En pleine nuit, je reçus un appel me demandant de me rendre au commissariat se trouvant non loin de mon appartement pour une enquête. Je reste au téléphone pour tenter d’en savoir plus mais mon interlocuteur n’avait pas l’intention de m’en dire plus. Je raccroche alors et laisse échapper un petit soupir avant de sortir rapidement de mon lit. Je me dirige vers la salle de bain où je prends rapidement une douche et m’habilla d’un costume que ma compagne avait repassé il y a quelques jours.

Les cheveux ébouriffés, j’arrive enfin au commissariat. Je suis content de voir que ce n’était autre que le collègue de Blake qui m’avait appelé. Je serre la main au jeune homme et me dirige vers Blake à qui je souris et que je salue.

« Bonsoir, bonjour. Je ne sais pas trop quoi te dire vu l’heure tardive. Alors quoi de neuf ? Quelle est cette enquête importante de la nuit ? »

Je lui souris et passe une main dans mes cheveux pour tenter de les mettre en ordre surpris de voir ma tête à travers une fenêtre. Je regarde ensuite autour de moi à la recherche d’un quelconque indice sur l’enquête de la soirée. Je lance un hochement de la tête à chacune des personnes m’en faisant un tout cela en signe de bonsoir ou bonjour. A deux heures du matin, je ne savais pas trop quoi dire. Les policiers se trouvant dans ces lieux depuis un bon nombre d’heure c’était plus un bonsoir alors que pour les personnes se trouvant dans ce bâtiment depuis peu c’était plus un bonjour que je devrais leur adresser.

Je repose alors mon regard sur Blake lorsqu’il m’expliqua la situation. Je fronce doucement les sourcils, cela devait surement être le jeune homme qui avait échappé à une condamnation le mois passé.

« Mh d’accord, je vais voir cela. Mais que gagnera mon client s’il vous livre ses patrons ? »

J’étais loin d’être un avocat du genre à oublier les compromis pour permettre à mes clients d’échapper à la prison. C’était bel et bien l’une de mes principales renommées dans le milieu et ce au grand damne de certaines victimes. Si on parlait du même type, ses patrons n’étaient autre que les barons haut placé avec des personnes de contact dans la hiérarchie du pays et qui ne se laisseront pas faire. Je pose alors mon regard sur le bureau du collègue de Blake et y lit « Antonio Zerafo ». je souris alors doucement. C’était bien le jeune homme auquel je pensais.

« Enfin nous verrons cela après mon entrevue avec ce dernier. Dans quelle salle se trouve-t-il que tu as dit ? »

Après avoir eu la réponse demandée, je m’y dirige sans attendre et y entra sans réchigner.je passa plus d’une heure en tête à tête avec mon client à discuter de choses et d’autres avant d’en ressortir calmement. En sortant je fus quelque peu surpris de voir Blake poster contre le mur en face de la porte dont je tenais encore la poignée entre les mains.

« Pressé ? Quel peut être le marché à conclure ? »

Je regarde le jeune homme poster devant moi expliquer ses exigences. Après quelques secondes de réflexions suite à la discussion tenue avec mon client, je fini par lui répondre calmement.

« il a non seulement des noms à donner, des preuves également et veut bien faire la taupe pour peaufiner votre dossier. Et ce en échange du service de protection des témoins. Il risque sa vie en vous aidant mais ne supporterais pas retourner en prison alors il est prêt a beaucoup de chose. Mais vu que c’est un milieu dangereux, s’il se fait prendre, il peut mourir et votre dossier par en fumée en quelques secondes… Quel est ton choix Blake ? »

Je souris amicalement au jeune homme, une proposition du genre était difficilement refusable mais était tout de même risquée. Si le jeune homme enfermer dans la sale d’interrogatoire mourrait, c’était tout le dossier qui s’effondrait tel un château de carte sous le souffle d’un enfant.