Salut tout le monde ! Moi c'est Liz McAllister mais tu peux aussi m'appeler Liz xD. Je suis née le 24 avril 1989 à Topéka. Si tu comptes bien, ça me fait donc 26 ans. Autrement, je suis Hétérosexuelle. Et dans la vie, je suis aussi serveuse. Et puis, je me sens bien ici : Water

Je m'appelle Pretity et j'ai actuellement X ans. J'habite à Paris dans le 75. J'ai connu le forum grâce à mes multiples personnalités et It's feel like home. Et comme je suis quelqu'un de très bavard, j'ai un petit mot à ajouter : Okay je suis schizo mais je le suis moins que certaine... *eye on Hally*

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<span class="pris">► Claire Holt</span> ∞ liz mcallister

« Félicitations Madame McAllister, votre rééducation est terminée. Je dois vous avouer que c’est la première fois que je vois une personne récupérer aussi vite… »

Liz McAllister eut un petit sourire triste en écoutant son médecin parler. Elle avait une raison pour s’être donnée corps et âme à sa rééducation…

Liz McAllister était née Lysiana Andrews. Un prénom qu’elle abhorrait alors très vite, elle a exigé de changer son nom en seulement Liz. De toute façon, c’était simple, si on l’appelait Lysiana elle ne répondait pas. Déjà petite, elle savait ce qu’elle voulait. Elle n’avait pas la chance d’être née dans une famille dite normale. En effet, sa mère était une mère célibataire qui cumulait les aventures et elle était incapable de dire lequel de ces amants était le géniteur de sa fille. Mary Andrews voulait simplement un enfant peu importe le père. Femme assez perturbée, Mary vivait dans son monde et ne se préoccupait guère de sa fille. Vivant dans une caravane dans un des quartiers les plus pauvres de la ville, Liz fut pratiquement élevée par ses voisins.
Très vite la petite fille prit en charge sa mère et dès qu’elle fut en âge de travailler elle le fit. Pour mettre du beurre dans les épinards comme on disait. Elle cumulait les petits boulots en plus de l’école. Elle avait bien compris la petite Liz que si elle voulait s’en sortir dans la vie ça serait par le biais de ses études. Elle travaillait donc dur à l’école. Heureusement pour la blonde, elle était très intelligente. Mais dès qu’elle eut quinze ans, Liz eut la désagréable surprise de voir son irresponsable de mère tomber dans la drogue. Même si avant les fins de mois étaient difficiles, dès ce moment ce fut carrément impossible. Les menus travaux qu’elle effectuait à droite à gauche ne suffirent plus à combler le manque d’argent. La blonde dut se résoudre alors à accepter un travail de serveuse de nuit dans une boîte de strip-tease un peu en dehors de la ville.

« Je peux te prêter la somme mais tu sais ce que je veux en échange… »

Bien sûr, Liz mentit sur son âge mais le patron s’en fichait pas mal d’engager une jeune fille – une très jeune fille – tant qu’elle était jolie. S’ensuivit alors une vie pas très réjouissante pour la jeune fille. Lycéenne le jour et serveuse la nuit. Elle dut apprendre à se défendre contre les mains baladeuses et autres regards pervers. Mais elle serrait les dents pour sa mère. Elle essayait d’économiser pour la faire admettre dans une clinique. Mais c’était le tonneau des Danaïdes. Mary avait le flair pour dénicher les cachettes de sa fille et elle prenait l’argent pour se défoncer. Toute sa vie, elle n’avait pensé qu’à elle, ce n’était pas pour changer maintenant que sa fille gagnait plus d’argent. Liz comprit vite qu’il lui fallait plus d’argent d’un coup pour envoyer sa mère en cure le plus rapidement possible.
Elle n’avait d’autre possibilité que de demander un emprunt à son patron. Ce dernier vit là un moyen de se faire plus d’argent. En effet, il avait toujours voulu que Liz fasse partie de ses « danseuses exotiques ». Elle n’eut d’autre choix que d’accepter. Ce fut la pire période dans la vie de Liz. Elle avait à peine seize ans. Malgré ce métier peu reluisant, la jeune fille essayait de rester la plus digne possible, comptant l’argent qui lui était donné afin de rembourser sa dette d’une part et de payer les frais de la cure de sa mère de l’autre.

« Allez… Ne fais pas ta mijorée… Tu ne peux pas nous allumer comme ça et t’en tirer aussi facilement »

Cela faisait maintenant presque un an que Liz avait accepté le marché de son patron pensant que le remboursement de sa dette prendrait nettement moins de temps. Il fallait bien avouer que la cure de sa mère ne se passait pas exactement comme prévu et que son patron cherchait par tous les moyens à la garder sous sa coupe le plus longtemps possible. L’un dans l’autre, cela empêchait la blonde de vivre ses rêves. Elle qui aurait tant aimé faire du droit se retrouvait à voir ses camarades de lycées quitter le Texas pour vivre leurs rêves.
Ce soir-là – enfin ce matin-là – en sortant de la boîte, elle se retrouva acculée contre le mur par trois des clients habituels du club. D’ordinaire, elle arrivait facilement à se débarrasser d’eux lorsqu’ils étaient seuls mais ces abrutis avaient dû comprendre l’expression « l’union fait la force » car ils s’étaient ligués contre elle. Liz pensait sa dernière heure arriver lorsqu’il arriva. Patrick McAllister. Son destin.

« Lysiana, n’oubliez pas votre rendez-vous aujourd’hui. Il ne faudra pas que mon petit-fils rate un examen pré-natal. »

Liz eut un petit soupir exaspéré mais échangea un petit regard complice avec son mari. Patrick et elle étaient mariés maintenant depuis près de trois ans. La jeune femme avait vingt-deux ans. Depuis ce soir là où il l’avait sorti des griffes des trois hommes, Liz avait commencé à le fréquenter. Patrick avait cinq ans de plus qu’elle et était issu d’une des familles les plus riches de la région. Vous dire que sa mère fut en colère fut un euphémisme. Margareth McAllister fut choquée, horrifiée au-delà de tout de voir son fils fréquenter une vulgaire strip-teaseuse. Mais ce qu’elle ne savait pas c’était que malgré son travail, Liz avait gardé une âme très pure et elle tomba sincèrement amoureuse de Patrick. Il fut son premier petit-ami, son premier amant. Elle ne lui avait rien caché de son passé.
Ils se marièrent un an après leur rencontre malgré l’opposition de la mère du jeune homme. Liz avait dix-huit ans et Patrick vingt-trois. Bien que McAllister mère était on ne peut plus froide et distante avec sa belle-fille, les nouveaux mariés n’en avaient cure. Ils étaient heureux et toujours aussi amoureux. Après des années de sacrifice, Liz avait enfin sa fin heureuse. Elle avait trouvé l’amour. Patrick prit en charge les soins de santé de la mère de Liz bien qu’elle ne le voulait pas. Sa mère sa charge n’arrêtait-elle pas de lui dire. Mais il ne l’écoutait pas. Il ne voulait pas que sa femme se sente obligé de travailler si elle n’en n’avait pas envie. Liz put donc reprendre ses études et commença des études pour travailler dans le social. Elle vivait en plein rêve et Patrick et elle nageaient dans le bonheur.

Bonheur porté à son comble quand Liz apprit qu’elle était enceinte. Ils ne voulurent pas connaître le sexe de leur futur enfant préférant garder la surprise. Mais mère McAllister décréta que c’était un garçon et elle n’en démordit pas. Les futurs parents la laissèrent bien trop occupés à savourer ce nouveau bonheur. Pourtant un matin, le fameux matin où elle devait se rendre à son examen pré-natal, alors qu’elle rentrait chez elle seule – Patrick ayant dû partir plus tôt pour son travail, Liz fut témoin d’un vol. Elle n’écouta que son instinct et poursuivit le malfaiteur. Alors qu’elle l’attrapait, il se dégagea violemment et la poussa. Liz atterrit au milieu de la rue au moment même où une voiture déboulait. Un choc plus tard et la dernière pensée de Liz fut pour son mari et cet enfant qu’elle craignit de ne jamais connaître…

« Félicitations Monsieur McAllister, vos avez un magnifique petit garçon en pleine santé… »

Patrick McAllister prit son petit garçon – son deuxième enfant – dans les bras et échangea un regard ému avec la mère de son enfant. Sans se douter un seul instant qu’à deux mille kilomètres de là, sa femme ouvrait les yeux après cinq ans passés dans le coma…