Juan s’était levé du bon pied, ces frères se disputaient pour il ne sait quelle raison dès le petit déjeuner, il avait même préféré prendre sa douche directement avant qu’il ne l’implique lui aussi dans leur histoire ce qui avait don de l’énerver encore plus. Il avait pris une journée de repos aujourd’hui, il préférait vite se sauver que d’entendre son frère ainé lui dire que celle-ci était annulée du fait de sa mauvaise humeur. Il prit donc la poudre d’escampette et sortis par derrière afin d’atterrir directement dans le garage et de pouvoir prendre une voiture. Il choisit donc la décapotable noire de son frère ainé, il ne s’en apercevra que lorsque Juan sera parti.  Ce n’était qu’un détail, qu’il arrangera en rentrant. Il se dirigea vers Manhattan, à vrai dire il était plutôt courant par ce temps de voir de sortir les plus beau fessiers de New York qui souhaitait faire du shopping, mais le coin préféré de Juan se trouvait être la bibliothèque de Manhattan. Le coin où les jeune femmes en mal d’amour trouve la paix. Il se trouvait assis sur une table derrière un livre qu’il avait attrapé sur une étagère au point qu’il ne connaissait ni le titre, ni le contenu, il l’avait ouvert sur une des pages, afin de faire semblant d’être occupé, mais il cherchait plutôt sa prochaine ‘victime’. Et ce ne fut pas long pour lui quand il vit cette jeune femme, brune entrée dans la bibliothèque dans une tenue des plus affriolantes. Il la regardait tout en faisant semblant de ne pas faire attention à elle, ni d’attirer l’attention sur lui plus il se rapprocher de sa table, plus les regards insistant de certains se poser sur lui, il s’arrêta la table derrière elle. Il sourit en l’entendant pester. Il se tourne afin de pouvoir la voir de dos, il se pencha à son oreille, le sourire aux lèvres.
❝ Chut … Vous allez avoir le droit à tous les regards mauvais du cerbère.  ❞

Je sursautais en en sentant un souffle chaud au creu de mon oreille, un souffle accompagné d'une voix masculine. Je souris à ses dires. Je me retourne pour le regarder en souriant. Dieu, qu'il est beau. Je dirais qu'il a environ mon âge, peut être un ou deux ans d'écart. Néanmoins, il n'en reste pas moins charmant, et son sourire, dis donc. Enfin, il doit avoir toutes les filles à ses pieds. J'ai bien vu comment il m'a regardé du coin de l'œil quand je suis entrer, mais je ne me suis pas attarder car ce devoir de littérature me rend chèvre, complément chèvre, et il est vrai que je n'ai pas fais attention quand ma voix s'est élevée. Je décide d'utiliser la même intonation que lui et de me rapprocher également de son oreille.
" Ce n'est pas grave, j'ai déjà tous les regards sur moi. "
Je me mis à rire à cette phrase, on aurait dit une petite aguicheuse prétentieuse. Je riais tellement fort qu'un groupe d'intellectuels se mirent à me dire "chut" en coeur, les pauvres. Mais je continuais à rigoler en voyant le regard de ce garçon avant de poser mes yeux sur le livre qu'il avait dans les mains et le mit à rire plus fort. J'ai un rire tellement fort, que ma soeur me compare parfois à un cheval. Belle comparaison, oui je sais. Mais je me souviens que ma mère disait que mon rire était le plus beau son qu'elle n'est jamais entendu. C'était sa façon à elle de me rassurer en disant que mon rire n'était pas si terrible.
" Tu aimes lire les Fables de la Fontaine? "

Juan sourit en la voyant se retourner, il s’était déjà pris plusieurs murs ici, il faut dire qu’une bibliothèque n’est pas vraiment l’endroit pour faire des rencontres, mais certains loupent beaucoup de chose.  Elle disait vrai les regards étaient déjà tourné vers elle, peut-être du fait de sa tenue qui n’était pas du tout approprié à un tel endroit. Enfin bref, elle avait beaucoup plus que ça. Il regarda les groupes travailler autour d’eux s’attardant sur ce qui leur faisait comprendre de parler moins fort, même de la fermer , il leur sourit à pleine dent pour leur faire comprendre qu’il est hors de question qu’il lâche la proie. Quand il l’entendit rire, il se retourna vers la bibliothécaire qui commencé à avancer par ici, elle allait sans doute le mettre à la porte en lui disant qu’il amuse beaucoup la galerie lorsqu’il se trouve ici et qu’il y a d’autre endroit pour faire cela. Il se tourne vers le livre qu’il a dans la main, pour regarder la couverture. " La Fontaine et moi sommes amis depuis longtemps maintenant ; il m’a permis d’approcher plusieurs jeunes femmes. "
Il se mit à rire et en se retournant il fit face à la bibliothécaire qui avait les mains sur les hanches, Juan lui sourit sans grande conviction, surtout quand elle lui montre la porte en lui expliquant qu’il devait sortir sur le champ et qu’il était prié de ne plus revenir faire l’abruti. Ce n’est pas qu’il lui rendait les fables avec une moue, non il avait un grand sourire. Mais avant de sortir, il prit le crayon que la jeune fille était en train de mâchouiller et lui écrivit un petit mot sur un morceau de papier froissé. " A tout de suite ! J. " Il fit une sorte de révérence devant la bibliothécaire avant de sortir. Il s’installa sur les marches de la bibliothèque en se sortant une cigarette.

J'avais ris de plus belle en le voyant de cette manière face à la vieille peau, et j'avais souris de plus belle en voyant le petit mot qu'il avait marqué. Je rassemblais mon sac et sortis dehors. Je l'observais de dos, il a un très beau dos. En fait non, il est beau tout court. Je me ramenais petit pas à petit pas avant d'être debout derrière lui et de me pencher pour lui prendre sa cigarette et tirer une bouffée dessus.
" ça te dérange pas j'espère ? En fait je m'en fiche "
J'eu un grand sourire avant de me ramener devant lui, debout. Je lui souriais. J'avais aimer son humour, il m'avait fait rire en une minute de temps. Je sentais qu'il avait tenté une tentative de drague, à moins que je me trompe et dans ce cas j'aurai bien l'air d'une idiote, mais je préférais aller du tac au tac.
"Ça t'arrive souvent de draguer les filles à la bibliothèque avec un livre de La Fontaine? "
J'eu un petit rire en le regardant et en lui rendant sa cigarette après l'avoir à moitié entamée et je lui te dis ma main en signe de politesse.
"Courtney, mais tu peux m'appeler Court' "
En lui demandant cela, je tirais sur ma robe qui remontait trop à mon gout. J'avais l'air d'une pauvre idiote qui tentait de discuter avec un garçon qui, si ça ce trouve, la trouvait encore plus ridicule qu'elle même.

Juan fumait tranquillement, il regardait les gens passaient, il se donnait le temps de sa cigarette et comme il ne voulait pas qu’elle pense qu’il l’aurait attendu toute la nuit, une cigarette était un bon moyen.  Juan se releva lorsqu’elle pris sa cigarette et qu’elle essaya de faire de l’humour. " Alors non ça ne me dérange pas, ensuite oui je drague énormément de fille dans les bibliothèques et comme je te disais Jean c’est mon pote de toujours avec le corbeau et le renard tu approches et la cigale et la fourmi tu conclus. Cet homme avait tout compris. " Juan reprit sa cigarette en souriant,  il la regardait lui tendre la main pendant qu’elle tirait sur la robe noir qu’elle portait. Il sourit encore de plus belle. " Tu aurais pu la fini Court'. Juan, Enchanté. "
Il lui sourit en lui serrant la main.

Il me faisait vraiment rire en fait, et sourire en plus de ça. Il était provocant, arrogant, drôle. Un genre de Brad Pitt et un mélange Ian Somerhalder, la grande classe quoi. Sa façon de sourire avait quelque chose de malicieu et en même temps d'enfantin. On devait avoir à peu près le même âge, et à peu près les mêmes pensées. Je ne fut pas dégoûtée quand il m'avoua pour les filles, au contraire, il était honnête, il allait du tac au tac, comme moi. Il avait l'air sur de lui, mais surtout, sur ce qu'il voulait, et ça j'aime. Quand on ne tourne pas autour du pot.
" Non je voulais pas la finir, après je vais sentir la clope et c'est pas franchement glamour si jamais un bel inconnu m'embrasse dans la rue, on sait jamais ".
J'eu encore un petit rire. Je savais qu'il allait rire aussi, il était drôle. Ou alors, peut être que c'est lui qui allait m'embrasser. Imaginez deux secondes, je serai vraiment trop forte, et si c'est le contraire, vraiment trop conne.
" Oui mais je préfère conclure avec Jean par le Loup et L'agneau, c'est beaucoup plus cohérent. "
J'étais fixer dans ses yeux et surtout, sur sa bouche.

Juan se rassoit en l’écoutant, il s’appuya sur ses coudes pour levait la tête vers elle, il continuait de sourire en la regardant. Elle était tout le contraire des filles qu’il avait l’habitude de draguer, elle était aussi franche que lui et ça lui plaisait tout comme ça lui faisait un peu peur. C’était comme un nouveau défi pour lui, un nouveau style de femme à draguer pour pouvoir conclure plus vite. ‘’ Parce que vous vous faites souvent embrasser ainsi par des inconnus, je ne vous voyez pas ainsi, quoi que… ’’ Il se mit à le regarder de haut en bas ‘’ la tenue pourrait nous faire penser quoi que non. Enfaite j’en sais trop rein mais si ça continue je pourrais voir quel style de sous vêtement vous mettez sous cette robe. ’’ Il regardait le tissu remontait sur ses cuisses, il se demandait si cette tentative n’était pas pour voir si il aurait été capable de l’embrasser sans problème il l’aurait fait, mais il préférer s’amuser sous ce magnifique soleil. ‘’ Vous aussi vous connaissez Jean, c’est que je  ne savais pas qu’il avait d’aussi jolie amie’’

J'auraî pu m'énerver et le gifler d'avoir insinué que ma tenue faisait penser à une fille facile, mais non. Au contraire, cela voulait dire qu'il me regardait sous toutes les coutures. De haut en bas, il me regardait bien, et je le regardais bien aussi. C'était un jeu de séduction qui allait commencer, un beau jeu de séduction. Rapide ou long? Je pense que cela ne prendrait pas des heures non plus. Mais d'un autre côté, plus c'est long, plus le désir est fort. Enfin, faut pas que je rêve non plus, je vais pas me taper ce gars au bout d'une journée. Quoi que, la dernière fois j'étais à l'anniversaire d'un ami en Australie et je me suis taper un de ses meilleurs copains au bout de deux heures car j'étais complètement à l'ouest, alors bon. J'avoue que ce Juan était particulièrement pas mal. Il a de sacrés bras et sa bouche mérite d'être croquée à pleine dents. C'est vraiment un très beau garçon.
" On aime jamais dire qu'on a des amies mignonnes, car après on est obligé de partager. C'est la loi de la jungle l'amitié homme femme. "
Elle avait posé une main sur sa hanche pour le regarder, assis, avec le soleil qui faisait refléter ses yeux. Il avait un truc de dangereux et à la fois de très séduisant. On dirait moi, mais au masculin.
" Non c'est simplement un piège. Pas de risque que vous voyez mes sous vêtements jeune homme, c'est simplement pour voir qui me regarde sous toutes les coutures, et je crois que vous en êtes la preuve exacte. "
J'avais envie de pousser mon vice un peu plus loin. J'ai toujours une tenue de rechange dans mon sac, alors je commence à ouvrir celui ci à prendre le débardeur et le mini short à l'intérieur.
" Vu que cela vous gêne tant, monsieur, permettez-moi de me changer "

Juan récupéra ses affaires sur les escaliers, juste à côté de lui. Il se leva pour se retrouver nez à nez." Faite à votre guise, mais si ça ne vous dérange pas je vais y aller. Je ne souhaite pas réduire à néant la réputation de mes frères, en passant dans le journal parce qu'une jolie brune se déshabillé devant moi, nous avons un établissement à faire tourner." Il se pencha pour l'embrasser sur la joue, avant de descendre les derniers escaliers qui le séparait du trottoir, il se retourna avant de faire une révérence à la jeune femme et il partis en direction de Brooklyn.

Je mis ma main sur ma joue avec un petit sourire avant que celui-ci soit effacé par le fait que ce garçon parte en me racontant deux trois excuses assez débiles. Moi qui le pensais pour un joueur, comme quoi, il ne faut jamais juger un livre à sa couverture. Je me changea tout de même discrètement en mettant un pantalon slim blanc avec un débardeur noir et des petites chaussures à talons avant de partir à mon tour. En fait, je ne partis pas bien loin car j'étais aller au parc juste à côté, ne l'ayant pas quitter des yeux le temps du trajet avant de le voir disparaître. Dieu, qu'il était beau. Mais il était faible, cela se voyait. La façon dont il avait prit la fuite était aussi ridicule que puérile. Cela m'en fit rire. Arrivée au parc juste à côté de la NYC library, j'enlève mes chaussures et marcha dans l'herbe avant de me poser sous un arbre. Je pris un bouquin que j'avais empruntée et commença à le feuilleter. Mais, je ne pouvais m'empêcher de repenser à ce garçon, à la façon dont il m'avait regardé en se relevant. Et en plus il a clairement dit que j'étais jolie. Je suis sûre que je lui plaisais à 90%. Je ne peux pas dire 100%, car il était parti. Je commençais à m'endormir contre l'arbre, et je m'endormis, sans me rendre compte que la nuit commençait à tombée, que le
Parc allait fermé. Trop tard, j'étais plongée dans mon rêve, et la nuit tomba. Et dans mon rêve, il était encore là.

Juan n'avait pas réussi à se retenir de rire à la tête qu'elle avait fait."Alors pour information je suis la depuis plus d'une demi heure mais tu n'as pas pu m'entendre avec tes ronflements, ensuite non ce n'est pas encore fermé, c'est dans cinq minutes top chrono! Et a ton jeune âge faire une crise cardiaque serait un record mondial. " Il se leva après elle, il retira sa veste et lui posa sur les épaules une fois qu'elle était bien stable sur ses deux jambes.
"Ne fais pas attention à l'odeur, j'ai du travailler pendant mon jour de repos ma veste à pris cher."
Il lui fit signe d'avancer devant lui.

Je m'étais réveillée en sursaut en entendant cette voix grave qui m'avait sorti d'un très beau rêve pour me retrouver redresser, nez à nez avec lui. Non, cette fois-ci ce n'était pas un rêve, il était bien là, et moi, je m'étais endormie en n'ayant pas vue l'heure. Je le regardais dans les yeux, un brin énervée mais en même temps heureuse qu'il soit là. Mais je frissonnais encore de peur, et ausis de froid.
-Non mais ça va pas la tête ! J'ai failli faire une crise cardiaque !
Je me tenais la poitrine avant de frotter mes bras doucement et de ramasser mon sac en le fixant toujours avant de remettre mes chaussures. Il faisait froid. Atrocement froid ce soir.
-Ça fait longtemps que tu me regardais dormir? Attention, je pourrais porter plainte pour perversion.
Je me mis à avoir un petit sourire qui faisait passer le stress et l'adrénaline avant de me rendre compte que la nuit tombait bien.
-Tu crois qu'ils ont fermé ? Il faut aller voir à une porte.

Juan n'avait pas réussi à se retenir de rire à la tête qu'elle avait fait."Alors pour information je suis la depuis plus d'une demi heure mais tu n'as pas pu m'entendre avec tes ronflements, ensuite non ce n'est pas encore fermé, c'est dans cinq minutes top chrono! Et a ton jeune âge faire une crise cardiaque serait un record mondial. " Il se leva après elle, il retira sa veste et lui posa sur les épaules une fois qu'elle était bien stable sur ses deux jambes.
"Ne fais pas attention à l'odeur, j'ai du travailler pendant mon jour de repos ma veste à pris cher."
Il lui fit signe d'avancer devant lui.

J'avais lever un sourcil à sa remarque. Il était quand même bien culotté ce jeune garçon. Ce beau jeune garçon. Je serrais sa veste contre moi malgré l'odeur.
-Je ne ronfle pas. Quand à toi, tu es un pervers.
Je le suivis avec un petit sourire narquois. Et puis, au fur et à mesure, je passais devant lui, remisant doucement mes hanches pour bien faire rouler mes fesses devant ses yeux, ça lui apprendra à me réveiller. Voilà comment punir un homme. Le faire baver. Le faire rêver. Lui faire croire que ce rêve ne sera jamais accessible. J'en prenais un malin plaisir mais je savais être discrète pour ne pas qu'il ne découvre le jeu. J'aimerai qu'on reste dans ce parc tous les deux, et puis au pire j'appellerai le garde pour qu'il nous sorte d'ici. C'est déjà arrivé. Mais bon, je continuais mon petit dandinage avant de tourner ma tête derrière lui et le voyait marcher à petite allure.
-Alors, on traîne le pied mon cher?