Salut tout le monde ! Moi c'est SHERYL CASTILLA DOONA mais tu peux aussi m'appeler SHAE. Je suis né(e) le 17 NOVEMBRE 1995 à ZAGREB, EN CROATIE. Si tu comptes bien, ça me fait donc 19 ans. Autrement, je suis HÉTÉROSEXUELLE. Et dans la vie, je suis aussi AU CHÔMAGE. Et puis, je me sens bien ici : FIRE

Je m'appelle ENCAS et j'ai actuellement 18 ans. J'habite QUELQUE PART dans une VILLE. J'ai connu le forum GOOGLE EST MON AMI et WAW !. Et comme je suis quelqu'un de très bavard, j'ai un petit mot à ajouter : BAVARDE ? OUI OUI !

A l'époque, ma mère était une toxicomane, et mon père un dealer de drogue. D'ailleurs, ils n'ont jamais arrêté de travailler là dedans. Ils habitaient à Zagreb en Croatie, ce qui fait de moi une croate. Pendant que maman était enceinte, elle n'arrêtait pas de boire de l'alcool, d'utiliser la seringue pour se droguer tellement qu'elle en avait déjà la jambe vraiment remplie de pue à l'intérieur. Et bien sûr, papa la laissait faire alors qu'ils m'attendaient tout les deux avec impatience. J'étais désirée, c'était déjà pas mal.

Quelques mois plus tard, dans un lit d'hôpital, ma mère était allongée, souffrante, et hurlant pendant des heures alors qu'elle accouchait. Et ce, jusqu'à ce que ma petite tête adorable avec quelques petits cheveux en pétard ne fasse son apparition. J'étais un magnifique beau bébé, et c'est dans cette même chambre, alors que je poussais mon premier cri, ma mère avait lâcher son dernier souffle. Et pourtant, mon père me gardait quand même, il venait me voir tout les jours. Il fit même une cure de désintoxication afin de devenir un bon père pour moi. Et il s'était promis à lui même de ne plus toucher à de la drogue et d'avoir un travail honnête pour une fois dans sa vie. Tout ça, il l'avait fait pour moi, et parce que maman était désormais morte, et que ce genre de situation, quand on fait face à la mort de la personne qu'on aime vraiment, ça, ça fait mal, et ça fait réfléchir. Mais sinon, il me semble avoir oubliée de me présenter à vous : Sheryl.. de mon deuxième prénom Castilla, qui était celui de ma maman, ce qui faisait donc en entier : Sheryl Castilla Doona.



Quand j'avais dix ans, mon père s'est remariée à une femme... une droguée quoi. Oui. Et à cause d'elle, il s'est remit à prendre et à vendre de la drogue ainsi qu'à boire. Cette femme.. ma.. "belle-mère", elle me rendait la vie dure quand papa n'était pas là. Elle me frappait, me hurlait dessus, m'envoyait dans ma chambre en me tenant dangereusement par les cheveux. Moi ? J'étais trop gentille, trop soumise, mais je savais tout de même m'exprimer, et ce n'était jamais pour rien. Le soir quand mon père rentrait, je lui disais toujours tout, et bien sûr, il me disait que Rebecca avait raison, et que je n'avais pas à l'énerver. Pourtant, je ne faisais rien de particulier, j'étais même très sage en se temps là. Une petite fille comme moi n'aurait jamais du n'être, et c'était bien vrai, car un avenir sombre m'attendait. Je n'ai jamais demandé ça. Je suis juste née, et j'ai grandis.



L'année suivante, celle de mes onze ans, mon père à commencer à devenir violent avec moi, à me frapper lui aussi. Je n'osais même plus me changer dans les vestiaires de l'école devant tout le monde tellement il y avait de bleus et de cicatrices. Quant à ma mère belle, elle s'était quelque peu réveillée et avait commencée à devenir gentille avec moi et à me défendre quand mon père devenait fou.

Le temps arrivait où Rebecca était tombée des escaliers, se retrouvant morte. Tout ça parce qu'elle m'a empêcher de tomber. J'aurai du mourir à sa place. Pensant que je l'avais fait exprès, mon père m'avait tiré par le bras, et m'avait jeté par terre dans le salon où il a commencer à me frapper. S'arrêtant au bout de quelques minutes, il avait prononcer les mots qui me traumatisaient bien moins que ce qu'il avait fait ensuite. De ce qu'il m'avait fait. « Tu n'aurais jamais du naître. A chaque fois qu'une femme entre dans ma vie, tu la tue. D'abords ta mère, et maintenant Rebecca ? Qui vas-tu encore tuer ? Je vais te faire subir bien pire, oh tu peux me croire.. » Après ces mots, il était venu m'arracher mes vêtements, et était rentré dans mon intimité alors que moi, j'hurlais comme si j'allais mourir. J'avais mal, les larmes aux yeux, le cœur qui battait rapidement sous la peur, je souffrais. Heureusement pour moi, des voisins avaient entendus et avaient complètement défoncés la porte pour me sauver la vie accompagné de la police pour embarqué mon père. J'étais si blessée que je n'osais pas bougée.



Quelques temps après cet horrible événements qui marqua définitivement ma vie, on m'avait envoyé dans un foyer, avec d'autres enfants de mon âge. Au début ils étaient sympathique, j'avais une amie avec qui j'étais pendant un mois avant que cette dernière ne parte dans une famille d'accueil alors que moi.. les autres enfants ont commencés à être méchant avec moi. Les filles me tiraient les cheveux, les garçons s'amusaient à me traumatiser encore plus que je ne l'étais déjà. Et pourtant, cette fois ci, je ne disais rien aux adultes.

A l'âge de quinze ans, j'ai été violé une seconde fois... du moins, pour la deuxième fois, il y en avait une dizaine qui s'en étaient pris à moi. Chacun leur tour avait sortit la marchandise pour se vider chez elle. Sheryl ne pouvait rien faire, ni se défendre, ni en parler. Parce que si elle en parlait, ils exécuteraient les menacent qu'ils avaient profanés.

Et puis... un an plus tard, j'ai commencé à fumer, à boire, et... à me droguer énormément. Il m'arrivait souvent d'avoir des tremblements, j'étais devenue vraiment très instable. Plus le temps avançait, plus mon cas s'empirait. Il m'arrivait même de devenir complètement cinglée à un tel point que moi-même, je n'arrivais plus à reconnaître quiconque, et j'ai tué cette fille. Ma colocataire de chambre qui avait essayée de me calmer. Elle est morte. Parce que le lui ai planté seize fois le même couteau dans la poitrine. Le problème, c'était que je n'étais pas du tout consciente de ce que j'étais entrain de faire. Lorsque je m'en ais suis rendue compte, j'ai tentée de me suicidée, mais quelqu'un m'avait stoppé à temps. Ils ont appelé l'ambulance, j'ai été soignée, mais cette fille tait bel et bien morte.



Pour moi, il n'y avait plus d'échappatoire. Je n'aurai plus aucune liberté. Les gens m'ont fait voir plusieurs psychologues ainsi que des experts pour trouver l'origine de mon inconscience lorsque j'ai tué cette fille. Tout ce qu'ils ont pu en conclure, c'est le fait qu'il y avait de nombreux moment, où je n'étais plus du tout moi même, où je ne savais plus ce que je faisais, et où mes problèmes s'empiraient.

Ils m'ont jeté dans un asile, là où j'étais souvent enfermée en attendant qu'un psy passe par là. La nuit, je me réveillais, ou du moins, je réveillais tout le monde à cause de mes cris, mes paniques, une sorte de crise d'angoisses qui peut se manifester à tout moment. Une chose était sûr et certains, je n'étais plus du tout la même. J'étais devenue instable.



A l'âge de dix neuf ans, j'ai volé le passeport d'une de mes psychologues ainsi que le billet d'avion pendant qu'elle avait le dos tourné. Cette nuit, j'avais forcée les barreaux de ma chambre en faisant en sortes de faire le moins de bruits possibles pour ne pas alerter quiconque. Et puis, à cette heure là, je savais que les gardiens seraient bien trop concentrés sur la nourriture pendant qu'elle s'évaderait. Et elle réussit, prenant un taxis dans le centre ville pas très loin de l'hôpital psychiatrique pour aller à l'aéroport. Et ce fut ce soir là, qu'elle était partie pour New York.



Et voilà, c'est fait, je suis enfin à New York. Je suis libre et loin de cette prison qui me servait d'asile. Je peux faire ce que je veux, comme, aller en boite, faire la fête, me droguer, boire, et encore tellement de choses. Tout ce que je veux, c'est redevenir un jour la fille stable que j'étais avant que ma vie soit bouleversée. Il m'arrive parfois de me demander,"et si ma vie aurait été différente ? Si je n'avais pas vécu de côté négatif, serais-je une fille normal ?" Mais c'est trop tard...

Vous vous demandez bien comment une mineur comme moi peut entrer dans des boites de nuit ? C'est simple comme une feuille blanche. J'ai avec moi une fausse carte d'identité, des faux papiers. Et bien sûr, j'ai l'air d'être une femme majeur. Je n'ai pas une bouille de jeune fille, non, j'ai une belle tête, mais bien celle d'une adulte. Après, si tu réussis à deviner ce que j'ai derrière la tête, ça veut dire que tes trop fort(e). Et je suis complètement folle si je n'ai pas ma dose !

Je m'appelle Sheryl Castilla Doona et je me suis échappé d'un asile...