❝  Please, I need your help... ❞ - Drew & Kayleigh - C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux.

Kayleigh s’était levée du bon pied ce matin, cependant il allait être pour elle assez difficile de rester avec le sourire. Tout d’abord, l’eau chaude n’existait plus au bout de deux minutes une fois qu’elle avait du savon dans les yeux. Ce qui avait eu comme effet de la mettre un peu en boule, enfin elle n’allait pas s’arrêter à ça pour sa première journée dans la nouvelle université. Elle devait tenir bon, elle hésita même à prévenir pour l’eau, mais elle finit par leur écrire un petit mot sur la table de cuisine, elle prit son sac et toutes les affaires qui traînaient sur le côté. Elle ferma derrière elle en vitesse, descendant l’allée pour rejoindre sa voiture. Et ce fut le coup de trop, elle a beau avoir essayé de faire tout pour la faire démarrer, elle allait abandonner quand un de ses voisins l’aida. Après qu’il lui donne un nom d’un garage reconnu dans le coin. Elle soupire avant de taper le tout sur son GPS. Son premier jour allait être très long, elle le sentait arrivé avec sa poisse plus que reconnu. Elle suivit le GPS qui l’emmenait dans le Queens, qu’elle ne connait absolument pas. Elle allait être en retard en cours, mais ce n’était qu’un détail qu’elle allait pouvoir rattraper grâce aux cours qu’elle prenait en plus en Australie. La chaleur de l’Australie lui manquait un peu, mais elle n’allait pas se plaindre New York, était son rêve d’enfant. Elle se gare devant une petite enseigne, SUNRISE AUTO, elle regarda en deux fois, la petite carte de son voisin. Elle soupira avant de sortir et de remarquer que son long manteau blanc avait une longue tâche noire, elle pesta en le retirant pour le poser à l’arrière, elle le plaça sur les sièges passager, elle allait devoir passer à un pressing sur la route du retour. Elle entra dans le garage qui sentait l’huile de moteur, et la voiture, mais ça ne la déranger pas plus que cela, elle essaye de reconnaître la musique de fond.« Excusez-moi ? Il y a quelqu'un ? »

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Je m'étais réveillé dans les environs de cinq heures du matin. Il était très matinal car comme tous les matins, je pris un café bien serré, j'enfilais mon jogging et parti courir sous les coupes de la nuit qui laissaient apparaître les tous premiers rayons du soleil qui donnaient un ciel rose, magnifique à voir. Je cours tous les matins pendant une bonne heure, voir une heure et demi. Cela me détend. Je peux évacuer la pression du boulot, mon rôle de patron, les quelques disputes avec mes frères, bref, le quotidien d'un humain qui se respecte. Sauf que, tous les humains n'ont pas une entreprise familiale à gérer et à faire tourner. J'aime mon boulot, mais parfois je le déteste. Allez savoir pourquoi, parfois je me dis que c'était beaucoup plus facile quand mon père gérait cette entreprise et que je pouvais faire ce que je voulais avec lui. Il me manque un peu, mais il profite de sa retraite. Mon père a longtemps eu son entreprise dans la tête, au point de négliger ma mère. La retraite ne lui fait pas de mal, encore hier, je l'ai eu au téléphone, ils étaient à hawai. Je n'ai jamais entendu mon père si détendu, si heureux, et ma mère connaissant à ce point l'apothéose du bonheur. En revenant de mon jogging, je pris une bonne douche avant d'aller au garage.
J'aime l'odeur dans mon garage. J'aime cette ambiance. Répugnant vous diront les filles, bandant vous répondront les mecs. À chacun son milieu, à chacun sa passion. C'est agréable de se lever pour faire se qu'on aime le plus au monde. Ce n'est pas donner à chacun d'entre nous. Et moi, j'ai cette chance.
Il est désormais huit heures, je décide d'ouvrir le garage. Mes frères sont partis chercher des pièces de voiture à une trentaine de kilomètres. J'en profite pour mettre de la musique, ça m'appaise. Rien de mieux qu'un bon air de Earth and Fire pour se mettre d'attaque. Depuis que je l'ai entendu dans Intouchables, je ne m'en lasse plus.
Évidemment, les bonnes choses ne durent jamais bien longtemps. J'entends la sonnette de présence du magasin retentir et une voix féminine. Je baisse alors le son de la musique, frotte mes mains encore pleines d'huile pour essayer d'avoir l'air un minimum présentable avant de me présenter à cette demoiselle. Jolie brune, rien pour me déplaire. Je souris légèrement avant de sortir :
<< Enchanté, Drew Sunrise, patron de ce garage. C'est pourquoi?>>

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Kayleigh regardait les heures d’ouverture sur la carte tout en tapotant du pied le sol, qui avait pour décors de minuscule et de gigantesques tâches. Mais elle ne s’attendait pas à voir briller du carrelage comme dans un palais, elle se trouvait dans un garage. Elle tapotait toujours du pied quand elle fut surprise par la voix d’un homme, elle remonte le regard vers lui, il lui paraissait jeune. Trop jeune pour être le patron d’un garage. Enfin, elle n’allait pas commencer à juger. Mais elle était bien curieuse de voir ce jeune homme lui montrait son acte de propriété. Elle arrêta de le fixer avant de reprendre une grande inspiration et de croiser les bras sur sa poitrine. Elle aurait pu y aller à la blague, mais elle n’était pas vraiment d’humeur. « J’ai un problème avec mon tas de ferraille, elle ne veut pas rouler. Enfin, si mais elle ne veut pas démarrer sans que ….   » Elle s’arrête nette en comprenant qu’elle ne savait même pas ce qu’avait fait son voisin. A vrai dire, elle et les voiture c’était deux mondes totalement différent, elle qui pourrait parler de procédure médicale sans problème, elle ne pouvait même pas expliquer un problème technique avec sa voiture. « Je ne serais vous dire ce que ce tas de ferraille peut avoir. Il ne faisait aucun caprice encore hier sur la route. Mais aujourd’hui, mon voisin m’a aidé à la démarrer ; mais je ne sais absolument pas comment. Et il m’a donné votre carte. »

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J'étais la jeune fille m'expliquer le problème de sa voiture. Intérieurement je rigolais car celle-ci semble avoir du mal à comprendre ce qu'elle même cherche à me faire comprendre. Extérieurement, j'étais sérieux, l'écoutant avec attention. Tandis que je l'écoutais, je me disais qu'elle était très jolie. Grande, mince, brune, ce que j'aime par dessus tout. Le problème dans ce genre de métier c'est qu'il faut rester professionnel, carré. Mes frères et moi avons une réputation à tenir et je n'accepterais pas que celle-ci soit dégradée par notre penchant pour les femmes. Mes frères et moi sommes de grands dragueurs, surtout mon petit frère, le dernier, Juan. Sean est quand à lui beaucoup plus réservé, mais bon, cela en reste un tout de même. Je m'égare dans mes pensées avant de prendre une lampe torche et d'incliner ma tête en la regardant. J'ouvri le capot de la voiture pour jeter un oeil au moteur, et je compris de suite d'où venait le problème, il ne fallait pas être un professionnel pour voir que le moteur était presque naze.
<< Je dois vous changer le moteur, cela va prendre un peu de temps. Il me semble que j'en ai un adapté à votre voiture. Vous voulez une voiture de prêt en attendant et repasser ce soir ou vous préférez rester ici? >>
À vrai dire, je serai content qu'elle reste. C'est agréable de discuter avec les clients pendant qu'on travaille, surtout avec une aussi jolie jeune fille. Elle a l'air agréable, et au premier abord, gentille. Intelligente peut-être?
Bon, je ne cherche pas à rentrer dans un plan drague, mais c'est toujours ça de discuter. Parfois, quand on fait ce métier, on aime échanger avec les gens. Qui sait? Eux aussi peuvent tomber amoureux de cette passion. Je lui fis un sourire, je me dis que si je lui souris et qu'elle me rend mon sourire, elle restera.
<< Je ne vous force à rien, bien-sûr! >>

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Kayleigh fut surprise de son professionnalisme devant son grande interprétation qui ne servait absolument à rien. Mais que faire vous me direz … Elle n’était pas manuelle, pas du tout et les voitures, la mécanique ou autre été plus que manuel à ses yeux. Elle leva les yeux à son propre néant envers les voitures, qu’elle avait rempli par des procédures médicales. Enfin bref, elle secoua la tête légèrement, et souri dans sa moustache quand le vis ouvrir le capot, mais le sourire fut courte durée, il faut dire qu’elle allait prendre chère en même pas une journée à New York est déjà les ennuis. Elle eut un gros coup sur la tête. Changé le moteur, sérieusement. Non mais elle roule dans un tas de boue, qui lui avait déjà coûté assez cher, mais pas assez apparemment. Elle serrant les dents, elle penche la tête sur le côté avant de regarder le garagiste à nouveau. Avant de lui répondre, elle regarde sa montre, ses cours étaient bel et bien commencés et cela ne servait plus à rien de courir après. Elle les rattrapera demain... « Euh … si ça ne vous dérange pas je vais rester. Pas que je n’ai pas confiance, mais je crois bien que la poisse me suit de très près aujourd’hui. Alors je le sens moyen de rentré, ou d’aller me balader la maintenant. Après ne plus avoir d’eau chaude, après avoir eu un souci avec ce tas de boue et avoir bousillé le dernier manteau de Dolce & Gabbana. Et maintenant un mo….. » Elle s’arrêta nette, en voyant le regard du garagiste sur elle. Elle baissa la tête et tirant sur ses doigts, se mordant la lèvre. « Désolé, je parle beaucoup trop. Juste pour avoir une fourchette, je vais en avoir pour combien de ce changement de moteur. »

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Je ne connais pas les prix sur le bout des doigts. Il fallait que j'analyse le moteur, la voiture, le temps que cela allait me prendre. Je pris une feuille et fis les comptes exacts. Elle roulait dans une très belle voiture et sa remarque sur le manteau D&G me fit comprendre que cette fille devait être d'une famille riche, ou disons, d'un milieu aisé, comme moi. Enfin non. Je ne suis pas issu d'une famille si aisée que ça, d'un premier abord. C'est simplement l'entreprise qui a fait gagné une petite fortune à ma famille. Il faut dire que le garage est immense, nous avons même un grand bureau pour mes frères et moi, ainsi qu'une petite boutique où nous vendons de l'essence et des pièces faciles à changer. Quand je la vis être gênée, j'eu un petit sourire en coin. Elle était mignonne, comme une enfant. J'étais content quand j'entendis qu'elle décidait de rester. Enfin un peu de compagnie, et pas la plus moche des compagnies. Mais bon, reprenons nos esprits et faisons les comptes. Après les avoir fais, je lui tendi la feuille avec toutes les précisions et descriptions.
<< Vous en aurez pour exactement 1128 dollars madame. J'en ai pour facile trois heures à changer le moteur, mais je vais essayer de me dépêcher si jamais vous êtes pressée.>>
Je lui fis encore un sourire, malgré moi. C'est si plaisant d'être au contact des gens, de voir que l'entreprise familiale marche toujours aussi bien. La famille, c'est la raison de vivre de chaque être humains. Mes frères ne sont pas toujours faciles, mais cela aurait pu être pire à vrai dire. Dans toutes ces pensées, j'en allais oublié ma galanterie et ma gentillesse.
<< Je vous apporte une chaise madame? Vous serez plus à l'aise je pense. >>

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Kayleigh le regardait faire ses calculs en mettant ses mains sur ses hanches, elle sentait claire et nette que même si elle était assez aisé, sa réaction allait la faire passer pour PICSOU, à vrai dire elle avait toujours eu ses réactions assez spectaculaire aux prix, elle n’achète jamais sans connaitre celui-ci, elle n’achète pas si elle sait qu’elle peut avoir moins cher ailleurs. Elle fait attention à part quand cela concerne ses vêtements. Quand il me tendit la feuille, je n’eus aucun mal à garder ma surprise pour moi, enfin c’est tout de même ironique. Alors soit il avait oublié un chiffre, sans je retirer les zéros qui n’était décidément pas inscrit sur la feuille. « Oh non ne vous dérangez pas pour la chaise, je suis très bien debout. Et prenez le temps qu’il faudra ce n’est pas que je n’aime pas votre garage, mais je souhaiterai éviter de revenir. Pas que je veuille dire que vous travaillez mal. Enfin, je m’y perds. » Kayleigh leva les épaules, en souriant à son tour, cet homme était plus que charmant, toujours à sourire, et à faire en sorte que ces clients soit ‘à l’aise’, bien évidemment Kayleigh ne put s’empêcher de penser que cela était également dû au faite qu’elle pouvait porter des mini jupes. Enfin bref, aujourd’hui elle ne portait qu’un simple jean noir et un chemisier blanc avec un kimono noir à liseré blanc. Et la voilà qui gardait le regard sur ses escarpins noirs et beige de la marque Louboutin. En relevant la tête, elle tourna la tête vers le jeune qui la regardait toujours. « Va falloir vous attendre à me voir disjoncté d’un coup. Dois-je payé de suite ? »

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Cette femme me faisait rire. Non seulement elle semblait avoir l'air un peu perdue et hystérique dans le bon sens, mais aussi, elle avait l'air d'être une calamité humoristique. Je la regardais beaucoup, mais discrètement. Je n'aime pas trop montrer mon attirance. Enfin, attirance c'est vite dit, disons que je n'aime pas montrer que je porte un certain intérêt à une personne, surtout quand ça vient de la clientèle. Je pris quand même le temps de répondre à sa question.
<< Non ne vous en faites pas je vous ferai payer à la fin >>
Je lui souris, encore une fois. Il faut que j'arrête de sourire elle va me prendre pour un abruti pas fini, ce que je suis, enfin un peu on va dire. Je commençais à m'occuper du moteur de la voiture, celle-ci avait dû coûter une petite fortune quand même. Mais bon, je n'allais pas commencer à lui coller une étiquette de petite bourgeoise, même si elle en avait tout l'air. Mais en tout cas, elle me faisait rire, et pour une bourgeoise c'est rare, très rare. Quand je vis qu'elle commençait à tourner en rond, j'essayais de la rendre un peu moins angoissée et nerveuse. Je décidais d'entamer une petite conversation, cela la rendrait peut être un peu plus agréable, enfin conviviale.
<< Vous faites quoi dans la vie? Si c'est pas trop indiscret. >>
Et comme un idiot, je lui souriais encore en m'occupant du moteur de sa voiture.

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Kayleigh regardait sa voiture, elle lui avait coûté une fortune, il y a à peine deux jours et elle devant déjà changer un moteur, elle s’en voulait un peu de ne pas s’y connaître en mécanique. Elle regardait en souriant le garagiste qui lui confirmait qu’on payait à la fin. Elle sourit, tout en ayant un regard abasourdis sur les outils qu’il pouvait sortir, elle essayait de faire le moins de bruit avec ses talons qui claquait sur le béton. Elle lançait quelque regards vers sa voiture, tout en faisant les cents pas et se fut le garagiste, Drew si elle se souvenait bien, qui la sortie de ses pensées. « Non, je ne pense pas que ce soit indiscret de demander ce que fais une personne dans la vie, j’envisage de devenir médecin par conséquent je suis en troisième année … » Elle lève les yeux au ciel, en voyant qu’elle venait de faire un roman pour finir par dire qu’elle était étudiante. Elle lui sourit, elle aurait aimé elle lui posé des questions du genre « vous avez quel âge ? Oui vous faite physiquement jeune pour être patron et cela me tracasse depuis que je suis entré dans le garage, vous avez l’acte de propriété s’il vous plait. » . Mais elle savait qu’il l’aurait certainement jeté dehors pour insolence lui disant de revenir plus tard payé et repartir avec sa voiture. Ou même il l’aurait jeté avec sa poubelle. Bref, me direz-vous, mais elle ne pouvait pas s’empêcher d’essayer de savoir son âge. « Vous avez fondez cette entreprise, il y a longtemps ? Oh, j’allais oublier je m’appelle Kayleigh, mais vous pouvez m’appeler Kay. » Elle lui sourit en attachant ses cheveux dans un chignon grotesque grâce à un élastique qu’elle portait au poignet.

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Je souriais à ses mots. Elle était étudiante en médecine, un détail de plus qui me laisse à croire encore une fois que c'est bel et bien une petite bourgeoise. Attention, je n'ai rien contre les petites bourgeoises, absolument rien, car j'en suis un moi aussi si on va plus profondément dans le décor. Je ne comprendrai jamais les gens qui font d'aussi longues études pour au final si ça ce trouve, ne jamais trouver de travail. Les temps sont difficiles en ce moment, à quoi bon perdre son temps? Plus on a du travail rapidement, mieux c'est, croyez moi. Mes frères et moi sommes chanceux à ce niveau là. Parfois, mon frère Sean pense que je prends la grosse tête, mais non. J'ai certainement plus de valeur familiale que mes deux frères réunis. Ils ont tendance à oublier, enfin, surtout Sean, qu'avant d'être patron je suis leur frère et un être humain en plus de ça. À sa question, j'eu un petit sourire en repensant au passé.
<< C'est mon grand père qui a fondé cette entreprise il y a quarante ans. Mon père l'a reprit à sa mort, et maintenant il profite de ma mère, il a prit sa retraite et m'a confié les reines de l'entreprise. Mes deux frères et moi nous occupons de celle-ci maintenant. C'est une passion dans la famille. Mais bon, être patron à seulement trente ans est un avantage comme un défaut. >>
Il continuait de travailler sur le moteur tout en lui parlant. C'était beaucoup plus sympa et beaucoup plus rapide de parler en travaillant, du moins, je préfère. C'est pas toujours facile comme métier, bien qu'à mes yeux ce soit le plus beau du monde.
<< Vous êtes bien courageuse Kay, pour faire médecine. Moi les études ça n'a jamais été mon point fort pareil pour mes deux frères. Vous êtes fille unique? >>
Il sourit en la voyant se faire son chignon du coin de l'oeil. Elle est vraiment jolie.

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TRENTE ANS !! Voilà les paroles qui ricocher dans la cervelle de la jeune femme. Elle était comme bloqués sur ses chiffres, elle souriait toujours comme si elle portait un masque pendant qu’elle remettait ses idées en place, ce qui n’était pas donné en ce moment. Elle secoue la tête légèrement, en avançant vers lui.   « Ça ne vous dérange pas si je vous regarde de plus près, pas que je compte vous prendre votre travail, je ne suis pas manuelle du tout … Je ne doute pas que ce doit être difficile de diriger une entreprise surtout avec ces propres frères. Mais ça doit être chouette d’avoir cette passion dans une famille qui se perpétue. Vous allez s’en doute faire en sorte que vos enfants suivent le pas ? Mon père aurait bien aimé que je suis sa voie. Mais non merci. Alors non je ne suis pas fille unique, je la deuxième sur trois enfant, Bailey est l’ainé et le poussin c’est Courtney trois filles qui ont toutes les trois deux ans d’écart à chaque fois. C’est très dur de vivre avec ça. »  Elle se mit à rire tout en regardant ce qu’il faisait. « A vrai dire, vous aimez être mécanicien, garagiste dans votre famille, nous pour le moment le médicale est notre voie, ma sœur ainé est infirmière et Courtney elle est toujours à part. J’ai toujours aimé être au service des autres, pouvoir me rendre utile et c’est ce que je fais un médecin. »  Kayleigh était partis dans son long roman sur ce métier qu’elle aimait tant.

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Le destin était soudain étrange. Elle avait deux soeurs, exactement comme moi j'avais deux frères. Imaginez que le destin réunisse les six, ce serait vraiment un sacré coup du hasard. Mais en attendant, moi j'étais avec elle. En attendant je l'écoutais. C'est fou, elle parle énormément, mais bon, ça fait son charme je trouve. Elle est belle et intelligente. Bon attention, il ne faut jamais oublier que la femme est le pire vice de l'homme. Avoir une belle vie avec soi, c'est risquer d'avoir une vie dangereuse. Mais j'aimais bien l'écouter tout en travaillant. Elle parlait de sa passion avec tant d'amour, on peu comme moi avec la mécanique. C'était déjà un point commun.
<< Mon petit frère, le dernier, Juan, est lui aussi assez différent au niveau de la personnalité, mais oui on a tous la même passion. C'est juste les personnalités qui changent. >>
Je souris de nouveau. Le temps s'écoulait un peu, beaucoup. C'est drôle, mais discuter avec elle me faisait oublier que j'étais pencher dans le capot de sa voiture, que mon dos commençait déjà à tirer légèrement. J'oubliais, oui. Et je ne voulais pas que la discution s'arrête en si bon chemin.
<< Vous avez du courage, mais au moins, vous faites ce que vous aimez. Je pense qu'il n'y a rien de mieux dans la vie. >>
Ridicule. Cette conversation et cette façon de parler que j'adopte est vraiment ridicule. C'est vrai que parler avec les filles c'est pas mon fort, d'habitude on a pas vraiment le temps de parler en fait.
<< Vous avez toujours habituer New York? >>

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Avait-il fait exprès de zapper quelque questions ou bien était-il trop occupé. La petite Kaydette se posait bien la question, elle l’écoutait et regardait ce qu’il faisait. Elle était accoudée sur le côté de la voiture. Mais elle ne pouvait pas s’empêcher de  lever les yeux sur lui toute souriante. Il avait l’air de s’intéresser à elle, mais il n’en disait pas plus sur lui. Ou alors Kayleigh monopolisé encore la chose.   « Je ne me trouve pas plus courageuse  que vous, vous levez tous les matins pour réparer des voitures et j’espère que vous gardez toujours ce sourire, il doit vous en ramener des clients, enfin disons plutôt des clientes.   »  Elle se mit à rire de nouveau, tout en se relevant. Elle le regardait, et elle s’étira légèrement. « Les petits frèree ou petites sœurs pour ma part sont de sacrée chose que nous devons apprendre à gérer c’est ce que direz Bailey. Non je n’ai pas toujours habitué à New York, je viens de Perth en Australie. Et vous vous êtes un New Yorkais de pure souche ?   »  Kayleigh lui souris en pensant à la chaleur qu’il faisait surement là-bas, au sourire de ses parents quand elle rentrait après les cours, mais elle pensait également au prise de bec qu’elle avait pu avoir avec ses parents. L’odeur de la chaleur qu’elle ne saurait d’écrire. Sa chambre aux couleurs pastel, son bureau blanc nacré dans le coin gauche juste derrière la porte où son nom était écrit en lettre à paillette dorée. L’Australie lui manquait énormément plus qu’elle ne l’aurait imaginé et elle se demandait si ces sœurs avaient également de temps en temps le mal du pays.

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Elle avait raison. Il faut apprendre à gérer ses frères et soeurs, mais, ce n'était pas toujours facile avec les miens. Les disputes avec Sean étaient fréquentes, quand à Juan, il évitait les conflits, il fuyait sans jamais trop savoir quoi dire ni sans jamais trop savoir quoi faire dans ces moments-là. Je me demandais comment étaient ses soeurs à elle. Étaient-elles comme les miens? Sûrement que non. Il fallait déjà avoir un sacré tempérament pour être comme mes frères, et surtout, une sacrée patience comme la mienne pour pouvoir les supportés quotidiennement. Après, je sais que je ne suis pas toujours facile. Je ne vais pas critiquer mes frères sans regarder mes défauts. C'est toujours facile de critiquer les autres mais de ne pas se regarder fixement dans une glace, beaucoup trop facile.
<< Je suis d'accord. Moi les miens ne sont jamais trop faciles, d'ailleurs, ils le sont rarement. Je parie que vos soeurs sont des perles non? >>
Je lui avais souris. Évidemment, je me doutais bien que ses soeurs ausis avaient des défauts, mais vu comment cette fille avait l'air d'une crème et avait l'air gentille, je me doutais bien que cela devait être totalement différent.
Son compliment sur mon sourire m'avait d'ailleurs fais sourire, bien que je souriais tout le temps. C'est vrai que tout le monde me dit que j'ai un beau sourire. Tant mieux me direz-vous, un homme avec un beau sourire, c'est déjà la moitié du travail de fait. Le sien aussi à vrai dire était vraiment beau.
<< Merci pour ce compliment, vous aussi vous avez un joli sourire. Quand aux femmes, on ne va pas se mentir, c'est toujours mieux d'avoir un beau sourire en poche. Cela facilite déjà la chose. >>
Elle était australienne en plus, elle avait vraiment tout pour elle.
<< Oui, je suis né à New York. C'est ma ville et je ne la quitterai pour rien au monde. >>