N°110 Il faut trouver le courage de se dire les choses
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Sujet: N°110 Il faut trouver le courage de se dire les choses Jeu 23 Avr - 17:34
Spencer & Lindsey Additionne tes joies, soustraits tes peines, multiplies par toi et moi, mais ne te divise jamais d'un autre ... car je t'aime
Le corps comme couvert de plomb enfoncé dans le matelas, c’est avec une grande difficulté que je parviens à ouvrir les yeux, péniblement je parviens à me mouvoir enfin juste assez pour arriver à décrypter les chiffes du radioréveil . Il est près de dix heure normalement je suis déjà levée depuis des heures, mais le sommeil a du mal à venir ces derniers temps, ce qui est étrange c’est le silence présent dans la maison , l’angoisse me prend alors : Eléonore. Je me lève mes pieds touchent à peine le parquet que me voilà qui sort de la chambre sans même enfiler un peignoir, je parcours les pièces et finis par entendre un bruit de fond. La télévision , me voilà rassurée je me dirige donc vers le salon et retrouves mon ange assise dans le canapé encore en pyjama son doudou dans la main, souriante je m’approches d’elle l’embrassant sur le front . « Tonton a dit qu’il fallait te laisser dormir, on a pris le petit- déjeuner et il m’a dit qu’il devait partir après que son téléphone ai fait des bruits, tu vois j’ai été sache maman, il m’a mis Aladin » . Mon estomac se resserre à l’évocation du travail de Spencer, j’ai beau le savoir depuis des années maintenant j’ai de plus en plus de mal à m’y faire, gardant un sourire devant Eléonore qui me fait bien comprendre qu’elle sait être une grande comme elle dit . « C’est gentil ma puce j’étais très fatiguée … Je prends mon petit déjeuner comme ça tu vois la fin avant d’aller au bain » Ma main passe alors dans ses cheveux aussi roux que les miens , les ébouriffant au passage en riant . Puis je me dirige vers le comptoir comme la maison bénéficie d’une cuisine ouverte, je me sers un café et reste pensive . Cela fait des semaines que je suis préoccupée, depuis que j’ai perdu un patient certes lorsqu’on est médecin la perte humaine est une chose dont on est conscient, et au fil des années on comprend bien que malgré nos connaissances nous restons de simple humain, et que l’on ne peut pas sauver tout le monde, mais pour ceux qui perdent l’être aimé ce fait est beaucoup plus dur à comprendre . Ce n’était donc pas mon premier patient que je n’ai pas réussi à sauver, mais je ne m’en remets pas, cela peut paraître étrange en effet, mais ce décès m’a complétement bouleversée, le pire a été quand j’ai dû l’annoncer à sa femme. Elle m’a alors annoncé en pleurs, qu’ils s’étaient mariés il y a peu et qu’ils ont manqué de temps … C’est là que j’ai réalisé que je devais tout dire à Spencer , sur ce que je ressens pour lui, il est vrai aussi que son métier me freine énormément . Pas que je sois coincée ou ce genre de chose, j’ai tout à fait compris qu’il avait dû chercher un métier très vite après la mort de sa mère, et qu’il a choisi escorte par défaut . Pour autant depuis que j’ai pris conscience que mes sentiments envers lui sont toujours présent, encore plus fort qu’à l’adolescence même, mais comment lui dire , sachant ce qu’il doit faire pour gagner sa vie, mon cerveau ne semble vouloir s’arrêter dans sa réflexion et je suis de plus en plus perdue. Le savoir si proche de moi me fait de plus en plus mal, et au fond je sais que je ne saurais taire mes sentiments bien longtemps même s’il me répond que ce n’est pas partagé , je suis incapable de rester dans l’incertitude , je ne suis plus l’adolescente de seize ans qui avait peur de lui révéler mes sentiments pensant qu’ainsi je le perdrait . Même si c’est un refus de sa part je serais fixée et peut –être qu’un jour mon cœur saura tourner la page. En attendant je n’ose pas faisant une fixette sur sa profession , la femme qui est en moi n’accepterait pas si mes sentiments sont les siens qu’il continu de gagner sa vie ainsi, la jalousie est bien présente .. Hunter m’a bien trop fait souffrir pour que cela recommence. Mon café avalé je suis incapable de manger, je donne donc le bain à ma fille et lui demande d’aller jouer le temps pour moi de faire du rangement, et quelques tâches ménagères : jour de congé ne rime pas avec farniente ! Une fois habillée je commence donc après avoir mis de la musique , de temps en temps je demande à ma fille comment elle va, mais au bout d’une heure pas de réponse … Je cherche donc ce qu’elle peut bien faire, vous connaissez le dicton : quand on n’entend pas un enfant c’est qu’il est en train de faire une bêtise . Alors que je suis concentrée sur une chemise la voilà qui arrive d’un pas rapide avec ce qui semble être des feuilles à la main, la voilà qui se place devant moi et avec un aplomb déconcertant me dit en me regardant dans les yeux . « Maman, pourquoi tonton et toi vous dormez dans le même lit ? Et pourquoi vous vous faites des bisous » . A la fin de sa phrase je réalise que je suis en train de brûler une partie de la chemise je retiens un juron avec difficulté tout en reposant le fer sur sa base, je m’approche de ma fille m’agenouillant pour être à sa hauteur : « De quoi tu parles ma puce ? ». Je n’y comprend rien , complétement perdue c’est là qu’elle me tend fièrement les feuillets , arquant un sourcil je les prends et regarde de quoi il s’agit. Première réaction la surprise , puis la gêne en découvrant la teneur des dessins, rougissant d’un coup, pensant intérieurement que j’ai la chance que ma fille soit trop jeune pour réaliser ce que montre les dessins de Spencer, me relevant je lui explique que ceux sont des dessins tout comme les siens , sa réponse me désarçonne quand elle réplique qu’on à qu’à en mettre un sur le frigo alors comme les siens , j’éclate de rire et lui dis que je ne peux pas le faire sans l’accord de son tonton adoré . C’est à ce moment propice que ma tante , Karen vient chercher la petite pour que je puisse sortir comme elle aime si bien me le répéter : je dois reprendre une vie sociale. Vérifiant qu’elle a toutes ses affaires je confie donc ma princesse. C’est donc une fois seule que je me recentre sur les fameux dessins très osés. Je cherche des dates pensant qu’ils datent du lycée, et avec stupeur je réalise que certains sont très récents, je rougis encore plus ! Puis fait le choix de les replacer dans le comics que je lui avais offert , mais décide de le garder avec moi afin de lui demander des explications par la suite . L’esprit troublé , je décide d’aller me vider l’esprit et quoi de mieux qu’une bonne douche chaude.. Je prépare donc mes vêtements et file dans la salle de bain, le comics dans la poche de mon peignoir, j’ouvre la pomme de douche à grande eau attendant que la buée arrive pour rentrer dans la cabine , les yeux clos , laissant les jets mouillés mon visage puis mes cheveux , encore davantage perdue que ces derniers jours … Serait-ce le signe que je peux lui parler de mes sentiments , ou serait-ce une erreur ? Franchement je ne sais plus rien , je fais tout pour me vider la tête tout en profitant de ce moment où la maison est vide pour me prélasser sous la douche .
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Spencer Flint
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Sujet: Re: N°110 Il faut trouver le courage de se dire les choses Jeu 23 Avr - 22:16
Lindsey & Spencer
❝ Comment lui dire ? ❞
Comment continuer à exercer un job que l’on n’aime pas ? C’était la question que notre trentenaire se posait tous les jours. Et cela depuis bien longtemps déjà. Escorter des gens. Moué… Rien de très passionnant en soit. Il ne faisait qu’être payé pour tenir compagnie à telle ou telle personne pendant des sorties ou évènements hors du commun. La plupart de la clientèle du jeune Flint se composait majoritairement des dames d’une quarantaine, voire une cinquantaine d’années. Veuve ou divorcée. Peu importe. C’étaient pour la plupart des femmes isolées malgré leur rang social assez élevé. Qui dira encore que l’argent fait le bonheur ? Ces pauvres vieilles filles n’étaient pas plus heureuses pour autant ! Se payer un escort dans la plus grande des discrétions – il ne faut surtout pas que cela s’apprenne car ce serait une honte – pour avoir un peu de compagnie était tout simplement pathétique. Celles qui battaient des records furent celles qui pensaient qu’en embauchant un escort, elles pouvaient recevoir aussi les faveurs en nature de l’employé en question. Spencer ne doutait nullement que certains et certaines de ses collègues pratiquaient ce genre d’extra. Mais pas lui. Non. Il était peut être l’unique descendant d’une défunte prostituée certes ! Mais ce n’était pas pour autant qu’il suivait les traces de sa mère… Spencer avait même deux règles très strictes qui lui tenaient à cœur : pas de sexe ni de baiser. Il n’était là que pour accompagner dignement des personnes souffrant de solitude comme lui. Car oui, même s’il vivait avec sa meilleure amie sous le même toit, le beau brun avait le cœur brisé. Depuis longtemps. Cela datait d’avant même qu’il ne commence ce fichu métier ! Il était en effet très amoureux de la même fille depuis le lycée. Une jolie demoiselle à la chevelure de feu qui lui était impossible d’avoir pour petite amie. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il refusait de la perdre. Elle, sa meilleure amie. Lindsey. A l’époque, ils avaient échangé un baiser ensemble lors du bal de promo. Un instant de bonheur intense qui restait gravé à jamais dans la mémoire de Spencer. Puis leurs routes prirent des chemins totalement différents. Lindsey partit en études supérieures de médecine. Lui dans le monde actif avec le premier boulot qu’il trouva contre son gré pour financier l’enterrement de sa mère. Redevable envers sa patronne depuis ce jour-là, il n’a jamais osé démissionner. Dire que lui rêvait d’être un grand dessinateur. D’avoir ses propres séries de bandes dessinées créées de sa propre main. Avoir un super héros sorti de son imagination rejoignant Marvel et les Avengers. Ou pourquoi pas être simplement un illustrateur de livres pour enfants. Lui qui désirait tant fonder sa propre famille… Il rêvait d’être en couple avec Lindsey, de se marier avec elle et d’adopter sa petite Eléonore. La bouille de sa minie rouquine le faisait craquer. Fallait bien avouer qu’elle ressemblait énormément à sa maman. Enfin bref… Depuis le lycée la doctoresse avait fait sa propre vie de son côté. Durant des années elle a été en couple avec son chef de service. Durant tout ce temps, Spencer avait évité de tout son possible de croiser Lindsey et Hunter bras dessus bras dessous. Il n’avait jamais supporté de les voir s’embrasser. Trouvant toujours une excuse pour se faufiler. Il avait trop mal au cœur de regarder la femme qu’il aimait tant avec un autre homme. Pour se consoler, Spencer aurait pu se trouver lui aussi une petite amie. Avoir du bon temps avec… Mais il n’avait jamais cherché à se caser avec qui que ce soit. Ce n’était pas les occasions qui manquaient en vue de toutes les avances qu’il avait reçues de ses clientes. Mais non. Il préférait demeurer célibataire endurci. Se disant qu’un jour il trouverait peut être l’amour lui aussi. Sinon c’est qu’il était destiné à mourir vieux garçon.
Spencer souhaitait vivement changer de profession. Mais comment y arriver ? Il avait réglé sa dette auprès de la patronne depuis longtemps déjà. Mais il n’avait aucun diplôme. Alors que faire ? Devait-il s’engager dans une formation pour faire autre chose de sa vie ? A trente-et-un ans, il se trouvait trop vieux pour retourner sur les bancs de l’école. En revenant de son rendez-vous avec Joyce pour un spectacle théâtrale, le jeune homme songeait en parler avec sa meilleure amie afin d’obtenir son avis sur le sujet. Il savait que quoi qu’il décide de faire, elle le soutiendrait dans ses démarches.
En rentrant à la maison, l’escort se dirigea vers sa chambre pour se changer quand il entendit le bruit de l’eau couler dans la salle de bains. Pensant que Lindsey donnait le bain à sa fille, il entra dans la salle d’eau sans frapper. Le jeune homme adorait jouer à l’eau avec Eléonore. C’était un jeu pour tous les deux de tout arroser avec les jouets. Et c’était encore plus drôle lorsque maman criait après eux pour leurs bêtises. Mais bien évidemment, le dernier arrivé de la maison nettoyait les dégâts. Il ne laissait jamais cela pour la pomme de la doctoresse. C’était le moindre des respects de réparer les pots cassés non ?
Dans la salle de bains, Spencer allait ouvrir la bouche pour parler à sa meilleure amie lorsqu’il se rendit compte que c’était elle sous la douche. En tournant les yeux brièvement vers la baignoire, il ne vit pas la gamine prendre son bain. Ne sachant pas quoi faire, il resta planté là à observer sa belle se laver. Elle était dos à lui et donc ne le voyait pas. Ravalant difficilement sa salive, il admira les courbes si parfaites de son amie à travers la vitre de douche. Cette dernière était embuée. Mais étant transparente, il pouvait aisément laisser aller son imagination. Lindsey était encore plus parfaite que dans ses croquis. En fait, c’était la première fois qu’il la voyait en tenue d’Eve. Ebloui par cette vision, il se laissait aller dans ses fantasmes les plus interdits. Rêvant d’aller le rejoindre sous la douche. De pouvoir toucher et caresser sa peau de pêche, de goûter une nouvelle fois à ses lèvres pulpeuses… Fermant les yeux un instant, il se toucha la bouche du bout des doigts. Sentant que ça commençait à tirer douloureusement dans son pantalon, il redescendit sur terre en sachant ce qu’il lui arrivait. Comme chaque fois où le désir montait en lui, Spencer n’était pas bien physiquement. Et encore moins moralement. Il rouvrit les yeux au même moment que Lindsey sortit de la cabine de douche. N’étant pas totalement revenu en surface de ses songes, Spencer scrutait maladroitement le corps dénudé de sa meilleure amie. C’était aussi pour lui la première fois qu’il vit une femme nue d’aussi près. Le rouge lui était monté jusqu’aux oreilles tant il était gêné lorsqu’il croisa le regard de Lindsey. Ne sachant plus où se mettre, il voulut se confondre en excuse mais aucun son ne sortit de sa gorgée. Il quitta alors la salle de bains pour s’isoler dans sa chambre. Tel un adolescent prit en flagrant délit. Cependant, il laissa la porte grande ouverte. Il se positionna à la fenêtre pour regarder ce qu’il se passait dehors. Se changer les idées pour calmer ses ardeurs. C’était sa priorité pour ne plus avoir mal déjà. Après il devra seulement réfléchir à comment formuler des excuses à Lindsey pour l’avoir maté comme il venait de le faire.
Sujet: Re: N°110 Il faut trouver le courage de se dire les choses Sam 25 Avr - 20:07
Spencer & Lindsey Additionne tes joies, soustraits tes peines, multiplies par toi et moi, mais ne te divise jamais d'un autre ... car je t'aime
Les idées beaucoup trop confuses, l’esprit trop embrumé je ne sais plus réfléchir . En même temps on l’adage se réalise , la réflexion n’a pas de prise sur l’amour . Comment –vais-je faire ? Ne pensant qu’à une chose et si je le perdais ? Lui qui fait partie de ma vie depuis tellement d’années que je ne m’envisage, pas une seconde ma vie sans lui . Une personne si importante pour moi, celle qui ne m’a jamais laissé tomber. Celui qui a été présent durant les cours de préparation à l’accouchement, qui sut gérer mes angoisses de future maman. Je ne lui ai jamais dit , et pourtant je le considère à bien des égards comme le père de ma fille, bien plus que ne l’a jamais été son géniteur ! Mes mots semblent durs parfois mais je l’admets sans remords , il n’y a rien que je regrette plus que cette relation qui a durer plusieurs années. Si ce n’est ma fille le rayon de soleil de ma vie, si je n’avais pas été enceinte lorsque j’ai découvert qu’il était marié et déjà père je crois que j’aurais pu me foutre en l’air… Et la encore qui a été présent Spencer ! Moi qui était si sûre de moi, enjouée fêtarde, la flamme qui m’animait s’est éteinte , ébranlée dans mon orgueil de m’être fait avoir , car comme souvent on pense que ça n’arrive qu’aux autres. Déstabilisée d’avoir été si crédule fasse à un homme qui sait parfaitement utiliser les mots pour vous embobinez en à peine deux phrases, le pire dans tout ça , c’est que j’ai crue l’aimer, et qu’au fond jamais je n’es sus lui dire ces trois mots si significatifs ! J’ai cru qu’en me donnant à fond dans cette relation , en avalant toutes les couleuvres que je saurais enfin ce que ça fait d’être aimé et d’aimer en retour, ne recherchant en Hunter que cette relation que je n’ai pu avoir avec Spencer. Quatre ans de relation qui ont fini par me détruire en somme, malgré les années qui ont passé depuis j’ai un mal fou à me reconstruire, je ne suis pas sûre d’y être parvenue en réalité et au fond c’est la peur qui m’empêche de parler . Certes l’adolescente mal dans sa peau lors du bal de fin d’année, n’a pas su parler mais aujourd’hui alors que vont s’ouvrir devant moi , les portes de la trentaine , je réalise que je ne peux pas m’empêcher d’être heureuse bien longtemps. L’avoir si près de moi, et pourtant ne pas être comblée à ses côtés, me fend le cœur en deux… Et je ne sais pas combien de temps , je tiendrais à ses côtés , taisant mes sentiments . Je suis comme une bombe dont le compte à rebours à débuter, seule question, vais-je imposer ou provoquer des dégâts collatéraux ? Je pense surtout à Eléonore qui est folle de son tonton, jamais elle n’a vu sa mère avec un homme, elle m’a toujours eu que pour elle, et je doute que la situation lui plaise, et puis il n’y Spencer outre la peur qu’il ne voit qu’en moi sa meilleure amie d’antan, il y a sa profession même si je n’en dis pas un mot le savoir en compagnie d’autres femmes me rend folle ; moi qui ne pensais pas connaître la jalousie, ces derniers mois je réalise qu’elle est très présente , dès plus acide et piquante ! Et je ne peux la contrôler, alors une fois encore je me noie dans mon travail. Toujours indécise dans ma décision , je n’ai nullement entendu quelqu’un rentrer dans la salle de bain, coupant l’eau j’ouvre la porte de douche alors que mon regard se plante, dans celui de l’homme que je désire tant. J’aurais pu attraper rapidement ma serviette pour me couvrir, où encore lui demander de se retourner au lieu de cela aucun mot ne sort de ma bouche, mes lèvres restent scellés … Et mon esprit bouillonne . Un instant mon imagination prend tout l’espace disponible , bloquant ainsi mes fonctions motrices . J’imagine simplement qu’il avance de quelques pas et qu’enfin mes lèvres se souviennent du goût de ses lèvres, que ma peau mouillée fasse frissonner la sienne , qu’il me rejoigne sans un mot, que nos sentiments puissent enfin s’exprimer sans peur ni retenu . Je serais incapable de dire combien de temps s’est écoulé lorsque je reviens à moi, m’enroulant alors dans la serviette éponge , je réalise que la pièce est vide de toute présence à part la mienne, en vitesse j’enfile mes sous-vêtements puis mon pantalon d’intérieur un top et mon kimono pour ne pas avoir mes cheveux mouillés sur le dos . Pieds nus resserrant la ceinture de mon peignoir j’arrive dans sa chambre, il me tourne le dos , faisant face au paysage de la baie qui nous entoure . Posant son comics sur son lit , je dis avec une pointe d’humoir. « Au moins tu as pu voir si tes dessins sont fidèles ou non à la réalité … Tu peux te retourner je suis habillée … » Comme il ne répond rien je me dis qu’il a peut –être besoin d’être seul, sans que je m’en offusque pensant que je suis plus laide que les autres femmes nues qu’il a pu voir par le passé, je tourne les talons et me dirige vers la cuisine , sortant deux verres à pied débouchant une bouteille de vin, sachant les portes ouvertes je dis de façon audible . « Je n’ai pas fouillé … C’est Eléanore qui est tombée dessus tout à l’heure ! Vient boire un verre ça ira mieux » Nous servant donc j’attends qu’il arrive avant de boire une longue gorgée cherchant encore comment aborder le sujet si délicat , entre angoisse et volonté de tout lui dévoiler, me mettre à nue en somme mais cette fois dans le sens figuré .
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Sujet: Re: N°110 Il faut trouver le courage de se dire les choses Sam 25 Avr - 22:59
Lindsey & Spencer
❝ Comment lui dire ? ❞
Perdu dans ses pensées juste après ce qu’il venait de se passer dans la salle de bains, Spencer avait le regard posé sur la fenêtre. A le voir comme cela, on pourrait croire qu’il scrutait l’horizon. Mais en vérité non. Jamais il n’avait vu de femme nue d’aussi près et en toute franchise il n’osait pas espérer qu’un jour cela lui arrive. Lui qui attendait désespérément que Lindsey partage ses sentiments. Depuis toutes ces années, depuis sa relation avec Hunter, Flint avait perdu tout espoir qu’elle se tourne un jour vers lui. Croyant qu’elle ne pourrait jamais le considérer autrement que comme un simple ami. Ou alors si cela devait arriver, il ne serait au final que la cinquième roue du carrosse. Le lot de consolation à défaut d’avoir le grand amour. Quoiqu’en y réfléchissant, ce serait peut-être mieux que la situation habituelle. Il pourrait la prendre dans ses bras, la caresser, l’embrasser, lui faire l’amour… Mais bon pourra t il se satisfaire de cela en sachant à quel point il l’aimait réellement ? Spencer aspirait vivement que Lindsey partage ses sentiments. Il avait tellement à donner. Et rêvait secrètement de recevoir aussi en retour. Mais bon… Depuis le temps du lycée, le jeune homme s’était fait une raison. Et avec ses origines via sa mère, son passé, toutes les humiliations qu’il a subi en présence de sa meilleure amie, il s’était rendu à l’évidence qu’il ne serait jamais à la hauteur de ce Hunter. Jamais il ne sera aussi diplômé et cultivé que ce docteur dont la rouquine a eu pour amant et père de son enfant. Spencer n’était que l’ami, le frère. Celui à qui on pouvait tout raconter jusqu’à ses nuits torrides avec autrui. Mais jamais celui qui partagera une nuit son lit. Le beau brun était du genre timide pour ce genre de sujet de conversation. Il n’osait jamais s’aventurer dans tout ce qui concernait le sexe. En même temps que pouvait il dire ? Lui qui à ce jour n’avait encore jamais connu cela. Il ne savait pas ce que ça faisait de se coller nu contre le corps d’une femme. Le peu où il avait eu quelques ardeurs, comme ici ce soir dans la salle de bains, son corps lui rappela que c’était mal et il ne pouvait même pas se satisfaire. Alors au lieu de cela, il dessinait. Certes des croquis osés. Des fantasmes qui ne se réaliseront sans doute jamais. Imaginer. C’était tout ce qui lui restait. Son jardin secret. Ce qu’il n’oserait jamais avouer par honte et de par peur d’être rejeté. Ces dessins-là, le beau brun les avait toujours cachés. Les considérant comme son journal intime. Ce qu’il ne pourrait jamais dire à Lindsey. Surtout la rousse étant la principale concernée.
Elle l’avait rejoint dans sa chambre. Trop honteux de ce qu’il avait fait dans la salle de bains, il continuait de lui tourner le dos. N’osant pas croiser son regard émeraude. Comment devait il réagir face à elle maintenant ? Devait il lui aussi se mettre à nu au sens propre du terme pour être à égal ? Spencer l’ignorait. Il ne savait décidément pas comment réagir face à la situation. Surtout que cette dernière se compliqua aux paroles de Lindsey. Il devint interdit lorsqu’elle fit mention de ses croquis. Sentant ses joues s’empourprer comme jamais. Dans sa voix, il crut percevoir un ton d’humour. Se moquait elle de lui ? N’ayant jamais eu de copine, elle n’était pas sans savoir qu’il demeurait puceau. Il ne savait pas comment le prendre. Et lorsqu’il se décida enfin de se retourner pour lui faire face, elle avait disparu. Lindsey lui avait déposé sur son lit son comic avec ses dessins. Spencer prit ses œuvres et le regarda tous avant de les balancer dans la poubelle. Il s’en voulait terriblement.
La rouquine lui expliqua de la cuisine que c’était la petite qui les avait trouvés. Sacrée Eléonore ! Dans quel pétrin elle l’avait mis ? Spencer se dirigea d’un pas mal assuré vers la table où sa meilleure amie l’attendait déjà. Il prit le verre qu’elle lui tendit et le but cul sec avant de s’asseoir face à elle. Les yeux fixant la bouteille il tentait de s’expliquer. « Je… Je suis désolé pour… La douche… Je croyais que tu donnais le bain à la petite… Et, euh… Tu… Tu n’aurais jamais dû voir mes dessins. Je m’en veux… Je ne voulais pas que tu les vois. Que tu penses que tu suis un pervers. Que je fantasme sur toi comme sur n’importe quelle autre femme. Car ce n’est pas le cas… J’espère que tu me crois… » Il n’y avait que des dessins de Lindsey. « J’ai jeté tous mes dessins dans la poubelle. J’ai été stupide de les avoir faits. Je ne sais pas ce qu’il m’a pris. Enfin si je sais mais je ne veux pas te perdre. Tu as toujours été plus qu’une amie pour moi. Mais ne t’inquiète pas je ne ferai jamais rien pour mettre en péril notre amitié. Et maintenant si tu peux oublier tout ce que je viens de te dire ça m’arrangerait bien. » Sur ces mots, il ne laissa pas le temps à Lindsey de répondre qu’il se leva et retourna dans sa chambre. Il n(avait plus qu’à faire ses valises car il était persuadé d’avoir tout gâché avec elle…
Sujet: Re: N°110 Il faut trouver le courage de se dire les choses Sam 2 Mai - 19:17
Spencer & Lindsey Additionne tes joies, soustraits tes peines, multiplies par toi et moi, mais ne te divise jamais d'un autre ... car je t'aime
Le cœur qui se serre, la respiration qui se coupe mes doigts se crispent légèrement sur mon verre à vin ; j’ai beau toujours l’écouter attentivement ; je bloque sur certaines de ses paroles. Serait-ce une gorgée d’alcool qui me ferait hallucinée , faisant ainsi que mes désirs de toujours se réalisent ; impossible avec si peu d’alcool ! Comment n’ai-je pu rien voir pendant tant d’années, en même temps lui non plus ne s’est jamais rendue compte que je le voyais comme tout autre chose que mon meilleur ami, nous sommes aussi aveugles que durant l’adolescence . Sans doute parce que la peur de perdre l’autre, n’a jamais disparue au final, nous restons près de l’autre sans franchir la ligne, pensant ainsi que nous risquons notre amitié , mais passons à côté l’un de l’autre …. Je voudrais lui parler , dire que je ressens la même chose depuis tant d’années mais entre les mots qui n’arrivent même pas à se formuler pour sortir de ma bouche, et lui qui disparaît d’un coup ne me laissant pas le temps de répliquer . Je finis par revenir sur terre, finissant de faire chauffer mon cerveau après tout pendant cinq minutes, tant d’idées me venant à l’esprit à la seconde après ses révélations, j’ai des papillons dans le ventre et un sourire béat, assez ridicule à vrai dire mais je ne peux le réprimer, je finis mon verre tout en marchant vers sa chambre lui parlant du couloir lui demandant qu’il m’attende, croisant les doigts pour qu’il ne ferme pas la porte surtout. Connaissant sa timidité , je le redoutes lui qui m’a avoué ses sentiments sans me regarder dans les yeux, enfin lui au moins y est parvenu . Je rentres dans la chambre , me dirigeant directement vers la poubelle de bureau pour y récupérer ses dessins, je le vois sur le lit allongé , ses pieds dépassant du lit fixant le plafond, doucement je viens m’assoir en bord du lit après avoir posé mon verre , je feuillette ses dessins avant de prendre la parole. Etrangement le silence n’a jamais été aussi pesant, et intimidant entre nous , cette fois c’est mon tour et la boule dans l’estomac est de retour. « J’ai pris le temps de les regarder attentivement et je les trouvent magnifiques , tu as un sacré talent ! Et pour ne m’avoir jamais vu nue avant ce soir, tes détails sont très réalistes … Je comprends que tu sois mal à l’aise pour tout à l’heure mais c’est ma faute aussi je n’ai pas mis le verrou, et comment peux –tu penser une seconde que je te vois comme un pervers ! ça serait une erreur de jeter cela à la poubelle, j’ai toujours pensé que tu serais un excellent dessinateur alors si tu veux que tes dessins finissent aux oubliettes je les gardes , si tu te sens si gêné j’ai de quoi rétablir l’équilibre si je te fais lire mon journal… » Posant les dessins près de lui je me redresse, il semble toujours dans l’impossibilité de me regarder , ni même de décrocher un mot semblant complétement dans sa bulle, je ne l’ai vu que très peu de fois ainsi, mais à chacune c’est qu’il souhaite à tout prix être ailleurs se sentant gêné ou autres, il a toujours eu tellement de complexes , si seulement il pouvait se voir à travers mes yeux . Je me redresse réfléchissant je commence à faire les cents pas, oh oui s’il lisait mon journal c’est moi qui ferait tout pour me faufiler dans le plus petit trou de souris possible. Certains rigoleraient pensant que ceux ne sont que les adolescentes qui couchent sur papiers leur pensées , leur rêve et désirs moi je n’ai jamais cessé d’écrire. Comment vais-je pouvoir continuer, il ne semble pas avoir compris le sens de ma phrase et je voudrais que son regard se pose sur moi pendant que je lui parle, cela fait tellement d’années que j’ai ça sur le cœur, j’ai peur mais je suis à la fois excité de tout lui dire ; après tout c’est lui qui a fait le premier pas … Passant mes mains dans mes cheveux mon cerveau marche en accéléré je commence à avoir les mains moites, la bouche sèche, première chose pour éviter qu’il ne prenne la fuite je ferme la porte de la chambre et la verrouille. Ce petit cliquetis semble enfin attirer l’attention de Spencer je le regarde et dis d’un souffle : «Spencer Flint il faut absolument que je te parles mais surtout que tu m’écoutes , regarde par la fenêtre ou encore le plafond mais ne sort pas de cette pièce s’il te plait … » Sur ces derniers mots je finis par capter son regard à la fois interloqué et interrogatif sur ce que je vais lui dire je prends une grande inspiration pour trouver enfin le courage de me jeter à l’eau. « Je ne peux pas oublier ce que tu as dit tout à l’heure même au nom de notre amitié… Simplement que cela fait des mois entiers que je cherche comment t’avouer mes sentiments ! Je suis amoureuse de toi depuis mes seize ans et cela n’a pas changé … Jamais ! (continuant de faire les cent pas dans la chambre sans m’arrêter fixant le sol) Je sais que ça peut te paraître faux parce que j’ai été avec Hunter seulement et uniquement parce que je pensais que tu ne voyais qu’en moi , au mieux une petite sœur alors j’ai tenté d’être heureuse au moins une fois sans toi… Si on y regarde bien je regrette tout de cette relation sauf évidement ma fille . Mon dieu si on avait su lire en l’autre avant ! » N’arrivant toujours pas à me canaliser, je continue de marcher dans la chambre allant vers la fenêtre ou alors vers la table de chevet , j’essaye de mettre mes idées en ordres pour ne pas qu’un flot de paroles incompréhensif sorte de mes lèvres . C’est alors que je le vois se lever et s’approcher de la porte, d’un pas vif j’arrive à me plaquer dos à la porte posant une de mes mains sur son torse nos regards se plantent enfin dans celui de l’autre. « Je sais que tu as de quoi de douter de mes paroles et je répondrais à toutes tes questions…(collant mon front contre le sien) Mais je n’ai jamais pu dire c’est fameux trois mots … Il n’y a qu’à toi que je peux dire , yeux dans les yeux et pour la première fois : Je t’aime Spencer » Je finis ma phrase dans un murmure, ne pouvant quitter ses yeux du regard, mon pouce sans que je le contrôle frôle ses lèves, alors que je mords les miennes pour résister à l’envie de l’embrasser. Comme s’il ne semblait pas réaliser mes propos, pressant mon buste contre le sien je répète d’une voix faible, alors que nos lèvres se frôlent. « Je n’ai jamais aimé que toi » Avant qu’il ne puisse répondre je le regarde tout en m’approchant d’avantage me disant simplement que s’il refuse ce baiser il n’aura qu’à s’écarter, mon cœur lui loupe un battement lorsque enfin nos lèvres se rencontrent.
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Spencer Flint
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Sujet: Re: N°110 Il faut trouver le courage de se dire les choses Dim 3 Mai - 22:51
Lindsey & Spencer
❝ Comment lui dire ? ❞
Il venait de se jeter à l’eau. Mais que lui était-il passé par la tête ? Pourquoi a-t-il parlé de ses sentiments autres qu’amicaux à la principale concernée ? Celle pour qui il a toujours été et ne sera toujours que son meilleur pote. Au mieux le grand frère qu’elle n’a pas eu. Terrifié de la perdre, il lui supplia d’oublier ses dires avant d’aller se réfugier dans sa chambre. Se cacher. Il n’avait pas trouvé d’autres solutions pour calmer sa honte. S’il l’aurait pu, il aurait été se volatiliser dans un trou de souris. Attendant indéfiniment qu’Alzheimer guette Lindsey afin que son aveu soit effacé de la mémoire de la rouquine. N’ayant aucune expérience en relation amoureuse, Spencer réagissait tel un adolescent. Il ne savait nullement comment il devait réagir. Au lieu d’assumer ses paroles et tenter de séduire la femme de ses rêves, il se dérobait. Tout bonnement. Pensant que de toute façon, il n’avait strictement aucune chance de sortir avec elle. Comment pouvait-il connaitre l’avis de la jeune maman sans le lui demander ? C’était en quelques sortes sa façon à lui de se protéger d’un éventuel rejet. Car si Lindsey repoussait ses avances, il avait peur de devenir un mauvais ami pour elle. Qu’elle ne veuille plus de lui en tant que meilleur ami et confident. Qu’elle le vire tout simplement de chez elle.
En s’allongeant sur son lit, Spencer ne pensait pas que Lindsey viendrait le rejoindre. Ou si c’était le cas, il s’attendait à ce qu’elle lui demande de faire son sac et de partir. S’enfermant telle une huitre, il écoutait attentivement ce qu’elle avait à lui dire. Rarement, le trentenaire se mettait dans cet état de mutisme là. La première fois que cela arriva fut lorsqu’elle apprit que Saphir était une prostituée. La doctoresse récupéra les croquis dans la corbeille à papiers. S’asseyant à côté de lui sur le lit, il observa discrètement du coin de l’œil le visage de sa belle, scrutant une nouvelle fois encore l’objet de sa honte. Spencer avait l’horrible impression de n’être qu’un pervers. Mais contrairement à ce qu’il craignait, la jeune femme prit plutôt bien son art. Rajoutant même qu’elle garderait ces dessins si Spencer s’entêtait à vouloir les jeter. Il fut surpris aussi d’apprendre qu’elle entretenait un journal intime. Lorsqu’il vit que Lindsey était sur le point de le regarder de nouveau, il se remit à fixer le plafond. Rougissant davantage. N’osant point placer un mot. Une véritable réaction de gamin.
La rouquine se releva et fit les quatre cents pas dans la chambre. N’oubliant pas de verrouiller la porte de cette dernière au passage. Ce qui intrigua encore plus le beau brun. Elle refusait qu’il parte. Commençant à craindre ce rejet qui le tiraillait tant, Spencer se redressa sur le lit et osa enfin croiser son regard. Il n’était pas vraiment prêt à ce qu’elle le rejette, mais il devait se faire une raison. Au moins, il serait définitivement fixé une fois pour toute. La gorge se serrant davantage, elle refusait catégoriquement d’oublier son aveu dans la cuisine. Terriblement gêné, Spencer baissa la tête. Il voulut l’interrompre pour s’excuser mais Lindsey ne lui laissa pas en placer une. Puis tomba des nus lorsqu’elle lui avoua à son tour être amoureuse de lui. Ravalant difficilement sa salive, le jeune homme n’osait pas y croire. Il crut rêver ce qui était en train de se passer. Pour lui, c’était tout simplement impossible. Elle devait se moquer de lui. Blessé, il voulut quitter la pièce. Mais Lindsey fit barrage à la porte. « Ce n’est pas gentil de te moquer de moi. Parce que je t’aime vraiment… » Il voulait s’isoler car il ne comprenait pas pourquoi elle lui faisait autant de mal. Mais elle lui dit aussi l’aimer. Spencer avait le souffle coupé. Son cœur battait la chamade. Et manqua un bond dans sa poitrine. Il crut s’évanouir ou alors que le sol était en train de céder sous ses pieds lorsqu’elle se pressa contre lui. Et que leurs lèvres se touchèrent. « Je t’aime tellement Lindsey… » Il avait si peur de la perdre. Les mains toutes moites, l’une vint se poser timidement sur la hanche de la jeune maman et l’autre sur la joue de cette dernière. Spencer savoura ce baiser comme jamais. « Tu n’as pas peur qu’on fasse une bêtise en faisant ça ? Enfin en s’embrassant… Comme un vrai couple… Parce que bon, je… Je ne veux pas te perdre… Je suis amoureux de toi depuis toujours. J’étais déjà fou de toi la première fois que tu étais venue me parler. Enfin que j’étais venu te voir plutôt. Mais bon, je… Je ne voulais pas m’imposer. Les cours de soutient, c’était juste une excuse que j’avais trouvé pour être près de toi à l’époque. » Ils s’embrassèrent à nouveau. Le corps de Lindsey semblait désirer celui de son meilleur ami. Bon après ce dernier se trompait peut être. Qu’est-ce qu’il en savait au fond ? Ils se dirigèrent tous les deux vers le lit. La rouquine vint s’installer à califourchon sur l’artiste. Spencer la désirait beaucoup aussi. Il le sentait car il commençait à avoir mal à son entrejambe. Et il avait peur aussi. Il n’avait aucune expérience. « Tu es sûre que tu veux qu’on… Que ce n’est pas une erreur ? Tu ne vas pas le regretter ? Et si je… Je n’arrive pas à sa cheville, tu voudras toujours de moi ? » Spencer parlait d’Hunter. Il savait que Lindsey n’a eu que lui dans son lit. L’autre était un mec beaucoup plus expérimenté que lui. Donc la rouquine avait déjà pris son pied un nombre de fois incalculable avec l’autre. Le beau brun avait la trouille de la décevoir. Car s’il s’avérait être un piètre amant, il ne voulait pas perdre la jolie rousse. « Oh et puis zut ! Fais-moi l’amour s’il te plait… » Il se jeta à l’eau une dernière fois. Espérant ne pas aller trop vite entre eux avec sa demande. Mais bon vu leurs âges, il savait que le sexe arrivait beaucoup plus vite dans une relation entre adultes que celle entre adolescents.
Sujet: Re: N°110 Il faut trouver le courage de se dire les choses Lun 4 Mai - 21:50
Spencer & Lindsey Additionne tes joies, soustraits tes peines, multiplies par toi et moi, mais ne te divise jamais d'un autre ... car je t'aime
Légère, si légère telle une plume c’est fou comme ce secret pesé sur moi , je ne m’en rends compte que maintenant, le fait que Spencer partage ce sentiments me fait pousser des ailes il faut le dire. J’ai l’impression d’être sur un nuage, moi qui avec l’importance de cette simple phrase m’empêchait de le dire auparavant, même du temps d’Hunter, il n’y a que lui à qui je puisse « je t’aime » et cela me remplit de joie mais sa phrase casse un peu cette ascension . Comment peut-il douter autant de lui ? Je ne peux m’en offusquer je prends donc sa main droite la posant sur mon cœur, connaissant sa timidité je sais que venant de sa part il ne l’aurait jamais fait, et qu’il l’aurait ôter dans le quart de seconde est encore, je garde donc ma main sur la sienne et tout en lui faisant un bisou esquimau je réplique toujours le visage si près du sien. « Il n’y a que toi qui produise cet effet-là tu m’entends ?.Si seulement tu avais confiance en toi ou du moi que tu prennes conscience de ce que tu représentes pour moi je n’ai jamais dit à quelqu’un que je l’aime ! » Alors que nos corps eux aussi se rapprochent , je frisonne quand je sens son torse contre moi , je ne peux résiste à l’envie de l’embrasser une seconde de plus, ce qui ne fait qu’augmenter mes battements cardiaques et me faire frissonné d’avantage « Tes lèvres ont le même goût de framboise comme lorsque que l’on s’est embrassé au bal, ce soir-là déjà j’aurais dû assumer mes sentiments.. C’est ce que je veux … être en couple avec toi ! Mais si tu n’es pas sûre dis le moi je peux comprendre. » Rassurée à l’idée de ne pas perdre son amitié en lui avouant que je ressentais beaucoup plus de l’amitié pour lui, l’inquiétude revient au moment de cette question, si jamais il ne veut pas l’assumer tout comme nous étions des gamins… Le doute se fait alors , je ne voyais pas ce baiser comme une impulsion mais une envie depuis que j’ai depuis des années … Hésitante je l’embrasse alors à nouveau posant une de mes main sur son torse, l’autre se pose sur sa nuque, pour presser son visage contre le mien et intensifier notre échange . Nos langues se rencontrent alors pour une danse qui s’endiable de seconde en seconde, instinctivement nos pas nous guide vers le lit , alors que mes lèvres elles viennent se poser sur son cou descendant doucement, c’est au moment où l’on s’assoit qu’il me semble sentir dans ses paroles de la panique . « J’en ai très envie ! Mais si tu veux qu’on attende … il n’y a pas de problème . J’ai rêvé cet instant tant de fois qu’il te faudrait plusieurs blocs de dessins … » Je défais alors la ceinture de mon kimono faisant glisser mon peignoir au sol afin de me mettre à califourchon sur lui , en souriant et mes lèvres retrouvant vite le chemin des siennes quand il finit par exprimer son envie à lui aussi, même s’il me semble l’avoir ressenti autrement, mais je sais qu’entre le physiologique et le désir il y a parfois un fossé mes mains caressant son torse je réponds tout de même à son interrogation de tout à l’heure alors que je suis rouge jusqu’aux oreilles manquant d’oxygène «Tu pourrais me comparer à tes ex toi aussi , et ne pense pas à lui je te le dis je n’aime que toi et ça a été toujours le cas faire l’amour avec toi représente tellement plus pour moi , que ce qu’ont été nos rapports à côté c’est insignifiant. » Il est vrai qu’à l’époque j’avais surtout fait l’amour avec lui, pour rentrer dans la normalité plus que par désir réel ; avec lui c’est tout le contraire, tout à l’heure à sa demande et à son inquiétude j’ai cru descellé quelque chose mais je n’en suis pas certaine et ne veux surtout pas le rendre mal à l’aise. Au fil de nos baisers et de chaque caresse je sens que je contrôle de moins en moins mon désir pour lui me surprenant même à lui mordiller l’oreille, alors que je suis prise de bouffée de chaleur et pourtant j’ai envie que chaque seconde durent le plus longtemps possible, jusqu’à nos corps doivent se plier à leur envie. Ressentir son envie ne fait en plus qu’augmenter la mienne et quand sa timidité s’efface et que ses mains parcours mon corps je saute un battement, inquiète moi aussi depuis le temps que je n’ai plus fait l’amour, comme –ci on pouvait oublier comment faire, ridicule je sais mais c’est plus fort que moi. Mes mains cherchent alors à lui ôter son tee-shirt, pouvant ainsi relevé chaque signes distinctifs qu’il peut y avoir avec mon index le recouvrant de baiser, il m’ôte alors mon débardeur, une décharge électrique me prend du coup jusqu’aux pieds. L’envie devient en plus présente et l’ardeur de mes baisers aussi je me relève un instant, afin d’enlever mon jean et de le rejoindre dans le lit passant nous la couette, pas pour me cacher vu qu’il m’a vu nue il y a moins d’une heure mais j’ai l’impression de ressentir à nouveau la pudeur de ma première fois , l’angoisse qui se mélange aux papillons dans le ventre. Lui souriant je me rapproche le couvrant de caresse tout en lui disant alors que mes cheveux chatouillent son torse « Sûre ? »Comme tous à l’heure il me l’a demandé je fais de même avant de l’embrasser sur le coin de la bouche mes mains se baladant toujours lorsqu’on s’embrasse je sens ses lèvres se crispées je murmure alors « Qu’est ce qui se passe ? ça va ? Ne connaissant que trop cette sorte de grimace de part de mon métier, je l’interroge sans insister ne voulant pas que le médecin soit présent dans ce lit, mais belle et bien la femme. Et s’il le faut s’il ne dit rien je devrais en demander d’avantage il n’a rien à me cacher il le sait je peux tout entendre et surtout je suis inquiète , je me déportes alors légèrement pour ne pas ajouter une source de douleur involontaire. Mon index se baladant sur le haut de son torse signe qu’il peut me parler.
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Sujet: Re: N°110 Il faut trouver le courage de se dire les choses Lun 4 Mai - 23:47
Lindsey & Spencer
❝ Comment lui dire ? ❞
Lindsey rassura son meilleur ami sur les sentiments qu’elle éprouvait pour lui. Le guidant afin que de sa propre main, il se rende compte par lui-même que son cœur n’était point le seul à s’emballer à la présence de l’être aimé. Ce qui le fit rougir davantage. « Je ne l’ai jamais dit à personne non plus avant ce soir. » Espérant ainsi que la rouquine se rende compte aussi ces trois petits mots signifiaient beaucoup pour lui.
Elle lui expliqua bien qu’elle voulait être avec lui. « J’ai l’impression de rêver… Ça fait tellement longtemps que j’attends ce moment que j’ai encore du mal à y croire. » Il était tout heureux. Son visage s’illuminait. Avec un petit sourire taquin, il se mordillait la lèvre inférieure et se pencha pour quémander à l’oreille de sa dulcinée. « Pince-moi s’il te plait. Que je sache si je rêve une fois de plus de toi ou si c’est bel et bien la réalité. » Non pas que cela le dérangeait de songer à elle. Mais cette fois ci il serait réellement déçu s’il se réveillait seul dans son lit et que tout ce qui était en train de se passer n’était encore qu’un de ses nombreux fantasmes qui ne se réaliseront jamais. « Je veux être en couple avec toi. Je le voulais déjà avant même qu’on s’était parlé la toute première fois. J’étais déjà amoureux de toi sauf que j’ai jamais osé prendre les devants. J’ignore encore si j’aurai su rester que ton ami si je t’aurai demandé de sortir avec moi et que tu m’aurais repoussé. Du coup, je me suis simplement contenté de rester à tes côtés. »
Maintenant installés sur le lit du jeune homme, ce dernier n’arrêtait pas d’interroger sa copine – si on pouvait déjà l’appeler comme cela – afin de savoir s’ils n’étaient pas en train de faire une erreur tous les deux en sautant le pas. Il fut soulagé d’apprendre qu’elle veuille bien de lui. Car cette envie était réciproque. Lindsey pouvait commencer à le sentir du côté de Spencer. Mais pas l’inverse. Il fallait bien avouer aussi que le beau brun était totalement novice en la matière et qu’il ignorait encore les signes qu’il pouvait déceler chez une femme. « Je n’ai pas d’ex. Je n’ai jamais eu de copine. » Il baissa les yeux l’espace d’un instant. Ses joues s’empourprant plus encore qu’elles ne l’étaient déjà. Où avait-elle été voir qu’il avait déjà été en couple avant ce soir ? Jamais il ne lui avait raconté de telles choses. Du coup il se retrouva gêné qu’elle le croie plus expérimenté qu’il ne l’était en réalité. Comment lui dire qu’il n’en était rien ? Maintenant il avait peur qu’elle le repousse à cause de ça. Dire qu’il se réservait exclusivement pour elle depuis si longtemps, ce serait le comble si elle décidait de faire marche arrière. Mais bon si cela devait être le choix de Lindsey, Spencer le respecterait sans rechigner. Mais finalement cet aveu ne semblait pas faire fuir la jeune femme. Spencer en était soulagé. Certes il ne lui avait pas clairement dit pour sa virginité tardive, mais avec qui aurait-il pu avoir des relations intimes n’ayant jamais été en couple auparavant ? Avec une ou plusieurs de ses clientes ? Cela ne viendrait même pas à l’idée du trentenaire. Quoique lorsqu’on connait ses origines, le doute pouvait subsister. Après tout il n’était que fils d’une catin, ignorant encore qui était son géniteur.
Petit à petit, les vêtements volaient dans la chambre. Il ne leur restait plus que leurs sous-vêtements lorsque Lindsey se rendit compte du malaise de son chéri. Plus Spencer avait envie d’elle et plus il ressentait de douleurs au niveau du boxeur. « Ne t’inquiète pas, ça va aller… Enfin… J’espère… » Il tenta de reprendre là où ils s’étaient arrêtés précédemment. A présent en tenue d’Adam et Eve, le pauvre poussa un petit cri lorsque Lindsey commença à caresser intimement. Il plaqua sa main immédiatement sur celle de la rouquine pour la stopper et se redressa en se penchant en avant de souffrances. « Je suis désolé, je ne peux pas… Je pensais que j’y arriverai mais je peux pas. Ca me fait trop mal… » Il douillait visiblement. Et lorsqu’il ôta sa main pour voir ce qu’il avait, il vit un peu de sang sur ses doigts et là où ça lui faisait un mal de chien. Spencer était hémophile et aussi très sensible à la douleur physique.
Sujet: Re: N°110 Il faut trouver le courage de se dire les choses Sam 9 Mai - 0:49
Spencer & Lindsey Additionne tes joies, soustraits tes peines, multiplies par toi et moi, mais ne te divise jamais d'un autre ... car je t'aime
Un sourire taquin s’affiche sur mon visage quand il me réclame à l’oreille de le pincer , pour être sûr que cette situation est belle et bien réelle, le contact simple de son souffle sur ma peau me provoque des frissons je murmures alors à la sienne (color=indianred]« Toi aussi… Mais ce n’est qu’un doux songe je risque de maudire mon réveil ! »[/color] . Je l’ai rassuré sur mes sentiments et voilà que c’est moi l’angoissé quand il me demande si je suis sûre, pourquoi il ne l’est pas ? Mon cœur s’emballe mais sous le coup du stress même si je dis que ce n’est pas grave s’il ne veut pas être en couple, je me demande si c’est lui que je veux convaincre ou moi-même . le soulagement heureusement se fait vite ressentir à ses paroles ; je dois avoir dépassé l’écrevisse niveau couleur fasse à cette déclaration, humectant mes lèvres je ne peux m’empêcher de sourire . Alors que les souvenirs de notre rencontre me revient en mémoire comme-ci c’était hier, lui l’élève timide venant frapper à la porte de la salle alors que j’étais assise au bureau , remplissant le planning de mes élèves. Avoir fait le choix d’être tutrice ne m’avait en rien doté de popularité, après les idées préconçues sur les gothiques, je me prenais toutes les remarques sur les intellos’ les deux extrêmes en somme . Plantant mes yeux dans les siens je lui dis en plaisantant, «Me dis pas que tu as fait exprès d’avoir une moyenne plus basse pour avoir mes cours ? Je n’attendais que ça , mais je n’ai jamais trouvé le courage de me lancer, la peur de te perdre était plus forte …. Quand je pense que l’on a perdu tant d’années ! » C’est un peu morose que je dis ces paroles , on dit souvent qu’avec des si on referait le monde c’est exactement le cas ! Si seulement j’avais été plus courageuse j’aurais su me préserver pour lui, ne pas tomber dans les filets d’Hunter , seul ombre au tableau je n’aurais pas eu ma file, je n’imagines pas une seconde ma vie sans elle, je ne peux le renier mais une partie de moi, s’en veut de ne pas avoir su attendre Spencer. Voilà pourquoi je savoure tant ce moment avec lui, me répétant que c’est loin d’être le dernier, mais c’est au moment où il me confie n’avoir jamais eu personne que mon cœur se serre et que je culpabilise : lui a su m’attendre et moi qui ai été assez bête pour ne pas voir qu’il voyait en moi beaucoup plus qu’une sœur, c’est avec cette douleur- là que je m’étais convaincue d’être heureuse en couple , quel gâchis … Avec mon pouce je le force à me regarder et lui dis avec sincérité : «J’ai toujours crue le contraire, tellement de filles te trouvent séduisant et avant que tu ne le demande je suis très sérieuse en disant cela, si je m’étais doutée ne serait-ce qu’un dixième de seconde que mes sentiments étaient partagés , jamais je n’aurais été vers un autre homme. Maintenant que je sais tout ça je me sens encore plus nulle… » C’est avec ses mots à lui et sa douceur autant dans ses gestes que dans son regard, que je parviens à sourire à nouveau, ses doigts effleurant ma bouche je peux m’empêcher de l’embrasser à nouveau soufflant un « je t’aime » supplémentaire. J’ai encore plus envie de lui à cet instant et comme il ne semble pas y être réticent , loin de là même , nous ne montrons que très peu de patience , comme-ci nous voulions rattraper le temps perdu si bêtement. Essayant de calmer mes ardeurs aux maximum, voulant me faire des plus douce, ses paroles sortant tel un interrogatoire , l’idée me vient alors qu’il n’a peut-être jamais fait l’amour. Cela peut paraître bien naïf mais je ne vois pas Spencer n’être que l’homme d’une nuit , et je ne peux pas penser une seconde qu’il puisse se prostituer , m’ayant affirmé qu’il ne souhaitait pas vivre la même douleur que Saphir et que cette dernière n’aurait pas voulu ça pour son fils qu’elle chérissait tant . Il nous faut peu de temps pour se défaire de ce surplus de textiles qui nous frustre. Ma bouche a bien du mal à se séparée de la sienne après tant d’attente , bien trop gourmande , par certains côté, mais alors que nous sommes sur le point de passer réellement à l’acte, je vois Spencer grimaçait et je ne sais que trop que cela est le signe d’une douleur. Il se veut rassurant mais ce montre convainquant qu’à moitié , semblant douter lui-même de ses propos, je fais celle qui comprend et retiens le médecin qui est en moi de l’ouvrir, mes neurones étant plutôt concentrés sur le désir qui est totalement présent maintenant , mon cerveau manquant d’oxygène la réflexion est au ralentie ; je poursuis donc mes caresses mais soudain sa main prend la mienne avec fermeté . Je ne comprends pas sur l’instant , pensant juste que ce geste lui déplu il faut dire que je n’ai pas demandé son accord avant. Le fait de sentir réellement qu’un homme me désir m’a fait perdre les pédales succombant à mes envies, ne pensant pas une seconde le choquer . Simplement la femme en moi et en sommeil depuis longtemps et me sentir désirée et une chose à laquelle je n’avais pas pensé une seconde , surtout que depuis ma maternité j’ai perdu de ma féminité . Mais sa phrase m’effraie , me redressant à mon tour, je suis inquiète car la douleur n’est en rien feinte . Je vais pour lui demander ce qui se passe, lorsque mon bras remonte de dessous le drap , et sur ma main je vois du sang . Il ne m’en faut pas plus pour retrouver toute ma lucidité ! « Spencer… Qu’est –ce- qui t’arrives ? Ou tu as mal ? Le fait qu’il rougisse si vite répond à ma question , je lui demandes alors d’avantage inquiète s’il permet que je regarde, et là évidement c’est le médecin qui parle comme il semble réellement avoir mal et que la douleur ne se dissipe pas, j’allume alors le plafonnier en plus de la table de chevet , ayant du sang sur ma main également je sais forcément d’où il saigne et une boule se forme dans mon estomac, ne comprenant pas réellement , enfin des caresses ne provoque jamais un saignement . « Spencer tu as déjà eu des douleurs pareil , à chaque érection ? » « C’est le médecin qui demande même si je suis convaincue que tu ne te donnes pas pour de l’argent , tu as déjà eu un rapport sans douleur ? Il répond à ma première question par un hochement de tête , et la seconde qu’il est toujours puceau , je ne commentes pas et ne prononce pas un mot . C’est le médecin qui cherche à expliquer ses douleurs et surtout le soulager au plus vite . « Tu as déjà consulté ? » « Ah quoi bon… » « Et au niveau des plaisirs solitaires ? Il me rétorque qu’à l’adolescence comme tous les hommes il a été tenté mais n’a jamais pu aller jusqu’à la fin , lui caressant la joue je lui dis penaude « Pardon pour toutes mes questions plus que personnelles , mais je cherche ce dont tu souffres pour te soulager au plus vite … l’embrasant sur le front) Promis tu pourras te venger quand tu le souhaites mais je dois absolument savoir. » Je sais que mes questions sont très embarrassantes je le sais , mais en général je ne connais pas personnellement un patient pas comme je connais Spencer en tout cas et surtout je ne suis pas au lit avec lui. En plus il est dans l’obligation de me révéler le fait qu’il n’a pas d’expérience et je me rappelle de ce que j’ai ressenti le jour où moi je l’ai avouée je m’en veux de lui faire subir la même chose. Ce sont en plus des questions plus que gênante et je le vois à ses yeux . La douleur semble se calmer légèrement il parvient à se rallonger sur le dos , je lui dis alors de bien respirer et de se centrer dessus , même si c’est peu je sais que ça fait diminuer l’intensité de la douleur . J’en viens à lui demander, s’il souhaite que j’appelle les pompiers qu’il soit ainsi amené aux urgences ; mais sa réaction est sans appel : un refus catégorique ! Je lui dis alors « L’autre solution c’est que je t’examine moi tu es sûre ? » Il me confirme alors que oui , qu’il me fait pleinement confiance ; si la situation n’était pas si délicate je l’en aurait remercié et lui aurais dit oh combien j’ai confiance en lui . Mais mon cerveau cherche ce qu’il peut bien avoir même si le nombre d’années de douleur commence à créer l’émergence d’un diagnostic . Je lui demande de se détendre un maximum mais alors que je m’apprête à l examiner je réalise que le saignement ne s’est toujours pas arrêté et pour une si petite entaille c’est peu compréhensible, je demande alors à mon bien aimé « Quand tu te coupes même une toute petite coupure , ça saigne toujours autant ? Spenc’ est ce que Saphir était hémophile ? » Avant d’attendre une réponse je lui explique que c’est le fait de saigner beaucoup quelques soit l’importance de la plaie et que le sang ne coagule pas, je tais le fait que parfois selon les circonstances cela peut –être très dangereux voir fatale , je lui dis alors que je reviens très vite . Cherchant des yeux mon peignoir je parviens à mettre la main dessus , je l’enfile alors et vais en direction de la salle de bain, réalisant quand je tente d’ouvrir la porte en vainc, que c’est moi qui l’ai verrouillé, ce qui manifeste mon état d’inquiétude sur ce qu’il pourrait avoir ; une fois la porte ouverte je vais dans la salle de bain farfouillant dans la pharmacie. J’étais pourtant sûre d’en avoir pourtant à première vue je ne lis pas le nom du médicament sur le flacon , c’est pas vrai ! Je m’agace de mon manque de réactivité, quand enfin je trouve le médicament tant recherché ! J’en ai toujours en cas d’urgence une amie d’Eléonore étant hémophile , je passe par la cuisine pour remplir un verre d’eau , avant de revenir dans la chambre. Je m’assieds sur les genoux lui tendant le comprimé et le verre d’eau « Bois ça ne va pas calmer la douleur mais déjà arrêter le saignement… il faut que je t’auscultes de façon un peu plus précise , je risque de te faire mal … Mais j’y suis vraiment obliger … Avec douceur donc je m’apprête à l’ausculter redoutant de lui faire très mal si mon diagnostique s’avère être le bon. Adolescent déjà quand il était pris comme tête de turcs c’est moi qui le soignait et je sais que son endurance à la douleur est peu élevée, et vu en quoi consiste mes gestes la douleur peut-être virulente . C’est pourquoi j’opère avec douceur et prudence , je vois son corps se raidir ; sa mâchoire se serre , à tel point que celle-ci laisse apercevoir ses traits . Je m’excuse alors ayant enfin réussi à accomplir le geste pour bien voir , et comprendre ses douleurs je grimaces alors , alors que sa respiration se régularise , je lui dis alors « Tu as une infection mais ce n’est pas cela la cause principale de tes douleurs … Je vais chercher la Bétadine mais je vais devoir recommencer je sais que ça te fais mal, je ferais au plus vite mais je dois te soigner l’infection n’arrange rien » Je m’éclipse donc rapidement à la recherche du désinfectant ; et revient vite avant d’imbiber une compresse afin de désinfecter la zone . Par la suite je l’aide à réguler sa respiration est attend que la douleur s’estompe qu’il retrouve des couleurs pour lui dire [color=indianred) « Tu as ce qu’on appelle un Phimosis, la seule chose qui peut arrêter tes douleurs c’est une circoncision , pour enlever cette peau qui est trop collée »[/color] Je sais que c’est une chose pas facile à entendre je lui explique alors ce qu’est sa maladie et donc le seul traitement, traitement qui pour un homme n’est pas une chose aisée surtout à l’âge adulte. Mais je ne peux lui mentir . Je me blottis alors contre lui , voulant le rassurer au maximum sur ce qu’il a, détaillant les degrés de ma maladie l’informant que je lui prendrais un rendez-vous avec un urologue . Décidément cette soirée est pleine de surprise , mais on aurait pu se passer de celle-ci , loin d’être frustrée je suis surtout nerveuse au sujet des choses à faire pour qu’il aille mieux, et je me demande s’il va accepter ma présence dans le lit, ayant peur de lui déclencher des douleurs …
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Sujet: Re: N°110 Il faut trouver le courage de se dire les choses Dim 10 Mai - 15:43
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❝ Comment lui dire ? ❞
Spencer était aux anges. Depuis le temps qu’il attendait que Lindsey partage ses sentiments. Aujourd’hui c’était enfin le cas. Et tout comme la jolie rouquine, il espérait que ce doux moment ne soit pas qu’un simple rêve. Ils avaient tous les deux les mêmes souhaits : être en couple avec l’autre. Ne faire qu’un.
A l’évocation d’un souvenir de lycée, le jeune homme ne put que s’empourprer les joues davantage à son autre secret. Il était déjà amoureux lorsqu’il avait enfin eu le courage de s’approcher d’elle afin qu’elle l’aide dans les études. « Ca faisait la troisième fois que je refaisais la même année scolaire. Les cours, je les avais en triple exemplaires. Mais ce n’était pas pour autant que ça rentrait dans ma tête. Malheureusement je n’étais pas assez intelligent pour faire exprès de mal travailler afin d’être à tes côtés. Mais je ne me plains d’être si stupide. Au moins j’ai pu te rencontrer, passer du temps avec toi, apprendre à te connaitre et tomber amoureux de toi plus encore que je ne l’étais déjà. A l’époque c’était le plus cadeau que tu puisses me faire d’avoir accepté d’être ma tutrice. Au moins je me sentais moins seul. J’avais une amie avec qui parler sans recevoir en échange des coups ou des insultes. » Lindsey était sans aucun doute la seule du bahut à n’avoir rien remarqué de l’amour secret que son meilleur ami lui portait. Spencer était dans l’incapacité de calculer le nombre de fois où on le railla pour son manque d’assurance et le fait qu’il n’osait pas faire le premier pas vers la belle rousse. Combien de fois lui avait on rabâché qu’il n’aurait aucune chance avec la gothique ? Qu’un fils de prostitué ne pourrait jamais avoir de relation de couple normale. Qu’il n’était bon à se faire payer comme sa mère pour coucher. Et encore… Pour cela fallait-il qu’il soit assez courageux pour aborder une fille. Qu’il n’était qu’une poule mouillée. « J’étais convaincu que tu ne voyais en moi qu’un ami. Si seulement j’avais su… Quoique même si je l’avais su, je n’aurai pas osé faire le premier pas… Enfin tu me connais. La drague et moi ça fait deux. J’aurai été incapable de te faire la cours comme il se doit. » Il fit une petite moue. Déçu ne de pas avoir les dons nécessaires pour être un don juan. Malgré ce que lui disait Lindsey sur le point de vue d’inconnues, personnellement, il se trouvait tout le contraire de séduisant. Voir même repoussant. « Tu n’as pas à te sentir nulle et te dénigrer comme ça. Tu es une jeune femme splendide. Tu n’as pas idée de combien j’ai pu envier ton ex quand tu étais dans ses bras. Combien de fois j’ai rêvé être à sa place… »
Lindsey n’avait pas à demander à son nouveau petit ami la permission pour le toucher si intimement soit-il ou non. Malgré sa grande timidité et ses douleurs qui ne faisaient que s’accentuer, Spencer aimait ce contact. Il découvrait un tas de sensations qui lui étaient jusqu’à présent méconnues. Les papillons se multipliaient dans son estomac. La main douce de la rouquine sur son anatomie ne le laissait pas indifférent. Son cœur s’emballant, même s’il tentait de se montrer le plus confiant possible, connaissant que trop bien son propre corps, Spencer commençait à craindre ce qui était sur le point de se produire. Pensant qu’aucun de ses fantasmes puissent se réaliser un jour. La douleur de son entrejambe s’intensifiant, il avait peur de la réaction de Lindsey s’il ne pouvait la satisfaire. Etant jeune maman, elle devait sans aucun doute connaitre le plaisir de la chair et l’orgasme. Quant à lui, c’était le flou le plus total. Il ne savait pas ce que ça faisait de se faire du bien. Il ne connaissait que douleurs et frustration. Ce n’était pas évident pour un homme dans la trentaine d’être dans sa situation. Surtout avec le métier qu’il faisait. Lorsque Rory et ses collègues parlèrent de sexe ensemble, Spencer demeurait des plus silencieux. Avoir un minimum d’intimité avec une femme, même si ce n’était que d’être collé contre le corps dénudé de cette dernière, il ne savait pas ce que cela faisait. Sentir cette chaleur humaine au doux parfum volupté contre lui… Il ne pouvait qu’imaginer sans se rendre compte réellement. Des fois, ses collègues se moquèrent gentiment de lui avec ses règles on ne peut plus stricte avec ses clientes : ni de baiser ni autre geste déplacé. Si seulement le fils de Saphir était en couple, cela pourrait être compréhensible. Hors jamais personne ne voulait déjà vu sortir avec une fille. Ni même un garçon. Car de nos jours on ne sait jamais si la personne face à soi est hétéro, homo ou bisexuelle.
Tout se passait bien dans notre couple naissant jusqu’à ce que la doctoresse balade sa main sur l’intimité de son partenaire. Souffrant d’un coup le martyr, Spencer se vit obligé de couper l’acte de façon brutale. Empoignant la main de Lindsey pour l’éloigner de son membre en souffrance. Ne comprenant pas ce qui était en train de se produire, l’escort, tout comme la belle rousse, comprirent que ce n’était pas normal d’être dans cet état-là. Ne trouvant pas les mots adéquates tant il fut gêné, le visage du jeune homme se décomposa en fur et à fur de l’interrogatoire de sa copine. Il ne fit qu’approuver en hochant la tête pour les questions sur les douleurs. Voulant au plus tôt en finir, il finit par avouer de but en blanc. « Je suis… Je suis toujours puceau Lindsey. » Extrêmement mal à l’aise, il aurait aimé que la discussion sur son inexpérience s’arrête là. La doctoresse lui demandait s’il avait déjà vu un spécialiste pour son problème. « Ah quoi bon ? Je n’ai jamais eu personne et je ne m’attendais pas du tout qu’un jour nous formerions un couple toi et moi. » Quant il pensait qu’il ne pouvait pas être plus embarrassé qu’il l’était déjà, Lindsey trouvait toujours d’autres questions pour accentuer son mal être. Jamais il aurait cru avoir un jour à subir ce genre d’interrogation sur sa vie privée qui ne devait que le regardait lui au fond. « A l’adolescence je pensais être normal comme les autres garçons. Donc évidemment j’ai essayé plusieurs fois de me toucher. Surtout au début de notre amitié. Je te désirais tellement et ne pas pouvoir être dans tes bras, goûter à tes lèvres et te sentir tout contre moi, ça me rendait dingue. Mais je n’ai jamais pu assouvir mes pulsions. J’avais trop mal. Alors je me suis tourné vers le dessin. Il ne me restait plus que mes feuilles blanches, mon crayon et… Mon imagination… » Maintenant qu’il avait tout dit à Lindsey sur son passé de célibataire, il espérait réellement qu’elle le laisse en paix avec ça. Il avait toujours mal et avait peur à présent qu’elle le quitte. Spencer se rendait compte qu’avoir une vie sexuelle épanouie n’était sûrement pas fait pas lui. Et Lindsey ne méritait pas de subir le même sort. « J’espérais qu’en étant avec toi tout s’arrangerait comme par magie. Je suis vraiment idiot de croire ça. En plus je croyais qu’il y avait que les filles qui avaient leurs règles. Enfin qui saignaient la première fois. » Il n’était pas des plus doués en anatomie et ne se rendait même pas compte que ses paroles n’avaient pas de sens sur ce sujet-là. Ses grosses lacunes scolaires l’handicapaient encore dans la vie active. Comme ce soir avec sa meilleure amie. Cette dernière ne lui en tenait pas rigueur et tentait même de se faire rassurante.
La douleur étant légèrement moindre, le jeune homme se rallongea sur le lit tout en se cramponnant dans les bras de la rouquine. Nerveux et on ne peut plus embarrassé, il enfouit son visage dans le creux du cou de sa belle. « Je suis désolé, j’espère que tu me pardonneras… » Il était extrêmement déçu par lui-même de ne pas avoir su assuré leur première fois. Espérant y arriver la prochaine fois si Lindsey lui laisse une seconde chance…
La doctoresse voulait appeler les pompiers afin que Spencer soit emmené aux urgences pour être examiné. « S’il te plait non ! Ne me fais pas ça. Je ne veux pas. » Avouer sa virginité et avoir répondu à toutes les questions plus que gênantes de Lindsey fut une lourde étape pour lui. Mais tout recommencer face à des inconnus il ne voulait pas. Le pauvre refusait que plein de gens le voient nu et l’examine à cet endroit-là. Malgré qu’il soit escort, il était en réalité quelqu’un de très pudique et timide. Ce fût alors Lindsey qui s’y colla. Spencer remonta un peu dans le lit afin d’être en position semi-assise. Il baissa la couette afin que sa copine l’ausculte. Bizarrement, il se sentait moins gêné dans cette situation là en comparaison avec la phase d’interrogatoire. Peut-être parce que plus tôt dans la soirée, les rôles avaient été inversé quand il avait surpris Lindsey sortant de la douche. Il saignait toujours. La doctoresse l’interrogea sur sa mère. « Euh non pas que je sache pourquoi ? » Hémophile ? Spencer avait déjà entendu ce mot là. « Maman avait un client hémophile je crois. » Si c’était génétique, Spencer se dit que peut être cet homme était son père. Mais en fait il n’avait pas trop la tête à réfléchir à cela. Il avait la trouille de perdre Lindsey. Donc une chose à la fois. Cette dernière se rhabilla et s’éclipsa pour aller chercher un médicament qu’elle refila à son partenaire. Spencer le prit sans rechigner. Il écouta ce qu’elle s’apprêtait à faire et se mit à stresser. « Tu vas faire quoi ? » Il la laissa faire. Il devint de plus en plus crispé lorsqu’il comprit ce qu’elle faisait. Lui-même n’ayant jamais réussi cet exploit. Lindsey ayant plus de volonté que lui et surement plus d’expériences aussi pour ça finit par réussir. Spencer découvrit un bout de son anatomie qu’il n’avait jamais vu auparavant. Il grimaça aussi bien pour la douleur que cela lui provoquait que par la rougeur s’il aperçut. Ne sachant nullement si c’était normal. Lindsey le désinfecta et lui expliqua ce qu’il avait. Elle donna aussi une solution à son problème. Tombant des nues, il se mit à pâlir en se rallongeant dans le lit. Il ne se sentait pas bien. « Tu veux dire qu’il faut que je me fasse couper un bout pour… » Il ne finit pas sa phrase. Trop choqué par ce qu’il venait d’apprendre. Il aurait pour dire « pour guérir ? » mais en réalité il pensait « pour faire l’amour avec toi ? » Il ne se sentait pas prêt du tout à ça. Le pauvre ne voulait pas être charcuté pour pouvoir s’épanouir charnellement. Peut-être trouveront-ils d’autres remèdes ?