Une véritable amitié est celle qui survit à tout

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Je regarde les élèves qui écoutent ou plutôt qui boivent les paroles de mon amie qui est venue leur présenter son métier, ils posent des questions et sont attentifs, c'est rare de les voir comme ça, tous vraiment attentif. Je sourit en croisant le regard de JJ, je suis ravie qu'elle soit venue, on fait ce genre de réunion assez souvent, quelques fois ce sont les compagnons des professeur qui viennent, mais moi bien sur je ne peut pas, puisque Wren n'ai pas là, il est encore là bas. Je ferme les yeux, heureusement je suis à l’arrière de la salle de classe, les élèves ne me regardent pas. Je repousse la pensé de Wren loin, très loin en moi, je ne peut pas y penser, pas maintenant. Je soupire alors que la cloche sonne et les élèves tournent tous leur tête vers moi, je sourit de nouveau, oublié ce petit passage de Wren dans mes pensées. Je les regarde et comprend de suite ce qu'ils attendent tous. Je soupire avant de dire :
- « On remercie Mademoiselle Marshall ! »
Ils obéissent tous et je sourit avant de leur donner l'autorisation de sortir. Ils rangent leur affaires et sortent doucement de la salle de classe, je leur dit au revoir en souriant avant de rejoindre mon amie en rangeant moi même mes affaires. Je lui sourit :
- « Merci beaucoup, ils étaient ravis et tu était parfaite ! Tu vient à la maison prendre un petit truc, pour te remercier? »
Je range mes affaires puis prend mon sac et sort de la classe. Je ferme la porte et me tourne vers JJ toujours en souriant.

Je me dirige vers la classe d'une des mes collègues et de mes filles par la même occasion, c'est parfois pratiques de travailler là où vos enfants vont à l'école, encore plus quand on est seule, avec deux fillettes en prime, ça fait moins de trajet, moins de stress Je sourit toujours quand je rentre dans la classe et aussitôt je voit mes filles qui se précipitent sur moi, je les prends toutes les deux dans mes bras alors qu'elles expriment leur joie de me retrouver et je les sert fort heureuse également de les voirs, oublié mes doutes quand j'avais appris ma grossesse. Je repose mes filles et leur demande comment s'est passé la journée. Cassiopea me demande alors si papa est à la maison, je sourit doucement en lui remettant une mèche de cheveux. Je ne fait comme si de rien était mais je lui répondit :
- « Je te l'ai déjà dit ma puce, papa a encore beaucoup de travail et c'est pour ça qu'il reste là bas. »
Je reste encore tout sourire avant de saluer ma collègue puis de prendre les mains de mes jumelles pour sortir de la salle. Les filles saluent on amie en souriant et en sautillant aussi. Je rit doucement puis me dirigeais vers le parking, Cassis avait déjà oublié sa question et sautillait alors Dahlia traînait des pieds, mes filles avaient toutes deux leur caractère. Je les installais dans la voiture, vérifiant deux fois qu'elles étaient bien attachées. Je sourit encore avant de m'installer au volant de la voiture.

Arrivée à la maison je me garais et sortit les filles avant d'ouvrir la maison, le chien nous accueillit en aboyant et je lui accordait une caresse, j'avais adopté l'animal quelques jours après la prise en otage de Wren, un peu pour me changer les idées et aussi détourner l'attention des filles qui réclamaient un appel de papa. Les filles se ruaient dans la cuisine. Je laissait JJ entrer puis m'occupait du goûter des filles avant d'écouter les messages sur le fixe et de vérifier les nouvelles sur l'ordinateur, il n'y avait rien mais c'était une habitude, j'avais besoin de savoir si il y avait du nouveau, du mouvement, même une mauvaise nouvelle, j'avais besoin de savoir. Je soupirais encore, penser à Wren me fit penser a la connerie que j'avais faite quelques jours plus tôt et ça aussi je le chassait loin dans mon esprit. Je servit les filles en souriant avant de m'asseoir enfin pour me tourner vers JJ :
- « Merci encore ! Alors quoi de beau ces derniers temps ? »
J'avais envie de parler de choses un peu pus légère, je ne voulait pas penser à Wren encore moins craquer, pas devant mes filles, je ne m'y autorisait pas.

© Grey WIND.

Une véritable amitié est celle qui survit à tout

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La brune sourit devant les petites têtes qu’elle avait devant elle. Elle n’avait accepté de venir que pour faire plaisir à Théo et la dépanner. D’habitude, elle n’aimait pas trop ce genre de manifestations. Non pas qu’elle n’aimait pas les enfants. En fait, JJ les adorait mais parler de son métier était assez complexe déjà et le faire devant nos chères têtes blondes l’était encore plus. Mais ça s’était plutôt bien passé et ils semblaient contents de pouvoir parler avec elle. Il faut bien avouer que quand elle a mentionné qu’elle avait déjà rencontré des sportifs et acteurs, cela avait tout de suite capté l’attention des enfants. Croisant le regard de son amie par dessus les petites tables, la canadienne lui fit un petit sourire complice. Mais très vite une question arriva

« Mais en fait ton travail c’est juste de parler avec tout pleins de monde et d’aller à tout pleins de fêtes ? »

Sa question provoqua l’hilarité de sa classe et JJ joignit son rire aux leurs. Dit comme ça, cela avait tout l’air d’être un boulot de rêve. Mais la réalité était tout autre et autant les prévenir tout de suite. Il ne fallait pas leur donner de faux espoirs. Certes, son travail consistait réellement à parler avec tout pleins de gens et d’aller à certaines fêtes. Mais ces fêtes là s’apparentaient plus à du travail qu’à de la détente pour JJ. Elle devait se montrer afin de nouer des contacts. La plupart du temps, elle y allait avec l’un de ses clients parce que c’était plus pratique, surtout si elle devait le présenter à untel ou untel. Elle adorait son boulot mais c’était parfois éreintant. On pensait aux bons côtés mais peu de personnes parlaient de la tonne de travail qu’il y avait derrière. Les négociations, aussi bien avec les représentants des marques que les clients, les heures passées à plancher sur les contrats, les susceptibilités à ménager. Oui parfois, après une journée, JJ était tellement fatiguée qu’elle pouvait à peine bouger pour aller se réfugier dans son lit.

« Et bien, une partie oui mais pas que. Parce que derrière, il faut que je travaille beaucoup pour trouver les bonnes personnes. Il y a beaucoup de papiers à écrire. Vous savez comme quand votre maîtresse vous donne des rédactions à faire. Et bien je fais ça aussi beaucoup. Et il y a des études à faire. Il faut connaître la loi et tout pleins d’autres choses encore. Mais c’est vrai que je m’amuse beaucoup dans mon travail. Donc moralité de l’histoire. Il faut travailler fort pour réussir à faire un métier qu’on aime et qui ne nous donne pas l’impression de travailler quand on va à son bureau ! »

A ce moment là, la cloche sonna et comme une seule personne, les élèves se retournèrent vers Théoline qui soupira avant de leur donner congé après avoir remercié leur invitée bien sur ! JJ sourit devant cela. Théo n’avait pas un métier facile non plus mais le plus important c’était qu’elle aimait ça. Et puis cela lui permettait de rester proche de ses filles.

« Avec plaisir. Je t’en prie. Je me suis bien amusée en fait. J’étais un peu stressée mais je suis contente de l’avoir fait. »

Elle attendit que la rousse aille chercher ses jumelles. JJ eut un petit sourire attendri devant l’amour qui les unissait. Elle aussi avait connu ça. Mais c’était à une autre époque, dans une autre vie. Elle avait de la chance d’avoir Abi de retour dans sa vie et cela lui suffisait amplement. Faisant un câlin à Cassiopea et à Dahlia, JJ retourna à sa voiture et suivit la maman jusque chez elle. Une fois arrivées, elles furent accueillir par l’animal de compagnie puis ce fut la ronde des goûters et autres habitudes de la famille Davallie. La jeune femme s’assit avec une tasse de café en attendant que son amie ait fini avec ses obligations de maman.

Lorsque Théo s’assit enfin en face d’elle, JJ lui sourit

« De rien. Ben écoutes, la routine. Abi est venue à New York donc je profite de mon temps avec elle. Elle m’a tellement manqué que là je joue à la grande sœur étouffante avec elle. Mais elle n’a pas l’air de s’en plaindre. Enfin pas encore ! »

La brune lui fit un petit clin d’œil complice. Avec deux filles, Théo allait bientôt passer par la phase ado de ses filles et cela allait assez drôle à voir. Puis, souriant à son amie, JJ reprit d’une voix douce

« Et toi ? Tu as eu de ses nouvelles ? »

Pas besoin de préciser de qui elle parlait, elles le savaient toutes les deux. JJ admirait la force de caractère de son amie. A sa place, elle ne savait pas comment elle aurait réagi. Encore une preuve comme quoi l’amour n’était que source de souffrance mais cela la jeune femme n’en dit mot à la rousse.

« Tu sors un peu ? Ce n’est pas très sain pour toi de rester cloîtrée chez toi à attendre. Si tu veux sortir, tu sais que tu peux m’appeler. A ce qu’il paraît, je sais très bien faire la fête. »

© Grey WIND.

Une véritable amitié est celle
qui survit à tout

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Je regardais JJ assisse dans ma cuisine, j'étais heureuse de la retrouver, ça faisait un moment qu'on ne s'était pas parlé . Les jumelles aussi était heureuse d'avoir de la visite, ça se voyait dans leur regard et dans leur façon de parler bien plus fort que d'habitude, comme pour attirer l'attention sur elles. Je soupirais en les regardants alors qu'elles finissaient leur goûter. Les jumelles allèrent dans le salon me laissant seule avec JJ. Cette dernière me dit que ce n'était rien, qu'elle avait prit plaisir à le faire, je sourit reconnaissante, j'aurais très bien pût leur parler de mon ancien métier au pire mais ça n'aurait pas été pareil, les enfants aimait voir de nouvelles têtes. Elle répondit à ma question me disant qu'il ne se passait pas grand chose, hormis l'arrivée de sa petite sœur, je sourit doucement alors qu'elle m'avouait jouer les sœur collante, je la comprenait, si ma petite sœur débarquait je ferais sûrement comme elle, ma petite sœur avait toujours été quelqu'un d'important pour moi et j'avais passé mon enfance à la protéger bien que je l’entraînais dans mes conneries, si jamais elle venait s'installer ici je jouerait sûrement les grandes sœur étouffante moi aussi. Elle me fit un petit clin d’œil et je sourit doucement.

Elle me demanda ensuite si j'avais de ses nouvelle, elle parlait de Wren évidemment, je soupirais, fixant mes  mains un long moment en silence, je n'aimais pas en parler, car ça faisait inévitablement remonter la douleur Je regardais me filles qui jouait dans le salon, mes filles qui me demandait si souvent pourquoi papa n'appelait plus. Je me mordait doucement la lèvre pour empêcher mes larmes de couler. Je regardais enfin JJ avant de secouer négativement la tête :
- « Toujours rien, d'un coté c'est pas si mal, mais plus le temps passe et moins j'y croit. »
je soupirais, souvent je me surprenait à regretter qu'il ne soit pas mort dans cette attaque, car l'espoir était pire que tout, je passait mon temps à attendre, une réponse, un mouvement, si ça se trouve jamais plus je ne le reverrais mais tant qu'il était en vie je ne pouvais pas abandonner l'espoir de le revoir. Si il était mort ce jour là, alors j'aurais put faire mon deuil, lentement certes mais j'aurais tourné la page, là je ne pouvait rien faire et ça me tuait. Je réprimais les larmes, pleurer ne servait à rien et en plus j'alarmerais mes filles, je ne pleurait que la nuit et encore pas très souvent car il n'était pas rare que les jumelles envahissent mon lit. Je soupirais avant de me relever et d'ajouter :
- « Je ne peut qu'attendre. »
Je ne lui dit pas comme j'étais tendue à chaque fois que mon téléphone sonnait ou qu'on venait frapper à ma porte, à tout moment je m'attendait à tomber sur le sergent de Wren, l'un de seul survivant non capturé, j'avais été le voir à l’hôpital, il s'en voulait tellement, ça m'avait rendu folle, il n'y était pour rien et pourtant il avait passé son temps à me dire qu'il aurait préféré être à la place de Wren, car lui n'avait personne. Je soupirais, chassant tout ça de mon esprit, je me forçait à sourire de plus belle.

Elle me demanda ensuite si je sortais, me proposant de l’appeler si je voulait me changer les idées, son allusion a une réflexion d'un de mes élèves me fit sourire un peu mais ce sourire s’effaça bien vite de mon visage, la dernière fois que j'étais sortie, je... nan je ne voulais pas y penser, j'avais été totalement stupide mais le pire dans tout ça c'était pour Wren, comment j'avais put, certes j'étais ivre et j'en avait tellement envie sauf que je ne pouvais pas lui faire ça, pas à lui, surtout avec ce qu'il vivait, je n'était pas la personne la plus droite et la plus fidèle pourtant Wren était une personne tellement importante et c'était le père de mes filles, je me dégouttais moi même. Je vint me rasseoir avant de lui répondre :
- « Je préfère ne plus sortir, j'ai les filles et puis quand je boit je ne me contrôle plus et je fait des conneries, Wren ne mérite pas ça. »
Je soupirais, nan il ne méritais vraiment pas que je couche avec un autre car je me sentais seule, on aurait dût se marier, dans quelques mois, le mariage aurait dût avoir lieu en juin, maintenant, et bien maintenant je ne savais même plus si il y aurait un mariage, je n'était même plus sure de rester à New-York, j'envisageais sérieusement un retour en Italie, j'avais besoin de ma famille et les jumelles aussi. Je croisais le regard de cassis, cette dernière me sourit doucement avant de se rapprocher pour me donner un dessin :
- « C'est pour papa ! Tu lui enverras ? »
Je prenait le fameux dessin en souriant :
- « Oui ma puce »
Cassis retourna avec sa sœur, lui volant le crayon qu'elle avait dans les mains, je soupirait en posant le dessin sur la table, je n'avait même pas envie de le regarder. Je regardais de nouveau JJ :
- « Nan franchement je n'ai plus envie de sortir, seule je ne voit pas l’intérêt. »

© Grey WIND.

Une véritable amitié est celle qui survit à tout

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Elle aimait se retrouvait ici, dans cette cuisine. Ici, elle avait l’impression qu’un peu de son passé revenait. JJ était parfois nostalgique de l’époque bénie où ils étaient encore tous au Canada et où tout allait bien. Quand elle avait l’impression d’être dans la famille la plus parfaite et la plus unie au monde. Oui, parfois lorsqu’elle repensait à cette époque, JJ se demandait ce qui se serait passé si ils n’avaient pas quitté leur pays natal pour s’installer aux Etats-Unis. Elle n’était pas naïve au point de dire que jamais son père n’aurait trompé sa mère. En murissant, elle avait compris qu’il avait dû s’en donner à cœur joie lors de ses nombreux voyages d’affaires. Mais peut-être n’en aurait-elle jamais rien su. Bienheureux est l’ignorant…
La jeune femme savait que Théoline avait son lot de chagrin aussi. Ne pas savoir ce qu’était devenu son fiancé devait être une torture de tous les instants. Mais elle avait ses filles comme consolation. Ce ne devait pas être simple tous les jours mais jamais la maman ne s’en plaignait. JJ connaissait assez son amie pour savoir qu’elle ne changerait sa place pour rien au monde. Cassis et Dahlia étaient devenues le centre de l’univers de la jolie rousse et parfois JJ se prenait à envier son amie. Elle ne savait pas si elle aurait des enfants à elle un jour mais ce qui était sûr c’était que rien ne valait l’amour d’un enfant.

La jeune femme sourit à son amie, heureuse de se retrouver ici, dans un foyer bien chaleureux. Cela faisait un moment qu’elles ne s’étaient pas retrouvées ensemble et cela avait manqué à la brune. Elle avait été pas mal occupée ces derniers temps et sans la demande de Théo à venir dans sa classe parler de son métier, JJ ne savait pas quand elles se seraient vu. Buvant son thé à petites gorgées, elle écouta Théo parler de son espoir qui s’amenuisait de jour en jour. Le cœur de la jeune femme se serra. Théo ne méritait pas ça. C’était une personne formidable et tellement courageuse…

Posant une main sur la sienne, JJ lui dit doucement

« Ne dis pas ça…  Tant que l’armée ne t’a pas dit qu’il est mort c’est que Wren est toujours là. Avec tout ce que tu m’as raconté de lui, j’ai l’impression de le connaître. C’est quelqu’un de très courageux et qui a plus d’un tour dans son sac ! Donc ne perds pas espoir ! »

A ce qu’elle lui dit ensuite, JJ eut encore plus de peine. Il y avait toujours une bonne raison de sortir. Ne serait-ce que pour changer d’air. Bien que JJ passait pour une grosse fêtarde auprès de son amie, elle ne faisait pas la bringue que pour aguicher les mecs et coucher avec. Elle aimait juste la sensation que cela lui procurait. Le fait de sortir, de se changer les idées. Pas besoin de mecs pour s’amuser. Elle avait déjà passé de nombreuses soirées entre filles à ne rien faire d’autre que de boire et de danser. C’était même les meilleures soirées qu’elle avait passées.
Donc non elle n’avait pas du tout l’intention de forcer Théo dans des délire de drague ou autre. Tout ce qu’elle voulait c’était la sortir, lui faire changer les idées. Rien de pire que de rentrer dans une maison remplie d’interrogations…

Cassis arriva en trombe à ce moment là pour montrer à sa maman le dessin qu’elle avait fait pour son père. JJ lui fit un sourire lorsque la petite fille le lui montra toute fière d’elle.

« Ton dessin est magnifique ma chérie »

La jeune femme lui fit un câlin avant de la laisser repartir. Elle adorait les jumelles. C’étaient des gamines adorables et elle aimait les gâter. D’ailleurs, elle avait des petites choses pour elles mais c’était resté dans la voiture. Elle sortirait les prendre un peu plus tard.

« Tu n’es pas seule Théo. Je suis là tu le sais bien. Je te parle juste d’aller prendre un verre de temps à autre. Histoire de penser à autre chose. Rien de plus. »

La regardant tendrement, JJ rajouta

« Je suis sure que Wren ne veut pas que tu restes tout le temps à la maison à te morfondre… »

Puis tiltant sur ce que venait de lui dire son amie, JJ lui demanda

«Pourquoi t'as dit que Wren ne méritait pas ça ? Il s'est passé quelque chose ? »

© Grey WIND.