Salut tout le monde ! Moi c'est Mélissa Weight mais tu peux aussi m'appeler Mills. Je suis né(e) le 25 juin 1982 à Los Angeles. Si tu comptes bien, ça me fait donc 33 ans. Autrement, je suis hétérosexuelle. Et dans la vie, je suis aussi photographe. Et puis, je me sens bien ici : Water

Je m'appelle AgainstAllOdds ou Charlotte comme vous voulez et j'ai actuellement 17 ans. J'habite en Normandie dans le 76. J'ai connu le forum sur facebook et je suis tombée amoureuse d'un scénario. Et comme je suis quelqu'un de très bavard, j'ai un petit mot à ajouter : J'aime déjà ce forum !

Code:

<span class="pris">► Teresa Palmer</span> ∞ Mélissa Weight

« Mélissa, range ta chambre ou je te jure que je vais finir par balancer toutes tes affaires par la fenêtre ! » Qui n'a jamais entendu cette phrase dans sa vie ? Pas moi en tout cas, c'était même plutôt régulier et à vrai dire, c'était un des seuls sujets de dispute entre ma mère et moi. « Arrête de m'appeler Mélissa et peut-être que je la rangerai ! » Ah non, c'est exact, mon prénom était aussi source de disputes régulières avec mes parents. En même temps, quelle idée de m'appeler Mélissa aussi ! Pour moi, je m'appelle Mills et tous mes proches m'ont toujours appelée comme ça. « C'est ton prénom, que tu le veuilles ou non mon cœur !» Bon, vous l'avez compris, les disputes avec ma mère, ça ne durait jamais bien longtemps et ce n'était jamais bien violent. Je peux en dire de même pour mon père et mes deux frères. On a toujours été une famille soudée, sans non plus être indépendants les uns des autres, du moins, jusqu'à un certain âge. Une famille totalement normale et banale vivant dans un quartier moyen de Los Angeles en soit. J'avais une petite bande d'amis que je connaissais depuis presque toujours aussi et ensemble, on était pas loin d'avoir fait les 400 coups. Autrement dit, j'ai eu une enfance paisible, aimante et calme. Certes, il y avait des disputes, des accrochages et tout autant de déceptions mais rien qui n'ai fait plus que de me forger un caractère bien trempée. J'ai appris à me défendre et surtout, à défendre mes opinions. Quand je suis convaincue de quelque chose, bonne chance pour me le sortir de la tête. Bref, tout ça pour vous dire qu'avant un certain âge, ma vie n'avait pas spécialement de sens et c'est sûrement la suite qui va vous intéresser. Parce que je doute que le fait que finalement ce jour là, j'ai fini par ranger ma chambre, ne vous intéresse.  

« Ça va être trop bien la soirée ! Tout le lycée serait invité ! Dommage Mills que tu ne puisses pas venir, ça aurait été trop cool tous ensemble ». Malheureusement pour moi, je n'étais pas dans leur lycée. Toute ma petite bande était dans le même lycée mais on m'avait envoyé dans un autre, seule. Certes là bas, je pouvais vivre pleinement ma passion pour la musique mais je ne connaissais personne et ça m'a fait un peu peur au début, même si aujourd'hui, je pense que c'était plus une chance pour moi. Ah oui, d'où sort cette passion pour la musique ? Je ne sais même pas. Je me suis toujours trouvé des passions comme ça, du jour au lendemain. Je suis quelqu'un de très passionnée et j’entreprends tout avec le cœur, sur des coups de tête, quitte à abandonner certains de mes amis. J'ai toujours préférée une solitude passionnée que d'être entourée mais que ma vie soit dénuée de sens. Donc le jour où j'ai découvert ce lycée qui me permettait de suivre des cours dans une école de musique en parallèle, j'ai sauté sur l’occasion, sans penser que je me retrouverai si seule par la suite. C'est pendant cette période que j'ai commencé à adopter un look un peu plus en marge des autres, je me suis teint les cheveux en roux entre autre. Mes jeans étaient de plus en plus troués. C'était le premier des inombrales looks que j'ai essayé par la suite. Je voulais me trouver une identité, je voulais me démarquer des autres et surtout provoquer mes parents. J'avais grandi dans un monde tellement banale que j'ai voulu me distinguer des autres. J'ai commencé à vouloir tester mes limites ainsi que celles de mes parents, allant même jusqu'à embrasser une fille pour mon premier baiser, juste pour voir leur réaction. A la maison, c'était devenu de plus en plus tendu. Ils ne me supportaient plus et j'avais de plus en plus de mal à rester sous mon toit. Je voulais tellement devenir quelqu'un que j'étais devenue un vrai cauchemar pour mes parents. C'est à cette période que la photographie a prit une place importante dans ma vie. Je n'avais plus vraiment d'amis, au plus grand désarroi de mes parents. Je n'arrivais pas à m'attacher aux gens. Je préférais apprendre à les connaître derrière mon objectif plutôt qu'en leur parlant. Je m'étais créée ma bulle et j'étais parfaitement heureuse comme ça. J'avais fini par comprendre que ce qui me rendait heureuse, c'était d'être libre et non de dépendre des gens autour de moi. Et puis un jour, au détour d'un terrain de basket, j'ai rencontré Kieran, et là, c'est tout mon monde qui s'est mis à tourner. Avant ce jour là, je ne pensais même pas que le coup de foudre était réel, je pensais que c'était juste une légende urbaine et pourtant, il m'a frappé de plein fouet ce jour-là.

« Qu'est-ce que tu prépares exactement là Kieran? » Je venais de rentrer du travail et j'avais retrouvé l'appartement que je partageais avec Kieran complètement changé. En effet, au milieu de notre salon, une table était dressée et des bougies étaient allumées. Cela faisait maintenant cinq ans que je vivais une idylle parfaite mais non sans nuage avec cet homme que j'avais rencontré au lycée et pour rien au monde je voulais que tout cela change. J'étais heureuse, parfaitement heureuse à ses côtés, malgré les disputes. Il m'avait sortit de ma solitude et je lui avais fait découvrir mes passions, comme la musique ou la photographie. Seulement, il y avait eu dernièrement quelques désillusions dans notre relation, notamment quand nous avions appris que je ne pourrais jamais avoir d'enfant naturellement. Nous avons perdu trois bébés, deux avant même de savoir que j'étais enceinte, avant qu'un médecin ne fasse tomber le verdict sur notre tête. Stérilité utérine. Je peux concevoir, mais je ne peux pas conserver un embryon dans mon utérus plus de quelques semaines. Ça m'avait littéralement anéantie, tout autant que ça avait blessé Kieran, je le savais et je m'en voulais. J'avais toujours voulu fonder une famille, avoir des enfants et encore plus depuis que j'avais rencontré Kieran. Je m'en voulais d'être incapable de donner une descendance à celui que j'aimais, surtout sachant que ça lui faisait aussi mal qu'à moi. Tout ça pour dire que quand je suis rentrée dans cet appartement et que j'avais découvert Kieran au milieu du salon, un bouquet de roses à la main et un écrin dans l'autre, je n'avais pu que dire oui à la demande qui avait suivie. Rien n'aurait pu me rendre plus heureuse que de savoir que malgré tout ça, il m'aimait encore suffisamment pour me demander ma main. Souvent, je m'étais demandé pourquoi il restait et souvent, je lui avais dit de partir si c'était ce qu'il voulait mais jamais il n'était parti. Qu'importe les épreuves que je traversais, il était toujours resté à mes côtés et c'est notamment pour ça que je regrette aujourd’hui amèrement la décision que j'ai pris, quelques années après cette demande. D'ailleurs, c'est cette demande qui m'a permise de passer à autre chose, d'oublier en quelques sortes que jamais je ne pourrais porter l'enfant de l'homme que j'aime. C'est cette demande qui m'a permise de me dire que du moment que j'avais Kieran, rien ne pouvait se passer de grave. Je n'avais pas besoin d'adopter, j'aurais été incapable de donner de l'amour à un enfant que j'aurais adopté, je pouvais parfaitement vivre seule avec Kieran, et il avait fini par accepter cette idée.

Je me souviendrais de ce jour probablement toute ma vie. C'était le début du tournant qu'a pris ma vie il y a quelques années. J'étais dans la cuisine de l'appartement que je partageais toujours avec Kieran mais au milieu de cette même pièce, se trouvait également la nièce de ce dernier. Elle avait huit ans et tout le malheur du monde venait de s'abattre sur ses épaules. Elle venait de perdre ses deux parents et Kieran venait d'obtenir sa garde pour une durée indéterminée. Ma vie avait basculé en même temps que celle de cette petite. C'était égoïste de voir les choses comme je les voyais mais je trouvais ça tellement injuste. Je n'avais jamais pu avoir d'enfant, je n'avais jamais pu donner à Kieran une famille et pourtant, on m'obligeait à vivre avec l'enfant d'une autre. Je ne pouvais pas, je ne voulais pas. C'était tout sauf la vie dont j'avais rêvée. Je comprenais parfaitement pourquoi Kieran faisait cela, je ne comprenais juste pas pourquoi moi je le ferais. Je n'en avais pas envie, je ne pouvais pas m'attacher à un enfant qui ne serait jamais le mien, je n'en aurais pas la force et ce n'était que repousser l'échéance d'une rupture que de rester avec Kieran, on le savait tous les deux. C'est sûrement pour cette raison que malgré ma douleur, j'ai vécu la rupture la plus simple que le monde n'ai jamais connu. Pas de dispute, pas de pleurs, juste une énorme mise à l'évidence. On ne pouvait pas marcher, notre relation était vouée à l'échec, alors je l'ai laissé partir, après lui avoir fait promettre de prendre soin de lui. Je l'ai regardé quitter notre appartement en lui souhaitant tout le bonheur du monde, laissant l'homme de ma vie continuait la sienne sans moi.

Aujourd'hui, cela fait sept ans que je ne suis plus avec Kieran et dire que je suis complètement passée à autre chose serait un mensonge, même si je sais pertinemment que notre relation est totalement finie. Je ne sais même pas où il vit aujourd'hui, même si je me doute qu'il a déménagé étant donné que je ne l'ai jamais recroisé. Malgré tout, la douleur est encore vive quand je pense à lui. Je me lève encore certaines nuits après un cauchemar où je le vois me quitter et je me réveille toujours certains matins en le cherchant de l'autre côté du lit. Son absence est atroce et je regrette plus que tout le choix que j'ai fait. Je m'en veux de ne pas avoir eu la force de rester mais contrairement à ce que l'on pourrait penser, je n'en ai jamais voulu qu'à moi-même. Jamais je n'ai mis la faute sur Eireen ou Kieran. Je suis quelqu'un d'entier et j'assume parfaitement mes actes. Au fond, c'est encore pire de se dire qu'on est la seule responsable de notre malheur. J'aurais voulu être capable d'endosser ce rôle qu'on m'avait donné et pourtant, ça avait été plus fort que moi. Depuis cette rupture, je me suis lancée à corps perdu dans ma passion que je partageais avec celui que je considère toujours comme l'homme de ma vie, à savoir la photographie, me coupant du monde en retournant dans la bulle dans laquelle je vivais avant Kieran. Récemment, une grande entreprise à New York m'a contactée pour un travail que je ne peux refuser. La proposition est extrêmement alléchante et je me dis que déménager ne me fera pas de mal. Il faut que je prenne ma vie en main et je sais que je ne peux plus vivre dans une totale liberté comme je pensais pouvoir le faire. Je pense naïvement que changer de ville me fera changer de vie. Certes je m'entend mieux avec mes parents depuis que j'ai quitté le foyer familiale mais ma vie à Los Angeles est imprégnée du fantôme de ma relation avec Kieran et ils le savent. Je pense que Kieran leur manque un peu au fond, ils se sont attaché à lui quand on était ensemble et que son père l'avait mît à la porte. Mais aujourd'hui, je suis enfin décidée à tourner radicalement la page, pour de bon cette fois. Je suis à des lieux d'imaginer que c'est dans cette ville que je vais le recroiser, toujours avec sa nièce et de plus avec une autre femme dans sa vie. Du moins, c'est ce que je vais croire en les voyant si proches et ce n'est pas quelque chose que je vais facilement supporter.

Kieran et d'accord et moi j'adore ta fiche. Tu as une très belle plume et ta fiche est super agréable à lire. Welcome Mills

Félicitations ! Tu fais partie de la liste des membres validés de WITS !   Et pour l'occasion, tout le monde fait péter la bouteille à ton honneur Mais attention, ce n'est pas terminé maintenant, il te reste deux ou trois trucs à faire comme avoir pleins d'amis ! Eh oui ! Va donc découvrir le monde des fiches de liens de la mort qui tue, te trouver un logement qui claquera sa maman et court vite RP avec nous tous !    Si tu es sympa tu peux aller voter sur les Tops Sites, au moins tu nous fileras un coup de patte pour que l'on soit un peu plus connu.   Et si tu te sens seul, crées-toi donc un scénario d'amour (ou non). Le plus important reste que tu nous aimes fort fort fort (allez ne mens pas on le sait !).