Salut tout le monde ! Moi c'est Kalyani Lisbeth Darcher mais tu peux aussi m'appeler Kaly. Je suis née le 24 août 1986 à New York. Si tu comptes bien, ça me fait donc 30 ans. Autrement, je suis Hétéro. Et dans la vie, je suis aussi Médecin. Et puis, je me sens bien ici : Fire

Je m'appelle Pretity et j'habite à Paris. J'ai connu le forum ça fait un moment maintenant et je l'aime d'amour   . Et comme je suis quelqu'un de très bavard, j'ai un petit mot à ajouter : C'est juste une petite MAJ de Kaly ^^

Kalyani Lisbeth Darcher est la petite dernière d’une fratrie composée avant elle d’une fille et de deux garçons. Généralement, petite dernière rime avec petite fille gâtée non ? Et bien détrompez-vous ! Le jour où Kaly vint au monde était aussi le jour où sa mère le quitta. Avec un accouchement difficile, Mary Darcher ne survécut pas et laissa son mari et ses trois enfants inconsolables. Le bébé devint donc orpheline dès sa naissance. En effet, son père, fou de douleur, rejeta la mort de sa femme ardemment aimée sur ce petit nourrisson. Il aurait pu l’abandonner là mais Philip Darcher était un homme d’affaire assez influent dans le milieu de l’industrie pétrolier et il ne pouvait donc décemment pas faire un scandale. Mais il ne pardonna pas à sa dernière d’être là tandis que l’amour de sa vie n’était plus. Cette attitude rejaillit sur ses trois aînés qui se mirent à détester leur petite sœur.
La vie ne fut donc pas très douce pour Kalyani. Même son prénom avait été choisi par sa nourrice, la seule personne de la maisonnée à l’aimer. Mais dès qu’elle entra à l’école, la nourrice fut congédiée et la petite fille se retrouva seule avec une famille qui la détestait. Son père était absent la majeure partie du temps pour affaire et quand il était là, il prenait fait et cause pour ses aînés sans un regard pour la petite fille qui ne demandait que son amour. Alors très vite, elle commença à se rebeller et à les défier.

A l’école, cela ne fut pas facile pour la petite Darcher. Très intelligente, elle sauta plusieurs classes et fut donc en décalage total avec ses autres camarades. Ce qui ne l’aida pas non plus à se sociabiliser. Toujours à l’écart, elle avait du mal à s’intégrer partout où elle était. Aussi pour bien marquer sa différence et surtout pour défier sa famille conservatrice à souhait, elle faisait tout pour choquer. Style gothique, alcool, cigarettes... Tout y était passé. Mais elle n’en était pas moins malheureuse. Avec la vie qu’elle menait et ce qu’on lui faisait subir au quotidien, Kaly avait appris très tôt à ne pas laisser voir aux autres ce qu’elle ressentait réellement. Elle s’était forgée une véritable armure et portait en permanence un masque de froideur et d’indifférence pour mieux se protéger.
Pourtant, elle réussit quand même à avoir un ami. Le seul qu’elle n’ait jamais eu. Blake ne venait pas du même coin, n’avait pas la même famille et surtout pas la même histoire qu’elle. Mais ils avaient réussi à devenir amis et le jeune homme fut le seul avec qui elle baissait sa garde. Pas assez cependant pour lui confier ce qui se passait chez elle. Non, fière comme elle l’était, la jeune fille ne voulait laisser voir à personne ses blessures profondes. Ils ne se quittèrent que quand elle partit faire ses études à l’autre bout du monde. Officiellement, elle voulait quitter New-York. Officieusement, elle y allait pour panser son cœur brisé par le mariage de Blake.

La jeune fille vécu San Francisco comme une libération. La Californie lui avait offert la possibilité de pouvoir recommencer à zéro et ne plus être celle qu’elle avait été. La bas personne ne savait qui elle était et surtout, aucun de ses frères et sœurs n’étaient là pour lui gâcher la vie. Elle s’ouvrit un peu plus au monde et commença à sortir et à faire la fête. Grace à ses facilités, la jeune fille pouvait faire la fête toute la nuit et travailler comme si de rien était le jour. Kaly adorait sa nouvelle vie. Elle avait l’impression de devenir quelqu’un d’autre. Ou du moins, elle pouvait donner cette impression. Et les études de médecine que tout le monde s’accordait à dire très difficiles, la jolie brune les survola allègrement. Elle avait choisi cette voie comme pour essayer de se faire pardonner sa venue au monde. Elle avait l’impression que si elle sauvait des vies à son tour, elle n’aurait plus cette impression persistante d’avoir volé sa place ici-bas. De ne plus être celle que sa famille appelait l’assassin, le monstre…

Ce fut aussi à cette période qu’elle fit une rencontre qui lui redonna un peu d’espoir. Alex… Il avait été son roc. Ils avaient tout l’apparence d’un couple tout en n’étant pas un. C’était de sa faute et elle le savait. Elle avait été très claire avec lui dès le début. Elle ne cherchait pas d’histoire. Pourtant, ils étaient restés ensemble longtemps. Pas de mot d’amour d’échangé. Pas la peine. Les gestes, les attentions suffisaient. Et même si Kaly ne voulait pas l’admettre, elle l’avait laissé pénétrer dans son cœur bien plus qu’elle ne l’avait voulu. Ce qui aurait dû être une évidence pour tout un chacun ne le fut pas pour elle. On offrit à Alex une opportunité en or à Washington. La logique – et l’amour ? – aurait voulu que Kaly l’accompagne. Après tout, elle n’avait aucune attache à San Francisco mais la jeune fille prit peur. Peur de ce que cela impliquait. Peur de se casser la figure. Peur tout simplement de croire qu’une personne puisse l’aimer réellement. Alex partit donc sans elle.

Des années passèrent. La jeune femme avait sa vie en Californie mais elle revint à New-York pour aider son ami de toujours à surmonter la mort de sa femme et de son enfant. Mal leur en prit car ils jouèrent avec le feu et eurent une histoire. La jeune femme perdit alors le seul ami qu’elle n’avait jamais eu. Son cœur se referma encore plus et malgré les apparences qui disaient tout le contraire, Kaly reste toujours cette petite fille qui avait grandi sans amour et qui manquait cruellement de confiance en elle…