Il est un peu plus de dix heures quand je fini ma journée de boulot à l'hôpital. Entre les transmissions, les prises de sang, et j'en passe, je n'en peux plus. Je me rhabille avant de prendre la voiture et d'aller au bar, mon bar fétiche dans le Queens. Je me gare à ma place habituelle, et décide de rentrer au bar. Je commande une vodka, ma boisson préférée. J'ai l'habitude de la boire pure, cela me permet d'évacuer, et puis, il faut toujours savourer les bonnes choses. Je m'installe à une table et je bois en silence. Je savoure, je profite de l'instant présent. Je discute avec quelque habitués. Ce soir, je porte un simple jean avec des baskets noires montantes et une veste sweat, il m'arrive parfois de ne pas me casser les fesses à m'habiller.
Une demi-heure après, je me lève avec mon troisième verre, pour sortir fumer une clope. Le bar se remplit petit à petit, ce que je n'apprécie guère. La foule ce n'est pas trop ce que je demande après une journée pareille. Sans m'en rendre compte, je percute une personne, lui renversant mon verre de vodka. Mon coté impulsive ne laisse pas une minute à agir.
<< Putain vous pouvez pas faire attention!>>

❝ Rencontrons-nous autour d'un verre. ❞ - Bailey & Sean - On croit toujours que certaines relations sont si fortes qu'elles pourront résister à tout, mais ce n'est pas vrai. Tout concourt à tuer l'amour. Les chances sont minces et tiennent plus de l'exception que de la règle.

C’était une journée qui avait du mal à se terminer et les prises de bec avec son frère Monsieur le Patron, qui se prenait pour le chef et qui oublier un peu trop souvent que nous aussi nous avions des parts dans l’entreprise, et qu’on avait décidé pour son âge de le laisser gérer l’entreprise. Commencer un peu trop à me gérer, au point que j’étais en manque du commandement de mon part, j’avais récupéré ma veste et laissé mon établi comme tel, en claquant la porte. Je savais que ça risquait de crier encore longtemps, alors pour la peine il sortait ce soir, ce qui n’était pas vraiment de son genre, il préférait rester pénard les jours de semaines. Mais il avait besoin de prendre l’air, il alla se changer rapidement, mis un tee-shirt noir et un jean simple vraiment simple. Les converse au pied, il prit sa veste en cuir, avant de sortir. Il ne prit pas la peine de prendre la voiture, il se dirigea deux rues plus hautes,  dans le bar, le plus réputés du Queens. Il ne se rendit compte de ce qui venait de se passer lorsque la boisson froide qui avait accroché son tee-shirt rencontra son torse, il relève un sourcil en entendant les ‘excuses’ de la jeune femme en face de lui. « Oh ! Mais sans problème, mais ma passion c’est de me renverser des vodkas sur le tee-shirt. Désolé pour vous, mais vous en aviez une dans la main et je ne peux pas me retenir. » Il fit signe au serveur, lui demandant de servir la même, avant de se diriger vers le bar. Il soupire en regardant le barman qui se mit à rire en le regardant. Et les deux hommes commencèrent à entamer une discussion autour de la mécanique.

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Je soupirai longuement. Non mais je rêve, ma vodka c'est sacrée. Ce blondinet avait réussi à chauffer mon esprit et mes nerfs, qui, en ce moment, sont à cran. Pour me détendre, je sortis fumer ma clope. Des amis vinrent discuter avec moi avant de repartir. Ils ne comprenaient pas pourquoi j'aimais venir ici, seule. Je dis toujours qu'il vaut mieux boire avec ses amis qu'avec modération, mais c'est tout aussi bien de venir boire sans amis, et sans modération. Parfois, la solitude règne en maître sur nous comme un grand feu d'artifice pendant la fête nationale. La solitude existe pour faire comprendre aux gens à quel point leur existence est minable et à quel point la vie est tellement courte qu'elle mérite qu'on se pose un milliard de questions.
Après de longues minutes philosophiques dans ma tête et après avoir jetter ma clope dans un égout, je décidais de rentrer dans le bar, les mains vides. Je me rendi au bar, enlevant ma veste sweat, me mettant en débardeur noir avec une bouffée de chaleur immense. La transpiration des gens, l'odeur de l'alcool me montait au cerveau. J'écoutais discrètement la discution du blondinet et du barman. La mécanique? Mon dieu, moi qui ai du mal à changer un pneu. La remarque du blondinet restait dans ma tête, et vu que la provocation avait l'air d'être son fort, pourquoi ne pas être toute aussi provocante? Je fis signe à mon copain le barman de remettre deux vodkas, une pour lui, une pour moi. Je me tourna vers le blondinet en souriant malicieusement et assez fière.
<< Sans rancune. Par contre celle-ci, évitez de la gaspiller. C'est pas tous les jours que j'offre un verre.>>
J'étais comme ça moi. Je discutais avec les gens, sans langue de bois. Ils pouvaient ne pas me connaître, je m'en fichais royalement. J'aime la convivialité, l'échange, le partage. Et il faut dire que ce blondinet méritait bien qu'on lui offre un verre, il était plutôt charmant.

❝ Rencontrons-nous autour d'un verre. ❞ - Bailey & Sean - On croit toujours que certaines relations sont si fortes qu'elles pourront résister à tout, mais ce n'est pas vrai. Tout concourt à tuer l'amour. Les chances sont minces et tiennent plus de l'exception que de la règle.

Cela faisait un petit moment que Sean était au bar en train de discuter avec un verre de boisson non alcoolisé vu qu'il travailler demain. Il parlait de ses soucis avec son frère, de la mécanique, encore et toujours. Pendant que le barman lui demandait entretemps des conseils pour son véhicule qui lâchait de temps à autre. Sean n'avait même pas fait attention que la jeune femme était revenu s'asseoir prêt de lui au bar. Il ne la remarqua que lorsque le verre de vodka fut poser devant lui par le deuxième barman. Il tourna la tête accompagné par son ami pour fixer la jeune femme. « Désolé de vous décevoir à nouveau mais voilà je ne bois pas d'alcool en ce jour madame, donc pour ne pas la gaspiller à nouveau il serait plus intéressant que vous la buviez vous même. »Il lui sourit un peu faussement amusé avant de lui repousser le verre vers elle. Il regarda de nouveau la jeune femme avant de se remettre à parler mécanique avec son ami.

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Je crois que le vent avait bien soufflé. Ce garçon avec qui je voulais m'excuser, pour une fois, m'avait remballé comme je ne sais quoi. À vrai dire, je n'ai pas les mots. Mon regard avait changé, il était devenu beaucoup plus froid, un mélange de déception, de honte, de colère, et d'alcool évidemment. Je pris le verre de vodka et le bu d'une traite, d'un simple coup de main. Je rassemblais mes affaires dans mon sac, et je payais ensuite mon addition à mon copain serveur préféré. Je lui fis une bise amicale, en me fichant royalement d'interrompre la discussion du pauvre type qui l'accompagnait à son échange, et puis, je pris la sortie.
Arrivée sur le parking, je mis du temps à retrouver ma voiture. Quand on a un coup dans le nez comme moi, il faut toujours actionner ses clefs, au moins, c'est rapide pour retrouver son véhicule. Je mis mon sac côté passager en m'ayant sortie une cigarette et mis les clefs pour démarrer. Une fois, deux fois, trois fois. Non, pas ce soir, pas à moi. Je mis un coup de poing sur le volant qui actionna le claxon avant d'agripper mes cheveux et de souffler un grand coup. Je pris une lampe torche dans la boîte à gants et sortie regarder dans le capot. Super, c'est bien ma soirée. Au moins, j'aurai le temps de diminuer l'alcool. Cela me l'avait déjà fais, il fallait simplement remettre des files qui se débranchaient souvent, ou un truc dans le genre. Mon garagiste m'a dit que cela prenait dix bonne minutes, mais le soucis c'est que je voyais flou, bien flou, alors bonjour l'angoisse. Après avoir chercher pendant un bon quart d'heure, je m'assis devant ma voiture, me rallumant une cigarette, désespérée.
<< J'ai toujours eu, beaucoup de chance...>>

Bailey étant supprimée : j'archive le sujet