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«Oserait-on l'embêter juste pour ça ? Qui ne tente rien n'a rien !»



 
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«Oserait-on l'embêter juste pour ça ? Qui ne tente rien n'a rien !»

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MessageSujet: «Oserait-on l'embêter juste pour ça ? Qui ne tente rien n'a rien !» «Oserait-on l'embêter juste pour ça ? Qui ne tente rien n'a rien !» I_icon_minitimeJeu 4 Avr - 23:31

Alison Virginie O'Brien & Raphaël Enzo Torelli

vous présente

Chapitre 1 ~ Le cadeau de bienvenue.

« Hey, fais attention quand tu marches ! »

« Ouais c'est bon, ferme-la, toi ! Mais rien hein, c'l'autre gonzesse qui me gueule dessus, là...»

Génial. Quelle superbe école avec de superbes étudiants et leurs superbes règles de savoir vivre. Décidément, où qu'elle aille, des abrutis, il y en avait partout. Aussi souriait-elle en repensant à sa vie d'étudiante passée, dans les autres établissements. Et c'était drôle de comparer les façons de réagir des autres. Certains l'avaient déjà frappé au visage pour ne pas s'être laissé marcher dessus, d'autres avaient baissé la tête devant tant de culot. Quand c'était le cas, elle revenait vers l'étudiant concerné pour lui dire de ne pas avoir peur, qu'elle voulait juste lui faire remarquer son erreur. Et là, ce bon bonhomme black n'avait -visiblement- pas apprécié qu'elle crie lors de la collision entre son épaule et la sienne. Premier jour de cours et déjà un ennemi potentiel. Bah dis donc, on ne perd pas de temps.

Cette journée aurait pu rester très belle avec ce grand soleil et cette température idéale si Alison ne c'était pas retrouvé là, à errer dans les couloirs de l'établissement, se demandant « Mais où dois-je aller, b*rdel ? Je suis paumée, donnez-moi un plan, au moins. Ou un tuteur, ou un parrain, je ne sais pas, moi ! » Et depuis vingt minutes qu'elle circulait, personne n'avait l'idée de lui dire "Vous êtes perdue, mademoiselle" ? Non. Que des camarades en train de sécher ou des professeurs trop pressés par leurs montagnes de boulot assez vigilants que pour la remarquer. Même la dame de l’accueil l'avait traité comme une habituée. Oui c'est agréable mais là, du coup bah... On va attendre que la sonnerie retentisse hein. Dans +/- trente minutes ?

Cette demi-heure de solitude fut interminable. Elle jouait avec ses cheveux, soupirait, s'était étalée contre le mur d'un couloir telle une motte de beurre fondue. Son téléphone serait son meilleur ami si il n'avait pas décidé de tomber en panne de batterie dix secondes après son début d'exil. Les seuls minois qu'elle avait croisé n'étaient que des visages stressés, angoissés, hostiles ou, au contraire, trop... Trop "HappyMeal". Et lorsque la cloche sonna l'heure du déjeuner, son calvaire prit fin. Aussitôt qu'Alison le pouvait, elle se mit à courir vers les portes du bâtiment, ouvrit celles-ci d'un coup d'épaule sauvage avant de se lancer sur les marches en pierres bleues. Ha oui, un autre problème surgit : Avec qui mangerait-elle et puis, surtout, où ? Elle ne connaissait pas d'endroits où on pouvait se restaurer tranquille.

Elle prit donc en chasse le premier étudiant venu. Peut-être l'accompagnerait-il ? Le premier fut celui-là. Plutôt pas mal, l'air à l'aise avec le soleil et possédant juste une touche de ce "Hey... I'm sexy and I know it !". Il sortait justement du bâtiment, accompagné par un autre gars. Oserait-on l'embêter juste pour ça ? Qui ne tente rien n'a rien, comme on dit.

« Hey, salut ! Hem... Voila, au fait, je suis nouvelle ici et je n'connais rien. Tu aurais un bon endroit à me conseiller pour manger ? Là où tu vas d'habitude et j'ai plus qu'à te suivre ? »
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MessageSujet: Re: «Oserait-on l'embêter juste pour ça ? Qui ne tente rien n'a rien !» «Oserait-on l'embêter juste pour ça ? Qui ne tente rien n'a rien !» I_icon_minitimeDim 7 Avr - 23:40


ALISON O'BRIEN
&
RAPHAEL TORELLI












Vautré dans ce grand amphithéâtre, Raphaël somnolait, la tête posée sur l'un de ses bras, lui même engourdit sur la table qu'il partageait avec plusieurs étudiants. Observant que d'un oeil ce long film que passait son prof, il ne cessait de jeter des coups d'oeil a son téléphone pour menacer l'heure d'avancer plus vite. A quoi ça servait de venir se faire chier en cours avec une gueule de bois monstrueuse si c'était pour regarder un film parce que les profs étaient aussi fainéants que les élèves ? Sans déconner, c'était au moins trouvable sur Youtube ça ? Il aurait put le regarder, ou pas, dans son canapé, et a volume réduit. Cela dit, être dans cette salle avait un seul avantage, et il était brune , avec un joli 95C et assis juste devant lui. " Arrête Raphaël ! " protesta la jeune femme qui se faisait emmerder par les doigts taquin de l'italien, qui venait lui chatouiller la nuque. Ca le faisait sourire, parce qu'elle n'était pas en accord avec ce corps qui ne cessait de frissonner quand il venait caresser ce petit bout de peau. La jeune femme faussement agacée ramena même ses cheveux sur le coté, pour lui laisser plus de terrain. Et lorsqu'il arrêtait plus de cinq minutes consécutives, elle lançait un petit regard en arrière. Quand il en maintenu un, elle baissa la tête gênée, devant elle, et son amie vint murmurer quelques mots a son oreilles qui les fit glousser toute les deux. Il n'avait pas besoin d'entendre pour comprendre. C'était sans doute l'équivalent de : " Il t'aime bien aussi on dirait ! Tu pense qu'il va t'inviter chez lui ?" Inutile de préciser qu'il invitait rarement des personnes pour jouer a une partie de cartes.. Et ce qu'elle lui plaisait ? il la voyait comme n'importe quelle fille et n'y ferait sans doute même pas attention si son ami ne lui avait pas fait remarqué qu'elle venait toujours avec un grand décolleté aux cours en commun, et qu'elle se plaçait minutieusement devant lui a chaque fois. Il n'y aurait jamais fait attention s'il n'avait pas remarqué que le mec a coté de lui agissait ainsi pour elle aussi, sans le port de décolleté. Et le voir s'énerver intérieurement a chaque fois qu'il touchait a cette fille était un réel amusement en ces temps longs de cours. S'amusant a faire marcher deux doigts le long de la courbe de son coup, il senti sa peau bouillir et sourit en voyant sa poitrine se gonfler, suite a une longue inspiration pour ne pas hurler de plaisir. La demoiselle attrapa sa main, son coté jeune fille de bonne famille énervée par ces assauts, mais ne la lança pas, au contraire, la garda dans la sienne. Pas d'une façon qui laissait penser : comme ça, tu ne peux plus m'emmerder. Non, d'une façon presque tendre. Il pencha un peu la tête en observant le verso de cette nana là, et libéra sa main dans une caresse qui provoqua un gloussement chez elle qu'elle tenta d'ettoufer avec son autre main. Le mec a coté de lui remballa ses affaires et abandonna le cours, sortant de l'amphi a grande enjambé, ce qui fit mourir de rire le jeune homme. Son ami a coté de lui se pencha et lui intima : " parfois t'es vraiment un salaud Raph'. " Le concerné tourna la tête vers lui, et reprit " parfois ? Ca va alors." Il se leva un peu de sa chaise pour venir dire a l'oreille de la demoiselle une suite de numéro. Il ne doutait pas qu'elle se souviendrait du moindre d'entre eux, qu'elle rentra rapidement dans son téléphone. Bientôt, le portable de l'italien se mit a vibrer, et il effaça le sms de ce nouveau numéro. Qu'est ce qu'il en avait a foutre ?

Il abandonna la jeune femme, puisque l'autre était parti, il n'y avait plus rien d'amusant. Elle ne cessa de se retourner doucement, mais il ne fit rien. A la fin du cours, quand elle ramassa ses affaires, elle l'invita a manger avec elle ce midi. La renvoyer chier serait stupide, on sait jamais ce qu'il pouvait en faire. D'un air faussement contrit, il se confondit en excuses : " Aaaaah, ça tombe franchement mal, je suis désolé. Ce midi je ne peux pas, j'ai milles choses a faire. J'préférais avoir du temps pour toi. On se redis ça. Excuses moi." Son pote leva les yeux en l'air, et lui mit un coup de coude pour lui signaler qu'il préfèrerait se grouiller de sortir d'ici. Ce qu'ils firent tout de suite après. " T'es infernal, tu peux pas ranger ta bite 5 minutes ? " Il haussa les épaules, se justifiant " j'y peux rien, c'est elle qui m'envoit des signaux. J'ai rien demandé a la base. Tu sais comme je suis, le coeur sur la main. J'peux pas lui faire de la peine." Son pote lui lança un sourire " C'est pas cet organe là que t'as dans la main." Le brun ricana a cette remarque." Et arrête, les filles ne te sautent pas dessus volontairement, tu les cherches." Se dirigeant vers la sortit des batiments, raphaêl répliqua : " Fais pas ton jaloux mon chou, tu sais que mon coeur ne bat que pour toi ! " Il reçu un coup dans l'épaule et son ami ajouta : " Je reste sur ma position. T'es un enfoiré, et les filles ne tombe pas sur toi comme ça." Ce fut a ce moment précis que mère coïncidence entra en jeu. Ou plutôt, petite blonde au regard perdu. "« Hey, salut ! - Salut ? " répondit-il surprit -Hem... Voila, au fait, je suis nouvelle ici et je n'connais rien. Tu aurais un bon endroit à me conseiller pour manger ? Là où tu vas d'habitude et j'ai plus qu'à te suivre ? » Raphael tourna son regard sur son pote du genre : Tu disais ? et celui-ci implora le ciel d'un regard désespéré. " C'est pas une preuve ! " soupira-t-il a la fois désespéré et amusé. Le brun aborda une mimique dubitative avant de s’intéresser de plus prêt a cette nouvelle. Elle ne connaissait rien ? Donc, elle ne le connaissait pas ? Ca pouvait être sympa. " Y'a le resto universitaire, tu trouveras un plan a l'entrée de la fac si besoin. " il échangea un regard avec son pote : mais l'idée de me suivre était plus judicieuse. Ton estomac appréciera. " Il lui sourit et reprit : " je m'appelle Raphaêl, et lui c'est Chris. Si t'es pas du genre froussarde a ne pas vouloir suivre deux inconnus, et que tu veux goûter le meilleur burger de la ville, du pays et de ta vie... viens avec nous. " Il demanda d'un regard l'accord a son ami, accord qui n'était pas nécessaire puisqu'il l'avait déjà invité et celui-ci arqua un sourcil : " mais tu - " Et raph l'interrompit. S'il l'avait laissé finir, il aurait dit : ... mais tu voulais qu'on mange ensemble? Mec moi j'ai ma meuf qui m'attends ! " . Raphael le coupa donc avant, et s'adressa a la blonde aux jolis yeux : " Bien, ça te dis ? " Chris leva les yeux au ciel, et il ne connaissait que trop bien Raphaël pour savoir qu'à cet instant, il s'était déjà lancé ou allait se lancer dans la traque a la belle blonde. Il lui tapota l'épaule en disant : " a tout a l'heure mec. Salut ! " fit-il a la nouvelle avant de retrouver sa petite amie, probablement. Souriant, bien content qu'il n'ai pas cru en l'invitation a aller manger avec eux deux, il plaisanta auprès de l'inconnue. : " tss. excuse le, il est du genre asociale, jaloux a tendance possessive ! On va manger ? " lança-t-il, passant du coq a l'âne en un instant.

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MessageSujet: Re: «Oserait-on l'embêter juste pour ça ? Qui ne tente rien n'a rien !» «Oserait-on l'embêter juste pour ça ? Qui ne tente rien n'a rien !» I_icon_minitimeMer 17 Avr - 19:35

Alison Virginie O'Brien & Raphaël Enzo Torelli

vous présente

Chapitre 2 ~ La brebis naïve.

A peine avait-elle posé la question que le gentilhomme moderne se tourna vers son collègue, guère mal en point physiquement parlant. " C'est pas une preuve ! " disait-il dans un soupir qui semblait vouloir dire tellement de choses. Mais de quoi parlait-il ? Quelle preuve ? C'est que le joli duo devait discuter gonzesses avant son intervention. " Y'a le resto universitaire, tu trouveras un plan a l'entrée de la fac si besoin. Mais l'idée de me suivre était plus judicieuse. Ton estomac appréciera. " Sur ces belles paroles, Alison fit un faible bond sur place, véritablement enjoué qu'il ait accepté. Personne n'aime manger seul, surtout pas une journée qui avait si bien commencé. Ironie, entendons-nous bien. Il y avait dans leurs gestes, à cet étudiant et son très proche ami soupireur, une certaine aisance et peut-être même une dose de malice. Non pas qu'Alison détestait cela cette facilité d'expression l'avait frappé. Dis donc, c'est que le contact se fait très facilement. Ces jeunes garçons dans leur force de l'âge aurait-ils l'habitude de côtoyer la jante féminine ?

" Je m'appelle Raphaël, et lui c'est Chris. Si t'es pas du genre froussarde a ne pas vouloir suivre deux inconnus, et que tu veux goûter le meilleur burger de la ville, du pays et de ta vie... viens avec nous. " Son sourire s'élargit. Il était doté d'une confiance en lui assez impressionnante. Une telle personne, extravertie et charismatique, offrait un brin d'intimidation à la jeune blonde.

" mais tu - "" Bien, ça te dis ? " « C'est une publicité bien convaincante ! J'crois que je vais louper un truc inoubliable si je dis non !»

Les visages étrangers défilaient, autour d'eux. Visiblement, peu d'étudiants restaient au sein de l'université pour déjeuner. Sortir pour manger ailleurs n'était peut-être que la meilleure idée de l'année. Surtout... Avec eux ? " a tout a l'heure mec. Salut ! " « Oh...» Son minois very happy s'était éteint, se demandant bien pourquoi cet ami s'en allait. Était-ce de sa faute ? Mais elle n'avait guère le temps de se le demander. " tss. excuse le, il est du genre asociale, jaloux a tendance possessive ! On va manger ? " L'estomac criant à cet instant, juste à point, l'étudiante reprit un faible sourire en coin, un chouilla déçue de ne pas avoir pu rencontrer davantage de monde. Mais c'était le plus éclatant des deux qui restait et... Cette pensée la faisait presque rire.

« Et j'offre pour bien démarrer ! Ha, et moi, je suis Alison ! Ravie de te rencontrer, Raphaël ! » Elle saisit son sac à dos à ses pieds, l'enfilant derrière elle telle un sac de charbon. Non, les sacs à mains de princesses, ce n'était pas pour elle. Alison démarrait le chemin à son aise, remettant en place sa crinière, véritablement enjouée d'avoir trouvé si sympathique compagnie. « On se croisera souvent, j'suis nouvelle dans l'établissement ! Et j'ai mon appart' en ville. Et toi, tu vis seul ? »

[PS : Pardon de faire si court mais je n'osais pas trop avancer et jouer à ta place.]
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MessageSujet: Re: «Oserait-on l'embêter juste pour ça ? Qui ne tente rien n'a rien !» «Oserait-on l'embêter juste pour ça ? Qui ne tente rien n'a rien !» I_icon_minitimeJeu 9 Mai - 1:43


ALISON O'BRIEN
&
RAPHAEL TORELLI









« Et j'offre pour bien démarrer ! Raph accepta la proposition d'un petit sourire. Quoi ? Oh mon dieu, mais quel goujat, il n'invitait pas la demoiselle ? Hé ho la voix critique off, tout doux. De un : il n'avait pas de raison de le faire, il n'était pas la pour paraitre galant ou compagnie, s'il voulait la séduire il avait d'autres armes que son porte feuille, et de deux : y'a pas besoin de 2. Après tout, c'était son idée, il ne la connaissait pas. S'il avait dût payer un truc aux meufs qu'il voulait a chaque fois qu'il entreprenait quelque chose, il serait dans la rue a mendier quelques dollars a l'heure actuelle... " Ha, et moi, je suis Alison ! Ravie de te rencontrer, Raphaël ! » fit-elle. Il répondit alors " mais tout le plaisir est pour moi, Alison. " Il se demanda alors a cet instant comment il allait s'y prendre avec elle. Il se permit un coup d'oeil rapide sur sa personne pendant qu'elle prenait son sac a dos. Elle n'avait pas l'air d'être se genre de fille pouf, le genre a glousser et a se faire mousser dans un groupe de copines. Elle semblait un peu en décalage. Je m'explique : les filles d'ici, pas toute, heureusement, mais comme les filles d'ailleurs, n'osaient pas forcément aborder quelqu'un, surtout pour proposer de suivre cette personne. Dans le meilleur des cas, elles demandaient leur chemin, dans le pire, cherchaient " restaurant le plus proche" sur leur Android ou smartphone. Elles se fondaient dans la masse et Alison, elle, semblait vouloir en sortir un peu. Il allait probablement être intéressant d'en connaitre un peu plus a son sujet. « On se croisera souvent, j'suis nouvelle dans l'établissement ! Et j'ai mon appart' en ville. Et toi, tu vis seul ? » Ah, par-contre, elle devait venir d'une petite ville pour croire qu'ils allaient se croiser souvent. Il y avait tellement d'étudiants qu'on ne croisait que rarement les mêmes personnes. Il y avait encore des visages qui lui semblaient inconnus, alors qu'il s'agit de personnes de sa propre promo... Bon en même temps, si ces personnes n'ont pas une forte poitrine, Raphaël ne sera alors pas très physionomiste. Emboîtant le pas, il répondit d'une façon plus ou moins vague : " Ouais, sans doute." a la première partie de sa réplique. Sortant de l'enceinte de l'université, il reprit : " C'est cool que tu ais ton appart, j'ai testé un mois le campus universitaire, c'est assez chiant. Surtout quand ton voisin de chambre est un gros Geek et qu'il ne supporte pas le moindre bruit... Enfin de son coté, il a dut trouvé son expérience atroce, quand son voisin de chambre fait la fête tous les soirs. " Il sourit, amusé de ses souvenirs de guerre avec ce nerd, et indiqua d'un geste de main contre le dos d'Alison qu'il fallait tourner, commentant d'un " part la. " Et il reprit " Et euh, oui, je vis seul. Enfin, sur le papier. Je le suis rarement cependant. Mais - et il se mit a sourire - si ça peut te rassurer, aucune meuf hystérique ne va venir te sauter dessus en hurlant que tu me détourne d'elle parce qu'on va manger ensemble. De ton côté, ça va ? Je risque rien ?" demanda-t-il alors. Quoi, il fallait bien qu'il sache si elle était célibataire ou non ? Non pas qu'il aurait abandonné si ce n'était pas le cas, mais il aurait peut-être eu moins de chance. Les filles fidèles ça existent. Moins qui s'en dit cela dit, mais quelques unes. Les plus chiantes, mais les plus amusantes, vu le challenge...

Ils n'étaient pas très loin de ce petit snack chez qui il allait souvent acheter de quoi manger le midi. Vous savez, NYC regorge de ce genre de petit camion fast food, mais rare sont ceux qui égalait Ramon. D'ailleurs, en habitué, lorsqu'il arriva devant le vendeur du snack, il lui demanda " Comme d'hab ? " question a laquelle Raph hocha positivement la tête, et laissa la jeune femme regarder le panneau des sandwichs, bavardant avec Ramon. Il avait beau être un con, doublé d'un "- nard" , il n'en restait pas moins une personne sympathique. De toute façon, il avait une regle d'or : ne jamais contrarier un mec ou une meuf d'ailleurs, qui fais ta bouffe. Il ne prendrait pas ce risque en tout cas. Se tournant alors vers la jeune femme en pleine réflexion, il lui intima : " je te conseille le double burger avec le fromage poivré, et ses frites. " Un conseil pour l'aider a choisir , pas pour la simple raison que c'était le meilleur, mais parce qu'il avait faim, et qu'il n'avait pas envie de rester la des heures non plus. Il la laissa cependant choisir ce qui lui faisait plaisir, et pendant que l'homme préparait la commande, il l'attrapa par le coude pour la tirer avec lui sur le coté, laissant les clients derrière choisir. Attrapant une cigarette, qu'il alluma rapidement, il la regarda quelques secondes, avant de lui demander, plus pour faire la conversation que par intérêt : " Et donc tu es nouvelle... et pas qu'à la fac j'imagine, vu ton regard un peu perdu. Tu es d'ou ? " Il souffla sur le coté pour ne pas qu'elle se prenne toute la fumée dans la tronche, et continua de l'observer. Elle avait un truc intriguant. Il ne saurait quoi, mais un petit truc pétillait en elle, et ça avait l'air sympa.


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(N'ai pas peur hein, j'm'adapterais Wink )
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MessageSujet: Re: «Oserait-on l'embêter juste pour ça ? Qui ne tente rien n'a rien !» «Oserait-on l'embêter juste pour ça ? Qui ne tente rien n'a rien !» I_icon_minitimeSam 1 Juin - 9:20

Alison Virginie O'Brien & Raphaël Enzo Torelli

vous présente

Chapitre 3 ~ Le loup curieux.

A Chicago, dans son petit coin où elle vivait avec sa famille, tout le monde se connaissait. C'était genre Tu te lèves, tu vas chercher du pain et tu croises que des amis tous les trente mètres. C'était une belle vie parce que vous étiez entouré d'amour et d'amitié sincère. Mais visiblement, à NYC, tout le monde se bouscule, ne s'aide pas et au contraire pense à sa petite trogne. Vous avez le grognement des voitures dans vos oreilles, les hurlements de jeunes filles hystériques au loin qui perturbe votre équilibre sonore naturel mais là, dans ce brouhaha de campus, Alison se sentait bien. Le mouvement, ça ne vous endort pas, ça vous oblige à faire de même, à se fondre dans la masse. Les petits gens qui sortent du lot ici doivent se faire rare. Surtout aux Etat-Unis avec leurs règles et préjugés. C'était d'ailleurs pour son indulgence qu'elle appréciait Raphaël. Elle aurait pu se faire jeter parce que ce n'était pas une pom-pom girl ou qu'elle n'entrait pas dans la catégorie "Poids plume" mais le voir répondre à ses questions lui mettait vraiment du baume au cœur.

" C'est cool que tu ais ton appart, j'ai testé un mois le campus universitaire, c'est assez chiant. Surtout quand ton voisin de chambre est un gros Geek et qu'il ne supporte pas le moindre bruit... Enfin de son coté, il a dû trouver son expérience atroce, quand son voisin de chambre fait la fête tous les soirs. "

Ainsi donc était ce jeune homme. Un fêtard qui ne se lasse pas du boucan et des fiestas. Intéressant. Quoi qu'un peu hors norme pour ses fréquentations habituelles. Néanmoins, elle rit en imaginant la tête de ce geek agacé. Ce qu'elle aurait fait à sa place serait de râler aussi mais qu'une fois, peut-être, elle se serait intéressé à ces instants là qu'elle n'a pas tellement vécu.

" Et euh, oui, je vis seul. Enfin, sur le papier. Je le suis rarement cependant. Mais si ça peut te rassurer, aucune meuf hystérique ne va venir te sauter dessus en hurlant que tu me détourne d'elle parce qu'on va manger ensemble. De ton côté, ça va ? Je risque rien ?"

L'idée même qu'une nana se trouve chez lui régulièrement... Attendez. Il n'a pas parlé de filles quand il disait qu'il n'était jamais seul. Peut-être était-ce des potes comme Alison en avait vu tout à l'heure, qui s'est débiné pour aller voir sa copine. Enfin bref, il n'était jamais seul, c'était le truc à retenir. Gonzesse ou pas. C'était juste... L'impression qu'il donnait. Oui, on le voyait aisément avec une tonnes de filles top-biche à ses côtés, il ne ferait pas tâche dans le décor.

« Nan, nan. Rien du tout ! Tu as juste mon chat Bush qui veut que je rentre lui donner son repas mais hormis ça, y a pas d'risque ! Pas de garçon, pas de fille, rien du tout. C'est que j'aime bien ma liberté et ne pas avoir à rendre des comptes !» osa-t-elle d'un air un peu plus autain. Comme si sa vie était celle d'une rebelle en puissance. Quoi que le chat figurant comme étant un élément un peu moins... "Rebel". C'était peut-être ça, son côté doux dans cet air un peu brut. Mais le temps d'y songer, ils s'avancèrent vers une baraque sur roues, vendant des sandwich un peu bizarres. Mais Raphaël était là, il connaissait. Faisons-lui confiance. " Je te conseille le double burger avec le fromage poivré, et ses frites. " « Va pour celui-là alors ! Mon estomac te dira Merci. » Une fois commandé, Raphaël les entraina sur le côté, histoire de laisser passer la file d'attente sans faire ch... son monde. Après tout, y a une queue d'enfer pour ce genre de baraque-à-bouffe. A peine avait-elle comprit la réelle file d'attente qu'une histoire qu'elle aimait beaucoup lui parvint. Il fumait une cigarette. Et l'odeur du tabac, Alison adorait ça. Pourtant elle ne fumait pas et ne fumerait probablement jamais. Non pas qu'elle refuse d'essayer mais sa gorge n'avait pas tenu le coup quand elle avait osé une première fois. " Et donc tu es nouvelle... et pas qu'à la fac j'imagine, vu ton regard un peu perdu. Tu es d'ou ? " C'était si flagrant que cela ? « Je proviens de Chicago. J'y vivais avec ma famille mais j'ai décidé d'avoir mon indépendance. Je n'ai pas l'habitude des grosses villes comme ça, très mouvementé. J'habitais pas en pleine milieu de la mienne, aux abords on va dire. Et toi, italien je présume ? »

Sa question se porta sans réponse quelques instants, le vendeur les interpellant afin de leur remettre le sac contenant les commandes. Et une fois pris, son portefeuille vint naturellement sans sa paume et le billet de vingt dollars aussi dans celle du cuistot de rue. C'était ça, cette Alison. Une fille qui pense au côté pratique, qui pense à l'avance qu'elle va devoir régler et donc, avoir son portefeuille à portée de main. C'était pas le style à fouiller son sac à main quatre heures. Surtout qu'elle en avait pas. Et une fois la monnaie rendue, elle rapporta le butin à son guide, tout sourire.

« Tu veux te trouver un coin tranquille ? Oh, si tu veux, j'tiens ta cigarette pendant que tu manges. Promis, j'tire pas dessus et t'auras pas un goût d'rouge à lèvres. » Le sac en main et son sac à dos à présent porté, elle n'osa pas l'attirer d'elle-même non loin d'eux. Après tout c'était lui le guide. Elle ne connaissait rien et si elle se prenait pour ce rôle à présent, il ne servait pas à grand-chose. Néanmoins, un coin sympathique lui semblait bien tranquille. Alison se permit donc de poser sa main sur l'épaule de Raphaël avant de l'ôter. « Y a un p'tit mur de brique là-bas. Allons nous asseoir à notre aise, on y s'ra tranquille. Oui ? »
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MessageSujet: Re: «Oserait-on l'embêter juste pour ça ? Qui ne tente rien n'a rien !» «Oserait-on l'embêter juste pour ça ? Qui ne tente rien n'a rien !» I_icon_minitimeJeu 20 Juin - 0:56


ALISON O'BRIEN
&
 RAPHAEL TORELLI








Raph' apprit donc que la demoiselle venait tout droit de Chicago. Il n'y avait jamais mit les pieds. Mais ça lui semblait pourtant être une ville plutôt grande ? Peut-être pas aussi en mouvement qu'ici, la ville qui ne dort jamais, comme les touristes disaient, mais tout de même non ? Mais ce ne fut pas la seule chose qui le surprit. Italien ? Ca se voyait tant que ça ? Il ne lui semblait pas avoir vraiment un accent, et ne parlait quasiment pas la langue, mais peut-être qu'il ne pouvait pas échappé a son pays d'origine  ? Il acquiesça d'un petit sourire, semi amusé, semi inquiet de tant de jugement. Bon en même temps, certes elle avait visé juste, mais il n'y avait pas un milliard de possibilité non plus. Beaucoup, oui mais par exemple, ca se voyait qu'il n'était ni asiatique, ni africain, par exemple !  Mais quand même, il était surprit. Si bien qu'il se demanda s'il ne l'avait pas déjà rencontré. Ou peut-être sa sœur ? Celle de Raph, pas d'Alison. Elle était allée en voyage scolaire a Chicago. Oui mais non. Hypothèse erronée. Il n'avait pas dit son nom de famille, et puis surtout il y avait une chance sur autant d'habitant, pour qu'elles se soient rencontrées. Alison avait peut-être simplement un bon instinct? Ce qui allait être pénible si elle devinait les futurs plans du jeune mâle en quêtes de sensations fortes. L'homme aux burgers les informa que leur commande était prête, et de façon totalement non gentleman mais respectant l'accord convenu, il laissa la jeune femme régler leur commande. Et puis, elle proposa quelque chose qui le fit doublement rire. Un coin tranquille, dans l'esprit pervertis de Raph ne sonnait pas si tranquille, et n'était pas prévu pour manger. Et puis, sa proposition de tenir sa cigarette? Il aurait pu se permettre une blague pourri du genre " non mais tu peux me tenir autre chose" mais... peut-être encore trop tot ? Alors il répliqua simplement avec un léger rictus " Bah, tu sais dans le principe, si j'allume une clope c'est que je veux fumer. Pas nécessairement pour la voir se consumer entre tes doigts. " Même s'il usait d'un ton un peu moqueur, ca ne l’empêcha pas de porter plus d'attention a ce geste qu'il n'y paraissait. Elle semblait volontaire, voulant juste "bien faire." Ca pourrait être utile, tot ou tard. 

Elle posa que brievement sa main sur l'épaule du brun, qui lança un regard en coin a celle-ci. Non pas par méprit ou autre du genre : mais d'où elle me touche elle ?!" mais plutôt par surprise. C'était elle qui était tactile, et pas lui ? Nah nah nah nah. il devait reposer les règles là.  Elle proposa de s'installer sur un muret pour manger. Il leva les yeux en l'air " Ha les Chicagoane... On ne vous a donc jamais apprit a ne pas vous comporter comme des clochards?" plaisanta-t-il en prenant le sachet de bouffe de ses mains, dans une caresse si subtile qu'elle ne pouvait être perçut que comme un simple contact. D'un mouvement de tête, il lui indiqua de la suivre, suivit d'un " allez viens la touriste." pour être sur qu'elle comprenne bien le message. Il lui avait promit de l'emmener manger au meilleur endroit. Mais les burger n'étaient qu'un élément. A la pause déjeuner , il préférait aller terminer son repas au starbuck. Le sous-sol étaient on ne peut plus tranquille. C'est bien ce qu'elle avait demandé, non ? Avançant alors dans l'avenue, il pensa que faire connaissance pouvait être un bon début. C'est pourquoi il en tarda pas a lui demandé : " tu attends quoi de ton indépendance ? Voir si tu peux te débrouiller sans tes parents, ou profité de la partie la plus cool de ta vie, être jeune, faire la fête, t'amuser, prendre du bon temps et ne pas penser aux conséquences de tes actes ? " C'était une question assez intéressée, en faite. Si elle était une fille a papa, qui n'avait jamais rien connu du monde, il n'allait pas adopter la même attitude que si elle était plus ouverte a une vie comme celle qu'il menait. Il doutait quand même pour la première option. Alison avait certes l'air gentille et tout ça, elle semblait aussi avoir un caractère bien tremper. On ne s'incruste pas avec le premier inconnu comme ça, et on ne restait encore moins avec sauf si on voulait faire des connaissances. Elle ne semblait pas stupide, ni totalement girly. Le maquillage dissimulait peut-être une sorte de garçon manqué ? Il secoua presque mentalement sa tête. Pourquoi n'envisageait-il que les femmes comme une future conquêtes ? N'étaient-elles bonne qu'à ca? Le macho d'Italien aurait sans doute répondu oui. Mais Alison avait l'air d'être amusante, et intéressante. Il pourrait peut-être en tiré autre chose, si ça n'était pas elle qu'il tirait... x) Lançant sa clope, et poussant la porte d'entrée du Starbuck, il tint celle ci a la blondinette, la laissant entrer. Il salua la serveuse qui tenait le café durant le service du midi, qui lui prépara sa commande sans même qu'il n'ait a la demandé. En même temps, il venait tellement souvent... Bizarrement, il ne se l'était jamais faite. Mais en même temps, il ne souhaitait pas un jour retrouvé un crachat dans son verre donc mieux valait ne pas être un salaud ici. Il prit une part de cheesecake et laissa la demoiselle faire son choix, lui signalant qu'il descendait. Si la salle du dessus était occupé, pour une raison inconnue, les clients ne venaient jamais en bas, ce qui lui offrait toute la tranquillité qu'il voulait. Il se laissa tomber sur l'un des canapés, et ouvrit le sachet, prenant l'un des buger qu'il libera de son papier d'allu, attendant la petite nouvelle. Quand il la vit descendre les escaliers, il l’accueillit dans un large sourire " ah te voilà, j'commençais a me dire que tu t'étais défilée. Il l'invita a s’asseoir a coté d'elle en dégageant son sac, et lui tendit son repas. " plus jamais tu ne verras les burger de la même façon après celui la." A peine eut-il fini cette phrase qu'il croqua déjà dans le mets, savourant cette première bouchée.  " tu as dis que tu étais inscrites en quoi a la fac déjà ? " demanda-t-il après avoir avalé. Pas en psycho, pas en psycho, espéra-t-il en sont or intérieur. Les meufs de psycho étaient toujours chiantes et essayaient de tout interpréter, tout le temps. Et pour le moment il l'appréciait un tant soit peu, ca serait dommage qu'elle ruine tout pour une simple filière. 




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«Oserait-on l'embêter juste pour ça ? Qui ne tente rien n'a rien !»

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