Fauve && Jordan ♥
Incroyable ! Pour une fois depuis bien des jours, la journée de Jordan s'annonçait sereine. Pas de shooting de masse, pas de défilé, pas de tenues à aller chercher à 8h du matin...un véritable miracle. Elle avait finit relativement tôt, se permettant même le luxe de prendre de l'avance sur sa journée du lendemain. Il ne lui restait plus qu'une petite chose sympathique à faire : se rendre dans une boutique vintage du Queens et voir un peu ce qui s'y faisait. Autant dire que c'était une véritable partie de plaisir de flâner dans ces petites boutiques qui regorgent d'articles étonnants, surprenants et parfois très inspirants. Elle quitte donc son agence, donnant son après midi à Primrose, sa stagiaire, et saute dans un taxi en direction du Queen.
Après plus d'une heure à écumer le magasin, à essayer, regarder, questionner, et j'en passe, elle s'en va, les bras chargés de paquets, alors qu'elle avait, initialement, prévu de ne rien acheter...Faible femme qu'elle est ! Elle reprend ensuite la route, à pied cette fois ci, dans l'idée d'explorer et de dévaliser une autres boutique.
C'est alors, qu'elle est violemment attaquée par une casquette sauvage. Surprise, elle laisse ses paquets s'échapper et pousse un léger cri, avant de porter sa main sur son agresseur. Une fois l'objet attrapé, le regard de la blondinette se pose sur une tornade rousse, qui fonce sur elle l’air désespérée. Serait-ce du français qu’elle entend ? Oh...que de vilains mots !
«Oh je suis désolé ! Oh la la je suis trop désolé ! Pardon !» Jordy se met à rire devant cette scène un brin surprenante. Cette fille sortait vraiment de l’ordinaire avec sa crinière rouge feu, c'était sur. La blondinette répondit donc rapidement en souriant
« Ne vous en faite pas, il n’y a pas de mal…je suis attaquée par des casquettes environs 3 fois par jour vous savez ! » Elle avait dit cela, cherchant à se faire prendre au sérieux, mais face à l’air surprit de l’inconnue bouleversée et perturbée par sa course de folie, elle reprit rapidement en riant
« Je plaisante ! » Elle lui tendit ensuite son bien avant de reprendre tranquillement
« Vous êtes française n’est-ce pas ? » Elle reconnaitrait l’accent français entre milles…C'était celui de sa mère après tout, comment pouvait-elle l’oublier !