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« Information can be weapons !»



 
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« Information can be weapons !»

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MessageSujet: « Information can be weapons !» « Information can be weapons !»  I_icon_minitimeMar 20 Oct - 20:34



« We aren't quite wary of strangers.»



Une journée de plus. Une journée remplie de responsabilités. Et pourtant, elle changera quelque chose.

« Han... Buuuuuush... Bush, pourquoi tu miaules comme ça ? »

Le félin hurlait presque à la porte de sa chambre. Grattant sur le bois de celle-ci avec ses pattes, Alison se réveilla en douceur, néanmoins embêtée par les râles de son chat noir, dénommé Bush. Elle ouvrit les yeux, les cheveux emmêlés, les yeux entrouverts et la gorge sèche.

Le matin respirait le congé, le soleil était déjà présent comme un Wake-up naturel et ce ne fut que lorsque Blondie ne pensa qu'à regarder l'heure qu'elle comprit.

« HHHH !! Merde !!! »

Soutien-gorge, chemise, culotte, jupe, ceinture, talons et brosse se dépêchèrent de faire leur boulot tandis le chat ne cessait d'hurler à la porte. Alison accrochait sa crinière à chaque coup de peigne, poussant un grognement plaintif dû aux nœuds. Et comme beaucoup de personnages féminins digne de série, elle ne pouvait s'empêcher de se préparer en bougeant de droite à gauche, à littéralement courir dans son studio pour se donner l'impression de progresser. Le retard au travail se faisait pressant et l'animal de fourrure vint se positionner devant sa gamelle hélas bien vide.

« Ouiiiiiiiiii, voila, j'arrive ! »

Maladroitement, elle saisit la boite et versa au pif une quantité assez large que pour faire briller des étoiles dans les pupilles de la bête, observant son bol tel du caviar. Il n'eut que le temps d'y plonger le museau pour que sa maîtresse, Alison, claqua la porte afin de gagner sa croûte, au Musée.

Ce ne fut que sur place que l'envie d'un café se faisait sentir. Heureusement, elle n'avait que quelques minutes de retard et, de plus, la responsable des lieux n'était pas là aujourd'hui. Néanmoins, elle devait ouvrir les portes du Musée et comme les visites ne commencerait que vers 9h30, les talons de la jeune Guide l'emmenèrent jusqu'à son bureau fétiche, non-loin de l'entrée, saisissant son gobelet vide Starbuck de la veille.

9h20. Elle n'avait que le temps d'aller le remplir à l'étage, laissant ses documents sur son bureau. Mais après tout, qui viendrait sans rendez-vous dans un Musée, un mercredi matin ?



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Neal H. Deeks

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MessageSujet: Re: « Information can be weapons !» « Information can be weapons !»  I_icon_minitimeMar 20 Oct - 23:14

     

Alison O'Brien ♦ Neal Deeks

« Information can be weapons ! »
M
ardi soir. Neal accompagnait sa petite amie à une sortie en ville. Il ne pouvait pas toujours se trouver des excuses pour ne pas sortir avec elle. Mais dès le moment ou il quitta la rue de leur maison, la voiture derrière lui l'intrigua. S'il tournait, elle tournait, s'il prenait de la vitesse, elle en faisait autant. Se pouvait-il que ses années d'escrocs le rattrape finalement ? Ca ne pouvait pas être le FBI, il aurait déjà été arrêter. Il décida de l'ignorer, pour ne pas éveiller les soupçons de sa compagne. Enfin, il se gara, et lança un regard a l'auto noir qui prit place pas très loin d'eux. Il ne pouvait pas griller sa couverture. " Quel con, j'ai laissé mon porte feuille dans la voiture, je reviens." dit-il en dérobant un baiser à sa dame avant qu'elle n'entre dans le restaurant. Il se dirigea vers l'auto. Quand il s'en rapprocha, quatre types en sortirent, et vu leur apparences, il était clair que ce n'était pas une unité spéciale...

Après quelques menaces, Neel se retrouva sous contrat avec un escroc d'art de la ville pour sauver sa peau, et surtout, se retrouva au Metropolitan Museum of Art, le lendemain matin. Il devait réunir assez d'informations pour permettre a une équipe de venir dérober quelques objets d'art de grande valeur. Ca n'était pas vraiment sa tasse de thé, ce genre de chose. Mais il connaissait ces mecs, et ça n'était pas des tendres. Il avait d'ailleurs souvent refusé ce genre d'alliance. Mais hier, il n'avait guère eut le choix. Et puis finalement, que risquait-il ? Ça n'était pas lui qui viendrait dans la nuit pour voler l’Amérique et en prime, il aurait un chèque pour sa participation... Quoi que, une promesse faite pas un escroc, il était assez bien placer pour savoir qu'il fallait s'en méfier... Il relu un dernier coup les feuilles qu'il avait apprit toutes la nuits quand aux œuvres inestimables qu'abritait le musée avant de nourrir la poubelle juste devant ce dernier. C'était tellement surprenant qu'il ait autant échoué a l'école avec une mémoire pareil...  Regardant sa montre, il soupira. 9h21. Le musée ne devait pas être encore ouvert... Il allait devoir attendre. Dommage pour un type qui voulait en finir au plus vite. Finalement, il décida de ne pas voir ça comme une perte de temps et monta les marches surdimensionnées du bâtiment pour atteindre les portes. Il aurait une idée du délais entre l'ouverture d'une porte par la force et le déclenchement de l'alarme au moins. Avec un air idiot pour s'excuser, ça devrait passer...

Mais la porte s'ouvrit sans résistance, le plongeant dans le hall désert. C'était une blague ? C'était presque trop facile là. Ils allaient tous sortir et crier SURPRISE ? Son regard fut attirer vers le bureau a l'entrée. La porte était ouverte, elle aussi. Il sourcilla, mais s'y dirigea avant d'y entrer sa tête. Vide. Il regarda a nouveau dans le hall, haussa des épaules, et entra. Vu la simplicité jusqu'ici, peut-être qu'un trousseau de clé trainait et que l'équipe n'auraient même pas a commettre une effraction ?  Son regard balaya le bureau, et il s'empara de document dessus, les lisant en diagonale. Il s’intéressa particulièrement a l'annonce de l'arrivage d'une nouvelle collection dans quelques jours. Ca serait bien plus facile a dérober que d'entrer ici. Enfin, quoi que, aujourd'hui... C'était peut-être ça le secret ? Venir de bonne heure ? Ne dit-on pas après tout que l'avenir appartient a ceux qui se lèvent tôt ? Il n'y avait pas grand chose d’intéressant la dessus, mis a part cette prochaine collection.  Neal décida de sortir, pour commencer son repérage - la position des cameras, le type d'alarme, les accès potentiels... - mais quand il se retourna, il découvrit une jeune femme avec un café à la main. Heureusement qu'il n'avait pas fouiller le bureau a la recherche de clés... Il lui décrocha alors un sourire des plus innocents : " Incroyable de penser qu'il y à 180 000m² ici, et qu'on arrive à se retrouver à deux dans un si petit bureau..." plaisanta-t-il avant de tendre sa main à la jeune femme, en se présentant : " Professeur Andrew Mc Laghan, j'enseigne à l'École d'arts visuels de New York. Désolé pour l'intrusion. Il est peut-être trop tôt ...?" s'excusa Neal en comprenant bien qu'il s'agissait là d'un membre du musée. Décidant de ne pas rester dans le bureau plus longtemps, quand bien même cette jeune femme était délicieuse - il avait un problème avec les blondes non ? - Neal se faufila entre elle et la porte en lui glissant à l'oreille : " Bon café."  

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MessageSujet: Re: « Information can be weapons !» « Information can be weapons !»  I_icon_minitimeMar 20 Oct - 23:52



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« Mais qu’ai-je bien pu faire de cette boite à sucre, enfin ?! »

Maladroitement, Alison renversa quelques anciens gobelets vides laissés là par quelques collaborateurs sans éducation. Visiblement, quand ceux-ci venaient discuter d’une éventuelle livraison, les arrangements se terminaient en sifflant les derniers carrés de sucre. En laissant traîner les preuves, bien évidemment. Agacée,  elle écrasa sa main sur le bouton d’allumage de l’appareil Senseo, se calmant déjà un brin lorsque l’arôme du café se mit à envahir la petite pièce de l’étage. Blondie respira doucement, souriant en coin. Mon Dieu, ce que cela la détendait. Elle ne put s’empêcher de fredonner l’air de Shake it off, redescendant les marches en vieux bois.

Cet escalier devait faire partie des œuvres d’art du Musée mais le monter et le descendre chaque jour en talon devait avoir réduit sa vraie valeur de moitié. Et tandis que la guide regagnait son bureau à l’entrée, le dos d’un homme lui barra la route, visuellement. Elle s’arrêta net, se disant qu’il ne fallait guère oublier la livraison importante de cette semaine.

Et l’inconnu se retourna sur elle.

" Incroyable de penser qu'il y à 180 000m² ici, et qu'on arrive à se retrouver à deux dans un si petit bureau..."

« …. En effet !  Vous cherchez… ?»

" Professeur Andrew Mc Laghan, j'enseigne à l'École d'arts visuels de New York. Désolé pour l'intrusion. Il est peut-être trop tôt ...?"

Il était fort. De tout. De présence, de corps, d’image publique, … Mouais. Ce n’était pas qu’Alison préférait les personnes abominablement normales mais les hommes à la carrure plus qu’avantageuse avait tendance à la rendre méfiante. Néanmoins, la politesse avait tendance aussi à … L’attendrir. C’est si rare de nos jours ! Surtout pour les Américains.

 Ce fut donc avec une petite fierté qu’elle tendit sa paume libre, serrant celle de ce visiteur bien matinal.

« O’Brien Alison. Je suis la responsable des lieux. Du moins… Pour aujourd’hui. Et non, ne vous inquiétez pas, c’est ma faute. J’ai laissé la porte ouverte ! » Finit-elle par admettre dans un léger rire.

« Mmh ? » Alison tendit son gobelet Starbuck, proposant en silence son latte bien chaud à ce… Andrew.  Mais sa réponse ne se fit pas attendre. Non pas qu’il n’avait pas remarqué le geste de la jeune femme mais plutôt qu’il s’échappait déjà après ces deux minutes, glissant à son oreille un subtil «  Bon café. »  Ce qui ne la fit pas vraiment… Rire. Elle pinça ses lèvres, avalant sa gorgée et se tourna vers lui, remarquant soudainement la réelle proximité de l’individu. Les yeux d’Alison grandirent, elle cligna des paupières.

« Mais… Attendez ! Vous vouliez peut-être prendre rendez-vous ? Pour vos étudiants ? On aura de nouvelles pièces d'ici quelques jours, des pièces rares et d'une très grande valeur !»

Ayant repéré la fuite du -potentiel- client, elle se permit de s'asseoir sur le rebord de son bureau, insistant du regard.

« Mais... Elles ne seront accessible qu'à certaines heures précises, pas tout le temps. Je peux regarder quand, si vous voulez ? »




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MessageSujet: Re: « Information can be weapons !» « Information can be weapons !»  I_icon_minitimeMer 21 Oct - 17:52

     

Alison O'Brien ♦ Neal Deeks

« Information can be weapons ! »
N
eal avait donc décidé de débuté ce pourquoi il était venu, et pour se faire, il devait mettre fin a cette discussion sans intérêt avec la dénommée Alison O'Brien. Pas si inintéressante que ça, finalement. Ne venait-elle pas de dire qu'elle était la responsable, aujourd'hui ? C'était tellement plus agréable de devoir travailler avec ce genre de femmes. Les plans qui prenaient vie dans la tête de Neal n'aurait pas été possible avec une vieille dame qu'on pourrait imaginer parfaitement en ce lieu, d'un age aussi ancien que les plus vieilles reliques du musée. Il lui glissa un mot gentil au creux de l'oreille, et elle en sembla... troublée ? Peut-être était-ce du malaise ? Il était trop tôt pour qu'il décèle la nuance.
« Mais… Attendez ! Vous vouliez peut-être prendre rendez-vous ? Pour vos étudiants ? On aura de nouvelles pièces d'ici quelques jours, des pièces rares et d'une très grande valeur !» Neal sourcilla. La mention très grande valeur n'avait pas été spécifiée sur le papier. Ca devenait intéressant, et cette fille promettait d'être d'une sacrée utilité, sinon une grande source d'information.

Neal sourit alors, appuyant l'un de ses avants bras contre l'encadrement de la porte. Il semblait très relax, en comparaison à la petite blonde qui s'assit sur son bureau pour corriger ses dires, ou du moins, les ajuster, rendant l'idée du rendez-vous inévitable. Ceci dit, lesdites pièces rares et d'une très grande valeur ne seront sans doute plus ici le jour ou Neal - ou Andrew plutôt - aura posé le rendez-vous. " Voilà une riche idée. J'vous en prie." dit-il alors en laissant son bras retomber pour entrer a nouveau dans le bureau et se rapprocher de la jeune femme. Neal ne parlait pas de cette façon en temps normal, il était plutôt du genre assez cru dans ses propos et la politesse n'était pas toujours son point fort. Mais aujourd'hui, il devait se mettre dans la peau de son personnage et se prêter a cet exercice était pour le moins amusant. Il la laissa donc regarder le planning des rendez-vous sur son ordinateur en venant près d'elle, passant un bras sur le dossier du siège, et posant l'autre main sur le bureau de façon à entrer dans l'espace vitale de la petite blonde. " C'est très aimable à vous en tout cas... ça doit être compliqué, de faire venir ce genre de pièces, non ? Avec la foule et tout ça. Vous fermez le musée pour l'occasion ou l'arrivage se fait de nuit en cachette ? " Demanda-t-il. L'idée était de la distraire en même temps qu'il piochait des informations, et la proximité de tout à l'heure avait l'air d'avoir eut un effet sur elle. Positif ou non, peu importe, le fait est qu'il y avait eut réaction. Ainsi, il espérait que, si proche d'elle, elle parlerait par déconcentration sans se méfier. Et puis, pour un professeur d'arts, ça paraissait normal d'être intéressé par tout ça, non ? Lorsqu'il vit l'étiquette du col de la blondinette dépasser du tissus, il profita de cette occasion pour la distraire encore un peu plus. " Désolé mais.." il la remit à sa place, cachée : " on a tous nos tocs.."

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MessageSujet: Re: « Information can be weapons !» « Information can be weapons !»  I_icon_minitimeJeu 22 Oct - 21:15



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" Voilà une riche idée. J'vous en prie."

Cette voix grave et cette attitude sûre de lui offrait à Alison l’illusion qu’un parfait gentleman se présentait devant elle. Et soyons honnêtes, mesdemoiselles, PERSONNE ne se méfie immédiatement lorsqu’un homme vous regarde comme Andrew le faisait. Ce n’était pas une histoire d‘ American’s Love mais un véritable échange professionnel. Avec la petite touche de Mmm.

Bref.

Elle n’eut le temps d’y penser que l’individu s’approcha, osant revenir dans son bureau. Et celui-ci était peut-être un peu « fouillis » mais Alison se débarrassa des quelques papiers dans le tiroir droit de son mobilier. Le temps qu’il la rejoigne derrière ce siège à roulettes, elle se mit à taper sur son clavier, avec sérieux. Le regard était braqué sur les informations. Parce qu’avant tout, Blondie était une passionnée dans ce qu’elle faisait. Et savoir qu’elle avait l’occasion d’offrir une séance de culture sur des œuvres prestigieuses l’enchantait au plus haut point. Ce fut à cet instant qu’un léger sourire s’installa sur ses lèvres mordues par la concentration.

« Professeur…. Un beau métier, je trouve. »

Et un clic plus tard, le dossier des livraisons s’affichait sur l’écran, intensifiant quelques peu la lumière sur leurs visages.

" C'est très aimable à vous en tout cas... ça doit être compliqué, de faire venir ce genre de pièces, non ? Avec la foule et tout ça. Vous fermez le musée pour l'occasion ou l'arrivage se fait de nuit en cachette ? "

Quelques secondes passèrent avant qu’Alison ne réagisse par un faible gloussement. Le dossier comportant les informations quant à la livraison ne se trouvait pas là. Pas encore téléchargé. Il fallait donc entrer dans la boite mail de la responsable officielle pour  accéder aux échanges de messages entre les fournisseurs et celle-ci.

Pleine d’envie de bien faire, elle s’exécuta, trouvant le mail et l’ouvrant afin de lire les quelques recommandations. Distraite, la guide murmura, presqu’amusée.

« Non, les enfants et les groupes d’écoles, pitié, pas de livraison pendant ce temps là… Ce serait un carnage pour les peintures. On a nos heures pour ça mais… »

Son regard balaya la page de bla bla administratif, sur l’écran, puis, fière, elle s’exclama avec spontanéité :

« 10h ! C’est à partir de 10h et jusque 10h45 ! Mais-» Se tournant vers l’interlocuteur afin de lui annoncer la nouvelle, Alison remarqua soudainement que le bras d’Andrew se trouvait là, près d’elle, dans un espace un peu… restreint. Avant que celui-ci ne s’enlève pour faufiler l’étiquette de son col dans sa chemise.

" Désolé mais on a tous nos tocs.."

« Non, non ce n’est rien ! » Visiblement surprise de son attitude, la guide se leva, attrapant quelques documents ainsi que son gobelet Starbuck avant de contourner le bureau. Rester là, comme ça, c’était….. Gênant. Agréable mais vraiment gênant. Elle sourit poliment, le fixant de devant son bureau, haussant les épaules.

« Je peux arranger un rendez-vous pour vos étudiants Mercredi, 10h. Mais à 10h45, je serai obligé de fermer derrière vous. On ne pourra pas permettre davantage de visuel aux personnes, c’est trop… Risqué. Ha ! J’ai besoin de vos coordonnées pour le cahier des visites et… enfin. Votre nom, votre numéro et le nom de l’établissement avec le numéro de celui-ci, pour euh… Au cas où. Le retard, tout ça. » Mais avant qu’elle ne put en rajouter, elle s’empressa d’éteindre l’écran de l’ordinateur, faisant claquer ses talons à présent vers l’escalier de l’étage.

« Je vais, de ce pas, chercher le formulaire ! Ne-Ne partez pas, je reviens ! »



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MessageSujet: Re: « Information can be weapons !» « Information can be weapons !»  I_icon_minitimeDim 1 Nov - 15:41

     

Alison O'Brien ♦ Neal Deeks

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T
ravaillant sa pêche aux informations, Neal s'était rapprocher vers le bureau près de la guide, la questionnant sur la difficulté de recevoir une nouvelle collection avec le monde qui pouvaient être ici. Plongée dans ses recherches informatiques, elle ne se méfia de rien et lui avoua qu'ils avaient des horaires spéciales pour ce genre d'arrivage. Il sourit. Il s'en doutait. Ça ne pouvait pas se faire sous les yeux de tous, trop de risque. Lisant le mail par dessus l'épaule de la demoiselle, Neal tenta de trouver des informations qu'elle ne jugerait pas bonne de lui dire, comme le nombre de caisses transportées, le nombre de livreurs chargé du convoit, quel type de sécurité serait sur place et combien d'hommes.. De son coté, elle lui annonça qu'il pourrait venir avec ses étudiants de 10h à 10h45 pour voir la nouvelle collection. Elle quitta rapidement le bureau après qu'il lui ait remit son étiquette sous son col, prétextant alors avoir besoin de son formulaire pour la prise de rendez-vous. Éteignant l'écran de l'ordinateur, elle fila, le laissant alors un court instant seul lui demandant de ne pas partir. Il leva les yeux à la recherche de caméra dans le bureau, en vain. Avait-elle comprit ce qu'il faisait, ou etait-elle trop naïve pour ça ? En même temps, il n'avait rien laisser paraitre, elle devait être réellement montée pour faire son travail et aller chercher ce formulaire inutile.

Regardant sa montre, il imagina n'avoir qu'une poignée de secondes devant lui. Appuyant sur le bouton de l'écran d'ordinateur, celui-ci s'alluma sur le mail que la jeune femme consultait quelques minutes plus tôt. Neal avait une bonne mémoire des choses, les informations qu'il avait déjà lu, il ne les oublierait pas, mais elle avait zappé trop de choses sur ce mail pour qu'il soit sur d'avoir tout ce qu'il lui fallait. Il le transféra sur l'une de ses adresses à lui, et en quelques manipulations, il effaça ses traces sur le système. Éteignant a son tour l'écran, il griffonna un mot sur un papier puis il quitta le bureau en dépit de la demande de la blonde. Il avait ce qu'il lui fallait, après tout. Et remplir un formulaire ne lui serait pas utile. Mais il n'était pas idiot non plus. Il aurait probablement encore besoin d'elle. C'est pourquoi, sur ce bout de papier, il avait noté : " Ignorant encore si j'aurai l'autorisation de l'Université pour une visite comme celle-ci, je reviendrai remplir ce formulaire une fois cette idée validée. Ca nous donnera, je l'espère, une occasion de se voir à nouveau, vous & moi. Au plaisir. Andrew."

Ceci étant fait, il était venu pour une mission précise. Ce qu'il venait de trouver n'était qu'un simple bonus. Quittant alors le hall, il se déplaça dans le musée, son carnet fraichement sorti de sa sacoche, pour représenter d'un dessin rapide les caméras des pièces qu'il visitait ainsi que les potentielles issues de secours pour les futurs voleurs qui seraient coincés ici. Se rapprochant d'une des pièces concernée par le vol, il l'examina. Il ne comprenait pas bien pourquoi des gens voulaient voler ce genre de chose. Qui les rachèterait ? Il préférait de loin sa façon de faire pour gagner sa vie illégalement. Il passa un petit quart d'heure, seul, mêlé aux visiteurs qui devenait de plus en plus nombreux, avant de repérer Alison, la demoiselle de tout à l'heure. S'insérant dans le groupe de personne avec qui conversait - un groupe de visiteurs - il lui sourit en croisant son regard, écoutant les explications qu'elle donnait sur telles ou telles œuvres, nageant dans son élément. Elle semblait bien plus à l'aise que précédemment, dans le bureau. Neal en tirait la satisfaction de la mettre peut-être mal à l'aise. Il avait une représentation plus ou moins exactes des lieux. Mais s'il avait été envoyé ici, ça n'était pas pour faire ce que n'importe qui pourrait faire. Il y avait des accès interdit aux visiteurs, et Neal comptait bien s'y rendre. Mais pour ça, il aurait besoin soit d'elle, soit de son Pass. Préférant mêler l'utile a l'agréable, il avait tendance à préférer l'option de sa présence à elle. Quitte à l'avoir, autant l'avoir dans tous les sens possible non ? Cette idée venait titiller son esprit de challenger. Arriverait-il à séduire cette nana pour qu'elle occupe une future pause avec lui - qu'importe la façon -  dans une des salles sous clés ?   

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MessageSujet: Re: « Information can be weapons !» « Information can be weapons !»  I_icon_minitimeDim 1 Nov - 21:23



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" Ignorant encore si j'aurai l'autorisation de l'Université pour une visite comme celle-ci, je reviendrais remplir ce formulaire une fois cette idée validée. Ca nous donnera, je l'espère, une occasion de se voir à nouveau, vous & moi. Au plaisir. Andrew."

Il avait filé.

~

Quelques instants après avoir dévalé les escaliers du haut de ses escarpins, papier à la main et bonne foi envers l'inconnu, Alison s'était précipité vers son bureau, espérant qu'Andrew se trouvait non-loin de celui ci. Mais son regard balayant les parages ne fit que confirmer sa crainte : il n'avait pas vraiment respecté sa demande. En plus, petit mystère supplémentaire, elle avait à présent un papier gribouillé de sa main.

Elle le saisit, avoir un large soupir, mais ce qu'elle y lit la fit presque sourire. Se revoir ? Pourquoi pas. Après tout, pourquoi pas. Néanmoins, sa "fuite" l'embêtait. Elle n'a même pas pu lui expliquer les horaires de visites et les différents thèmes du musée. Un peu frustrée, elle s'assit à son bureau, saluant les premiers visiteurs. Car, en attendant, une journée de boulot l'attendait.

Le temps passait lentement. Très lentement. Les minutes s'écoulaient à la vitesse d'heures entières et la guide se laissa choir quelques instants sur le grand lit de l'infirmerie, à l'étage. Le genre de table longue, dossier relevé, moelleux et dans une sorte de cuir qui chauffe un peu sous les gestes. La fatigue et le dégoût se lisait dans les grimaces d'Alison.

Les yeux clos, elle profita d'un petit quart d'heure de pause. Son dos épousait la forme du siège "patient" de l'infirmerie, il n'y avait que ses mollets qui pendaient dans le vide. Et durant ce break calme, silencieux, la blondie soupira quelque peu, revoyant la scène du matin-même. L'étiquette, l’intérêt de l'individu pour ces œuvres de grandes valeurs, sa culture de l'art vu qu'il était professeur,... Ces pensées la fit légèrement frissonner, provoquant une vague de chair de poule sur sa peau. Son dos s'arqua légèrement sous cette impulsion et elle somnola quelques minutes, mordillant sa lèvre et effaçant son rouge à lèvres quant à ces souvenirs.

Mais bien vite, le travail reprit. C'est ainsi que quelques instants plus tard, a présent en pleine séance de visite avec un groupe de personnes, Alison se permit d'y aller un peu mollo avec les détails des tableaux. Après tout, ils étaient obligé de la croire, là dessus. C'était ELLE, le professeur, dans ce cas là. Elle se laissait légèrement aller. Pourtant, une vision vint lui mettre un coup de fouet dans son esprit.

Il était là.

Les explications données et les visiteurs satisfaits, elle s'empressa de regagner son bureau, saisissant un carnet vierge dans un des tiroirs. Lorsqu'elle revint sur la dernière séance professionnelle, elle se mit à chercher du regard. Jusqu'à ce qu'elle le trouva, s'approchant de l'homme avec entrain.

« Andrew ! Jeeee... Vous cherchais. Enfin non, juste, vous êtes encore là ! Donc si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas.»


Ne pas avoir l'air complètement dingue. Aussi s'obligea-t-elle à se détourner de lui, regagnant son bureau. La prochaine séance de visite était programmée pour trois heures plus tard. Elle pouvait donc prendre le temps d'envoyer un mail au fournisseur des œuvres afin de connaitre l'heure exacte de la livraison. Après tout, il fallait bien prévoir les heures de fermeture durant le transfert ? Et savoir si les gars étaient présents pour déposer ces trésors ? Ou s'il fallait appeler du renfort. L'e-mail était envoyé. Plus qu'à attendre la réponse.

La guide ferma de nouveau l'écran de son ordinateur, quittant sa petite pièce dans l'espoir de pouvoir monter à l'étage se refaire un gobelet de café. Avec plus de sucre cette fois-ci. Évitant bien sûr le regard du professeur.

Détachement. Pas d'attache, pas de problème.



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MessageSujet: Re: « Information can be weapons !» « Information can be weapons !»  I_icon_minitimeDim 15 Nov - 22:21

     

Alison O'Brien ♦ Neal Deeks

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N
eal avait donc plus ou moins fini son repérage dans ce que nous pouvons appeler la partie publique du musée, et s'était lancé le défi de séduire la jeune femme afin d'accéder au reste des pièces. Il aurait pu aussi essayer de crocheter une porte mais c'était beaucoup moins amusant et trop risqué sous la surveillance vidéo. La repérant alors en pleine séance de guide, il s'insèrera dans le groupe de touristes pour l'écouter. Ou plutôt, la regarder. Car contrairement aux autres têtes qui pivotaient entre les œuvres et la jeune femme, le regard de Neal restait fixé sur elle. Une façon comme une autre de la déstabiliser, et de lui faire croire qu'il était captivé par elle. De toute façon, n'était-il pas censé connaître la plupart des œuvres ici ? Il assista à la visite presque jusqu'à la fin, et fini par sortir du groupe un peu avant d'arriver au terme de celle-ci. Il n'arrivait pas à la cerner. Sa présence n'avait pas eu l'air de la prendre de court, elle était resté très performante. Était-elle juste très pro, ou était-elle hermétique a toutes formes de séduction ? Quoi qu'il en soit, il allait devoir trouver un plan B pour entrer dans les autres ailes du bâtiment. Il ne pouvait passer la matinée à jouer ainsi, il devait faire une pause. Pourtant, quand il l'entendit, il cru comprendre que le jeu allait reprendre... « Andrew ! Jeeee... Vous cherchais – Neal lui adressa un sourire. Oh, vraiment ? - Enfin nonAh. - juste, vous êtes encore là ! Donc si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas.» Il la regarda, légèrement ahuri de la voir prendre a nouveau la poudre d'escampette après être finalement revenu lui parler. Les femmes et leur logique.. Il croisa les bras alors qu'elle laissait derrière chaque pas un petit son grâce à ses talons, la suivant des yeux. Elle voulait se rendre utile ? Soit elle était très pro, soit moins hermétique qu'il ne l'avait cru. Allaient-ils devoir jouer au jeu du chat et la souris maintenant ? Sans nul doute que Neal serait le chat, accessoirement, le prédateur.

Il décida alors de la retrouver lorsqu'elle monta les marches des escaliers, mais au pied de celui-ci, un homme l'arrêta. «  Vous ne pouvez monter. » Neal observa ce gars de la sécurité. C'était plus facile ce matin qu'à cette heure d'affluence. Mince. Gardant son assurance, il leva les yeux en l'air. «  C'est complètement ridicule. »soupira-t-il en montant une marche avant de se faire empoigner qui ne semblait apprécier qu'on remette en cause son autorité. «  Ma petite-amie bosse ici, elle vient de monter. Alison. Alison O'Brien , vous n'avez qu'à l'appeler. » bluffa-t-il avec confiance. L'homme de la sécurité sembla surprit «  Alison a un copain ? Je l'ignorais. Ca expliquerait des choses oui... » sembla-t-il penser à haute voix. On dirait bien que cet agent de sécu avait une attirance pour elle. Louchant rapidement sur son badge, Neal prit l'avantage «  Ah, mais c'est vous dont elle me parle sans arrêt ? Nigel c'est ça ? J'vous conseille de la laisser tranquille, jusqu'à maintenant vous m'êtes sympathique. » averti-t-il en pleine ascension des marches. Vu sa réaction, Neal avait vu juste. Il l'avait probablement déjà invité après le service. Quoi qu'il en soit, il s'en fichait pas mal. Il avait réussi a passé, et il était au dessus. Il repéra rapidement la salle ou se trouvait la jeune femme et y entra, sans un bruit.

«  J'ai l'impression que vous m'éviter... »
dit-il pour s'annoncer sans lui faire trop peur, avant de la rejoindre en un pas près de la machine à café, lui soufflant par dessus l'épaule, à l'oreille, avec un sourire séduisant. «  Ce qui est gênant, puisque vous vous êtes proposée a mon entière disposition.. » S'adossant ensuite près d'elle, lui faisant enfin face, il continua en la regardant droit dans les yeux « J'vous ai trouvé remarquable. Vraiment captivante. J'n'ai d'ailleurs pas réussi a décrocher mon attention de vous, Alison...  Si je m'écoutais, je vous demanderais presque un autographe. Mais je préférais avoir votre numéro plutôt que votre signature... » Neal était un chat, et jouer avec la souris trop longtemps le lasserait. Il préférait passer à l'attaque tout de suite. La drague, ça le connaissait de toute façon. Et ce personnage de prof lui donnait un coté bien moins Dom Juan que d'habitude, il pourrait presque être prit au sérieux ainsi. Au vue des nombreuses fuites de la jeune femme il l'imaginait assez fleur bleue et rapidement mal à l'aise. C'est pourquoi, faisant mine d'oser prendre sur la timidité qui gagnait un individu en plein coup de foudre, il glissa sa main contre celle qui allait se saisir du café : «  Je n'avais pas envie d'attendre l'autorisation de l'école pour avoir le plaisir de vous revoir... » avoua-t-il avec une sincérité qui aurait pu tromper le Bon Dieu.   

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MessageSujet: Re: « Information can be weapons !» « Information can be weapons !»  I_icon_minitimeSam 12 Déc - 21:38



« We aren't quite wary of strangers.»




«  J'ai l'impression que vous m'éviter...  Ce qui est gênant, puisque vous vous êtes proposée a mon entière disposition.. »

Concentré sur le bruit et l'idée même qu'un café brûlant allait couler dans ce petit gobelet, Alison ne remarqua pas l'entrée du professeur. Ce fut une surprise.

« Hhhhhhh !! »

Ses yeux s'agrandirent, réellement étonnée de sa présence dans ces locaux privés. La machine fit son travail, remplissant l'endroit d'un arôme de torréfaction absolument délicieuse. Mais malgré l'évidente tentative amère devant elle, Alison ne put détacher son regard d'Andrew. Paniquée, elle rosit.

« M-Mais qu'est ce que vous faites l- »

« J'vous ai trouvé remarquable. Vraiment captivante. J'n'ai d'ailleurs pas réussi a décrocher mon attention de vous, Alison...  Si je m'écoutais, je vous demanderais presque un autographe. Mais je préférais avoir votre numéro plutôt que votre signature... »

Perturbée, la guide sentit sa lèvre inférieure trembler. Cet homme, qu'elle connaissait à peine depuis quelques heures étaient capable de pareilles paroles ? Cela faisait des années qu'elle n'en avait guère entendue d'aussi adorables.

« .... Et bien, eum... »

La blondie remit une mèche de cheveux à sa place, derrière son oreille. Sa crinière avait l'air de lui porter chaud au vu de la moiteur de sa nuque mais elle savait qu'au fond, sa chevelure à la masse impressionnante n'y était pour rien. Le Senseo termina son job, laissant une dernière goutte perler sur la surface de la boisson brûlante. Lorsque Alison tendit sa main afin de s'en emparer, se promettant de réfléchir à ce professeur aussi beau que ses mots, elle n'eut le temps que de poser sa paume sur le gobelet de plastique chaud.

«  Je n'avais pas envie d'attendre l'autorisation de l'école pour avoir le plaisir de vous revoir... »

Une bouffée d'air discrète emplit la gorge de la guide. Sa paume, sur le dos de sa propre main, était ferme mais tendre à la fois. Ses doigts, ni fins ni trop larges, englobèrent les siens sans difficulté. Il serait mentir que de vous dire qu'Alison n'eut aucune pensée obscène à la vision de ces pattes attirantes. Elle se mordit légèrement la lèvre inférieure, d'une seconde, avant de décider.

Relevant un peu son menton, elle se retourna doucement, sans brusquer l'intrus, tenant le gobelet dans sa main droite, ayant lâché la sienne par la même occasion, afin de lui faire volte-face. A présent, elle se trouvait entre lui et le meuble accueillant la machine préféré de la blondie. Son visage n'était guère si loin d'Andrew. Elle sourit maladroitement, n'ayant jamais été prise d'aussi... Court ?

« ... Vous êtes très fort. Très très fort... Vous... Avez les mots. » C'est en prononçant ceux-ci qu'un frisson de désir parcourut sa colonne vertébrale, chatouillant même ses propres mollets. Son regard se baladait de haut en bas, admirant le professeur de toute sa hauteur.

« ... Mais... Je ne suis pas si facile. Et en plus, j'ai une tonne de choses à faire pour le boulot et je ne peux pas... » Elle osa un petit haut-bas des yeux, souriante en coin. «... me permettre un caprice. Si vraiment mon numéro vous intéresse, je serais ravie de vous le donner à la fin de mon service. En attendant, merci d'avoir embelli mon après-midi par... Votre visage... Votre voix... Ou vos mains. » finit-elle par dire dans un murmure. Les images revint et là, Alison savait que si elle ne se dégageait pas rapidement, son employeur ne serait que très mécontent d'apprendre le comportement non-professionnel de son travailleur.

Aussi se permit-elle s'avancer sa tête, posant son front sur l'épaule d'Andrew et de, discrètement, humer son parfum.

« ... S'il vous plait. Laissez moi passer, aussi convaincant êtes-vous. Je dois sortir... »




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Neal H. Deeks

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MessageSujet: Re: « Information can be weapons !» « Information can be weapons !»  I_icon_minitimeMar 16 Fév - 19:42

     

Alison O'Brien ♦ Neal Deeks

« Information can be weapons ! »


N
eal était plutôt satisfait de lui. Non, en faite, il était carrément fier, ne soyons pas modeste lorsqu'il n'y a pas lieu de l'être. Il lui semblait avoir vu juste en Alison. Elle était effectivement ce genre de femme à s'enivrer de quelques mots doux... ou imaginait-il encore qu'elle était ainsi ? En tout cas, ça y ressemblait. Ce rôle de professeur était vraiment ce qui lui servait le mieux, il devrait y repenser. Mais n'y avait-il pas qu'une guide de musée pour trouver un prof séduisant ? Pas sûr que ça fonctionne avec tout le monde. La regarder était un moment délicieux. D'une part parce qu'elle était jolie femme – certes pas la plus belle dont il eut le plaisir de croiser la route – mais elle méritait.. un sept ? Oui, un sept, presque un 8, peut-être. Mais lui même n'était pas non plus un dix. Neal ne pouvait pas plaire à tout le monde, pourtant, il savait faire opérer la magie grâce à son charisme. Il était capable d'adopter la meilleure attitude possible, celle que la femme en face de lui voulait voir, pour attirer sa proie dans ses filets. Alors qu'il lui avouait être sous son charme, il l'observa intensément, pour lire en elle. Sa main était chaude, presque moite. Il y avait quelque chose qui la mettait mal à l'aise. Soit c'était positif, soit c'était négatif. Il observa alors un peu plus en détail son visage . Elle se mordit la lèvre. Neal se mit alors à sourire, plus que jamais convaincu qu'il titillait effectivement quelque chose en elle. Peut-être pas grand chose encore, mais vous savez... il ne suffit que d'une étincelle pour que tout explose.. Et l'explosion ? C'était précisément ce qu'il recherchait.

Délicatement, elle mit fin à ce contact. Neal perdit doucement son sourire, la transperçant du regard à la recherche de nouvelles informations à exploiter. C'était-il trompé en fin de compte ? Quel signal avait-il mal interprété ? Peut-être avait-il été trop sur de lui ? « ... Vous êtes très fort. Très très fort... Vous... Avez les mots. » Ses sourcils se froncèrent que très légèrement. Finalement, son statut de faux prof ne l'aidait pas ? Il avait l'impression que elle aussi, l'avait percé à jour. Était-ce si évident que ça qu'il était un chasseur, un séducteur ? Si elle devenait méfiante, cela n'allait vraiment pas l'aider dans ses plans. C'est alors que de scrutateur, il devint scruté, Alison le regardant de haut en bas. « ... Mais... Je ne suis pas si facile. » Neal aborda alors une mine surprise. Avait-il sous entendu cela ? Était-elle en train de se convaincre,  elle même ? « Et en plus, j'ai une tonne de choses à faire pour le boulot et je ne peux pas...me permettre un caprice. » Un caprice ? Qu'est-ce qu'elle voulait dire par la ? C'était comme si son travail était son unique excuse pour se détacher ainsi de lui... Quelqu'un qui ne serait vraiment pas d'accord avec son attitude, ou ce qu'il essayait de faire, l'aurait recadré. Un caprice, hein ? Voilà qui devenait donc intéressant. Soit elle parlait sans réfléchir, soit elle mettait les mots justes sur ses sentiments, et un caprice était une bonne chose, pour Neal «... Si vraiment mon numéro vous intéresse, je serais ravie de vous le donner à la fin de mon service. En attendant, merci d'avoir embelli mon après-midi par... Votre visage... Votre voix... Ou vos mains. »Elle était tellement incohérente. Elle donnait le sentiment d'être une personne qui n'était pas indifférente à Neal mais pourtant, ses paroles allaient parfois à l'encontre de tout ça, quand ça n'était pas son attitude. Mais... ne venait-il pas de conclure qu'elle savait pourtant  parfaitement user des mots ?

C'est alors qu'elle prouva son problème de bipolarité. Elle se rapprocha de l'escroc, vraiment très près, tout en lui disant de la laisser partir. Elle jouait à la petite vierge effarouchée, en fin de compte, non ?  Ou alors cette fille était cinglée. L'un dans l'autre, Neal s'en foutait pas mal. Il n'était pas vraiment là pour elle, mais pour les objets d'art. Alison était jeune, tout du moins, plus jeune que lui . S'il avait déjà croisé des femmes à peine adultes et très entreprenante, une grande partie des filles de son âge n'osait pas être celle qui fait le premier pas. Avait-elle peur d'être jugée comme étant facile, justement ? Si Neal avait été Neal, il n'aurait pas hésité. Déjà contre lui, proche du meuble, il aurait poussé la machine à café et aurait mit à la place de la Senseo, Alison. Il se voyait déjà la soulever pour l'y poser, et l'embrasser avec quelque chose qu'elle aurait prit pour de la passion. Elle aurait hésité, puis se serait laissée avoir, peut-être même se serait-elle dit que : merde, on ne vit qu'une fois. Et ça aurait fonctionné. Mais il n'était qu'Andrew, et le Andrew qu'il tentait d'être était bien plus réfléchit que ça. C'est pourquoi ce fut d'autant plus dur – sans mauvais jeu de mot – pour lui, de ne rien faire. «  Très bien... » dit-il en laissant glisser ses doigts sur elle, effleurant ses cheveux jusqu'à son échine d'une caresse aussi légère qu'une plume, comme s'il la lui volait et qu'il ne voulait être prit sur le fait. Rien n'était sincère dans tout ça, c'est pourquoi il eu le réflexe de regarder ses bras, dont la chair de poule se manifesta. Il sourit, uniquement parce qu'elle ne pouvait le voir, le front contre son épaule. C'est du tout cuit... pensa-t-il, avant de s'écarter, avec un faux regret qu'il concrétisa dans un soupir qu'à peine audible. «  Pardonnez moi de vous avoir fait prendre du retard dans votre travail, Mademoiselle O'Brien... » dit-il, une fois éloigné d'elle de quelques petits pas.  Vous aussi, le retour au nom de famille vous choque ? Loin du doux Alison qu'il prononçait tantôt ? C'était voulu. Andrew devait être déçu, Andrew ne devait pas être un homme qui comprend les moindres signaux d'une femme, Andrew ne devait pas être Neal, persuadé qu'il avait réussi son coup... Andrew devait donc prendre de la distance, pour son bien, pour se protéger de cette fausse attraction si soudaine. Il lui adressa un sourire contrit, et quitta la pièce avant elle, prenant congé dans une nouvelle forme d'excuse. Et de façon totalement préméditée, il fit un pas en arrière pour investir l'encadrement de la porte. Appuyant un avant bras dessus, il prit la parole  : «  Oh, juste une dernière chose... J'n'ai jamais voulu vous faire penser que j'imaginais que vous étiez.. facile.... Loin de moi cette idée... Et puis ce mot.. mon dieu ce mot. Il n'y a pas de personne facile, il y a seulement des personnes qui savent ce qu'elles veulent, et qui ose vivre, ne l'oubliez pas. Ne vous infligez pas vous même des étiquettes dégradantes qui ne sauraient mettre en valeur ce que vous pouvez être... » Elle pensait qu'il était quoi déjà ? très fort, très très fort avec les mots ? Elle n'avait pas idée. Il lui retourna à nouveau un sourire désolé, fit un petit geste de la main en guise d'au-revoir, , et s'éclipsa à nouveau. Devait-il procédé à un décompte, avant qu'elle ne vienne lui parler à nouveau ? Il avait comme le sentiment qu'il allait entendre son faux prénom résonner dans le bâtiment d'ici quelques secondes... intuition ou faux espoir ? Voyons cela ... 5...4...  

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MessageSujet: Re: « Information can be weapons !» « Information can be weapons !»  I_icon_minitimeDim 21 Fév - 20:02



« We aren't quite wary of strangers.»


«  Pardonnez moi de vous avoir fait prendre du retard dans votre travail, Mademoiselle O'Brien... »

Il s'en allait. Doucement. Tel un chasseur repu, Andrew laissa ses empreintes marquer les lieux d'un bruit sourd, sur le parquet de la pièce.

L'impression d'être libérée vint alors à la gorge d'Alison, la laissant presque soupirer de cette distance. Mais au fond, elle espérait quelque chose de plus... Explosif. Soyons honnêtes. Les films et les romans nous ont toujours offerts des scénarios improbables qui n'arriveront JAMAIS dans la vraie vie.  Vous savez, ces moments où les deux héros se jettent l'un sur l'autre avec fougue, s'embrassant avec une musique épique à l'arrière ? Malheureusement pour elle à cet instant, Blondie était de ce genre là. La femme qui lisait beaucoup et qui s'imaginait ces instants là, précisément à quelques secondes près. Elle cligna des yeux, observant le professeur s'engouffrer dans l'embrasure de la porte. Le regret se mêla au soulagement. L'imagination et la réalité s'entrechoquèrent. Jusqu'à ce qu'il se retourne...

«  Oh, juste une dernière chose... J'n'ai jamais voulu vous faire penser que j'imaginais que vous étiez.. facile.... Loin de moi cette idée... Et puis ce mot.. mon dieu ce mot. Il n'y a pas de personne facile, il y a seulement des personnes qui savent ce qu'elles veulent, et qui ose vivre, ne l'oubliez pas.

A cet instant, la guide redressa le visage davantage. Ses yeux s'agrandirent et on pouvait lire de la réelle surprise dans son regard. Il n'y avait guère moyen de lui faire comprendre Ô combien elle ne pouvait juste... Pas... Y céder. Ce n'est pas qu'elle ne voulait pas, c'était... Tellement plus compliqué.

Le gobelet de café coincé dans sa paume, elle se rendit compte qu'il devait être tiède. Alison le tâtait du bout des doigts, portant par après le breuvage à ses lèvres. Avant d'observer cet homme, d'un coup d’œil rapide.

« Ne vous infligez pas vous même des étiquettes dégradantes qui ne sauraient mettre en valeur ce que vous pouvez être... »

Puis, il sortit, d'un geste désolé, presque théâtral. Tel un acteur terminant sa tirade. Mais cet homme, ce professeur, ce... Andrew. Elle ne savait pas si son comportement était réellement pour ELLE ou pour toutes. Elle ne pouvait s'en aller à le suivre, son travail en pâtirait. Mais... Son désir, lui, serait comblé.

Ce fut plutôt l'inverse qui se produisit. Consciente de son statut et du lieu où elle se trouvait, Alison réfléchit quelques secondes, faisant tournoyer la tasse de plastique entre ses doigts. Il sonnait creux, vide et fragile lorsqu'elle le froissa de sa force, un peu... Frustrée.

« And-...» commença-t-elle. Mais l'alarme de son téléphone lui trancha son élan, rappelant le fait qu'elle se devait d'appeler l'équipe de techniciens pour le vendredi qui suivait. Les livraisons d'objets précieux, ça se prépare. Mais sa distraction trahissait son sérieux. Elle s'était donc obligée à recourir aux alarmes afin de lui rappeler les tâches importantes.

Soupirant, oppressée par ses obligations, Alison saisit son portable qu'elle éteignit d'une pression avant de fouiller son répertoire à la recherche du fameux numéro. Elle songea à cet instant que l'idée d'offrir le sien à ce professeur pourrait être la plus belle chose qui pourrait arriver comme la pire...

« ... Ouiii, bonjour, c'est Mademoiselle O'Brien du Metropolitan, à Manhattan. Je vous appelle afin de confirmer la livraison qui devait s'effectuer ce vendredi... Oui... Oui, voila, à l'arrière. Vous avez un boitier numérique à côté de l'entrée. Normalement, je serais déjà là, moi ou mon collègue, vous n'aurez pas besoin de... Voiiila, je viendrais vous ouvrir ! Oui. Oui oui, nous avons tout le matériel pour l'intérieur, ne vous inquiétez pas. Juste, si vous pouviez passer encore un tout petit plus tôt que prévu, cela m'arrangerait. J'ai bien peur que nous ne soyons en retard sur celle-ci et il ne faudrait pas que les visites débutent à la fin de la livraison, vous voyez ? Voila. Merci beaucoup ! Je vous envoie tout ça par fax. Merci beaucoup, bonne soirée à vous ! »

Elle sourit. Une chose de réglée. Il était temps pour elle de redescendre. Andrew attendra... Espérons qu'il soit là ce soir. Elle n'aurait plus de temps avant vendredi.



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