mettre une amande allez s'y mais ne nous retenez pas plus longtemps.  Deja que c'est suffisamment pénible comme ça de ne pas avoir pu prendre la voiture... " Le policier sembla ne plus trop savoir quoi faire et en preuve de bonne foi, proposa même de les escorter. Neal refusa et retourna sur la moto. Il avait eu assez de chance de tomber sur un crétin, mais il montrait aussi a Liz qu'il avait une aptitude a mentir en toute circonstance un peu déconcertante. Tant pis. "Bon, t'es prête chérie ?" plaisanta-t-il en remontant sur sa moto, retirant la béquille. Elle avait sans doute tout entendu, il aurait eu tord de cacher cette discussion. Il assumait ainsi avoir menti. Et alors ?  
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MessageSujet: Re: Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans. Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans.  I_icon_minitimeDim 31 Jan - 22:11


Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises.
AVEC NEAL

Elle rigola en l’entendant marmonner quelque chose à propos de se débarrasser d’elle. La blonde jeta un petit coup d’œil ostentatoire vers le « cimetière personnel » de Neal.

« Et tu en as encore l’occasion maintenant. On est tout seuls dans un endroit sans réseau… Personne ne sait que je suis ici avec toi… C’est l’occasion ou jamais ! »

Il y avait une réelle différence entre la Liz du début de soirée et celle de maintenant. Jamais celle du bar n’aurait plaisanté comme ça avec son client. Elle savait que le flirt avec les clients était de mise au bar. La jolie blonde voyait bien les autres serveuses minauder à qui mieux mieux pour avoir le plus gros pourboire possible. Liz, elle, en était tout bonnement incapable. Elle ne savait pas du tout jouer les mijaurées. C’était d’ailleurs peut-être pour cette raison qu’elle ne s’était liée avec aucune de ses collègues féminines. Ces dernières prenaient pour de la fierté et du dédain ce qui n’était somme toute que de la réserve. Liz les avait plus d’une fois entendu parler derrière son dos disant qu’elle se sentait supérieure à elles alors qu’il n’y avait pas de quoi. La jeune femme s’était sentie un peu blessée par ces propos mais ne les avait pas relevé. Et puis, elle avait eu Ben pour la soutenir. Le barman avait bien vu que sous ses airs réservés, la blonde n’était pas le moins du monde hautaine. Juste qu’elle ne savait pas jouer la comédie auprès des hommes pour obtenir ce qu’elle voulait. Ce n’était simplement pas dans sa nature.

Mais ce soir, au bord de ce précipice, Liz se sentait légère et très bien. Neal était d ; une compagnie agréable et en sa compagnie, elle se laissait peu à peu aller à sa véritable nature. Taquine, douce et avec un sens de la répartie qu’il avait déjà pu voir lorsqu’il essayait de la draguer au tout début. Bon elle n’était pas dupe. Elle savait très bien que Neal espérait encore la mettre dans son lit. Espoir qu’elle mettait à mal dès qu’elle le pouvait mais elle lui savait gré de ne pas insister et de faire comme si il n’espérait rien de plus de cette soirée. Elle lui proposa alors deux choix ne pouvant s’empêcher de rougir légèrement lorsqu’elle lui demanda de jouer un peu plus avec sa vitesse. Et davantage lorsque Neal la regarda à son tour d’un air surpris.

Haussant légèrement les épaules, elle lui dit

« C’est surtout pour refaire une balade en moto… »

Elle lui fit un grand sourire lorsqu’il accéda à sa demande. Remettant son casque, la jeune femme s’installa à nouveau derrière le jeune homme. Elle savait ce qui allait suivre et trépignait déjà d’impatience. Elle n’aurait jamais cru aimer ça comme quoi on en apprenait tous les jours un peu plus sur soi-même. Et Neal ne la déçut pas car il se fit plaisir sur le compteur. Et Liz retrouvait avec délice ce sentiment de liberté qui l’avait envahit lors de sa première virée. Sauf que cette fois, les sensations en furent décuplées proportionnellement à la vitesse. La jeune femme adorait vraiment ça. Elle avait l’impression que tous ses soucis, ses interrogations, ses problèmes s’envolaient en même temps que le paysage défilait sous ses yeux. Cela lui faisait un bien fou. Ben n’allait pas en croire ses oreilles lorsqu’elle allait lui raconter sa soirée.

Mais bien trop vite à son goût, une sirène se fit entendre accompagnée d’une lumière bleutée. Evidemment. Tout à son plaisir, la jeune femme n’avait guère pensé aux vitesses autorisées… L’espace d’un instant, elle se demanda si Neal allait s’arrêter car il tardait quand même à obéir à l’ordre muet de la police. Finalement, la moto ralentit jusqu’à s’arrêter complètement. Mettant la béquille, il descendit de l’engin et s’avança vers l’officier qui l’attendait. La jeune femme enleva son casque pour regarder ce qui allait se passer. Elle espérait juste que Neal n’allait pas avoir de trop gros problèmes. Après tout c’était de sa faute à elle et non de la sienne. C’était elle qui lui avait demandé d’accélérer. La jeune femme écouta l’échange qui s’ensuivit et sourit intérieurement devant l’ingéniosité de son compagnon. Lorsque le policier la regarda, elle fit mine de se sentir faible et se tint le ventre comme si elle avait vraiment mal.

Prenant une voix chevrotante comme quelqu’un qui n’en pouvait plus

« Chéri ? Ça va ? On peut y aller ? Je… Je me sens vraiment pas bien… »

Le policier lâcha alors la grappe à Neal et se remit en voiture non sans lui avoir demandé auparavant si ils voulaient une escorte. Déclinant l’offre, Neal revint vers elle une lueur amusée dans le regard. Lui faisant un petit sourire complice, elle lui dit alors

« J’ai pensé qu’un peu d’aide ne te ferait pas de mal… Tu as un vrai don pour l’improvisation ! »

C’était une simple constatation sans la moindre reproche dans la voix. Elle ne l’avait fait que trop de fois lors qu’elle était encore à Topeka pour jeter la pierre à Neal. Elle ne se rappelait plus le nombre de fois où elle avait dû jouer la comédie pour que les services sociaux ne l’enlèvent pas à sa mère. La petite fille qu’elle était alors savait très bien que c’était condamner Mary Andrews à une mort certaine. Tant qu’elle était là, Liz pouvait encore prendre soin de sa maman mais sans un garde fou c’était laisser la porte ouverte à Mary pour faire toutes les conneries du monde. Et Liz aimait sa mère malgré ses défauts.

Acquiesçant de la tête, elle remit son casque et s’accrocha à lui tandis qu’ils filaient de nouveau sur la route. On aurait pu croire que cette petite mésaventure avait refroidit Neal mais pas du tout. Au contraire la moto augmenta encore sa vitesse. Ce n’était pas Liz qui allait s’en plaindre. Mais bien trop vite à son goût, ils s’arrêtèrent de nouveau. Elle ne put retenir le « Déjà » qui lui montait aux lèvres. Enlevant son casque, elle descendit de moto et serait tombée si Neal ne l’aurait pas rattrapé à temps. Ses jambes jouaient des castagnettes et elle dut s’appuyer contre la bécane pour essayer de les calmer. Regardant Neal, elle rigola un peu nerveusement

« Je crois que je ne suis pas encore habituée à la moto… »

Regardant autour d’elle, elle lui demanda alors

« On est où ? »


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Neal H. Deeks

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MessageSujet: Re: Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans. Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans.  I_icon_minitimeMar 16 Fév - 16:44

“Il n’y a rien qu’un homme aime tant que de plaire à une femme.”

Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans.

~ ft. Neal & Liz.
Si Neal avait abordé Liz ce soir, c'était évidemment parce que l'idée de finir la nuit avec ou en elle ne lui était pas désagréable. Actuellement, s'il la promenait au dos de sa moto, c'était pour la simple et bonne raison que sa compagnie lui était agréable. S'il devait un jour être l'un de ces types en couple, il espérait que ce soit avec une femme de ce genre là. Liz était une bonne candidate. Belle, drôle, avec du répondant, et qui savait ce qu'elle voulait. Si elle avait été une fille qu'il voulait escroquer, il se serait sans doute montré plus sympa qu'avec la dinde qu'il se trainait en ce moment. Évidemment, si Neal était encore avec elle ce soir, ça n'était pas non plus que pour sa charmante compagnie. Il gardait en tête son premier désir, et ne le laisserait passé si l'occasion se présentait. Roulant un peu trop vite, il se fit arrêté par une voiture de police. Il avait longuement hésité à s'arrêter, mais il ne pouvait pas se permettre de se faire arrêter. Si certes il avait de faux papiers, ses empruntes digitales ne tromperaient personne, et, mieux valait pour ce fugitif de ne pas croiser un commissariat. Il s'arrêta donc, et tenta une improvisation, pour ne pas se prendre d'amende, ni se retrouver au poste, prétendant alors que Liz allait mal, et qu'il était impératif qu'il l'emmène à l’hôpital.

Encore une fois, elle prouva qu'elle était la femme idéale en se joignant au mensonge de Neal. Il retint son sourire lorsqu'elle simula sa douleur, quand bien même il saluait intérieurement la performance. Le policier laissa parler son coeur - quel idiot - et se montra compréhensif, proposant même d'escorter la moto. Comme il n'allait pas vraiment à l’hôpital de Staten, ça n'était franchement pas nécessaire. Regagnant chacun son véhicule, Liz dit alors « J’ai pensé qu’un peu d’aide ne te ferait pas de mal… Tu as un vrai don pour l’improvisation ! » Un don ? Un don connotait du positif, comme si elle parlait d'une qualité. Neal n'était qu'un foutu menteur, parler de don n'était pas dans le registre des termes compatibles avec sa personne. Il savait mentir, point final. Et c'était plutôt facile, en fin de compte. Les gens qui ne savent pas mentir sont des personnes qui laissent leur sentiments trahir leur parole. Lui, ne prenait pas ce risque là, puisqu'il n'éprouvait, pour ainsi dire, pas grand chose. " Et toi... pour la simulation. C'est inquiétant, j'te plains, sincèrement." plaisanta-t-il , laissant supposé qu'elle était douée la dedans parce qu'elle n'avait jamais rencontrer LA personne qui lui éviterait tout ce théâtre. En remontant sur sa moto, il lui demanda si elle était prête à reprendre la route. La voyant opiner dans le rétro, il redémarra et s'exécuta.

La route aurait du durer facilement deux heures, mais la vitesse à laquelle Neal roulait permit de diminuer ce temps de façon drastique, les faisant arriver bien plus tôt que prévu. Croiser la police ne l'avait pas refroidit. De toute façon, quand bien même la recroiserait-il de nouveau... comment comptait-elle le rattraper avec une voiture qui ne franchit qu'à peine les 120 km/h ? A moins qu'ils appellent du renfort, les semer n'était pas la chose la plus compliquée a faire et surtout, ça ne serait pas le première fois qu'il se joue et déjoue d'eux ainsi. Le coin avait beaucoup changé depuis la dernière fois que le motard y était venu - durant ses années adolescentes, notamment - il préféra donc s'arrêter sur le bord de la route, au lieu de tourner en rond pour découvrir où il pouvait bien garer sa moto et surtout avant d'être piégé par des chemins de sable.  Se doutant que toute cette vitesse avait fragiliser les jambes de la blonde - la force du vent, les vibrations et l'adrénaline n'étaient pas forcément  les meilleures alliées du corps - Neal descendit en premier, afin de l'aider à en faire de même. Elle retira son casque et descendit. Comme il l'avait imaginé, elle flancha. Il eut donc facilement le réflexe de la retenir, pour lui éviter la chute. Elle s'appuya sur la moto, l'amusant un peu. A son tour, il retira son casque quand elle lui dit en riant nerveusement, sans doute : « Je crois que je ne suis pas encore habituée à la moto… » Ca le fit ricaner. Sans déconner... ! Mais c'est captain obvious cette Nana la ? " Non, c'est juste moi qui suis renversant. J'comprends." sourit-il. Neal n'était pas quelqu'un qui avait cet égo surdimensionné -pas toujours- pour de vrai, c'était de l'humour, évidemment. Quand elle regagna son équilibre, il la priva de la moto pour l'avancer un peu plus loin dans la végétation du bord de route, afin de la dissimuler un peu et surtout pour éviter qu'on ne lui rentre dedans. " Bienvenue aux Hamptons, bébé." répondit-il à sa question, la libérant de son casque qu'il accrocha au sien avec l'antivol.

Reconnaissant l'endroit, plus ou moins, il savait que derrière cette dune de sable qui longeait la route, allait surgir l'océan. Liz allait probablement apprécier ça. On était loin des gratte-ciel de la ville ici, seul les hotels et bars pouvaient briser le silence de ce coin. Mais il était relativement tard, et tout semblait endormit. Avançant sur la dune qui se brisait à chaque pas, Neal tendit sa main à Liz pour l'aider à la gravir : " Tu me fais toujours confiance ?" lui demanda-t-il dans un demi sourire, attendant qu'elle la saisisse.  Il était tard, ils étaient seuls, personne ne savait qu'elle était avec lui... Les mêmes conditions que tout à l'heure quoi !  Mais s'il souriait, c'était bien plus pour ce qu'il avait en tête, que ce qu'il venait de dire. Il avait bien plus d'espoir que tout à l'heure sur l'idée de pouvoir la choper ici. Ils avaient une bonne entente, Liz semblait en confiance avec lui, la regarder dans les yeux comme il le faisait en ce moment ne semblait pas la mettre trop mal à l'aise et puis, le cadre était juste parfait, non ? Qui résisterait à une nuit de plaisir près de l'océan, avec le seul bruit des vagues comme élément perturbateur  ? Liz, peut-être. Fichue bonne femme. L'aidant à se hisser au sommet, il l'observa découvrir la vue magnifique qu'offrait ce coin. Les étoiles, l'océan, le sable... Si Neal n'était pas Neal, ce garçon aurait presque eut l'air romantique à emmener une fille ici. C'était plus de la drague touristique pour lui, et il ne la regardait certainement pas avec les yeux de l'amour.... Quand il croisa son regard, il lui sourit. Neal n'était pas du genre à détourner les yeux parce qu'il se faisait griller à dévorer une meuf des yeux. Au contraire. " Ca te plait ? "demanda-t-il, même si la réponse ne lui semblait pas totalement inconnue...
crackle bones
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Ton décolleté c'est comme un paquet de friandises. Quand on le regarde, on a envie de fourrer sa main dedans.

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