Salut tout le monde ! Moi c'est Aaron Peter Hermingaway mais tu peux aussi m'appeler comme tu veux. Je suis né(e) le 13 juillet 1988 à Miami. Si tu comptes bien, ça me fait donc 26 ans. Autrement, je suis hétérosexuel. Et dans la vie, je suis aussi photographe. Et puis, je me sens bien ici : Water

Je m'appelle Vanessa et j'ai actuellement 28 ans. J'habite dans un trou paumé de la Picardie dans le 02. J'ai connu le forum grâce à la fabuleuse Olivia et il me parait pas mal. Et comme je suis quelqu'un de très bavard, j'ai un petit mot à ajouter : J'espère réussir à m'intégrer comme il faut parmi vous

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<span class="pris">► Dylan O'Brien</span> ∞ Aaron P. Hermingaway

Bonjour, je m'appelle Aaron et je suis né le 13 juillet 1988 dans la célèbre ville de Miami. Je suis né du fruit de l'amour de mes parents. Mon père et ma mère se sont connus au lycée. Ils sont très vite tombés amoureux l'un de l'autre mais n'ont toutefois pas précipité les choses. Ils ont mis plusieurs années avant de s'épouser et encore quelques années de plus avant de tenter de faire un enfant. Ma mère après ses études à commencé son métier de photographe de mode. Quant à mon père lui il venait d'une famille riche et a pu donc ouvrir son grand hôtel comme il le voulait.

Ma maman a eu du mal à tomber enceinte, ça lui a pris plusieurs années. A tel point qu'ils avaient failli abandonner afin de se tourner vers l'adoption. Finalement en apprenant que ma mère était enceinte, ils ont cessé les démarches pour l'adoption. Ils étaient très heureux de découvrir enfin les joies de la grossesse. Seulement voilà ça n'a pas été facile pour ma mère. J'ai voulu pointer le bout de mon nez à 5 mois et demi de grossesse. C'était trop tôt d'après les médecins, du coup ils ont mis un cerclage à ma maman afin que je ne sorte trop vite. Deux mois plus tard ils décidèrent de lui enlever car il n'y avait plus trop de risque arrivé à ce moment de la grossesse. Seulement voilà, le lendemain j'ai finalement pointé le bout de mon nez, la veille de la fête Nationale Française. Je suis donc né prématuré d'un mois et demi. J'étais assez petit et pas très lourd. Celui qui a accouché ma mère a dit qu'ils ne feraient jamais de moi un boxeur.

Peu de temps après ma naissance j'ai commencé à en faire baver à mes parents. Dès que je buvais un biberon je vomissais derrière. De ce fait mes parents ont du me donner deux fois plus de biberon que pour un bébé normal. Les médecins ont dit à mes parents que mon clapet ne se refermait pas et que c'était pour ça que je vomissais. Ce n'était pas très grave et ça passerait avec le temps d'après eux. Après ça durant toute mon enfance je n'ai fait que de tomber malade. Otites à répétitions, angines etc... En clair j'étais plus fragile que la normale.

Malgré tout ça j'étais heureux de vivre et je ne manquais de rien. Tant au niveau matériel qu'en amour. Bon ok mes parents n'étaient pas beaucoup à la maison mais lorsqu'ils étaient absents, c'était ma grand-mère maternelle qui me gardait à la maison en attendant qu'ils rentrent du travail. Cependant j'aurais aimé avoir un petit frère ou une petite soeur mais mes parents n'avaient pas encore envie de devoir tout recommencer et surtout mettre plusieurs années avant que ma mère ne tombe enceinte et surtout ils ne voulaient pas qu'elle revive le même genre de grossesse. Du coup je m'étais résigné à demander pour qu'ils m'en fassent un.

Tout allait à peu près bien malgré ma santé qui n'était pas terrible, terrible. Mais malheureusement un jour on a fini par découvrir que j'étais atteint de la leucémie aiguë lymphoblastique. C'est une maladie assez rare dont les causes sont encore inconnues. Elle n'est pas contagieuse, transmissible ni héréditaire. Alors comment j'avais attrapé ça ? Bonne question ! Les médecins ont trouvé le diagnostic grâce à divers symptômes qui n'étaient pas forcément chroniques mais qui revenaient tout de même assez souvent. Les symptômes de la maladie qui se montraient chez moi étaient les suivants : la grosse fatigue, l'anémie, l'essoufflement alors que je n'étais pas un enfant gros et qui plus est je perdais encore du poids et surtout l'appétit. Il y avait également les palpitations, la fièvre avec infections fréquentes sans raisons connues et surtout les douleurs osseuses. Ce dernier symptôme était le plus gênant pour moi. C'est donc vers 11 ans et demi que le verdict est tombé.

A cause de ça j'ai du arrêter d'aller à l'école puisque j'allais être hospitalisé durant plusieurs mois ou années suivant le temps que je mettrai à guérir. Je détestais cette idée de devoir être enfermé dans une chambre d'hôpital. Mes parents ont mis entre parenthèses leur boulot. Mon père lui étant directeur d'hôtel pouvait s'absenter comme il le voulait. Ses employés n'ayant pas vraiment besoin de lui pour faire tourner l'hôtel. Quant à a mère photographe, elle a cessé son activité durant tout le temps de mon hospitalisation. S'ils ont fait un break dans leur boulot respectif c'est tout simplement pour pouvoir rester avec moi à l'hôpital.  

Durant six mois les jours se ressemblaient. Toujours le même train-train quotidien. Tous les matins je devais aller dans une salle spéciale où on me faisait de la chimiothérapie afin que je guérisse. Les après-midi j'avais école au sein de l'hôpital afin de ne pas perdre tout ce que j'avais appris au fil des années. Environ six mois après mon arrivée à l'hôpital, une petite fille un peu plus jeune que moi fit son entrée dans ma chambre. Je n'étais pas très content de cette venue car je voulais la chambre pour moi tout seul mais les infirmières en avaient décidé autrement. Durant les premiers jours nous ne nous sommes pas parlés elle et moi. Seulement la voir si triste, en train de fixer constamment la fenêtre de la chambre me fit de la peine pour elle. De plus elle avait l'air bien plus mal en point que moi. En effet chose rare, je supportais très bien la chimiothérapie. Cependant j'avais tout de même perdu mes cheveux à cause de ça. Mais ça m'était égal du moment que je me sentais bien et que ce fichu cancer se soignait petit à petit.

Après plusieurs jours je fis le premier pas et allais voir ma voisine de chambre. Je lui proposais de s'amuser un peu avec moi en jouant à l'un de mes jeux de société. Elle accepta pour mon plus grand plaisir. Finalement j'étais content, j'avais réussi à me trouver une copine de jeux. C'est comme ça que nous avons appris à nous connaître elle et moi. Au fil du temps une belle complicité est née entre nous. Je la soutenais chaque fois qu'elle en avait besoin. La pauvre devait faire de la rééducation pour réapprendre à marcher et à se servir aussi de son bras qui avait été cassé durant l'accident auquel elle avait survécu. Quant à elle, elle m'aidait beaucoup aussi après chaque chimiothérapie. Sans elle le séjour à l'hôpital n'aurait pas été le même. Elle m'apportait beaucoup de joie. Mes parents étaient toujours là eux aussi, s'occupant d'Olivia comme s'ils la connaissaient depuis toujours. Ils se sont tellement épris d'elle qu'ils l'ont adoptée. J'étais heureux qu'ils le fassent car je m'étais beaucoup attaché à elle et je n'aurais pas apprécié de la perdre de vue une fois sorti de l'hôpital. Le personnel hospitalier trouvait que nous nous portions beaucoup chance l'un l'autre. En effet un an après son arrivée environ nous sommes sortis de l'hôpital. Elle parce que ses blessures allaient mieux et qu'elle remarchait assez bien, moi parce que j'étais en rémission, que j'avais réussi à mettre une bonne raclée à la leucémie.

Après avoir adoptée Olivia, mes parents lui ont aménagée une chambre juste à côté de la mienne afin que nous ne soyons pas trop loin l'un de l'autre. Ils avaient bien fait car même si nous nous endormions chacun de notre côté, il y avait toujours un moment où le premier qui se réveillait dans la nuit, filait rejoindre le second dans son lit afin de se rendormir près de lui. Finalement après quelques temps, nous aménagions ma chambre afin d'en faire notre petit cocon commun. Sur la moitié de la chambre il y avait tout un tas de photographies que j'avais prises. En effet la photo est ma grande passion depuis tout petit. Sur le reste de la chambre, Olivia y mettait tout ce qu'elle voulait.

Le moment de retourner en cours arriva et ce ne fut pas un très bon moment puisque Liv et moi étions pris pour cible par les autres. Elle parce qu'elle ne me ressemblait pas, qu'elle était rousse et petite. Moi parce qu'ils savaient que j'avais été gravement malade. Alors si moi ça ne m'atteignait pas plus que ça, ce n'était pas la même chose pour ma soeur adoptive. De ce fait, à la fin des cours j'allais casser la figure de nos bourreaux. Je fis cela pendant un bon moment jusqu'à ce qu'ils en aient marre de se prendre des coups de ma part. Par chance je n'ai jamais eu de problèmes à cause de ça. En même temps ils l'avaient cherché !

Vint ensuite l'étape du lycée. Là ça se passait tout de même avec nos camarades de classe qui avaient enfin compris qu'ils n'avaient pas intérêt à venir nous importuner. Mieux encore, Livia et moi avions des amis. Certes elle était deux ans plus jeune que moi mais comme elle était un petit génie elle s'était retrouvée dans la même classe que moi depuis l'enfance. Elle me suivait partout et ce n'était pas pour me déplaire. Nous allions tous les deux aux soirées organisées par les copains. Nous passions notre temps à faire comme les autres, boire et fumer jusqu'à ne plus avoir aucun souvenir de ce qu'il s'était passé durant la soirée. Au petit matin nous nous dépêchions de rentrer à la maison avant que nos parents ne se réveillent. Malgré nos soirées de beuverie, nous tenions le coup et étions toujours les deux premiers de la classe.

C'était également l'âge des premières amours. J'avais 16 ans et ma petite soeur adoptive en avait 14 quant à elle. Bien sûr nos amis connaissaient leur première fois sexuelle. Trouvant Olivia trop jeune pour s'adonner aux plaisirs de la chair lui interdisais formellement de coucher avec qui que ce soit. Pas seulement parce que je la trouvais trop jeune mais aussi parce que j'avais des sentiments amoureux pour elle même si je ne voulais l'avouer à personne et encore moins à moi-même. Cependant je ne cherchais toutefois pas à m'acoquiner avec d'autres filles, elles ne m'intéressaient pas. La seule qui m'intéressait n'était autre qu'Olivia. Seulement voilà aux yeux de mes parents elle était ma petite soeur...

C'est deux ans plus tard qu'Olivia commençant à sortir avec des mecs, ce qui me déplaisait fortement bien évidemment. Durant ce temps je restais dans un coin, seul pendant qu'elle fricotait à droite et à gauche. Je lui avais déconseillé de faire ça mais elle ne voulait pas m'écouter, alors je n'insistais pas plus. Du moment qu'elle était heureuse... Puis finalement au bout d'un moment j'ai décidé de faire comme elle, parfois je la rejoignais dans le lit de ses potes pour me défoncer et picoler avec elle afin de ne pas la laisser seule mais aussi pour oublier à quel point j'étais mal parce que je l'aimais...  

Malgré toute ces choses, j'avais réussi à obtenir mon baccalauréat haut la main avec la mention très bien. Je décidais d'arrêter mes études là car mon rêve c'était de devenir photographe comme ma mère. Sauf qu'au contraire d'elle, je ne voulais pas passer mon temps à faire des shootings de mode. Au contraire de moi, Olivia elle continua ses études pour le plus grand plaisir de nos parents. Seulement le hic c'est qu'elle a quitté Miami et est partie étudier loin de nous, loin de moi... Elle me manquait terriblement mais je ne disais rien à personne, je gardais tout pour moi, comme d'habitude. Je ne la voyais quasiment plus puisqu'à chaque vacances scolaires elle en profitait pour travailler. Je trouvais cela très étrange d'autant plus que nos parents pouvaient largement lui payer tout ce qu'elle désirait. Quant à moi pour éviter de ressasser mon mal-être, je passais tout mon temps à bosser. Du coup j'avais tout le temps mon appareil à la main et je photographiais toute sorte de paysages dans ma ville natale ou même parfois je prenais en photo les passants alors qu'ils ne s'y attendaient pas. En fait avec mon appareil je fais de l'art. En clair je prends tout et n'importe quoi en photo du moment que ça me plait et que ça me parle.

Un jour ma soeur après avoir terminées ses études vint nous voir chez mes parents pour nous annoncer une grande nouvelle. Elle allait se marier, elle était fiancée. Je fus très choqué d'apprendre ceci et j'ai quitté la maison. Je suis allé trouver mon ancienne bande d'amis. La plupart d'entre eux avaient mal tournés et étaient tombés dans la drogue. C'était tout à fait ce qu'il me fallait pour oublier... Oublier mon amour pour Olivia... Oublier qu'elle allait épouser un autre que moi... J'ai donc passé plusieurs jours chez l'un de ces fameux amis et je me suis bien défoncé avec lui. Je ne suis pas passé par une drogue douce. Non, moi j'ai visé le haut carrément de suite, je me piquais, l'aiguille à longueur de journée dans le bras.

Quand j'en ai eu marre d'être stone H24 je suis retourné chez mes parents où je ne résidais plus depuis quelques temps car j'avais pris mon indépendance même si ces derniers ne voulais pas que je quitte le nid familial. J'ai trouvé ma soeur qui était dans notre ancien cocon, je lui ai dit que je serais là pour l'aider à préparer son mariage. Les préparatifs ont duré plusieurs mois car ma soeur voulait un mariage de princesse. Durant tout ce temps notre complicité d'Antan est revenue naturellement. Nous nous sommes mutuellement avoué que nous nous manquions. Nous dormions de nouveau ensemble dans mon ancien lit, l'un contre l'autre. En effet comme ma soeur logeait chez nos parents durant les préparatifs du mariage, je me suis dit qu'il serait mieux de rester avec elle afin que l'on puisse bien tout préparer et puis c'était plus pratique ainsi.

Le grand jour était enfin arrivé. J'étais parti me préparer dans notre salle de bains pendant qu'Oli elle se préparait dans notre chambre. J'avais enfilé un costume noir acheté pour l'occasion. Une fois prêt je retournais vers ma chambre, j'y entrais avoir toqué pour avertir de mon arrivée. Oli m'avait invité à entrer et lorsque je la vis devant moi, en robe de mariée j'eus un énorme pincement au coeur. Je ne pus m'empêcher de lui dire qu'elle était magnifique, chose qui était absolument vraie car la robe lui allait à ravir. Après ça un silence s'installa et ma soeur vint toucher mon visage, elle était émue je le voyais bien. Elle me fixait comme si elle essayait de lire au plus profond de mon âme. Elle était émue mais moi j'étais mal. J'avais mal à en crever de savoir qu'elle allait épouser quelqu'un d'autre que moi. Toutefois elle ne me posa aucune question alors que moi je me battais intérieurement pour ne pas gâcher son bonheur, ce jour si particulier pour elle. Mais voilà je n'en pouvais plus de tout ce mensonge qui pesait un poids énorme sur mes épaules depuis tant d'années. Au bout de plusieurs minutes, je rompis enfin le silence. J'avais les larmes aux yeux, je pris sa main sur laquelle je déposais un baiser puis murmurais ensuite "Je t'ai toujours aimée Olivia...".

Et voilà je venais de craquer, de lâcher la bombe. Je savais que je regretterai amèrement de lui avoir avouer mon amour pour mal. Mais j'avais tellement mal qu'il avait fallu que ça sorte... Sur ces mots je sortis de notre chambre puis m'enfuyais de la maison pour aller chez moi me changer et brûler ce foutu costume que je ne voulais plus porter. C'est d'ailleurs ce que je fis une fois chez moi. Environ une demi-heure plus tard mon portable se mit à sonner. Je regardais l'écran croyant que c'était Olivia mais non c'était notre père. Je soupirais avant de finalement. "Oui papa ?" "Fiston ta soeur a disparu." "Mais que racontes-tu papa ? Je suis parti tout à l'heure elle était dans ma chambre, habillée, prête à descendre pour la grande cérémonie." "Je te dis qu'elle n'est plus là, tout ce que nous avons retrouvé c'est sa robe dans ta chambre sur le sol. D'ailleurs tu es où ? Pourquoi tu n'es pas ici ? Vous vous êtes disputés ?" "Mais non, pas du tout. Je..." "Quoi mon fils ?" "Rien papa, j'avais des choses urgentes à régler." "Des choses plus importantes que le mariage de ta soeur ?" "Papa tu ne pourrais pas comprendre..." "Dis-moi, c'est quoi ces mystères ?" "Rien, laisse tomber. Je vais tout faire pour la retrouver, je te le promets. Embrasse maman pour moi..." Sur ces derniers mots j'ai raccroché et balancé mon téléphone contre le mur. Et voilà je le regrettais déjà, il était en mille morceaux. Pourquoi j'avais ça ? Et si Olivia cherchait à me joindre ?

Aussitôt je fonçais chercher un autre téléphone dans une boutique près de chez moi et y insérais la carte sim qui elle heureusement était toujours intacte. Cependant je ne voyais pas d'autres appels que ceux de mes parents auxquels je ne répondais plus. Inquiet pour Olivia je ne cessais de l'appeler et de laisser des messages sur son répondeur mais ce dernier fut vite saturé et je n'avais toujours aucune réponse de sa part. Ne pouvant pas rester comme ça, je décidais après plusieurs jours d'engager un détective privé afin qu'il la retrouve. Après d'intenses recherches le détective que j'avais engagé avait retrouvé sa trace à New-York. Je remerciais gracieusement l'homme qui m'indiquait où je pourrais la trouver dans la ville qu'on appelle la grande pomme. Sans plus attendre je pris quelques-unes de mes affaires dans mes bagages puis parti directement pour New-York sans prévenir personne.

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