Salut tout le monde ! Moi c'est Maria Magdalena Garcia mais tu peux aussi m'appeler Lena. Je suis né(e) le 20 mai 1990 à New York. Si tu comptes bien, ça me fait donc 24 ans. Autrement, je suis hétéro. Et dans la vie, je suis aussi pompier. Et puis, je me sens bien ici : Fire

Je m'appelle Bismuth et j'ai actuellement 25 ans. J'habite en Suisse. J'ai connu le forum sur le top Obsession et il est beau, les gens sont beaux, c'est parfait. Et comme je suis quelqu'un de très bavard, j'ai un petit mot à ajouter : vos smileys me vendent du rêve, vous avez un pikatchu ! si ça c'est pas la classe !

 

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<span class="pris">► LINDSEY MORGAN</span>[/url] ∞ lena garcia

Elle n’a que quatre ans, et pourtant elle comprend tout à fait ce qu’il se passe. Lena est loin d’être bête, elle est même plutôt maline, et a un petit coté canaille que sa bouille de petit ange fait bien souvent oublier. Elle pourrait vous faire la pire connerie, mais un simple petit regard de chien battu ou un sourire, et hop, tout serait oublié. Oui enfin, ça, ça ne marche pas avec grand-mère Guillerma, elle est plus maline que Lena et ne se laisse pas berner si facilement. « Dis Yaya, pourquoi quand maman travaille, c’est pas papa qui s’occupe de moi ? Les autres à l’école ils en ont tous un. Il est où le mien ? » La gamine pose la question pas si innocemment que cela. Elle sait très bien que le sujet est tabou avec sa mère, qu’elle fera tout pour ne pas répondre à ses questions. Alors elle tente avec sa grand-mère qui la garde bien souvent ces derniers temps. En effet, Sofia sa mère, accumule plusieurs petits boulots pour s’en sortir financièrement et n’a donc plus beaucoup de temps pour s’occuper de sa fille. Mais Lena ne s’en est jamais plainte, elle sait que c’est nécessaire, et passer du temps chez ses tantes ou sa grand-mère ne la dérange pas. « Ma chérie... ton père n’est plus là. » La femme aux cheveux attachés semble mal à l’aise, elle qui pourtant a toujours autant d’aplomb et réponse à tout. Elle tente de trouver une parade pour éviter de répondre honnêtement, ou de lui mentir. C’est à la mère de la petite de choisir quelle vérité lui dire. « Mais il est où s’il est plus là ? » Lena est à un âge où les questions fusent, et elle ne semble pas prête à lâcher l’affaire. Guillerma n’a pas le choix que de trouver une solution et rapidement, avant que la petite finisse par l’avoir à l’usure. « Ta maman te répondra ce soir, si tu es sage. » C’est lâche, terriblement lâche comme réponse, mais elle est à bout, les questions reviennent trop souvent depuis quelque temps. Alors toute l’après-midi Lena restera sage, sans faire une seule bêtise, sans plus poser une seule question. Et lorsque Sofia arrivera pour la ramener chez elles, et qu’elle aura remercié sa mère d’avoir gardé la petite, Lena lui posera une nouvelle fois la question. « Lena, ton papa est... ton papa est mort dans un accident de voiture avant que tu naisses. » Et elle lui mentira toute sa vie à ce sujet.

Les choses ont bien changées avec les années. Lena n’est plus cette petite fille qu’elle a été. Elle a bien grandi, et est devenue une sublime jeune femme au caractère bien trempé. La brunette a même terminé sa formation de pompier depuis près de deux ans, et est employée dans la caserne de Sacramento, de l’autre coté du pays. Elle s’est liée d’amitié avec nombre de ses collègues, et a une vie bien remplie en dehors de ses gardes. Mais son métier reste, et restera l’une de ses priorités. « Lieutenant le deuxième étage est sécurisé, je monte au troisième pour aider Carter. » La voix de Lena sort de la radio de l’homme se tenant à l’extérieur du bâtiment, au milieu de quelques grésillements. Elle est en pleine mission dans un bâtiment en feu, concentrée, elle ne réfléchit plus, elle agit, suit son instinct comme elle sait si bien le faire. « Négatif Garcia, vous descendez au premier, Turner a besoin d’un coup de main pour évacuer deux personnes. » Un claquement de langue signifie son mécontentement, elle est persuadée que Carter à lui aussi besoin d’un coup de main, mais ne le demande pas, comme d’habitude. Mais elle suit les ordres, parce qu’elle a appris à le faire après deux blâmes qui ont failli lui coûter sa place. Les deux civils évacués, Lena est prête à retourner à l’intérieur pour péter main forte à Carter, qui a enfin demandé de l’aide. « Non plus personne ne rentre. Tout le monde évacue immédiatement, c’est un ordre ! » La voix du lieutenant se fait plus autoritaire qu’à l’accoutumée, et en levant les yeux Lena comprend immédiatement pourquoi. La fumée a changé de couleur, elle se fait de plus en plus dense. Elle a à peine le temps de retenir sa respiration en songeant à son meilleur ami encore à l’intérieur, qu’elle sent le souffle chaud de l’explosion fouetter son visage. C’est comme ça que ça se finit la vie d’un pompier en mission ? En une fraction de seconde, tout est fini, balayé, ne reste que les proches pour le pleurer ? Elle ne s’en rend même pas compte, mais la brune est en train de hurler. Jusqu’au moment où ses cordes vocales lui font mal et qu’elle sent ses genoux lâcher sous son poids plume.

Lena est de retour à New York. Après le drame de Carter, rien n’a plus jamais été la même chose à la caserne de Sacramento. La brunette ne s’en est jamais vraiment remise, alors que tous ont réussi à continuer à vivre, du moins en apparence. Alors lorsque sa mère l’a appelée pour lui annoncé qu’elle était malade, Lena a pris ça comme une excuse. Au début ça ne devait être que des vacances sans soldes, elle aurait dû revenir, mais très vite, elle a donné sa démission. Avoir trouvé une place de travail à New York l’aidant dans ce choix. Elle peut donc comme ça s’occuper de sa mère, tout en échappant aux souvenirs qui la hantent. Une fuite en avant comme diraient certaines mauvaises langues. Mais en attendant, elle a troqué un drame pour un autre. Sofia souffre, une maladie au nom imprononçable, que Lena préfère ne pas retenir, comme si ça la rendait moins réelle. Mais ce n’est pas là le véritable drame, non, il est bien plus profond, bien plus ancien. « Qu’est-ce que t’es en train de me dire ?! » Elle s’enflamme, comme toujours, incapable de garder son calme, incapable de contenir cette colère qui bouillonne en elle. « Lena, ma chérie, il faut que tu comprennes que je ne savais pas quoi te dire. » Sofia tente de se justifier, en vain. Elle voit bien que sa fille n’achète aucun de ses arguments. « La vérité aurait un bon choix ! » Elle crie, elle sait que d’ici quelques minutes une infirmière débarquera pour savoir ce qu’il se passe, mais Lena compte bien avoir toutes les réponses à ses questions, là, tout de suite. Les mensonges s’est fini ! « Merde maman, tu te rends compte que toute ma vie... toute ma putain de vie tu m’as menti ! Toi, Yaya et tout le reste de la famille même peut être ! » Elle est blessée, et comme un animal sauvage, elle opte pour l’attaque afin de se protéger. Sofia ne peut rien faire, elle sait que tout ce qu’elle dira ne fera qu’attiser la colère de sa petite fille. « Et là, tranquillement, j’apprends que ton médecin pourrait éventuellement être ma demi-sœur. Si ça c’est pas le comble, je sais pas ce que c’est ! » Elle en revient pas, elle a l’impression que tout son monde s’effondre devant ses yeux, mais qu’elle ne peut rien y faire. Elle a beau tenter de rattraper quelques pièces, elles lui échappent aussitôt des mains. Son père n’est pas mort dans un accident de voiture. Il est là, vivant quelque part. Et les questions viennent se bousculer à présent dans son esprit. Mais elle ne peut plus regarder sa mère dans les yeux. Elle ne le pourra pas pendant encore quelques jours, jusqu’à ce qu’elle ait digéré la nouvelle. Et en attendant de savoir si le docteur Kalyani Darcher est belle est bien sa demi-sœur, Lena tente de se rapprocher d’elle, de devenir son amie. Elle ne sait pas trop ce qu’elle fait, où elle va avec tout ça. Mais elle le saura bien une fois arrivée au bout de tout ça, non ?